Relations

Mieux communiquer au quotidien : comment faire avec les GROS CONS ?

Après un bon week-end, pas facile de retourner au boulot le lundi matin. Surtout si vous travaillez avec une bande de cons.

Des cons, il y en a partout. Et de toute sorte : des gros cons, des petits cons, des sales cons, des vieux cons…

En matière de connerie, l’humanité semble receler d’infinies potentialités.

Ah, les cons… On peut les fuir, ou chercher à les éviter, plutôt que les affronter. Mais bien souvent, on est obligé de les côtoyer au quotidien. Et même de travailler avec eux, ou, pire : de travailler sous leurs ordres. Et ils peuvent vraiment nous pourrir la vie. Dans ces cas-là, comment faire ?

Tout est question de méthode, et voici la mienne pour affronter la plupart des situations :

Déjà, commençons par définir ce qu’est un con. Attention à ne pas confondre le con avec certains genres apparentés, comme le connard ou le salaud !

La connerie est une forme de bêtise, qui se révèle nuisible soit parce qu’elle vous affecte personnellement (vous vous sentez offensé, humilié ou blessé par le con = entrave émotionnelle) ; soit parce qu’elle vous ralentit dans vos actions (application d’un règlement à la lettre, impossibilité de discuter, refus ou désaccord par principe = entrave matérielle) ; soit les deux à la fois.

Le con se caractérise par ce qu’il sait ou croit savoir par rapport à un domaine donné, et ce qu’il peut concrètement faire dans ce domaine… Une « typologie de la connerie » nous permettra d’y voir plus clair :

  • Le petit con : c’est celui qui veut tout faire en croyant tout savoir. Imbu de lui-même, il est méprisant et condescendant. Il regarde souvent les autres avec un petit air narquois, et se conforte dans l’idée d’être supérieur tant que personne ne le remet à sa place. Peut se comporter en petit roquet.
  • Le grand con : contraire du petit con, il ne fait rien parce qu’il ne sait pas, ou n’ose pas. A la différence du petit con, qui heurte notre personne, le grand con nous gêne pour avancer. C’est plutôt un boulet.
  • Le sale con : c’est celui qui sait mais qui refuse de faire. Sa façon d’exister, son plaisir secret, c’est d’emmerder les autres, leur dire « non », comme ça, sans raison, ou « parce que c’est le règlement ». Aucune capacité d’adaptation, refus d’obtempérer voire : tendance au sabotage.
  • Le vieux con : c’est celui qui a su, ou qui a cru savoir, mais qui ne peut plus faire. Il se double souvent d’un sale con, en limitant les autres par jalousie ou aigreur d’être lui-même limité, ou redevient petit con, en rappelant sans cesse que les choses ne sont pas bien faites, qu’il faudrait faire comme ci ou comme ça, que « de son temps on n’aurait jamais fait ça » et blablabla…

Si vous êtes capable d’identifier à quel genre de con vous avez affaire, vous pouvez adopter le comportement adéquat. Dans tous les cas, un point important à retenir, c’est qu’il ne faut jamais prolonger une acceptation passive : en effet, la connerie d’un con pourra se prolonger et s’amplifier indéfiniment, jusqu’à vous détruire totalement si vous ne faites rien. Vous devez réagir coûte que coûte pour faire changer les choses.

A l’inverse, il ne faut pas essayer ni même espérer changer un con. C’est seulement vous qui pouvez changer votre rapport avec lui…

Comment faire avec un con de telle ou telle catégorie ?

D’une façon générale, évitez les attaques frontales, ou évitez de réagir trop directement. Les petits cons et les sales cons cherchent à établir un rapport de force duquel ils sont certains de ressortir gagnants : refusez de rentrer dans leur jeu en vous plaçant tout de suite à un autre niveau. En d’autres termes : ne vous comportez pas vous-même comme un con.

Le problème le plus fréquent, face aux cons, est soit de s’écraser, soit de s’énerver. Dans les deux cas on s’épuise et on se détruit. Il existe pourtant une autre option : rester ferme et droit. Et cela passe par toutes nos attitudes au quotidien, nos réactions verbales et non-verbales.

