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Technique de leadership et créativité : l’art de la « pensée parallèle »

Dites-moi… Avez-vous remarqué le goût prononcé des Français, jeunes et moins jeunes, pour l’argumentation ? Les étudiants de notre beau pays semblent de plus en plus intéressés par les techniques d’éloquence et de rhétorique. Dans certaines écoles (de commerce, notamment…) on organise même des concours de rhétorique qui permettent aux participants de se confronter sur n’importe quel sujet, simplement pour la beauté de l’exercice, pour le plaisir de l’art oratoire et la joie des joutes verbales. Merveilleux, n’est-ce pas ? Ces étudiants maîtrisent toujours plus la forme, mais bien souvent au détriment du fond…

Cela provient en partie d’une croyance assez partagée dans notre culture qui veut que l’on progresse grâce à la confrontation, au « débat contradictoire », grâce au fameux trio thèse / antithèse / synthèse. C’est d’ailleurs sur ce modèle que nous pensons avoir bâti notre démocratie. Nous confondons hélas un peu vite confrontation ou contradiction et… délibération… Nuance.

Le réflexe de faire appel au « débat contradictoire » présente beaucoup d’avantages et nous permet notamment d’appréhender à peu près correctement les risques et problèmes liés à un nouveau projet quel qu’il soit. En confrontant nos points de vue on se donne l’impression de faire le tour du sujet et ainsi de le maîtriser totalement. Mais ce n’est bien souvent qu’une impression, et nous pensons de considérer qu’à l’issu d’une joute verbale il y a donc un vainqueur… et un perdant. Qu’en pense le perdant ?

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Ce goût pour l’argumentation finit en fait bien souvent par devenir un obstacle à la créativité et au changement dans notre vie quotidienne. Combien de fois avez-vous vu l’une de vos idées tuée dans l’œuf par une critique immédiate et définitive, et ce au nom même du « débat » ou de la « discussion » ? Que ce soit clair : certains individus sont de véritables bulldozers avec lesquels il est en réalité impossible de débattre, et même impensable de simplement discuter sérieusement.

Dans son incroyable livre Les six chapeaux de la réflexion, le stimulant Edward de Bono propose une méthode vraiment innovante et même amusante permettant aux idées de mieux germer et d’exprimer tout leur potentiel : c’est ce qu’il appelle la « pensée parallèle ».

Le principe de la pensée parallèle est simple : alterner successivement et de manière consciente et organisée notre approche d’un sujet donné, et ce quel que soit ce sujet. Chacun des « six chapeaux » représente une approche différente, et la méthode nous invite à les utiliser successivement. On imagine donc six couvre-chefs de couleurs différentes, et on se place tour à tour sur chacun d’entre eux :

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  • Chapeau Blanc : Objectivité. Observer uniquement les faits et les chiffres ;
  • Chapeau Rouge : Émotion. Écouter son intuition ;
  • Chapeau Noir : Prudence. Se méfier, identifier les risques ;
  • Chapeau Jaune : Optimisme. Identifier les bénéfices et opportunités ;
  • Chapeau Vert : Créativité. Trouver de nouvelles idées ;
  • Chapeau Bleu : Organisation. Définir les moyens et bâtir le plan d’action.

Deux principes clairement de quoi vous séduire dans cette méthode. Tout d’abord, principe numéro 1, cette méthode permet de faire soit même le tour d’un sujet de manière relativement exhaustive – plutôt que de ne l’étudier que sous l’angle « critique » du chapeau noir. Ensuite, principe numéro 2, cela permet de mieux animer une discussion de groupe en invitant parallèlement l’ensemble des personnes présentes à étudier une question avec un angle commun (ex. optimisme, prudence, créativité) puis de passer tous ensemble à un autre angle d’approche.

On fait ainsi la somme des énergies et des connaissances des personnes présentes plutôt que de les confronter. On oblige aussi certaines personnes à dépasser leurs vieux réflexes qui les enferment bien souvent dans une seule approche (comme par exemple le pseudo expert à la con qui ne fait que critiquer… vous en connaissez forcément n’est-ce pas ?).

