Gestuelle

L’art de joindre le geste à la parole (en 17 photos)

Lorsque l’on parle, certains gestes amplifient le message ou facilitent la compréhension de ce que nous disons. Ce sont des gestes révélateurs de sens, c’est pourquoi nous parlons de gestes significatifs.

Afin de mettre en valeur vos gestes significatifs, vous pouvez jouer sur l’effet de contraste : moins vous ferez de gestes, et plus ils auront d’impact. Les rares que vous ferez se remarqueront d’autant plus. Chez vous, entraînez-vous régulièrement à associer un geste adapté à telle ou telle idée que vous exprimez : vous finirez par les faire spontanément avec d’autres personnes.

Il ne suffit pas de regarder les photos ci-dessous et de « comprendre » chaque geste en question : il faut se donner l’occasion d’exécuter soi-même ces gestes, régulièrement, et se mettre en situation pour les associer à votre parole au moment opportun, afin de les rendre parfaitement naturels et complémentaire de votre mode d’expression. Voici les gestes significatifs les plus fréquents et utiles :

1. Tourner une page

Deux mains, ouvertes, l’une comme balayant la page d’un livre (de préférence celle de droite sur celle de gauche). Cela permet de rendre très visuelle l’idée qu’on envisage un autre aspect du problème, qu’on cherche à changer de point de vue. Comme les deux plateaux d’une balance, il s’agit de peser le pour et le contre, évaluer les avantages et les inconvénients. Ce geste est adapté pour signifier : « d’un autre côté… ».

2. Mouvement d’ouverture

Gestuelle langage corporel

Main ouverte, geste vers l’avant, qui se déploie en complète supination. Comme nous l’avons vu, cela traduit un état d’esprit conciliant, accueillant, une bonne disposition au dialogue et à l’échange. Ce geste peut venir appuyer le propos de notre interlocuteur, c’est une façon de lui dire : « oui, voilà, tout à fait ».

langage corporel geste d'ouverture accueillant bienveillant

3. Mouvement de clôture

geste langage du corpslangage du corps gestuelle symbolique

A l’inverse du geste d’ouverture précédent, celui-ci consiste à effectuer le mouvement suivant : main plate tournée légèrement vers le haut, suivi d’un mouvement en avant vers le bas, comme si nous refermions quelque chose. Cela signifie : « silence, c’est clos ».

4. Brandir le poing fermé

symbolique des gestes

Poing fermé en mouvement uniligne : impression de force, détermination. Ce geste peut accompagner l’expression de la colère, ou à l’inverse l’enthousiasme et le cri de la victoire. Il s’agit de transmettre une grande dose d’énergie, combinée à une forte émotion. C’est un geste que l’on retrouve fréquemment dans les discours motivationnels, qui ont pour but de pousser à l’action. C’est aussi le point levé comme signe de ralliement dans la symbolique communiste.

geste agressif poing levé fermé

5. Trancher avec la main

gestuelle du leadergestuelle charismatique

Geste avec le tranchant de notre main : comme si nous coupions en deux quelque chose, nous fendons l’air d’un mouvement énergique. C’est le mouvement de l’arbitre, du directeur, du patron, qui vient rétablir l’ordre. C’est une façon d’exprimer clairement un refus ou une prise de décision : « c’est comme ça et pas autrement », « ça suffit ! », « voilà ce que nous ferons… ».

6. Pointer du doigt

signification geste agressif index tendu

Les gestes avec l’index dressé sont généralement mal perçus. Si nous pointons un index accusateur vers notre interlocuteur, cela représente une attitude menaçante et arrogante à son égard, ou risque d’être interprété comme un geste très agressif ! C’est également le mouvement du prédicateur, du sermoneur, ou du professeur qui « donne la leçon ». A éviter.

gestuelle gestes à éviter langage du corps signification

7. Les mains en coupe

symbolique des gestessymbolique des gestes

Les deux mains en coupe donnent l’impression de tenir ou de protéger quelque chose.