Si un sale con vous dit « non » ou qu’un petit con vous fait des remontrances, ne montrez surtout pas que vous êtes affecté personnellement : ne leur faites pas ce plaisir, feignez l’indifférence.

Inutile de chercher à établir une forme de connivence avec les cons. Inutile également de faire appel à des valeurs telles que l’humanité ou la solidarité, ou de solliciter leur indulgence. Au contraire, plus vous les suppliez et plus ils seront sans pitié.

Gardez votre calme en toute circonstance, sans pour autant prendre un ton de voix exagérément mielleux pour répondre à un con. Évitez également de lui faire des remarques du genre : « pas la peine de s’énerver » ou « pas la peine de s’exciter », qui ont précisément le don d’énerver ou d’exciter ! Au niveau des expressions du visage, je vous recommande une impassibilité totale. Pas même de sourire. Soyez simplement ferme dans vos déclarations.

Maintenez un contact visuel franc et direct. Montrez au con qu’il ne vous intimide pas, que vous êtes capable de lui faire face. Si vous baissez les yeux ou que votre regard est fuyant, il pourra l’interpréter comme un signe de faiblesse et risque de redoubler de connerie vis-à-vis de vous.

Efforcez-vous d’être le plus précis possible dans vos demandes, afin d’empêcher le con de jouer sur les mots (petit jeu dont il est le spécialiste).

D’ailleurs, dans le cas particulier du grand con, pour stimuler ou canaliser son action si c’est un collègue ou un subordonné, il faut lui donner des consignes claires et ne pas hésiter à être directif (sans pour autant le traiter comme un enfant). Ou, si c’est votre supérieur, lui faire des comptes-rendus détaillés en formulant pour lui un choix de réponses à apporter.

A ceux qui « savent » ou croient tout savoir (petit con, vieux con…), accordez une certaine attention. Demandez-leur leur avis avant qu’ils ne viennent vous le donner en vous faisant la leçon. Faites l’effort d’écouter leurs arguments sans chercher immédiatement à les contredire ou à évoquer d’autres possibilités. Ecoutez sans réagir pendant au moins une minute entière (et en maintenant au niveau des expressions du visage une impassibilité totale) ! Reformulez leurs idées pour montrer que vous les avez bien écoutés. Et remerciez-les, avant et après, même si vous décidez de ne suivre leurs conseils qu’à moitié…

Bref, à défaut d’en faire des amis, évitez d’en faire vos ennemis.

Et vous, quels genres de cons rencontrez-vous au travail ? Quelles sont les techniques que vous avez déjà utilisées pour les neutraliser ?

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Technique de « small talking » : comment parler de tout… et de rien

Ah… La peur du « blanc »… Le trou, juste là, au milieu de la conversation. Vous avez certainement déjà vécu ce léger malaise qui traverse la conversation quand on arrive au bout d’un sujet et que toutes les banalités ont été épuisées. Vous ne maîtrisez pas encore l’art du small talking, ou autrement dit le grand art de la petite conversation.

Parler pour ne rien dire semble pourtant bien être une sorte de mal nécessaire. C’est le plus souvent au détour d’une longue conversation qu’on tombe sur une pépite : une idée géniale, une passion commune, un ami qui nous rapproche. C’est aussi indispensable de savoir maintenir une conversation suffisamment pour faire connaissance.

Les anglophones appellent ça le fluff talk ou small talking… L’art de mener une conversation à la fois légère et intéressante. Difficile pour les plus exigeants d’entre nous, pour qui parler de la pluie et du beau temps ressemble le plus souvent à une simple perte… de temps justement.

Il existe en fait trois règles d’or pour animer une conversation légère de ce type, pour exceller dans l’art indispensable des discussions inutiles ;-)
1. Orientez la conversation sur les émotions plutôt que sur les faits
2. Donnez toujours quelques détails et anecdotes en plus
3. Relancez la conversation par des questions ouvertes

Un exemple ? Imaginez… Vous rencontrez quelqu’un dans une soirée qui vous demande où vous habitez (classique !) :

Scénario 1 :
– Moi, j’habite à Paris à côté de la place d’Italie [les faits, juste les faits]. Et vous ?
– Moi, j’habite à Montreuil.
(Et pouf, gros blanc. Le factuel s’épuise et ennuie très rapidement… Mauvais exemple !)