Je vous invite donc vivement à commander et à lire (puis à mettre en pratique aussi souvent que possible, chaque fois que l’enjeu compte pour vous) Les six chapeaux de la réflexion d’Edward de Bono. Grâce à ce livre incroyablement stimulant, vous ferez le plein de bonnes idées pour mieux réfléchir et mieux fédérer les énergies de votre entourage. Vous gagnerez donc en capacité d’innovation, et donc d’influence et de leadership pour prendre les meilleures décisions tout en motivant chaque personne concernée.

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Technique de leadership : commencer par se libérer…

C’est probablement la meilleure résolution que vous pourriez prendre depuis des années… Depuis les années 2000 probablement, pour être plus précis : depuis ces années où le web est entré dans nos vies et il n’en est toujours pas ressorti. Il se faufile dèsormais à travers nos téléphones, qui sait si un jour il ne nous rattrapera pas directement par la pensée (réseaux sociaux télépathiques, comme l’a évoqué le fondateur de Facebook…). Voici donc la résolution que je vous invite à prendre, une proposition qui n’a l’air de rien, un petit rien comme un vrai bol d’air pour l’esprit !

Un jour par semaine sans internet. Tout simplement.

Quel jour choisir ? Evidemment, ça dépend de votre métier. Si vous avez besoin de votre ordinateur de votre téléphone toute la journée pour travailler, ça ne peut pas tomber un jour de travail. Mais dans ce cas, pourquoi pas le samedi ? Pourquoi pas le dimanche ? Pourquoi pas le jour vraiment libre de votre semaine ? Souvent, el seul jour vraiment que nous avons dans la semaine, nous le passons majoritairement sur le web… Quel gâchis !

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Un jour sans internet, c’est d’abord l’occasion de réaliser combien nous sommes tous aujourd’hui « cyberdépendants » sans même nous en rendre compte (ce qui est précisément le principe d’une addiction ou d’une dépendance, soit dit en passant). Une vraie pause de 24 heures sans e-mail, sans vidéos youtube, sans connerie sur facebook, sans faux débat sur twitter ni même simplement regarder les horaires des séances allociné, sans rien de rien ! Pas si facile de rompre avec les habitudes, vous allez voir. Et justement : plus c’est difficile, plus c’est la preuve que vous devez arrêter, ou du moins limiter votre consommation de contenus généralement merdiques et inutiles sur internet.

Un jour par semaine sans internet, c’est bien sûr aussi l’occasion de chercher à mieux utiliser son temps pour faire toutes ces nombreuses choses pour lesquelles on se plaint habituellement d’en manquer ! Comme quoi ? Eh bien : lire, sortir, faire du sport, jouer d’un instrument de musique, apprendre une nouvelle langue, etc. Pour ma part, j’ai par exemple décidé de troquer l’ordinateur pour réviser mes partitions de piano chaque samedi, je redécouvre Franz Lizst et l’univers délicieux de ses sonates, quel bonheur, quel envoûtement…

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Mon samedi sans internet, c’est enfin et surtout l’occasion de passer plus de temps auprès de ma fille, qui fait battre mon cœur et pour laquelle je vis. C’est le moment de se retrouver tous les deux, sortir et faire des activités, prévoir de nombreux projets. Quelle magie ! Et pourtant, c’est à portée de main. Le temps qu’on passe chacun derrière son écran, c’est du temps qui nous éloigne l’un de l’autre, et plus généralement les uns des autres…

Certes, le point délicat est que vos proches doivent aussi jouer le jeu, c’est plus facile à mettre en place quand on vit seul ou à deux seulement, que quand on vit à quatre ou cinq. Vous devez aussi prévenir vos amis et votre famille que allez être moins disponible ce jour-ci de la semaine, pour ne pas qu’ils s’énervent en cherchant à vous joindre à tout prix par e-mail ou via une messagerie de réseaux sociaux !

Bref, tentez l’expérience, et si vous y trouvez autant de bonheur que moi, vous adopterez peut-être vous aussi le « off-net-day » ! Votre vie s’en trouvera complétement modifiée, dans le bon sens du terme, et vos proches apprécieront tout autant, vous finirez probablement par les convertir.

