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Voltaire et le verlan (aurait-il porté la casquette à l’envers ?)

François-Marie Arouet, dit Voltaire, écrivain et philosophe français, figure emblématique des Lumières (1694-1778)

Le verlan, procédé qui consiste à inverser toute la structure syllabique d’un terme (verlan veut justement dire « à l’envers »), est souvent interprété comme un saccage de la langue.

La parole, la maîtrise du discours, c’est le pouvoir. En renversant les mots, le verlan renverse symboliquement l’ordre en place, alors perçu comme le langage d’une contre-culture, rebelle et subversive.

C’est un mode d’expression typiquement associé au hip hop, et les textes de rap sont truffés de termes construits de la sorte. Le « jeune des cités » (allons-y à fond dans les clichés…) qui se réfugie dans cette forme d’expression se met donc implicitement en opposition avec la culture et l’enseignement que ses professeurs du secondaire et supérieur essayent de lui transmettre.

Pourtant, n’est pas le plus rebelle qui croit !

En cours de français, et en prévision du bac, ses professeurs lui font notamment lire des auteurs du XVIIIe siècle, dont Voltaire, entre autres… Or, « Voltaire », comme nous l’avons tous appris lors de ces mêmes cours de français, est un pseudonyme.

Pourquoi ce pseudonyme ? Que veut-il dire et d’où vient-il ?

Une interprétation célèbre fait de ce pseudo une anagramme du vrai nom de l’auteur, François-Marie AROUET, ou AROVELTI en latin, le U étant représenté en majuscule par une lettre semblable au V (l’anagramme repose sur une figure de style consistant à permuter les lettres d’un mot pour en composer un nouveau, ici A-R-O-V-E-L-T-I pour écrire V-O-L-T-A-I-R-E.)

Mais une autre interprétation, moins répandue, rappelle que les parents de Voltaire sont originaires du village de Airvault, à partir duquel Voltaire aurait donc construit son pseudonyme… en verlan ! (Airvault > vaultAir)

Loin d’être un saccage de la langue française, les modes d’expression alternatifs et marginalisés s’inspirent en réalité sans le savoir de jeux littéraires très sophistiqués, qui occupaient les élites et autres érudits de la période des Lumières…

Vous aussi exercez-vous régulièrement à parler en verlan !

Parler en verlan est un excellent exercice pour apprendre à manier la langue, faire travailler son esprit, sa réactivité et sa créativité. C’est une véritable gymnastique intellectuelle. C’est aussi un bon moyen de mémoriser certains mots techniques ou complexes, en jouant avec.

Lépar en lanvére est un lenxélé cicérex pour prendra à niéma la gueulan, reufé vaillé-tra son priesse, sa tivitéréac et sa tivitécréac. C’est une bleutavéri sticknagym elletulékinte. C’est sisso un bon yen-moi de zérimémo taincére ôme niktek ou plexcom, en ouanje veka.

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L’art de l’éloquence en matière de séduction

Dans cet article, nous avons voulu aborder la question de l’éloquence dans le domaine particulier de la séduction. Comment appliquer l’art de l’éloquence à la séduction ? Comment utiliser les bonnes techniques de communication pour faire de belles rencontres ? Comment mettre en pratique l’éloquence, c’est à dire la façon de s’exprimer avec aisance mais aussi l’art d’émouvoir, dans sa vie sentimentale ?

Certains hommes politiques, journalistes ou avocats médiatiques possèdent cette faculté de prendre la parole en public avec un tel aplomb et une telle confiance que cela en est parfois surprenant. Dans la séduction, c’est un peu le même principe. Lorsque vous abordez une personne avec comme objectif d’obtenir un rendez-vous ou tout simplement de créer un lien, les mots que vous allez prononcer, tout comme la manière dont vous allez vous comporter, sont prépondérants… Voici nos meilleurs conseils pour utiliser la force de l’éloquence dans le contexte d’un rapport de séduction :

Ciblez immédiatement le point à travailler

Comme dans tous les domaines, l’éloquence peut se travailler et bien sûr s’améliorer grâce à un travail spécifique, idéalement dans le cadre d’un coaching ou d’un accompagnement.

Même si l’objectif est de séduire de manière plus efficace, il existe une multitude de points à travailler. L’art de dialoguer efficacement ne s’acquiert pas seulement par l’enrichissement du vocabulaire. Il faut savoir quoi dire, avoir les mots pour le dire, mais surtout savoir comment le dire – trouver le bon ton, joindre le bon geste… Il existe de nombreux domaines sur lesquels le travail peut être axé, et qui sont donc susceptibles de vous conduire à améliorer votre jeu de séduction. Il va de soi que le fait de connaitre un maximum de mots ne peut que vous êtes utile, mais ce n’est pas le seul facteur à prendre en considération. L’ éloquence en séduction c’est aussi savoir gérer des détails qui peuvent avoir une importance prépondérante : la voix, la posture…