Scénario 2 :
– Moi, j’habite à la Butte-aux-Cailles à côté de la place d’Italie. Un quartier vraiment sympa pour sortir boire un verre entre amis (détails en plus), comment trouvez-vous l’ambiance parisienne ? (focus émotions + question ouverte)
– J’aime beaucoup l’histoire et la vie trépidante des rues de Paris, même si cela n’a pas toujours été le cas blablabla… (et c’est parti pour un échange riche et stimulant !)

Le focus sur les émotions donne ainsi plus de passion à la conversation et les détails viennent alimenter la question ouverte. La question ouverte incite l’autre à développer sa pensée, ses sentiments ce qui entretien naturellement la conversation et la rend intéressante.

Pour aller plus loin vous pouvez aussi consulter le livre de Florence La Bras, Small talk ainsi que le livre de Debra Fine, Le Grand Art de la Petite Conversation !

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8 techniques pour étendre votre pouvoir d’influence

En matière d’influence et de leadership, les livres de Dale Carnegie sont des incontournables. j’ai déjà parlé sur ce site du best-seller Comment se faire des amis.

Dans la première partie de ce livre, Dale Carnegie donne des astuces simples pour établir et entretenir des relations solides avec votre entourage, professionnel notamment. Dans la seconde partie, il présente ses techniques pour influencer ses interlocuteurs. Voici les 8 techniques les plus importantes selon moi pour accroître de façon spectaculaire votre pouvoir d’influence :

1. Mettez vous à la place de votre interlocuteur pour identifier ce qui le motivera à agir

Déterminez quels sont ses objectifs personnels et ce qui lui procure du plaisir et du sens en réfléchissant non pas par rapport à votre propre référentiel mais par rapport au sien.

2. Encouragez

Même quand les résultats ne sont pas au rendez-vous, efforcez vous de trouver le positif, encouragez la personne sur les qualités qu’elle a démontré et critiquez de manière constructive ses actions / sa démarche.

3. Accordez à votre interlocuteur le plaisir de croire que l’idée vient de lui

Mettez votre égo au placard quelques instants et faites en sorte que même la meilleure des idées semble venir de celui que vous souhaitez amener à la mettre en œuvre. Aidez le en posant des questions, en proposant des analogies – c’est un travail subtil mais extrêmement puissant.

4. Posez des questions plutôt que de donner des ordres directs

C’est un point fondamental pour s’assurer l’appropriation et l’engagement de la personne. Elle se sentira d’autant plus engagée qu’elle aura elle-même formulé son plan d’action. Cela renvoie directement aux travaux sur l’engagement de Robert Vincent Joule dans « La soumission librement consentie »(voir le post) et « Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens ».

5. Faites appel aux sentiments élevés

Nous voulons tous faire le bien, agir dans l’intérêt commun au fond de nous. Or ce sont bien nos émotions plus que la raison qui nous poussent à agir. Sachez solliciter la générosité, le patriotisme, ou encore la compassion de vos interlocuteurs – vous donnerez ainsi du sens à leur action.

6. Lancez un défi

Certains tempéraments seront plus sensibles au « challenge ». Réaliser de grandes choses compliquées pour soi-même ou pour se valoriser socialement est un moteur particulièrement fort et parfois plus facile à activer dans un contexte professionnel.

7. Démontrez spectaculairement vos idées. Frappez la vue et l’imagination

Simplifiez et imagez vos idées pour les rendre facile à comprendre et à mémoriser. C’est d’autant plus vrai pour les domaines un peu techniques, usez et abusez des analogies dans des domaines de la vie quotidienne pour frapper l’imagination.

8. Donnez une belle réputation à mériter

C’est ce que les psychologues sociaux appellent simplement la labellisation (ou labeling en anglais). Si je vous emprunte 1€ et vous remercie en vous disant « Vous êtes vraiment quelqu’un de généreux » avant de vous demander 10€ supplémentaires, j’augmente très fortement la probabilité que vous accédiez à ma deuxième demande. Vous voudrez plus ou moins inconsciemment mériter la générosité que je vous ai attribué.