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Stratégie, Séduction, Excellence, Pouvoir… Robert GREENE, le nouveau MACHIAVEL ?

Robert Greene est un auteur américain célèbre pour ses livres sur le pouvoir, la séduction et la manipulation. Comme Machiavel en son temps, il s’intéresse à l’art du pouvoir en lui-même, toute considération morale mise à part… Tous ses ouvrages sont des succès de librairie, de vrais best-sellers :

Power, les 48 lois du Pouvoir

Amoral, parfois choquant et toujours captivant, cet ouvrage imposant condense 3000 ans d’histoire du pouvoir en 48 lois. Véritable manuel de manipulation tactique et stratégique, Power expose de façon claire et concise les principes des plus grands stratèges de Sun Tzu à Clausewitz, des hommes d’État comme Louis XIV, Bismarck, Talleyrand… Mais aussi des courtisans (Castiglione, Gracián), des séducteurs (Ninon de Lenclos, Casanova) ou encore de certains grands escrocs de l’histoire à l’intelligence éminemment pratique…

Certaines lois reposent sur la prudence (loi n°1 : Ne surpassez jamais le maître), d’autres demandent de la dissimulation (loi n°7 : Laissez le travail aux autres, mais recueillez-en les lauriers), d’autres encore une absence totale de compassion (loi n°15 : Écrasez complètement l’ennemi)…

Toutes ces lois trouveront certainement des applications dans le cadre de votre carrière professionnelle, mais aussi dans la vie de tous les jours… Le monde est une immense cour où se trament toutes sortes d’intrigues. Comme le fait remarquer Robert Greene : « Le sentiment de n’avoir aucun pouvoir sur les gens et les événements est difficilement supportable : l’impuissance rend malheureux. Personne ne réclame moins de pouvoir, tout le monde en veut davantage. »

Un livre à ne pas mettre entre toutes les mains !

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Stratégie, les 33 lois de la guerre

Dans le même esprit, le livre Stratégie, les 33 lois de la guerre fournit toutes les munitions psychologiques et connaissances pratiques pour vaincre le jeu social subtil et souvent impitoyable de notre quotidien. Abondamment illustré d’exemples tirés des grands combats de l’histoire (Alexandre le Grand, Hannibal, Napoléon Bonaparte, Shaka Zulu…), mais aussi de la politique (Margaret Thatcher), du monde des affaires (John D. Rockefeller), du sport (Mohamed Ali), et même du monde de la culture et du cinéma (Alfred Hitchcock), ce livre est un véritable manuel pour apprendre à gagner les guerres de la vie.

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L’art de la Séduction

Au fond, par-delà l’idéal de l’amour et les rêves romantiques, la séduction est la plus belle arme de tous les temps – la forme la plus aboutie mais aussi la plus subtile, la plus intelligente du pouvoir… Dans L’art de la Séduction, Robert Greene propose ni plus ni moins d’obtenir tout ce que l’on veut en manipulant le talon d’Achille de chacun : l’insatiable besoin de plaisir. En affaires ou en politique, ceux qui réussissent connaissent les rouages de la séduction – un art, en somme, universel, inébranlable.

De Freud à Kierkegaard, d’Ovide à Casanova, Robert Greene tire de la littérature érotique et philosophique la quintessence de l’art de la Séduction, en s’appuyant sur les vies fascinantes des grands personnages de l’Histoire du monde. Il identifie les lois d’un jeu impitoyable et intemporel pour ensorceler et contraindre votre adversaire à capituler : il vous faudra d’abord créer du désir chez votre victime, jouer avec ses sentiments en alternant plaisir et confusion, puis vous faire désirer toujours plus… pour enfin exécuter les dernières notes de votre triomphe…

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Atteindre l’excellence

A bien y réfléchir, l’ultime pouvoir, c’est d’être capable d’atteindre l’excellence. Dans son livre Atteindre l’excellence, Robert Greene étudie la vie des plus grandes figures de l’histoire pour mettre en lumière ce qui permet à chacun d’entre nous de prendre le pouvoir sur sa vie et sa destinée. Par exemple, qu’a fait Charles Darwin, écolier médiocre, pour devenir un illustre naturaliste ? Quels furent les choix similaires entrepris par Mozart ? Ou encore par Cesar Rodriguez, pilote d’élite de l’US Air Force ?