Pour développer votre éloquence et surtout appliquer chacun de ces conseils à votre séduction je vous invite à déterminer un axe de travail spécifique. Il est essentiel d’avancer par petits objectifs afin de prendre en main votre évolution. Déterminez immédiatement : « Quel est votre premier axe de développement ? »

Exercice à mettre en place immédiatement :

La prochaine fois que vous serez en face d’une personne que vous pourriez chercher à séduire, je vous demande de bien penser à vous tenir droit, garder les épaules ouvertes, et ne pas laisser votre regard tomber ou fuir vers le bas. Cette position vous permettra de gagner en charisme et donc mieux transmettre votre discours . Essayez de le reproduire avec au moins 3 interlocuteurs dans la journée. Vous verrez que lorsque vous êtes moins droit et que votre regard est fuyant, votre interlocuteur(trice) ne vous accorde pas la même attention !

Pourquoi la séduction est un domaine à part ?

J’imagine que selon vous, l’éloquence n’est qu’une question de pratique et vous avez… à moitié raison. En réalité, il existe tellement de paramètres à maîtriser que la pratique ne peut pas tout régler. De plus, vous pouvez parfaitement être très éloquent dans un domaine précis, mais lorsque vous vous retrouvez dans un autre contexte, vous perdez pied. Il est évident que la séduction fait entièrement partie de ces domaines « à part » où la gestion du stress est une problématique centrale.
Devant une personne que vous appréciez, il vous sera plus difficile de garder votre naturel, d’être vraiment spontané, et c’est pourquoi je vous invite à travailler sur votre confiance personnelle.

En séduction, si vous prenez confiance en vous, vous serez en mesure de vaincre vos blocages et ainsi d’aborder la personne qui vous attire vraiment !

Pour développer votre éloquence en matière de séduction, je vous invite dans un premier temps à apprendre à mieux communiquer avec toutes les personnes qui vous entourent et ainsi développer votre capacité à « socialiser ». Vous ne pourrez que profiter de cette expérience pour être plus à l’aise dans tous vos rapports, établir de nouveaux liens et favoriser de belles rencontres, dont des rencontres amoureuses.

Exercice à mettre en place pour séduire rapidement :

Prenez quelques minutes dans votre journée pour aborder 3 personnes inconnues. L’objectif principal est de dialoguer et d’attirer l’attention. Si vous êtes capable d’intéresser des inconnus alors vous pourrez facilement séduire des personnes qui vous attirent !

Eloquence et séduction, les détails à connaitre !

L’éloquence en séduction ne consiste pas (seulement) à employer de jolis mots ou à faire de jolies phrases, car le risque est de passer pour un beau parleur ou un baratineur et vous savez probablement qu’en agissant de cette manière vous risquez de ne pas pouvoir conclure.

En réalité, l’art de communiquer est bien plus vaste et il ne faut pas se concentrer uniquement sur la parole. Il est indispensable de prendre plusieurs paramètres en considération et notamment le langage corporel, qui vous permet d’établir une connexion immédiate avec votre interlocuteur(trice).

Exercice à faire immédiatement :

Lorsque vous parlerez avec une personne, n’hésitez pas à lui toucher 3 fois le coude au cours de votre conversation (technique du « toucher cubital »). Vous vous rendrez compte que la connexion se crée rapidement et que votre pouvoir de séduction est renforcé !

Votre stratégie de séduction repose en partie sur votre éloquence. Tout n’est pas uniquement basé sur le physique, ni sur le fait d’avoir tissé un lien social préalablement à la rencontre. Et même si c’est le cas, le fait de mieux communiquer avec votre interlocutrice ou votre interlocuteur ne peut être qu’un avantage supplémentaire. Grâce à votre nouvelle façon de communiquer, vous ne passerez plus inaperçu. Vous dégagerez ce magnétisme indispensable lorsque l’on souhaite attirer une personne, et qui vous permettra de vous faire immédiatement remarquer par celui ou celle que vous souhaitez charmer. Vos mots et votre attitude seront désormais vos meilleurs atouts !

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Donc… Ce petit mot qui irrite

« Donc » est comme un petit nuage dans le ciel bleu de vos discours… Il suffirait de le supprimer pour que tout soit parfait…

« L’illogisme irrite. Trop de logique ennuie. La vie échappe à la logique, et tout ce que la seule logique construit reste artificiel et contraint. Donc est un mot que doit ignorer le poète, et qui n’existe que dans l’esprit. »

Cette citation appelant à plus de poésie dans nos vies est d’André Gide (tirée de son Journal 1889-1939).