Mon ultime conseil :

Procurez-vous à tout prix le best-seller de Dale Carnegie Comment se faire des amis, et pourquoi pas sa version moderne Comment se faire des amis à l’ère du numérique, vous ne le regretterez pas. Ce livre deviendra probablement l’un des plus précieux de toute votre vie, et vous gagnerez non seulement à le lire, mais surtout à le relire de temps en temps… C’est également un cadeau très utile aux gens qui comptent vraiment pour vous, notamment vos enfants (si vous êtes parents).

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L’art subtil de la flatterie en 10 techniques admirables

Pourquoi devrait-on « flatter » les autres ? La flatterie a mauvaise presse. Elle est vue comme un moyen de tromper, de manipuler… Comme l’écrivait Jean de La Fontaine dans sa fameuse fable du corbeau et du renard, « Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute ». C’est-a-dire, en d’autres termes, que les personnes touchées par un compliment se font ainsi berner. Il faudrait donc n’être point flatteur, ni sensible a la flatterie.

L’écrivain Jean-Marie Rouart défend au contraire la flatterie en tant que forme de politesse, nécessaire au vivre-ensemble et a l’harmonie sociale : « Les médisants appellent ça de la flatterie. Moi, je nomme ça courtoisie. » Notez cependant que cette citation ne sauve pas le terme de « flatterie », mais simplement la pratique consistant a donner le sentiment a une personne qu’elle est importante (et, probablement, plus importante qu’elle ne l’est réellement…).

La flatterie est le secret de longévité des personnes souvent exposées au public. Prenons le cas de l’increvable Michel Drucker, qui aura passé toute sa vie a la télévision, même ses dimanches. 50 ans de carrière, tout de même ! Il confiait que son secret résidait dans son art de manier le « sujet, verbe et compliments ». Il expliquait par ailleurs : « On m’a souvent reproché d’être ‘trop gentil’. Mais ce n’est pas avec la méchanceté gratuite que nous réussissons dans ce métier. » Michel Drucker est donc la preuve vivante qu’il faut parfois être flatteur, pour le propre intérêt du flatteur comme de ses collaborateurs ! Voici donc 10 techniques pour utiliser l’art de la flatterie au quotidien, au travail et avec les personnes de votre entourage :

1 : Passer par autrui

Flatter par le biais d’une tierce personne rend le compliment plus sincère. Par exemple, si une amie vous dit : « Pierre m’a dit qu’il te trouve brillante », vous serez d’autant plus touchée par le compliment que si Pierre vous l’avait dit directement. Il importe donc de trouver les bons relais, pour faire remonter les bons mots aux bonnes personnes… De toutes les formes de flatteries, c’est la plus efficace. Prenez donc soin de dire du bien des gens dans leur dos, et surtout pas du mal !

2 : Etre créatif et inattendu 

Attention aux compliments trop simples ou trop évidents, attention a ne pas dire des banalités ! Ne flattez pas sur quelque chose d’attendu, mais soyez surprenant. Exemple : ne flattez pas quelqu’un sur ses plus grandes réalisations, ou sur ce que tout le monde admire, mais trouvez au contraire le petit détail subtil que personne ne semble avoir vu. Ce qui flattera la personne visée, c’est l’attention que vous lui aurait ainsi portée, semblant aller bien au-delà des apparences…

3 : Etre précis dans la flatterie

De la même manière que le conseil précédent, il faut éviter les compliments généraux et génériques. Du genre : « t’es le meilleur »… Les compliments hyper-personnalises sont beaucoup plus efficaces. Précisément parce qu’ils semblent d’autant plus sincères, car il faut forcement bien connaitre la personne que l’on flatte, c’est donc la preuve qu’on lui a portée un minimum d’attention. Pour flatter un auteur, par exemple, citez lui une phrase clef de l’un de ses ouvrages aujourd’hui introuvables ! Pour flatter un acteur, a qui tout le monde dit « on doit vous le dire souvent… » faites-lui au contraire un compliment qu’on lui fait rarement, en décrivant avec précision l’un de ses tout premiers seconds rôles ou il apparait tout juste quelques secondes a l’écran (en lui faisant valoir qu’on sentait déjà toute sa prestance, son potentiel, son talent…)

4 : Attention a ne pas recycler ses flatteries !