En poursuivant le travail réalisé dans ses ouvrages précédents, Robert Greene exploite ses années de recherche et des interviews exclusives pour découvrir les ingrédients qui ont permis à quelques-uns de devenir des maîtres absolus dans leur domaine. Temple Grandin, Martha Graham, Henry Ford, Buckminster Fuller… Ils ont tous expliqué combien la passion, l’amour d’une chose accomplie exceptionnellement bien, pouvaient mener à sa maîtrise parfaite. Brisant de nombreux mythes, Robert Greene démontre que nous sommes tous capables d’atteindre l’excellence.

A la différence des autres livres ci-dessus, celui-ci est à mettre entre toutes les mains !

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La 50eme Loi

Dans tous ses ouvrages, Robert Greene fait référence aux plus grandes figures de l’histoire en matière de stratégie, de séduction, de conquête du pouvoir et d’accomplissement de soi. Dans son livre La 50eme Loi, il prend un modèle beaucoup plus contemporain et innatendu : le rappeur 50 Cent !

Robert Greene cherche à identifier les clefs de l’intrépidité et de la réussite. A travers des exemples tirés de la vie de 50 Cent, il analyse ce qui a permis à cet ancien dealer de crack de survivre, s’en sortir et devenir une véritable star mondiale. Le message fondamental de ce livre choc est le suivant : ce qui nous empêche bien souvent de réussir, ce sont nos peurs, généralement infondées… La peur est notre pire ennemie ! Et voici comment la dépasser.

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La technique des M&M’s marrons, ou l’art de manager avec des bonbons

Merci à l’excellent Hteumeuleu de nous rapporter « la légende des M&M’s marrons », et de traduire l’explication qu’en donne Jim Cofer. Copié/collé :

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Dans les années 1980, une légende urbaine racontait que les membres du groupe de hard rock Van Halen exigeaient avant chaque concert d’avoir dans leur loge un bol rempli de M&M’s, mais ne devant contenir aucun M&M’s marron.

Cette légende est notamment racontée dans le mythique film Wayne’s World 2, pour les fans. Mais il se trouve qu’elle est belle et bien réelle ! Et il ne s’agit pas du tout d’une excentricité du groupe, il y a une raison bien rationnelle derrière tout cela….

Il y a quelques années, Jim Cofer expliquait sur son blog :

Van Halen était un des premiers groupes de rock à faire des concerts vraiment énormes dans des villes moyennes comme Macon, en Géorgie. Les équipes des scènes dans ces petites villes étaient habituées à ce que des groupes viennent en ville avec, au plus, trois semi-remorques pleins d’équipement. L’équipement de Van Halen demandait jusqu’à 9 semi-remorques. Il y avait beaucoup de matériel, et les équipes dans ces lieux étaient souvent submergées. Et quand les gens sont sous l’eau, ils font des erreurs. A un concert de rock, « faire une erreur » pendant l’installation a un grand nombre de conséquences possibles. Certaines erreurs n’auront aucun effet. D’autres erreurs rendent le son du groupe horrible, ce qui n’affecte que l’image du groupe. Mais certaines erreurs sérieuses peuvent tuer des gens… et c’est exactement ça dont le groupe avait peur.