Le terme « donc » est un connecteur logique : ce qui signifie qu’il annonce une conclusion qui découle de propos préalablement énoncés. Même chose pour « alors ». Or, beaucoup font l’erreur de débuter spontanément leurs interventions par un retentissant « …Donc ! » ou un tout aussi tonitruant « …Alors », « …Alors bonjour », « …Alors voilà, je vais vous parler de… »

Comme l’observe André Gide, le « donc » est déjà assez ennuyant en tant qu’il est la marque d’un excès de logique. Mais utilisé de la sorte, il devient carrément illogique ! Et irritant…

Ces petits mots comme « donc » et « alors » se glissent partout, se substituent facilement à des « heu… » répétitifs et finissent par devenir des tics de langage. Attention, c’est contagieux ! Si la personne qui s’exprime avant vous place des « donc » ou des « alors » un peu partout, il est probable que vous en fassiez autant lorsque vous prendrez la parole. Sachez y être attentif chez les autres, pour mieux vous en prémunir.

Bien sûr, André Gide ne condamne pas tout à fait le terme en lui-même, mais ce qu’il implique : une tendance à la démonstration parfaite, parfaitement rigoureuse – tandis qu’il faudrait davantage oser des affirmations peut-être moins bien fondées, basées sur le ressenti, absurdes comme la vie, frisant la poésie… Un orateur doit parfois moins chercher à prouver qu’à enchanter

Poursuivez la lecture avec cet article : Ré-enchantez instantanément le quotidien grâce à la pratique de l’A-Nommeur !

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Coachs, formateurs, conférenciers : comment trouver des clients sur LinkedIn ? 10 points clefs

LinkedIn est le réseau social incontournable des professionnels avec plus de 110 millions d’utilisateurs actifs dans le monde. La plateforme est un vivier de client pour les offreurs de services. Elle permet également de générer de nombreux contacts et d’actionner les bons leviers pour le développement de son activité. Pourtant, il n’est pas toujours facile de trouver des clients sur le réseau. Alors, comment faire pour gagner en visibilité sur LinkedIn ?

1. Utilisez un profil optimisé

Les profils sont des cartes de visite sur le réseau. Il faudrait ainsi présenter votre profil de manière professionnelle. Pour cela, vous devriez commencer par soigner votre en-tête. En fait, le profil doit comporter une bannière personnalisée. Par exemple, un conférencier qui porte des lunettes peut attirer facilement un client. Sachant que les clients jugent en premier lieu les photos de profil, ils analysent votre visage et en déduisent votre caractère, que cela vous corresponde vraiment ou non… N’oubliez pas : votre image est votre premier outil de communication. De plus, les clients peuvent analyser votre façon de prendre la photo. Cette dernière doit laisser apparaitre une personne pleine de confiance. D’ailleurs, l’assurance est l’une des bases fondamentales pour devenir formateur ou devenir conférencier. Cependant, une photo ne suffit pas à convaincre un client. Dans la plupart des cas, il faudrait mentionner un intitulé accrocheur. Ce dernier servira à indiquer vos objectifs. Pour faciliter le contact, vous devriez impérativement renseigner vos coordonnées. Afin d’améliorer votre visibilité, l’URL par défaut doit être modifiée de manière simple et lisible. Ainsi, vous pourriez partager une URL facilement mémorisable.

2. Rédigez un résumé attractif

Le résumé inscrit sur votre profil est la deuxième chose que les clients vont lire. La longueur des textes doit être aux environs de 500 mots. En fait, les textes longs ont tendance à ennuyer le client. Le résumé doit comporter votre expertise surtout afin de Developper son activité de conférencier. À noter que, les textes trop courts sont considérés comme un manque de créativité de votre part. En parallèle, il est également important de mentionner les solutions que vous pourriez apporter pour les clients. Afin de créer un lien étroit avec vos abonnés, vous devriez utiliser la première personne du singulier. Et enfin, il est conseillé d’insérer des liens menant vers votre site web ou votre blog. La technique incitera le lecteur à découvrir votre univers. C’est un peu comme sur un CV : utiliser certains mots en particulier permet se produire un fort impact et de se démarquer clairement par rapport aux descriptions des autres profils !

3. Renseignez tous les rubriques de votre profil

Les différents menus de votre profil doivent être toutes complétés. En fait, le profil sur LinkedIn doit être considéré comme un CV. Il doit mentionner toutes vos expériences acquises au cours de votre activité. Plus précisément, les clients doivent trouver les dates, entreprises, détails de votre offre. Les compétences sont également à mentionner pour mettre en valeur vos compétences et savoir-faire. Plus le nombre de compétences est élevé plus vous aurez des chances de trouver des clients. L’idéal est de demander à des professionnels de valider votre profil pour apporter plus d’impact. Il est bon de savoir qu’un profil complété à 100 % propose 40 fois plus d’opportunité.