8. Mouvement de refus

langage corporel geste de refus

Les paumes vers l’avant signifient que nos mains éloignent, repoussent, font « bouclier »… Ce geste peut traduire le refus. (Remarque : si le geste est accompagné d’un haussement d’épaules, cela veut généralement dire « Je ne sais pas », « je ne suis pas coupable »).

gestuelle de refus

9. Mouvement de repli

langage du corps symbole de fermeture bras croisés

Bras croisés : attitude fermée. Toutefois, attention aux interprétations erronées. Les bras croisés n’expriment pas automatiquement le refus ou la critique. Selon la situation, ce geste peut signifier que notre interlocuteur hésite, ou prend simplement une position confortable pour nous écouter. Mais lorsqu’il est effectué volontairement, ce geste a pour but de marquer son désaccord, sa désapprobation. C’est une forme de repli, une façon de s’exclure du débat ou de la négociation…

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Une astuce pour surveiller l’heure discrètement lors d’une réunion ou d’un entretien

Voici une astuce pour surveiller l’heure discrètement, par exemple lors d’une réunion, d’un entretien ou tout autre forme d’échange. Rien de plus insupportable que quelqu’un qui regarde sans cesse sa montre ! Cette petite astuce vous permettra d’éviter cela, tout en veillant à ne pas dépasser les limites horaires que vous vous étiez fixées. Regardez bien la photo ci-dessous :

Comment regarder l'heure sans se faire voir astuce

En tenant vos mains l’une sur l’autre, faites tourner votre montre de façon à placer le cadran dans la partie intérieure de votre poignet. Ainsi, d’un simple coup d’œil, sans avoir besoin de retourner la main, vous pouvez surveiller l’heure et contrôler le timing de votre intervention sans vous faire remarquer ! Cela permet également de regarder l’heure de façon discrète, afin de ne pas mettre mal à l’aise vos interlocuteurs lors d’une discussion. C’est d’autant plus nécessaire dans le cadre d’un entretien professionnel, d’un entretien d’embauche ou d’une négociation.

Cela accroîtra la sympathie de vos interlocuteurs à votre égard, qui n’auront pas l’impression que vous « voulez en finir » ou que vous êtes pressé de passer à autre chose… Ils auront le sentiment que vous leur accordez un moment particulier et exclusif, pendant lequel vous leur portez une totale attention. En même temps, ils auront également le sentiment d’un grand professionnalisme de votre part, car vous donnerez l’impression de gérer rigoureusement votre temps de manière intuitive.

Mais attention ! Une fois l’entretien terminé, pensez à bien remettre votre montre comme il faut, face sur le dessus du poignet, au risque de vous faire prendre comme notre ancien président François Hollande… Le magazine Le Point en avait fait la couverture de son édition du 17 mai 2012, avec un titre grinçant (« fini de rire ») et un sous-titre non moins ironique (« peut-il faire face ? ») :

président montre à l'envers

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Langage corporel : connotation positive et négative des gestes vers le haut et vers le bas

Regardez les trois personnes en train de trinquer sur la photo ci-dessous : celui qui lève son verre le plus haut est certainement le plus enthousiaste de la bande, ou en tout cas semble l’être ! De même lorsqu’un groupe de personnes est en train d’applaudir : celles dont les mains sont au plus haut niveau sont aussi les plus satisfaites de ce qui vient de se dérouler.

gestuelle langage corporel explication des gestes inconscients

Lorsque que vous faites des gestes, que vous voulez exprimer un sentiment de victoire ou un soutien à quelque chose ou quelqu’un, impliquez-vous davantage en relevant les bras un peu plus haut que d’habitude. Attention à ne pas le faire tout le temps et à ne pas être excessif : marquez simplement quelques passages en développant une gestuelle enthousiaste.