Au cœur de n’importe quel concert majeur, il y a un contrat. Une grande partie des textes de ces contrats sont des mentions légales standards passe-partout, mais chaque groupe peut y ajouter des demandes spécifiques via quelque chose appelé un « avenant ». La plupart des contrats impliquant des concerts dans des lieux importants sont bourrés d’avenants, dont la plupart évoquent des détails techniques spécifiques à la mise en scène du groupe. Par exemple, un avenant pourra dire « Article 148 : Il y aura 15 prises de courant séparées de 6 mètres, espacées de manière identique, fournissant 19 ampères au total, sur des poutres suspendues au plafond, qui doivent pouvoir supporter un poids total de 2500 Kg chacune, en étant suspendues à au moins 9,5 mètres de hauteur, mais pas plus de 11,5 mètres, au dessus de la scène ». Les contrats des concerts de Van Halen avaient plusieurs centaines de demandes similaires, et leurs contrats finissaient par ressembler, comme le disait le chanteur David Lee Roth, à des « Pages Jaunes chinoises ».

Les équipes des lieux importants dans les grandes villes étaient habituées à des spectacles techniquement complexes comme ceux de Van Halen. Le groupe jouait dans des lieux comme le Madison Square Garden de New York ou l’Omni à Atlanta sans le moindre incident. Mais le groupe remarquait souvent des erreurs, parfois des erreurs significatives, dans l’installation de la scène dans les plus petites villes. Le groupe avait besoin d’un moyen pour savoir que leur contrat avait bien été lu en entier. Et voilà comment est arrivé le « bol sans M&M’s marron ». Le groupe avait ajouté une clause au beau milieu du jargon technique d’autres avenants : « Article 126 : Il n’y aura aucun M&M’s marron dans la zone backstage, sous peine d’abandon du spectacle, avec réparation intégrale. » Ainsi, le groupe pouvait simplement entrer dans un stade, et chercher un bol de M&M’s dans leur loges. Pas de M&M’s marron ? Quelqu’un a lu le contract en entier, donc il n’y a probablement pas d’erreur majeure avec les équipements. Un bol de M&M’s avec des bonbons marrons ? Pas de bol de M&M’s du tout ? Arrêtez tout le monde et vérifiez le moindre petit truc, parce que quelqu’un n’a pas pris la peine de lire le contrat.

Si vous déléguez une tâche et que vous voulez vous assurer qu’elle est bien exécutée, vous devriez toujours demander un « bol de M&M’s sans marrons » dans votre cahier des charges. J’ai trop souvent eu écho de chefs de projets insatisfaits parce que telle demande ou telle préconisation n’avait pas été prise en compte, bien qu’écrite noire sur blanc dans le cahier des charges.

Imaginez n’importe quelle demande spécifique inattendue, noyée au milieu de toutes les autres préconisations parmi les plus usuelles. Ainsi, pour vérifier si le travail a été fait, il suffira de commencer par vérifier si cette demande a été traitée convenablement.

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La Conférence Berryer : jeux de mots, effets de manche et coups bas à l’honneur !

Le mercredi se tient à Paris un événement méconnu du grand public : la Conférence Berryer.

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Prenant place au sein du Palais de justice de Paris, la conférence Berryer est un événement oratoire quasi-hebdomadaire mettant en scène les douze avocats lauréats du concours de la Conférence du barreau de Paris + un invité (le plus souvent une personnalité) + de deux à six candidats + un ancien secrétaire… + les spectateurs bien sûr !

Le principe ? A chaque conférence, deux thèmes/problématiques sont abordées. Cela peut être des sujets sérieux comme « tout est-il négociable ? » ou « le cerveau est-il une prison ? », mais cela peut être aussi des sujets plus décalés (« Les écrits sont-ils vains ? », « Peut-on sortir debout des Assises? ») !

Le plus souvent, les thèmes sont en concordance avec l’invité, dont le nom est alors généralement détourné de façon humoristique (« Veni, Vidi, Vivendi » lors de la venue de Jean-Marie Messier… « Ne reste-t-il aux Pagny percés que la liberté de penser ? » lors de la venue de Florent Pagny… Le 5 décembre 2014 était invitée Claudia Tagbo, donnant l’occasion de former le sujet suivant : « Vous a-t-on déjà dit ‘Tagbo’ yeux tu sais ? »).

