Pourquoi les gentils garçons sont des perdants… des gros losers qui puent… Dure vérité, n’est-ce pas ?
Une fois n’est pas coutume, je vous propose ici la traduction d’un article de heartless-bitches que je trouve hélas plutôt pertinent… Tout n’est pas a prendre au pied de la lettre, mais globalement le message a retenir est que les mecs qui veulent passer pour des « nices guys », ces mecs qui pensent agir au mieux en s’efforçant d’être « gentils », notamment pour séduire une femme, ne le font pas pour les bonnes raisons et se trompent sur la bonne attitude a adopter. Au final, leur attitude est contre-productive, et ils en ressortent d’autant plus aigris et frustrés… A tous les mecs qui ne comprennent pas pourquoi les femmes ne veulent pas d’eux alors qu’ils sont si « gentils’, lisez cet article en entier et meditez-le bien…
Why « Nice Guys » are often such LOSERS
« Je vois tellement de gars (qui au premier abord apparaissent comme exemplaires) pleurant sur leur sort, certains que les femmes veulent être traitée comme de la merde parce que EUX, on échoué.
Ce qui cloche avec ces “hommes”, c’est qu’ils sont si bien qu’ils transpirent l’insécurité, le manque d’assurance et de confiance. Ils ont tellement peur de ne pas plaire qu’ils font des choses pour les autres dans le but de se faire aimer, au lieu de le faire pour le simple plaisir d’offrir ou de servir.
Les femmes ne savent jamais avec eux si elles sont aimées pour ce qu’elles sont ou si ils ont jeté leur mélancolie sur elles par désespoir, parce qu’elles leur ont juste accordé un peu d’attention. Ils incarnent l’incertain, la faiblesse, l’inquiétude – de grosses cibles pour tous les prédateurs depuis la nuit des temps.
Il y a des femmes qui les utilisent – recherchant juste à profiter d’eux, sans même parfois sans rendre compte ou oser se l’avouer. Ces femmes les gardent à la maison, pour un temps, flattent leur ego, les jettent. Ce n’est pas étonnant qu’ils soient si nombreux à se plaindre des femmes quand la majorité des femmes qu’ils attirent sont la pire forme de vie…
Les femmes indépendantes, en confiance, émotionnellement équilibrées (rares…) les considèrent trop collants, abandonniques et peu sûrs. Ces gendres parfaits sont hors jeu. Ils apportent des roses quand ils offrent un café et essaient d’acheter de l’affection par des billets d’avions apportés avec les croissants du petit déjeuner qu’ils ont préparé… Ils pensent qu’ils sont romantiques et que cela séduit les femmes…ils ont raison sur un point, le romantisme les séduit…mais leur timing est complètement faux.
Quand ils “draguent”, ils font tout trop fort, trop rapidement, et trop durement… ou bien il sont si timides et peu assurés qu’ils tournent autour avec l’espoir qu’un jour quelque part, ils trouveront le courage de donner rendez-vous. Ils ont tellement envie de plaire qu’ils mettent de côté leurs propres besoins et placent l’objet de leur désir sur un piédestal, au lieu de l’apprécier ils l’idolâtrent. Ils la collent et ne veulent “former qu’un” avec elle, parce que si elle est hors de vue…elle peut disparaître et être attirée par un autre.
Cet être exemplaire est souvent en conflit avec sa propre intimité parce qu’il pense que si elle apprend quel être véritable il est…elle ne l’aimera plus. Quand il demande son avis à une femme il lui laisse toujours prendre la décision, ils pense que c’est équitable mais cela ne fait qu’ajouter au fardeau des responsabilités qu’elle assume (à cause de lui) et lui laisse l’opportunité de la blâmer si la décision n’était pas la bonne.
Ils ne haussent le ton que rarement quand quelque chose les dérangent et font rarement état de ce qu’ils veulent, ont besoin ou espèrent. Ils ont peur qu’un conflit puisse mettre fin à leur relation et abandonnent tout le temps. Quand elle ne se rend pas compte du sacrifice, ils gémissent des : “Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait pour elle” comme si cela devait leur donner un statut de martyr.
Les femmes ne veulent pas de martyr, elles veulent un partenaire égal et sûr.
Ces “parfaits” pensent qu’ils ne rencontreront jamais personne d’aussi….tellement…. Ils utilisent leur adoration comme fondation pour clamer “Personne ne l’aimera autant que moi”. Mais ce n’est pas de la dévotion…c’est une subtile mais cruelle insulte : “Tu as un caractère de mer* et “MOI” seulement pourra vraiment t’aimer, remercie moi d’être là.”
Il a besoin de croire qu’il est la meilleure personne qui soit pour l’objet de ses désirs, sinon son manque d’assurance va exploser et le laminer sous les traits de la jalousie, de la peur et souvent (Note de la traduction demandez à certaines femmes battues..possible nan ?) de la violence.
La vérité veut que beaucoup d’autres correspondent très bien aux désirs de son “aimée”.
Bien qu’il puisse l’aimer énormément il y a certainement d’autre personnes qui l’ont aimée au moins autant par le passé et qui l’aimeront au moins autant dans le futur.
Nous arrêtons rarement d’aimer les gens dont nous nous inquiétons vraiment. Nous pouvons (et nous le faisons) apprécier beaucoup de gens dans notre vie et en amour ce n’est pas vraiment différent. Même si la relation est terminée les sentiments continuent. Mais l’amour mutuel n’est pas exclusif…
L’ironie de tout ceci est : “Qui aimerait être avec quelqu’un d’impossible à aimer ?” Au lieu d’aimer une femme dans sa vie, il a besoin d’elle : “Elle est ma Vie, ma seule source de bonheur…” Beurk ! Quelle espèce de poids est-ce à lui donner ? ELLE est responsable de SON bonheur ? Mon Dieu ! Puisse t-il se prendre en main un jour !
Une autre erreur qu’il commet parfois est de rechercher “la malchance”. Ils rencontrent délibérément des femmes névrosées, connaissant des troubles de la personnalité, parce qu’ils sont des “samaritains”. Il pense qu’en l’aidant, cela le rendra meilleur, digne d’amour. Il pense que cela lui donnera un sens pour s’accomplir, qu’elle l’appréciera et qu’elle l’aimera plus, pour tous ses efforts et ses sacrifices. Il est en général déçu.
Enfin, tout ceci pour dire qu’ils ne s’aiment pas eux-même.
N’y a-t-il donc aucune femme qui les aime ? Pour pouvoir réellement aimer, il faut d’abord s’aimer soi-même.
Il n’y a pas besoin d’être un goujat arrogant à l’égo surdimensionné. Il faut simplement savoir ce que l’on veut faire de sa vie et le faire. Alors seulement le long terme est envisageable. »