Au contraire, les gestes vers le bas sont perçus comme négatifs, une façon de s’écraser ou d’écraser l’autre… Lors d’un discours ou d’un débat politique, utilisez les gestes qui vont vers le bas uniquement pour parler du camp adverse !

A retenir : les mouvements vers le haut sont perçus comme positifs – les mouvements vers le bas comme négatifs.

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Gestes et mouvements de l’orateur idéal

Qu’est-ce qu’une « bonne » gestuelle ? Comment se caractérise le langage corporel d’un orateur jugé charismatique ? Voici un fameux extrait de Cicéron à propos de L’orateur idéal qui répond à ces questions de façon nette et précise :

« …Ses gestes seront les plus sobres possibles. Il se tiendra droit, la tête haute ; il évitera d’aller et venir constamment ; il s’avancera rarement vers l’auditoire, et toujours de façon modérée […] Il avancera les bras dans les moments de tension et les ramènera à lui dans les passage plus calmes… »

Sans y avoir vraiment réfléchi, beaucoup de gens pensent qu’une bonne gestuelle consiste à faire de nombreux et grands mouvements, à « parler avec les mains », à bouger, à occuper au maximum l’espace… En réalité, les meilleurs orateurs savent contenir leur énergie, ne l’éparpillent pas en brassant de l’air avec les bras, et ont finalement une gestuelle assez sobre.

En limitant ses mouvements, on fait d’autant mieux percevoir les rares que l’on s’autorise, ce qui leur donne du poids, du sens… Ainsi, Cicéron explique que l’orateur idéal ne doit pas trop bouger, mais au contraire effectuer ses déplacements avec mesure. Ce qui compte avant tout est la droiture de la posture, le maintien général du corps, avant d’apprendre à le mouvoir correctement.

L’orateur idéal est par ailleurs le titre d’un petit livre qui correspond lui-même à un long extrait de L’Orateur – le traité de rhétorique composé à la demande du célèbre Brutus en 46 avant J.-C. dans lequel Cicéron s’efforce de mettre en lumière de façon méthodique les différents ressorts de l’éloquence à travers la figure d’un orateur idéal. Dans ce traité massif sur l’art oratoire, Cicéron aborde toutes les spécificités de l’argumentation, des figures de style, de la plaisanterie, de la gestuelle, du ton, et de bien d’autres principes encore, toujours valables et tout autant nécessaires aujourd’hui pour mieux comprendre et de mieux pratiquer l’art de persuader.

La citation ci-dessus sur la gestuelle de l’orateur idéal est tirée de la page 43 de ce petit livre L’orateur idéal, que je vous recommande chaudement pour aborder Cicéron en douceur, avant de vous plonger dans son grand traité sur le sujet.

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Éloquence : développer son charisme par la gestuelle et le langage corporel

En affinant votre perception du langage du corps de vos interlocuteurs, vous allez considérablement améliorer votre communication avec eux. Ils auront l’impression que vous pouvez directement vous connecter à leur esprit. Et d’ailleurs, c’est un peu ça… En décodant l’expression corporelle d’un interlocuteur, vous entrez dans son monde intérieur.

Si vous remarquez des inadéquations entre ses gestes et ses paroles (autrement dit les contradictions ou incohérences entre ce qu’il dit consciemment par ses paroles, et ce que dit son corps, consciemment ou inconsciemment), vous pourrez alors réorienter vos propos pour lever toutes formes d’ambiguïtés, ou tout ce qui peut le faire douter ; ou, à l’inverse, lui demander d’être plus clair ou d’apporter des précisions (afin d’éviter qu’il vous cache quelque chose ou qu’il vous mente par exemple…).

Commencez par identifier les signes de nervosité, de stress et de tracs, notamment au niveau des mouvements des mains ainsi qu’au niveau des expressions et micro-expressions du visage.

En retour, avec un peu d’entraînement, vous serez capable d’adopter certains gestes en fonction de l’expression de certaines idées. Cela rendra votre message plus clair, plus marquant, plus percutant, et vos interlocuteurs comprendront mieux ce que vous voulez leur faire passer.