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Sur un des deux sujets au choix, les candidats préparent un discours en rapport. Enfin en théorie, car en pratique l’esprit se rapproche du Tribunal des Flagrants Délires de Desproges et Rego, le candidat ayant pouvoir de donner la direction qu’il veut à son discours (sérieuse, humoristique, ou carrément cynique). La plupart des candidats en profitent pour placer nombre de jeux de mots, d’envolées lyriques et d’effets de style pertinents, tous plus différents et agréables pour les oreilles les uns que les autres.

Lors de la fin du passage de tous les candidats, c’est au tour des secrétaires de mener une critique du discours du candidat (ou même de critiquer le candidat lui-même en versant sans vergogne dans les attaques ad hominem et ad personam), en s’efforçant toutefois de rester dans un registre juste, cinglant mais humoristique. Et c’est là que l’on voit que prendre la parole avec brio est véritablement un véritable art !

Une fois les discours des secrétaires finis, il peut arriver qu’entre en scène un ancien secrétaire – dont le discours va cibler ses pairs, les mêmes qui ont éminemment critiqué le candidat juste avant…. Et de façon similaire, jeux de mots, coups bas et art lyrique sont à l’honneur !

Vous passerez donc un excellent moment (nombreuses références culturelles, et bon si vous aimez l’art oratoire, allez-y !) dans un endroit atypique au centre de Paris (Palais de justice) à deux pas des quartiers animés (St Michel, St Germain, Châtelet).

Combien ça coûte ? Figurez-vous que l’entrée est gratuite : donc aucune excuse pour ne pas y assister au moins une fois ! Pensez juste à venir un peu à l’avance pour avoir de bonnes places… Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel de la Conférence !

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Le charisme en politique : quelques modèles d’orateurs charismatiques

Voici quelques portraits insoupçonnés ou inhabituels d’orateurs charismatiques qui ont eu un vrai rôle à jouer dans la politique de leur temps…

Charles de Gaulle

Le général De Gaulle fût l’un des grands orateurs du XXe siècle. Il maîtrisait la puissance de la voix, jouait de son regard, et sa gestuelle transmettait les émotions qui vibraient en lui. Ce grand chef politique avait fait de la parole son outil privilégié pour le combat des idées. Nombre de ses discours restent de grands modèles d’art oratoire, dans lesquels on peut observer plusieurs fameuses techniques pour avoir du charisme.

Arnold Schwarzenegger

Aussi surprenant que cela puisse paraitre, nous avons décidé de mentionner Arnold Schwarzenegger dans ce classement. Il est en effet un exemple de leader charismatique, au risque de la caricature : dirigeant politique à la parole vive et percutante, il est d’abord un sportif accompli au physique impressionnant. Lire l’article : Muscles et politique : les attributs archaïques du charisme

Accumulant les titres de champion de body-building depuis l’âge de 21 ans, Arnold Schwarzenegger est élu gouverneur de l’Etat de Californie en novembre 2003. Sa campagne électorale est l’exemple d’une stratégie de communication politique maîtrisée, notamment a travers l’utilisation de formules choc et de symboles marquants. Lire l’article : De l’usage du balai en politique

Démosthène

Demosthene est un homme d’Etat de l’Athenes de la Grèce antique. Opposant de Philippe II de Macédoine, il est un éminent représentant de ceux que l’on appelle les orateurs « attiques ». On retient de lui de nombreuses techniques pour mieux parler.

Socrate

Socrate, philosophe ayant vécu au Ve siècle avant J.C., est à l’origine de la philosophie en occident. Virtuose de la parole, il n’a laissé aucun écrit. Sa pensée a pourtant marqué les esprits à travers les siècles.

Cicéron

Homme d’Etat romain, un siècle avant J.C. Cicéron était un modèle d’éloquence. Il a rédigé de nombreux ouvrages sur la rhétorique, l’art de persuader et les techniques pour convaincre.

Nous aborderons d’autres modèles d’orateurs dans un prochain article ! Selon vous, quels personnalités méritent d’être dans le TOP 10 des plus grands orateurs ? Dites-le sur twitter, en taguant @CoachEloquence !

Credit photo C.C. : Elizabeth Cromwell

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N’y a-t-il donc que le style qui compte ?