Corollaire des conseils 2 & 3, si les bonnes flatteries doivent être le plus original et le plus personnalisé possible, n’utilisez pas les mêmes flatteries avec des personnes différentes ! Imaginez un peu : si deux individus apprennent que vous les avez complimentés sur un même point… l’effet de la flatterie tombe a l’eau, c’est même contreproductif, et vous êtes démasqué ! C’est justement ce genre de flatteries qui correspond a de la manipulation : faire les mêmes compliments impersonnels a tout le monde…

5 : Flattez… et critiquez un peu en même temps…

Une bonne technique pour produire une flatterie efficace est d’y mettre un semblant de critique. Une pique inoffensive donnera en effet de la crédibilité a votre propos. Par exemple, imaginez que vous deviez flatter un metteur en scène : signalez-lui qu’il y a un faux raccord dans son film, avant de vous exclamer qu’il est le Kubrick du XXe siècle ! Effet garanti. Technique a manier avec précaution, soit dit en passant…

6 : Demandez des conseils

Voici un bon conseil que celui de demander des conseils… Ahah. Voila comment fonctionne cette technique : en demandant a quelqu’un des conseils, cela le place dans une position de partage de compétence qui le valorise. C’est en cela qu’il sera indirectement flatté. Si vous ajoutez un compliment pour justifier votre requête, vous faites coup double. Exemple : « Vous qui êtes une pointure dans ce domaine, pouvez-vous m’éclairer sur ce sujet ? » Non seulement vous flattez votre interlocuteur, mais en plus vous profiterez certainement de très bons conseils et d’anecdotes de sa part.

7 : Savoir se taire…

Dans un monde ou tout le monde regarde son nombril, efforcez-vous de ne pas regarder le votre. Très difficile. Pourtant, une écoute attentive, sans interruption, peut devenir en soi une forme de flatterie. Dale Carnegie explique très bien cela dans son livre Comment se faire des relations : « Rappelez-vous que la personne avec qui vous conversez s’intéresse cent fois plus a ses désirs et a ses problèmes qu’a vous et a vos préoccupations. »

8 : Evitez les exagérations 

Attention a ne pas trop en faire. Complimenter, c’est bien, mais un compliment abusif passera pour une moquerie. Imaginez un peu que vous demandiez des conseils minceur a votre grande-tante obèse… Du foutage de gueule. Pour éviter les exagérations, c’est pourtant simple : faites des compliments sincères. Regardez la personne que vous voulez flattez ou pensez a elle, et cherchez ce qu’elle a de meilleur en elle. Encore une fois, inutile d’inventer, ou de vouloir plaquer sur n’importe qui des compliments génériques. Nous avons tous des qualités, même si elles sont trop souvent cachées sous de trop nombreux défauts, et la première flatterie est de prendre le temps de déceler ces qualités chez les autres.

9 : Confiez un secret

Faire une confidence intime signifie a votre interlocuteur qu’il est quelqu’un de confiance et de discret, ce qui va le flatter. Evitez toutefois de lui révéler que… vous n’êtes qu’un gros flatteur désabusé qui cherche a vivre aux dépens de ceux qui l’écoute !

10 : Soyez sincère 

Soyez sincèrement sincère… Croire en chaque compliment que vous formulez est tout simplement le meilleur moyen pour qu’il atteigne sa cible. 

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Les règles de la discussion… Êtes-vous vraiment OK pour discuter ?

Lire Schopenhauer peut vous plonger dans un profond désespoir… Les hommes sont-ils trop bêtes ou trop orgueilleux pour chercher ensemble la vérité ? Être prêt à admettre leurs erreurs ? Ecouter les autres ? Changer leur façon de voir ? Pour le philosophe allemand, le débat est un combat et la seule chose qui compte, dans cette perspective, c’est d’écraser ses adversaires. Dès lors, à quoi bon débattre ?

Schopenhauer ne semble pourtant pas désespérer de rencontrer des interlocuteurs valables pour une discussion digne de ce nom. A la fin de L’art d’avoir toujours raison, il préconise en effet de « ne pas débattre avec le premier venu, mais uniquement avec les gens que l’on connaît et dont on sait qu’ils sont suffisamment raisonnables pour ne pas débiter des absurdités et se couvrir de ridicule. Des gens dont on sait qu’ils font grand cas de la vérité, qu’ils aiment entendre de bonnes raisons, même de la bouche de leurs adversaires, et qu’ils ont suffisamment le sens de l’équité pour pouvoir supporter d’avoir tort quand la vérité est dans l’autre camp » (page 63 de L’art d’avoir toujours raison, édition des 1001 nuits).