Vous serez en mesure d’adapter votre posture en fonction du message que vous voulez faire passer. Il y a en effet des postures à connotations négatives et des postures à connotations positives. Soyez vigilant avec les postures à éviter, véritablement « anti-charismatiques », notamment lorsque vous comptez parler derrière un bureau ou un pupitre !

Inspirez-vous des plus grands orateurs pour observer les bonnes gestuelles, travaillez conjointement les techniques d’argumentation et la pratique corporelle, et vous affirmerez ainsi progressivement votre style. Vous deviendrez alors vous-même à votre tour une source d’inspiration pour entraîner une nouvelle génération de leaders.

Langage du corps postures

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Comment créer une relation unique avec votre public : 3 techniques de Eye Contact

Les yeux dans les yeux, abordons aujourd’hui la question du Eye Contact

L’expression « Eye Contact » (traduction anglaise de contact visuel) désigne tout ce qui permet d’établir et maintenir une connexion uniquement par le regard, toutes les manières de communiquer avec les yeux, que ce soit face à une seule personne ou un large public…

Le Eye Contact peut être envisagé comme un domaine à part entière de l’art oratoire, et plus généralement de la communication.

Dans cet article je vais vous révéler quelques techniques simples mais extrêmement puissantes pour captiver votre public grâce au Eye contact :

Avant de vous parler précisément de Eye contact, permettez-moi de dire un mot sur ce qu’est l’Art oratoire : « Orateur » vient du latin orare, qui signifie « parler ». L’orateur est donc celui qui parle, c’est-à-dire celui qui établit avec les autres un contact par la parole.

Cela peut sembler une évidence…

Pourtant, comme cela a déjà été expliqué sur ce site, un orateur communique aussi par l’absence de parole : sa gestion des silences, d’une part, sa gestuelle et son langage corporel d’autre part. La véritable communication échappe souvent aux mots et aux paroles. Elle repose en grande partie sur le non-verbal, sur ce qui ne se dit pas.

Quand on doit parler en public, avant même de prononcer un mot, il faut commencer par se tenir bien droit. C’est ce qu’on appelle, en art oratoire, la « verticalité ». Non seulement cela donne une impression d’assurance et de stabilité, mais cela permet aussi de bien dégager la colonne d’air et donc d’avoir une voix plus forte. La verticalité est un aspect fondamental de l’expression orale pour augmenter son charisme (voir l’exemple du général de Gaulle).

L’orateur doit donc se tenir correctement. Il ne doit pas faire que parler. Et de la même façon il doit aussi regarder comme il faut.

A vrai dire, c’est grâce au contact visuel que s’établit vraiment la relation entre un orateur et son public, bien plus que le contact par la parole. Si vous parlez à quelqu’un sans le regarder, il risque bien vite de se désintéresser, ou pire : il pourra se sentir méprisé, et mal réagir…

Le principal organe de l’orateur n’est pas forcément sa bouche : il lui faut aussi communiquer avec les yeux !

Regarder quelqu’un quand on lui parle est une marque de respect. C’est une façon de l’impliquer pleinement dans l’échange, qu’il se sente directement concerné. Mais cela peut aller beaucoup plus loin. La puissance du contact visuel dépasse le simple regard, et peut vous permettre de développer un pouvoir hypnotique sur vos interlocuteurs ou votre public !

Cependant, il n’est pas toujours facile de maintenir le regard face à certaines personnes. Plus difficile encore : comment faire quand nous sommes face à un grand groupe, à un vaste auditoire ou même une foule ?

Voici 3 principes et techniques de Eye Contact pour capter votre public par le regard et créer avec lui une relation unique :

1 – Ne négligez personne !

Une erreur fréquente chez nombre d’orateurs est de se focaliser sur une seule partie de leur auditoire : le plus souvent sur le rang de devant. Parce que c’est la seule partie qu’ils voient, ou qui est éclairée. Ou encore parce que c’est là que sont généralement placées les personnes « importantes » (supérieurs hiérarchiques, personnalités, invités de marque, invités d’honneur…).