4. Trouvez des contacts

LinkedIn permet de trouver des contacts pour développer rapidement votre activité. Avant de trouver des contacts, il faut définir les cibles pour votre service. Pour cela, vous pouvez créer un filtre lors de vos recherches. Toutefois, le mode gratuit de LinkedIn ne permet pas d’effectuer des recherches optimales. D’ailleurs, le mode gratuit peut bloquer les recherches à cause d’une limitation d’usage commercial. Pour trouver de nouveaux clients, il est conseillé d’opter pour l’abonnement Premium Business. Le compte Premium Business d’une durée de 1 mois propose des avantages non — négligeables. Vous pouvez accéder à des filtres de critères avancés pour trouver des prospects. Ainsi, il deviendra plus facile d’effectuer des recherches affinées. Exemple, selon le degré de relation, situation géographique, du secteur, titre… Le compte Premium permettra également de bénéficier de 30 Inmails/mois. Vous pouvez envoyer des messages directement à un membre qui souhaite devenir formateur. Sachant que, le message peut être envoyé à un membre dont vous n’êtes pas encore connecté. Dès que vous avez établi assez de contact, vous pouvez revenir à la version gratuite. N’oubliez pas de mettre vos anciens collègues, clients, partenaires, fournisseurs… Leurs intermédiations permettront de trouver d’éventuelles opportunités professionnelles.

5. Établissez le contact !

Après avoir effectué toutes les étapes, il est maintenant temps d’établir le contact avec un client potentiel. En fait, le premier contact est une étape cruciale pour inciter le client à discuter. Vous devriez accorder entre 15 et 30 minutes de votre temps pour trouver les cibles idéales. Pour faciliter le premier contact, vous devriez inviter les personnes qui ont les mêmes passions ou les mêmes objectifs. Il est nécessaire de prendre son temps pour visiter le profil d’un professionnel ou d’un particulier. Les messages doivent être courts et précis. Exemple, j’ai remarqué que vous souhaitiez devenir conférencier. Permettez-moi de vous adresser un lien pour se faire connaitre. Les messages doivent être ouverts pour inciter les clients à participer.

6. Usez des recommandations

Lorsque vous avez terminé une conférence, il est important de solliciter les clients satisfaits pour une recommandation. Vous pouvez ainsi mettre en lumière votre dernière prestation et consolider votre réputation. La recommandation est un complément utile pour votre blog ou votre site. Elle permettra de vous vendre et trouver des prospects. Il est bon de savoir que les clients demandent souvent les avis au sein du réseau concernant un prestataire. De plus, les bouche-à-oreille permettent d’augmenter la fiabilité de vos contacts et de gagner en crédibilité. Toutefois, vous devriez bien choisir les personnes qui pourront solliciter la qualité de votre travail. Les références permettront de Developper son activité de conférencier plus rapidement.

7. Restez au courant de ce qui regarde votre profil

Les utilisateurs qui visitent votre profil sont probablement attirés par votre contenu. Il peut également trouver votre profil par une action que vous avez effectuée ultérieurement. Exemple, publication, commentaire sur un post, etc. Vous devriez alors visiter son profil en retour. Cependant, il faudrait veiller à ce que le profil soit intéressant avant d’établir le contact. Pour ce faire, vous avez la possibilité d’utiliser l’outil de gestion de LinkedIn via la page d’accueil. Les profils visiteurs sont classés par secteurs, entreprises, fonctions… Toutefois, l’option ne sera pas disponible en version intégrale sans l’abonnement à un compte Premium business.

8. Communiquez avec vos lecteurs

Le conférencier doit communiquer régulièrement avec les clients potentiels. En fait, vous devriez partager votre expertise afin de gagner en visibilité. Plus les personnes sont habituées à vous lire, plus la chance de trouver des prospects est élevée. Les contenus publiés doivent être de valeur et dédiés à une audience précise. Ainsi, vous ne devriez pas publier des contenus pour plaire à un collègue ou voisin. Le contenu doit être authentique et à votre façon. Vous pouvez par exemple parler de votre activité de conférencier. Il est également possible de parler d’un projet en cours d’élaboration.

9. Intégrez les groupes

Pour développer votre activité, vous devriez rejoindre des groupes pour permettre d’échanger les bonnes pratiques. Cela permettra également de se faire connaitre à travers le réseau des professionnels. Vous pouvez par exemple intégrer les groupes de consultants, conférenciers, freelance… L’intégration dans les groupes est un complément indispensable pour trouver de nouveaux clients. De plus, vous pourriez lire les invitations des rencontres professionnelles. Il est également conseillé de commenter les publications et les posts des membres de votre groupe : cette méthode permettra aussi de gagner en visibilité.