La discussion a ses règles, et si l’on veut éviter le désordre d’un champ de bataille, il faut fixer au préalable les grands principes à respecter pendant un échange verbal :

exemples de règles règlement pour débattre et discuter forum politique

En suivant les différents chemins de notre infographie ci-dessus, nous voyons bien ce qui relève d’une authentique discussion, et ce qui en est la trahison. Prenez le temps de lire chaque question et de suivre tous les parcours. Repensez à certains échanges – ou plutôt dialogues de sourds – avec certaines personnes complètement butées et essayez de voir où ça a coincé…

Si vous rencontrez quelqu’un qui refuse l’une des règles ci-dessus, vous savez désormais qu’il est inutile de discuter avec, la discussion est impossible. Dans ce cas deux options : soit vous êtes prêt au combat parce que vous aimez ça, les joutes verbales ont leurs charmes ; soit, si vous cherchez sincèrement la vérité sur un sujet, ne perdez pas votre temps avec cet individu, passez votre chemin.

Si tout le monde respectait ces règles, tout irait certainement bien mieux dans notre monde… Vous pouvez déjà diffuser ce schéma autour de vous, le suggérer comme charte sur les forums internet auxquels vous participez, l’association à laquelle vous adhérez, votre entreprise, etc. !

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Mieux communiquer avec les autres (en arrêtant de se prendre la tête…)

Parfois, il faut appuyer sur le bouton « arrêt »… Stop ! Éteignez votre dialogue intérieur ! Faites « pause » sur les prises de tête ! Éteignez tout…

Dans cet article, nous allons voir comment arrêter de se prendre la tête et retrouver la « confiance en soi ». C’est elle qui est au cœur de notre épanouissement social. La confiance en soi est ce qui permet d’avancer dans la société, de trouver ses points d’ancrage dans le monde et de bâtir son avenir avec détermination. Oser prendre la parole, défendre nos convictions, avoir de la répartie, c’est ainsi que l’on (se) construit.

Il existe de nombreuses techniques psychologiques pour développer la confiance en soi. Elles demandent souvent des efforts et de la persévérance comme c’est souvent le cas pour opérer des changements profonds. Toutefois, il y a aussi quelques techniques plus rapides, moins connues, que l’on peut pourtant mettre en oeuvre dès maintenant et ressentir les premiers changements.

Une technique simple et pourtant très efficace pour obtenir de premiers résultats consiste à « éteindre son dialogue intérieur ». Dans la suite de cet article, je vais vous expliquer comment procéder.

Vous en avez certainement fait l’expérience lors d’une réunion professionnelle ou d’un événement rassemblant du monde : au moment de prendre la parole, vous hésitez, vous balbutiez, vous bafouillez… Au-secours ! A ce moment-là vous vous dites intérieurement : « ça y est, c’est foutu, je ne vais pas y arriver », etc. Soyons honnêtes : on a tous déjà connu ce genre de situation !

La clé d’une intervention réussie dépend avant tout du niveau de synchronisation que vous établissez avec vos interlocuteurs. C’est dans la défaillance de cette synchronisation que réside le problème majeur. Votre attention doit toute entière être tournée vers eux. Vers eux ! Et non vers vous… En vous parlant à vous-même vous perdez en niveau d’écoute, en flexibilité, en créativité.

Quand vous commencez à vous parler intérieurement, peu importe ce que vous dites. Bien sûr, se dire « c’est bon, ça se passe bien » est mieux que se dire « merde, raté, j’ai tout foiré », mais la situation est presque la même : vous parasitez votre communication car vous êtes davantage centré sur vous que sur l’autre ! La solution ? Éteignez ce dialogue avant qu’il ne monopolise votre esprit, dès ses toutes premières syllabes. En vous focalisant sur l’instant présent, et en ouvrant grand les yeux et les oreilles vous gagnerez en répartie, en humour, en souplesse.

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