Mais si le reste du public se sent délaissé et s’ennuie, les personnes du premier rang s’ennuieront aussi ! L’ennui est particulièrement contagieux lors d’une conférence… Il faut donc impliquer l’ensemble du public. Pensez à bien regarder les rangs de tous les niveaux, devant vous et sur les côtés, gauche, droite, au milieu et au fond.

Les salles de conférences sont parfois immenses, et le public peut se cacher jusque dans les moindres recoins, lointains et mal éclairés… Regardez même là où vous ne voyez pas ! Chaque auditeur, où qu’il soit placé, mérite d’être considéré avec le plus grand respect. A défaut de regarder tout un chacun, il faut éviter d’en privilégier certains.

2 – La technique de « l’alphabet »

Bien sûr, selon la taille de l’auditoire, il est parfois impossible de regarder tout le monde. Mais vous pouvez donner à chacun le sentiment que vous auriez pu le regarder autant qu’un autre. Pour cela, il faut parcourir du regard l’ensemble de l’auditoire d’une façon non-linéaire, qui ne semble pas « automatique »…

J’ai déjà entendu certaines personnes qui conseillaient de « balayer » le public du regard. Erreur ! Car le mouvement est trop linéaire. Le regard de l’orateur risque alors de glisser sur celui de ses auditeurs, de les survoler sans jamais établir avec eux un contact visuel réel. Et à force de voir l’orateur tourner la tête mécaniquement de droite à gauche et de gauche à droite, comme un spectateur à un match de tennis, le public se rendra bien vite compte de sa petite combine.

Il est préférable de parcourir l’auditoire de façon aléatoire, et de s’arrêter clairement sur quelques regards, pour une durée elle aussi aléatoire (quelques secondes). Il faut non pas « balayer » de façon linéaire mais « picorer » ci-et-là… Comment faire ? Au début ce n’est pas évident. Voici donc le « truc de l’alphabet » : tracez avec les yeux de grandes lettres dans le public, par exemple un N, un Z, un M, etc. en partant à chaque fois d’un coin de l’auditoire pour arriver à un autre. Votre regard suivra ainsi une trajectoire non linéaire, prenant en compte l’ensemble du public sans délaisser personne.

3 – La force de la « présence relationnelle »

De temps à autre, notamment quand vous voulez souligner un point important, arrêtez-vous plus longuement sur une personne et regardez-la droit dans les yeux (de quelques secondes à quelques dizaines de secondes !). Après avoir pris en compte l’ensemble de l’auditoire, créez une relation unique avec un auditeur unique. Comme si vous étiez seul avec lui à ce moment précis. C’est ce que le communicant Lee Glickstein appelle la présence relationnelle, c’est-à-dire le fait « d’être avec une seule personne à la fois d’une manière pleinement accessible, même en parlant devant un large auditoire »*.

Quand vous dites quelque chose, vous devez toujours le dire à quelqu’un dans l’auditoire, et non à l’auditoire dans son ensemble. Établissez le contact visuel, marquez un silence, puis parlez avec un ton de voix plus bas – cela renforcera le côté « confidentiel ». Nous seulement la personne que vous fixerez vous écoutera avec la plus grande attention, mais le reste du public aussi ! Rappelez-vous : les émotions et les impressions sont contagieuses lors d’une conférence… Puis marquez de nouveau un silence pendant plusieurs secondes en maintenant le contact visuel avant de passer à quelqu’ un d’autre.

Par ce jeu de regard à la fois personnel et global, se mouvant et se fixant au hasard pour une durée aléatoire, chaque membre du public se sentira concerné et l’ensemble sera d’autant plus attentif à ce que vous direz.

* Cité par Michael Ellsberg dans son livre : Le pouvoir du contact visuel

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