10. Et surtout… faites-le !

Ce dernier point est réellement le plus important ! Combien de fois avons-nous lu ce genre d’articles nous donnant des techniques et astuces pour optimiser son profil ou trouver des clients ? Nous les lisons, mais n’appliquons pas vraiment les conseils… Or, il ne s’agit pas seulement de comprendre ce qu’il faut faire, encore faut-il vraiment le faire, et se forcer à le faire s’il faut ! Quand on s’y met, on se rend vite compte que ce n’est pas grand chose… Le tout est de commencer. Alors reprenez cette liste de points et effectuez tous ces conseils, point par point. Et observez les résultats…

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Le mystérieux « exercice des 3 secrets » pour surmonter le trac et les émotions

Dans les années 1980, un petit fascicule circulait entre gens bien informés. Ce fascicule présentait des « techniques secrètes » pour contrôler ses émotions et prendre le pouvoir sur ses interlocuteurs. Il existe énormément de techniques dans ce genre évidemment, et énormément se prétendent « secrètes »… Mais ce fascicule renfermait réellement des secrets, extrêmement bien gardés – jusqu’à maintenant…

Parmi ces techniques, l’une d’elles s’intitulaient « L’exercice des trois secrets ». Décidément, ces gens-là aimaient les secrets ! Je vais vous révéler celui-ci, il est vraiment étrange mais surtout il est terriblement efficace. Je ne peux que vous conseiller de le tester par vous-même en situation réelle. Voici donc l’exercice des 3 secrets :

Cet exercice est réputé dissiper la tristesse. Il élimine l’anxiété. les moines disent même qu’il écarte le malheur et la malchance. Son effet est euphorisant, et il permet d’éviter les baisses de moral. C’est Kim Tawn qui a révélé ce secret à une petite élite du monde occidental, avant qu’il se diffuse dans la population (grâce à ce site, notamment).

Kim Tawn disait de cet exercice qu’il permet de développer le magnétisme personnel, d’améliorer l’intuition, et de décupler la puissance mentale.

On appelle cet exercice « l’exercice des trois secrets » car il contient le secret du corps, le secret du verbe, et le secret de la pensée. Il est facile à réaliser et prends peu de temps. Ses effets sont impressionnants, mais encore faut-il le connaître et s’entraîner un peu, et surtout il faut penser à la faire quand l’occasion se présente !

Voici en détail la description de l’exercice :

– En position assise, jambes croisées, la colonne vertébrale bien droite, les dos des mains reposent sur les cuisses. Respirez tranquillement, relâchez progressivement votre ventre.

– Exécutez alors le « sceau du Tse, ingtse » ! Pour cela, placez les extrémités des pouces sur la racine des annulaires (dos des mains toujours sur les cuisses). Refermez les quatre doigts sur le pouce, tout en isnpirant lentement par le nez. Dirigez le souffle vers le ventre, à environ 6 centimètres sous le nombril, en laissant le ventre se gonfler. C’est le secret du corps.

– Quand vous le souhaitez, après un petit moment dans cette position, retenez votre souffle. Retenez le souffle en prononçant mentalement le son « OMMM » très lentement, sept fois. Ecoutez bien la résonnance du son « OMMM » dans l’oreille droite. C’est le secret du verbe.

– Vous retenez toujours votre souffle. Concentrez maintenant la pensée au niveau du « Tan-Tien » (environ 6 centimètres sous le nombril). Quand vous ne pouvez plus retenir votre souffle, exprirez lentement par le nez, en laissant le ventre se creuser. Et en même temps, ouvrez les deux mains. Tout en faisant cela, imaginez les soucis, les angoisses et les malheurs sortir de votre corps et de votre esprit. C’est le secret de la pensée.

– Répétez l’exercice de 7 à 49 fois, selon la situation et votre détermination. 7 fois est un minimum !

On retrouve une description de cet excellent exercice dans l’ouvrage de Kim Tawn, paru en français en 1979. Cet ouvrage n’est pas facile à trouver, et les techniques qu’il contient sont parfois délicates à appliquer. Mais en faisant ce simple effort, vous libérerez une grande énergie et vous vous libérerez de bien des soucis.

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Look & relooking professionnel : comment s’habiller au travail ?

Selon les experts en relooking, en fonction du secteur couvert par l’entreprise, l’utilisation d’un code vestimentaire particulier est essentielle. En effet, chez les humains, le système visuel permet d’assimiler l’information de son environnement et il a été prouvé que les employés portant un vêtement d’exécutif donnent une meilleure image publique que ceux qui exercent leurs fonctions avec des vêtements plus décontractés. Dans une entreprise, les individus les mieux habillés sont aussi mieux payés et progressent plus vite dans leur carrière ! Sous réserve, bien sûr, d’être toujours en adéquation avec leur environnement professionnel

Adopter ou adapter le code vestimentaire de l’entreprise

Si votre lieu de travail est très ouvert au niveau de la gestion des relations chef/employé, l’introduction d’un code vestimentaire soutenu est déconseillée. Le choix d’un habillement sophistiqué pourrait s’avérer peu nécessaire et peut-être même contre-productif pour vous en tant que leader. De même, s’il existe déjà des normes vestimentaires strictes dans votre entreprise produisant un ressentiment reconnu au sein du personnel, il serait judicieux d’envisager un assouplissement de ces normes. Cependant, il sera très important de le faire avant que les perceptions des clients de votre entreprise n’en soient affectées de manière négative. Il sera nécessaire de parvenir à un terrain d’entente.

