Après avoir passé le cap du conférencier professionnel en France, comment ne pas se laisser tenter par l’international ? Plusieurs paramètres sont à prendre en compte quand nous développons notre activité à l’étranger. D’abord, il y a le salaire. Ensuite viennent le dépaysement et la chance d’aider une plus large audience. Pour finir, se faire un nom à l’international ouvre sur de précieuses opportunités que l’on n’aurait jamais osé imaginer. Dès lors, que faire pour développer son activité au-delà de la France ? Nos réponses.
Quels pays, privilégier pour se lancer à l’étranger ?
Quand nous sommes conférencier, formateurs ou coach français désirant exporter ses conseils, il faut savoir que certains pays sont à privilégier.
Parmi ces pays, le Canada se positionne en tête de liste. La qualité de vie y est très appréciable et la culture se rapproche de celle de la France. Néanmoins, l’admission des étrangers s’y fait par tirage au sort et dépendamment d’un quota.
Sinon, nous pouvons envisager l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Nous y trouvons facilement du travail. Dans ces pays, pour lancer son activité de conférencier ou de formateur international, il faut savoir parler anglais.
Du côté de l’Asie, la Thaïlande plait également car toutes les branches sauf le tourisme y sont accessibles aux étrangers. S’ajoute à cela le Singapour plébiscité pour son dynamisme économique et son confort de vie. Autrement, il y a Taïwan. Ce pays est une vraie mine d’or pour les professionnels spécialisés dans le domaine de la communication, les métiers du web et ou le marketing. Partir en Amérique du Sud est aussi une option à envisager pour lancer son activité à l’étranger.
Pour ceux qui ne veulent pas quitter l’Europe, ils peuvent poser l’Allemagne ou la Suisse et les pays francophones comme la Belgique ou le Luxembourg peuvent être de bonnes alternatives.
Comment faire pour s’implanter dans un pays non francophone ? Non anglophone ? Est-ce possible ou risqué ?
Pour solutionner le dilemme de la barrière de langue quand nous sommes expatriés dans un pays étranger, le mieux est d’apprendre l’anglais. C’est la langue de référence et universelle pour se faire comprendre dans un pays non francophone. Avant de poser vos bagages, nous vous conseillons de perfectionner Sinon, il suffit de se rapprocher d’un traducteur local dans les cas où l’on se retrouve dans un pays non francophone et, ou non anglophone. C’est aussi une bonne alternative pour vite s’intégrer mais cela revient plus cher que de se payer des cours de langue.
Vivre sur place, s’expatrier, ou se rendre régulièrement dans le pays ou la ville que l’on vise ?
Pour lancer sa carrière de conférencier ou de coach à l’étranger, on a deux options. Soit on s’expatrie, soit on s’y déplace régulièrement. Entre ces deux alternatives, laquelle semble la meilleure pour réussir à l’international ? Toutes les deux ont des avantages et des limites. D’une chose l’une, vivre sur place revient moins cher. On perd moins de temps et d’argent dans les longs déplacements.
On s’imprègne mieux du pays étranger et de sa culture. L’inconvénient est que l’intégration de départ n’est pas toujours aisée. Il y a aussi les contraintes administratives liées à l’expatriation dont le départ, l’installation et le retour en France. D’une chose l’autre, se déplacer régulièrement dans la ville ou le pays cible permet de préserver son domicile en France. Néanmoins, il faudra consacrer des frais importants pour de tels va-et-vient.
Dans tous les cas, pour vous faire connaître en tant que conférencier à l’étranger, des rencontres en chair et en os sont souvent nécessaires pour nouer de solides relations qui déboucheront sur des opportunités business intéressantes. Vous pouvez participer à des événements de type networking, vous rendre à d’autres conférences et sympathiser avec les conférenciers et les organisateurs, ou encore organiser vos propres événements, d’abord modestes et de plus en plus ambitieux au fur et à mesure que se développent à la fois votre communauté et votre notoriété.
Enfin, il est aussi possible de commencer par déployer une stratégie de présence sur les réseaux sociaux résolument tournée vers l’international, en étant actif sur les réseaux privilégiés des pays concernés. Par exemple, si Linkedin, twitter et facebook sont très populaires en occident, ce n’est pas la même situation en Asie, où l’on utilise KakaoTalk en Corée du Sud, Line au Japon ou encore Wechat en Chine. Le ciblage initial va donc déterminer les médias à privilégier. C’est une étape clef pour commencer à chercher et trouver des clients à l’étranger.
Vers quels réseaux ou associations se tourner pour développer son réseau et se faire aider ?
Quand nous débarquons et sommes nouveaux dans un pays étranger et que l’on souhaite y lancer son entreprise, il faut être méthodique. Il faut connaître les contraintes administratives et sociales afin de mieux s’intégrer et de toucher une large audience. Pour faciliter cette intégration, on peut s’orienter auprès de l’Ambassade locale.
Sur place, vous aurez aussi besoin d’avoir un service bancaire adapté à votre croissance internationale, pour vos dépenses ou encore pour pouvoir encaisser ou facturer à l’étranger. L’utilisation d’une carte Amex Air France est très pratique pour les grands voyages et les entrepreneurs, coachs, formateurs et conférenciers ayant des ambitions planétaires.
Nous pouvons aussi nous rapprocher des réseaux français sur place comme les Associations d’accueil et d’entraide des Français à l’étranger. De plus, pour voir comment se trame la vie locale, pourquoi ne pas enquêter sur les réseaux sociaux comme Facebook et LinkedIn,e t bien sûr sur les réseaux propres aux pays où l’on souhaite développer son activité de conférencier ? Enfin, nous pouvons directement démarcher dans le pays choisi pour se frayer un chemin dans l’inconnu et à l’international.