Avez-vous déjà rédigé un CV sans commettre une faute de langue ou de dactylographie ? Le temps consacré pour étudier des centaines et des milliers de dossiers de candidatures s’avère toujours insuffisant. La moindre faute d’orthographe rencontrée au moindre coup d’œil entraîne le rejet systématique du dossier du candidat même s’il s’avère être le plus compétent. Mais il y a plusieurs autres erreurs fatales et redoutables qui risquent de griller votre CV aux yeux d’un recruteur potentiel. Quelles sont ces erreurs, et comment y échapper ?
La présentation : l’esthétique et l’humour au cœur d’un CV
La présentation, l’esthétique ou encore le design est l’élément premier qui conditionne la sélection lors du premier tri des dossiers de candidatures. Il en est de même pour la disposition des rubriques, la taille et le caractère des lettres dactylographiées et la longueur du texte. Dans la présentation, certains candidats omettent souvent le titre et préfèrent inscrire plutôt « Curriculum vitae ». Au lieu de cela, il faut donner un titre correspondant au profil ciblé. À moins de rédiger un CV pour postuler à un métier d’art, les fantaisies comme les couleurs, les typographies, les styles comiques n’ont jamais été un atout. Être imaginatif et innovant ne signifie nullement créer un objet d’art hors du commun. La simplicité et l’harmonie dans la présentation ont toujours eu le dessus parce qu’elles rendent le texte digeste à la première vue. Quel que soit le cas, il vaut mieux, pour les candidats, rester sobre pour mettre toutes les chances de leur côté.
Des erreurs liées aux fautes de langue
Les erreurs les plus fréquemment rencontrées dans les CV sont toujours liées aux fautes de langue. Ce sont généralement des fautes d’orthographe, de grammaire ou de conjugaison. Les fautes de langue comme l’oubli d’un « s » à la fin d’un mot au pluriel, ou la confusion des homonymes ou des synonymes sont très courantes. Elles sont généralement considérées, à tort, comme des fautes minimes, pourtant elles font aussi l’objet de beaucoup de rejets. Pour éviter ces derniers, la vigilance ne suffit pas. Il est toujours conseillé, non seulement de se munir d’un logiciel de correction, mais de faire relire le CV par une autre personne mieux outillée dans le domaine.
Les données sur des informations personnelles
Les données sur des informations personnelles sont multiples : photo, sexe, âge, situation matrimoniale, race, nombre d’enfants, religion, orientation sexuelle, opinion politique, etc. L’apparition de ces données dans les CV change selon des régions, des circonstances variables. Ainsi, les informations sur le sexe et l’affichage de photo, par exemple, susceptibles d’entraîner la discrimination sont interdites dans les pays anglo-saxons, tandis qu’elles sont permises ailleurs. De même, les autres informations comme la religion, l’orientation sexuelle et l’opinion politique sont strictement interdites, quel que soit le type de CV. Pour ce qui concerne l’âge, la situation matrimoniale et le nombre d’enfants, elles ne peuvent être pertinentes que lorsque le candidat sera dans l’obligation de démontrer sa stabilité.
Pour ce qui concerne le contenu, faut-il tout mettre dans son CV ?
La réponse à cette question est évidemment négative. Les candidats doivent éviter de faire du CV un ramassis de tout ce qu’ils ont fait dans leur vie. Donner des informations directement en référence au poste sollicité est une règle d’or à respecter scrupuleusement. C’est pourquoi le fait de procéder à la rédaction de l’intégralité de l’expérience et des emplois occupés ressemblera, à coup sûr, à du remplissage. Pourquoi mentionner des stages et des occupations bénévoles s’ils n’ont aucun rapport avec le poste ciblé. C’est ici qu’on voit l’importance de l’actualisation et de la contextualisation d’un CV. Cela permet aux candidats de se mettre à jour sur leur parcours et d’orienter le contenu de leur présentation professionnelle en fonction du poste. Pour des rédactions de CV destiné à différents postes, la contextualisation est de rigueur.
Quelques erreurs fatales récurrentes dans les CV
Il existe de petites incorrections qui disqualifient facilement les candidats, mais que certains qualifient malheureusement de « mineurs ». La liste des erreurs fatales est tellement longue que plusieurs pages ne suffisent pas pour mieux les expliciter. L’utilisation des jargons techniques et encyclopédiques et des termes passe-partout a toujours été une maladresse lorsque les candidats en abusent. Se prendre pour un spécialiste extraordinaire en utilisant les termes que les recruteurs comprendront à peine, mais aussi vouloir faire trop simple ne donne aucune chance à une sélection du dossier. Des informations supplémentaires à propos des « lobbies » très fantaisistes, des prétentions salariales sont très mal perçues. Faut-il aussi signaler que donner des informations erronées et imprécises surtout pour ce qui concerne les dates est une faute très grave qui entraîne le rejet du dossier lorsqu’elles sont détectées. Dès lors, il y a des risques que le CV échoue à la poubelle.