Tenir compte des objectifs de l’entreprise

Il n’y a pas de formule miracle qui puisse s’appliquer à l’ensemble des lieux de travail. En revanche, vous pouvez utiliser votre bon sens pour décider des lignes directrices vestimentaires appropriées à votre entreprise. Considérez les objectifs particuliers de votre entreprise, les attitudes, les employés et les clients et sachez utiliser ces caractéristiques pour vous aider à prendre une décision. N’oubliez pas que notre image est notre premier outil de communication. Le soin que vous apportez à votre façon de vous habiller fait aussi partie de votre éloquence.

Vêtements de travail et professionnalisme 

De nombreux emplois n’exigent pas de vêtements de travail, mais certains nécessitent un « look » plus jeune et même décontracté, tout dépend du secteur d’activité dans lequel on se situe. Une chose est sûre : les vêtements de travail reflèteront toujours le professionnalisme du travailleur. Prenez en compte nos 5 critères pour vous constituer une garde-robe professionnelle digne de ce nom : de la même manière qu’un CV bien rédigé est l’une des clefs du succès dans votre vie pro, votre garde-robe deviendra un atout pour progresser et évoluer dans votre carrière.

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5 astuces pour réagir (même si vous ne savez pas quoi dire !)

Lors d’un diner on vous passe soudain la parole pour porter un toast, dire un mot ou répondre à une question innatendue… Que dire ? Comment réagir ? La prise de parole en public est toujours un exercice périlleux.

Quand il s’agit d’une intervention programmée à l’avance, il est cependant possible – et même nécessaire – de se préparer en conséquence. Mais l’exercice devient des plus difficiles lorsqu’il s’agit d’une prise de parole impromptue.

Vous ne vous y attendez pas et ça vous tombe dessus :

  • On vous passe la parole à la suite d’une allocution (par exemple lors d’un diner, pour porter un toast…)
  • On vous annonce que vous devez intervenir dans quelques minutes (changement de programme intempestif, visite surprise de clients, de responsables, d’inspecteurs ou de supérieurs hiérarchiques…)
  • On vous interpelle personnellement lors d’un événement (invitation d’un membre de l’auditoire à monter sur scène, ou bien vous êtes connu par le conférencier ou les organisateurs et votre présence vient d’être remarquée)…

Bref, les situations d’une prise de parole impromptue peuvent être très différentes, mais demeurent toutes embarrassantes. Alors, comment réagir dans ces cas là ?

En situation d’urgence, voici une méthode pour surmonter le stress ou l’affolement face à l’imprévu et se tirer de ce mauvais pas. Cette méthode est aussi appelée « l’astuce des 5 ‘S’ », vous allez comprendre pourquoi :

1 – Souffle

Tout d’abord, la surprise peut vous couper le souffle – manifestation fréquente d’une forme d’angoisse. Ne retenez donc pas votre respiration, ne la gardez pas bloquée. Au contraire, efforcez-vous de souffler longuement, et d’inspirer profondément.

Tout en vous concentrant sur votre respiration, pensez à ce que vous allez dire.

Commencez à parler lorsque vous avez retrouvé un rythme régulier. Si vous manquez trop d’oxygène, vous ne pourrez même pas faire sortir un son !

2 – Secondes

Combien de temps vous faudra-t-il pour retrouver votre souffle et recentrer vos idées ? Dans ce genre de situation, si tous les regards sont braqués sur vous et paraissent attendre une réponse, chaque seconde peut sembler une éternité…

Et plus vous sentirez le temps passer et plus vous vous affolerez !

En réalité, il n’y a que vous qui éprouvez cette désagréable impression que le temps s’étire, précisément à cause de votre stress ou affolement. Pour les autres, chaque seconde reste une seconde, aussi brève et négligeable.

Prenez donc votre temps. Dix, quinze, vingt secondes peuvent s’écouler sans que personne ne s’en inquiète ou s’impatiente. Tandis que cette poignée de grains de sable se révélera largement suffisante pour vous permettre de poser votre souffle et préparer la suite.

3 – Scénario

Que dire, mais aussi et surtout : comment le dire ?

Évitez de chercher des idées trop complexes, ou de vous exprimer de façon trop abstraite. Les gens préfèrent le concret, et se captivent toujours plus pour les histoires, surtout quand ils peuvent s’identifier aux personnages. C’est le principe du storytelling (et tiens, ça commence aussi par un S !).

Racontez une histoire. Les enfants adorent qu’on leur raconte des histoires, et nous sommes tous de grands enfants. Trouvez un scénario. Puisez dans vos souvenirs ou parmi les anecdotes que vous avez déjà entendues.