« Dans les choses de peu d’importance, c’est le style qui compte, non la sincérité. Dans les choses d’importance, aussi. » Cette citation d’Oscar Wilde a de quoi faire réfléchir ! Alors, posons-nous la question : n’y a-t-il donc que le style qui compte ? Est-ce que cela revient à dire que nous privilégions surtout les apparences par rapport à une certaine réalité ? Et surtout… Pourquoi cela serait-il si choquant ?

Relisons plus attentivement la citation d’Oscar Wilde : il commence par contextualiser « dans les choses de peu d’importance… » Ce a quoi nous pouvons souscrire. En effet, on peut refuser que le style ne supplante pas le fond en toute chose, mais uniquement dans les domaines peu profonds, inintéressants, anecdotiques… Comme la télé-réalité par exemple… Ou le pur divertissement…

Pour éviter d’être soumis au dictat du style, le premier principe serait donc de s’engager pour « une chose importante », dans un « domaine qui compte ». Bref, de privilégier le fond des le début, pour ne pas se faire rattraper par le raz-de-marée de la superficialité. Mais ironiquement, Oscar Wilde nous dit qu’en réalité le style compte davantage que la sincérité pour les choses importantes aussi !

Mais en quoi la sincérité serait-elle donc un critère de valeur ? Le fait qu’une personne nous semble sincère n’est jamais qu’une apparence, potentiellement trompeuse. Le problème de la majorité des personnes convaincues d’avoir la vérité pour eux, est de ne pas chercher a soigner leur style, qui, lui, peut malheureusement susciter de la méfiance. La sincérité d’un orateur ou de tout autre type de locuteur compte donc bien peu, en effet, et la maitrise du style est finalement avant tout la preuve d’une intelligence pratique.

Les personnes qui prétendent ne pas être superficielles ou ne pas se fier aux apparences font pourtant la même chose que les autres : lorsqu’elles offrent un cadeau a quelqu’un, elles prennent soin de bien l’emballer, avec un joli papier ou un beau ruban, car elles savent que le style de l’emballage compte de façon décisive dans la réception du cadeau, quel que soit le cadeau en question. Et c’est bien cette forme d’intelligence pratique et sociale qu’il convient de transposer dans tous les domaines de la vie humaine, ni plus ni moins.

Derrière le cynisme revendiqué du facétieux Oscar Wilde, on peut donc relever un principe d’action déterminant : oui, le style compte, d’autant plus pour quiconque serait convaincu d’agir au nom d’une cause particulièrement « importante ». Et allons plus loin dans le cynisme : c’est précisément l’attachement au style d’une présentation que l’on pourra espère faire advenir l’objet de celle-ci comme « important »…

Conclusion : plus ce que vous avez a dire est important, plus il vous incombe de soigner votre style et le style de vos présentations.

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Et, surtout… N’oubliez pas d’être vous-même…

Dans tous vos discours, vous devez laisser transparaître le vrai « vous »… Facile a dire. Pourtant, beaucoup d’entre nous, en prenant la parole, cherchent à se « créer un rôle ». Nous essayons d’affirmer un style qui n’est pas vraiment le notre mais celui de nos modèles. Un style tantôt « cool », tantôt « intellectuel », ou « rebelle », selon les personnes que l’on admire.

Le plus souvent, nous essayons de tenir celui du « bon orateur »… Nous exagérons notre façon de faire, de bouger, de déclamer, nous déformons notre voix sans pour autant la rendre plus puissante, nous prenons un accent plus ou moins volontairement… Le résultat est souvent un immense gâchis. Jouer un rôle, quel qu’il soit, est une erreur : car cela nous enlève notre bien le plus précieux : notre authenticité !

Quel que soit le contexte, laissez toujours une part de vous paraître. C’est un pre-requis pour que l’on vous accorde davantage de confiance. Voici comment faire en 3 points :

1. Revendiquez vos origines, honorez vos racines

Soyez la personne que vous avez toujours été, vous êtes le produit de votre vie passée. Ne la laissez pas entièrement derrière vous auquel cas vous perdriez contact avec une part importante de vous. Honorer ses racines ce n’est pas nécessairement rappelez à chacun que vous êtes le fils de votre père célèbre ou que vos parents sont immigrés. Honorer ses racines c’est dire dans les faits ce que vous avez vécu, et pourquoi cela vous a influencé.

