Nous savons que le marché mondial de la publicité représente des milliards de dollars d’investissement. Nous supposons avec raison que les départements marketing des plus grosses entreprises redoublent ingéniosité pour nous faire acheter tout et n’importe quoi, surtout n’importe quoi, et nous faire désirer ce dont nous n’avons même pas besoin.
Dans le même temps, nous nous pensons tous assez subtils et suffisamment malins pour ne pas tomber dans les pièges les plus grossiers de la manipulation et de la communication d’influence. « Les autres, oui, mais pas nous ! » Très bien. Alors pourquoi avez-vous cliqué sur le lien de cet article ? Êtes-vous seulement en train de lire l’article ? Peut-être que non, même pas, vous n’avez même pas scrollé jusque là et vous êtes toujours en train de contempler cette paire de fesses…
La publicité automobile a très vite compris que pour mieux vendre une voiture, il fallait cibler le désir secret de son acquéreur. Au fond, ce que veut l’homme qui s’achète une belle voiture, c’est d’avoir des femmes tout aussi belles à faire monter dedans. Les pubs des années 80 nous semblent ridicules, voire carrément choquantes, mettant en scène des femmes dénudées se tortillant sur un capot, caressant des vitres et des portières avec un sourire coquin, suçant des essuies-glaces avec un regard langoureux. Pourtant, c’est peut-être cette même technique qui vous a fait cliquer sur le lien de cet article.
Si vous avez cliqué par réel désir d’en savoir plus sur la mesure de l’influence des techniques marketing, je vous invite à partager à votre tour cet article sur vos réseaux sociaux et évaluer par vous-même le nombre de partages et d’interractions qu’il générera. Cela constituera un bon petit test.
Pour aller plus loin (parce que, quand même, hein…), vous pourrez lire avec profit le livre Évaluez vos actions de communication – Mesurer pour gagner en efficacité et découvrir Les tableaux de bord de la communication – Indicateurs de pilotage et évaluation des résultats, d’excellents outils à utiliser dans un contexte professionnel. Communiquez, communiquez, la société vous le rendra !