N’hésitez pas à romancer, même largement. Brodez en donnant des détails, précisez les couleurs, les formes, les longueurs, les bruits, les saveurs… Faites des comparaisons. Décrivez des choses physiques, des visages… Rajoutez-en si besoin, n’ayez pas peur d’exagérez ! (il ne faut pas trop en faire, certes, mais on en fait souvent bien moins que ce que l’on pense…)

Vous réveillerez ainsi le spectateur éternel enfoui en tout un chacun, cette part d’enfance qui subsiste en nous et ne demande qu’à être bercées de belles histoires…

4 – Sensations

Cependant, si le stress est tel que vous n’arrivez toujours pas à démarrer, que vous ne trouvez rien à raconter tandis que les secondes continuent de défiler et que le trac vous envahit tout entier, alors : parlez quand même.

Décrivez vos sensations. Expliquez ce que vous ressentez. Par exemple, commencez en disant, même tremblant ou hésitant :

« Bonjour… Je n’ai pas l’habitude de m’exprimer face à une telle assemblée… Je suis intimidé… Je sens mon cœur battre très fort… Je sens mes mains trembler… J’ai l’impression d’avoir une boule à l’estomac… Ma poitrine est comme écrasée… C’est vraiment impressionnant de parler devant autant de monde… »

Et puis : « Je commence à m’habituer… Je sens que ça va mieux… »

Se concentrer sur ses propres sensations est très utile, surtout dans les cas où l’on ne sait vraiment pas quoi dire : face à une personne qui vient de perdre un proche par exemple, ou face à un agent de police particulièrement intimidant…

De la sorte, vous pouvez susciter une certaine sympathie en révélant votre timidité naturelle, profondément humaine.

Vous donnez à vos propos un ton « vrai », authentique, et de ce fait vous établissez un lien de communication plus fort, basé sur l’émotion, par-delà les arguments et les idées.

Surtout, ces premiers mots permettent de véritablement vous lancer. La difficulté principale, dans la prise de parole en public, est de commencer à parler. Mais quand on a démarré, on gagne de l’assurance, les mots se mettent à couler, et on finit même par prendre du plaisir à s’exprimer !

5 – et… Silence

Il ne faut toutefois pas abuser de la technique des sensations. Si vous en faites trop, on ne vous croira pas. Certains vous soupçonnerons même d’essayer de manipuler le public.

Gardez donc une certaine réserve et, si vraiment vous ne trouvez strictement rien à dire : gardez le silence !

Le silence est un moyen de s’exprimer autant que les mots, et, selon les situations, permet bien souvent des sous-entendus plus lourds encore (si on vous interpelle violemment par exemple, ou si on vous pose une question volontairement provocante, ou encore si on vous introduit par une moquerie, etc.).

Restez silencieux, mais ne vous écrasez pas pour autant, ne détournez pas votre regard, concentrez-vous sur celui de votre interlocuteur (ou faites face à l’auditoire), ne souriez pas d’un air bête ou gêné, conservez au contraire une mine sérieuse, et patientez.

Et vous, quelles sont vos techniques ou astuces pour réagir lorsque vous devez prendre la parole à l’improviste ?

Vous souvenez-vous de vos pires moment de trac, et comment vous vous en êtes sorti ? ou pas…

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6 choses à connaître pour mieux maîtriser son sommeil

Les êtres humains que nous sommes ont besoin de 8 heures de sommeil en moyenne par tranche de 24h. Bien sûr, cette durée peut durer, tout comme la qualité du sommeil qui peut être altérée. Environ 10% des gens dorment moins de 6h par nuit, tandis que 10% dorment plus de 9h. Attention, trop dormir n’est pas forcément bon pour la santé et peut entraîner des risques cardiaques ! Mais, bon, généralement c’est plutôt l’inverse : on ne dort vraiment pas assez…

Savez-vous combien de nuits « complètes » (de 8h, donc) il faut pour récupérer d’une simple « nuit blanche » ? Environ 350… En d’autres mots : pour rattraper la fatigue liée à une simple nuit blanche, il faut quasiment une année entière. Or, il n’est pas rare d’enchaîner les nuits blanches, d’en faire parfois plusieurs dans un seul mois, et de faire des nuits très courtes le reste du temps.

Quand on est jeune, l’énergie et l’excitation de vivre compense la fatigue. Mais en réalité cette fatigue s’accumule, et, soudainement, en vieillissant (vers l’âge de 30-35 ans), on se met à être très fatigué et à avoir toujours plus de difficultés pour récupérer. Hélas, il est trop tard pour récupérer les « années » perdues pendant l’adolescence où l’on s’est ruiné physiquement. Par contre, il n’est jamais trop tard pour tenter de prendre quelques bonnes nouvelles habitudes et s’économiser un peu avant de devenir un vieux croûton ratatiné.

On utilise des expressions comme « couche-tôt/lève-tôt », on dit que les autres sont des « couche-tard/lève-tard », mais la vérité c’est que nous sommes globalement tous logés à la même enseigne : 25% de la population a un sommeil fragile, et cette fragilité se transformera en troubles du sommeil avec l’âge. Pourquoi ? Parce que les bons principes d’hygiène du sommeil ne seront probablement pas respectés.