2. Assumez et partagez vos valeurs et vos croyances

Le plus important n’est pas d’être apprécié mais d’être vrai, en accord avec ce que vous êtes. Partager vos valeurs est un moyen efficace de construire un pont. Préfère-t-on un leader qui dit ce que les autres veulent entendre, ou un leader qui a le courage de parler de ses vraies convictions ? Cela se vérifie en affaires comme en politiques. Exprimez vos valeurs. Agissez selon elles.

Ce qui est authentique est ce que vous croyez réellement. Pour que cela fonctionne, vous devenez être enthousiaste lorsque vous en parlez. Ce n’est pas seulement l’idée mais l’émotion derrière l’idée qui fera de vous une personne sincère. Un auditoire reconnaît une personne qui parle d’une croyance en laquelle elle croit. De temps en temps, prenez la plume et écrivez les choses qui vous importent réellement (je conseille à ce sujet l’excellent livre Devenez ce que vous êtes, de Nicolas Proupain). Ce que vous croyez est le noyau de votre personnalité, lorsque vous permettez à d’autres de le voir, vous gagnez des amis et de la confiance. Partager vos croyances est une des choses les plus authentiques.

3. Parlez de vos défis professionnels, de vos difficultés, de vos réussites

Un moyen de paraître sincère aux yeux de votre auditoire consiste à leur raconter en détails les leçons que vous avez apprises des obstacles que vous avez rencontrés. Lorsque vous parlez, l’auditoire veut que vous les inspiriez, il veut connaître la vérité pratique et comment l’interpréter.

Cependant, ne jouez pas les grands savants. Ne faites pas comme si vous compreniez tout mieux que tout le monde. Ne vous mettez pas dans la peau du petit professeur auto-satisfait et prescripteur. Un peu de naïveté est essentiel. Dites de ce que vous pensez, exprimez vos opinions sans politiquement correct ni mot surjoué. L’authenticité est la vérité et la vérité demande de la naïveté. Ne l’évitez pas. Ayez de la naïveté, mais ne soyez pas uniquement candide

Un dernier conseil…

Amusez-vous ! S’amuser est l’un des meilleures moyens d’obtenir une connexion avec votre public ! Cela attirera les autres dans votre vie, donnez de l’énergie et vous en recevez en retour. Vous vous créerez des relations importantes en honorant votre personnalité et votre singularité, en le partageant avec autrui. N’ayez pas peur de perdre un peu de votre splendeur, vous y gagnez en confiance, en respect et en authenticité.

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Pour vous forger un moral d’acier, commencez par éviter de trop extrapoler…

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Dans son livre intitulé Le pouvoir de la force mentale, Jacques Paget présente ses principes pour se forger un moral d’acier. Et celui qui se presente comme un « avocat-illusionniste » insiste notamment sur la « non-extrapolation sur l’intangible »… C’est-à-dire ? Pensons à tous les dictons ou idées largement répandus, répétés par tout un chacun comme une vérité, une évidence, et pourtant mal compris et mal interprétés…

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Jacques Paget reprend par exemple le fameux dicton : « Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt ! » Beaucoup ont voulu comprendre que ceux qui se seront levés les premiers seront les rois du monde, c’est-à-dire réussiront. Donc, on règle son réveil sur 5h du matin, et le monde nous appartient. Mais bien sûr ! Dans ce cas, les ouvriers de chez Renault sont les rois du monde ! L’erreur vient de la traduction de cette pensée de Lao Tseu : « Le monde appartient à ceux qui s’éveillent tôt », s’éveiller tôt au sens du Tao : « prendre conscience » et non pas se lever tôt… Et cela concerne ceux qui comprennent avant les autres comment fonctionne le monde. S’éveiller et non se réveiller, nuance… Belle erreur d’extrapolation…

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