C’est pourquoi il est important de comprendre comment s’organiser un bon sommeil. Au cours d’une nuit normale, le temps de sommeil se partage en cycles d’une heure trente environ (90 minutes). La qualité du sommeil varie à l’intérieur de chacun de ces cycles :

– Les premiers cycles de la nuit correspondent davantage à un sommeil profond, et permettent donc de mieux réparer la fatigue physique et mentale.

– Les derniers cycles de la nuit correspondent quant à eux davantage à un sommeil paradoxal, qui est un état où se situe la majeure partie des rêves. cet état de sommeil paradoxal est nécessaire à l’équilibre psychologique et à la mémoire (rappelons ici que la mémoire est un point fondamental de l’art oratoire !)..

– On observe par ailleurs 3 petits épisodes d’éveil au cours de la nuit. Ces épisodes d’éveil sont tout à fait banals au cours d’une nuit normale. Cela devient par contre problèmatique quand on se réveille en pleine nuit sans pouvoir se rendormir.

Pourquoi est-ce si important de maîtriser son sommeil ? Car la qualité du sommeil est liée au charisme et au leadership. Une bonne façon d’agir est de connaître les différentes phases de récupération de la fatigue et s’organiser en conséquence. En maîtrisant mieux votre sommeil vous décuplerez votre pouvoir d’action et votre influence !

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Rhétorique et pessimisme chez Schopenhauer

La rhétorique est l’art de la persuasion. Son statut est ambigu. Pratique héritée des philosophes de la Grèce antique, elle fascine autant qu’elle inspire la méfiance. Tout le monde convient en effet qu’il vaut mieux être convaincant plutôt que déplaisant, séduire plutôt que dégouter, susciter l’adhésion plutôt que le rejet. Mais peu de gens assumeraient de tromper ou manipuler les autres délibérément, et personne ne supporte de l’être. Nous avons généralement, dans le fond, un certain idéal de vérité.

Toutefois, la rhétorique n’est pas seulement l’apanage des menteurs et autres manipulateurs. Même quand on a raison, même lorsqu’on est persuadé de détenir la vérité, on peut avoir besoin de la rhétorique pour défendre son point de vue. Comme l’explique Schopenhauer dans L’art d’avoir toujours raison, la rhétorique a donc un double usage : de la part de nos contradicteurs, possibles menteurs ou manipulateurs, mais également de notre part à nous, pourfendeurs des illusions et faux-semblants !

Pour quiconque, en effet, la connaissance de ces techniques permet de les déceler chez ses adversaires. C’est pourquoi Schopenhauer déclare que la mission première des rhéteurs est« d’élaborer et d’analyser les stratagèmes de la malhonnêteté dans la controverse afin que, dans les débats réels, on puisse les reconnaître immédiatement et les réduire à néant ».

En retour, il faut tout autant oser utiliser ces stratagèmes malhonnêtes, afin d’instaurer l’équité dans le combat avec l’adversaire : « il faut même souvent y avoir recours soi-même pour battre l’adversaire à armes égales ». C’est au nom de la vérité qu’il faut parfois exagérer voire mentir un petit peu…

Dans un monde idéal, avoir raison serait peut-être suffisant pour l’emporter dans les controverses, « mais vu la mentalité des hommes, cela n’est pas suffisant en soi, et vu la faiblesse de leur entendement ce n’est pas absolument nécessaire ».

Quiconque a l’expérience des débats sait à quel point y est fait peu de cas de la vérité comme de la justesse des idées. Question d’orgueil, de vanité, quand ce n’est pas par pure et simple malhonnêteté, ou l’imbécile envie de provoquer pour provoquer : n’importe quelle position est défendue et maintenue, contre toute tentative de chercher sincèrement à se tourner vers la vérité.

Schopenhauer fonde donc sa justification de la rhétorique sur une forme de pessimisme anthropologique. Il semble même verser dans le relativisme, déclarant qu’il est peut-être impossible de déterminer si nous avons vraiment tort ou raison. Une fois rappelé que les stratagèmes rhétoriques sont indépendants de la vérité objective, et par conséquent que ceux-ci « peuvent aussi être utilisés quand on a objectivement tort », Schopenhauer ajoute dans une note de bas de page : « quant à savoir si c’est le cas, on n’a presque jamais de certitude à ce sujet »

Ainsi, que l’on ait tort ou que l’on ait raison, le plus important semble de s’en tenir au moins à une position, plutôt qu’aucune.

Le premier principe à retenir est donc qu’il faut défendre sa thèse coûte que coûte et ne jamais lâcher prise. Il faut être prêt à se livrer à un combat à mort, et faire fi de tout espoir de discussion raisonnable ou de quête commune de vérité avec les hommes trop sûrs d’eux, vaniteux et orgueilleux…

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