CV

Rédiger un CV : les informations qui ne sont pas nécessaires

Les chercheurs d’emploi ne se demandent pas tout le temps si une information est absolument nécessaire dans un CV bien qu’elle puisse leur sembler importante. Ils s’embrouillent par la densité des informations et passent finalement à côté des plus pertinentes à mettre en valeur. D’autres encore pensent naïvement qu’ils peuvent mettre dans leur CV tout ce qui leur passe par la tête… Voici nos conseils et mise en garde :

Les informations personnelles de l’ en-tête, savoir faire le tri

Les chercheurs d’emploi peuvent se planter sur ce qui est nécessaire à inscrire dans l’emplacement destiné aux informations personnelles du CV. Cette confusion vient du fait qu’ils pensent qu’ils devraient mettre le maximum d’informations personnelles possibles. Cette attitude compréhensible qui relève d’une précaution, à tort, est liée au fait que le jeune chercheur d’emploi veut éviter des déconvenues. Ce qu’il oublie cependant est que non seulement les informations personnelles superflues peuvent irriter les recruteurs mais qu’elles peuvent également amener à des discriminations. Il s’agit de l’âge, l’adresse personnelle, la situation familiale et la photo (si vous voulez mettre une photo, éviter celle des vacances, misez sur une photo professionnelle).

Ce sont des informations considérées comme des éléments pouvant conduire à de la discrimination. Le fait qu’elles ne soient pas obligatoires dans un CV est utile pour protéger les chercheurs d’emploi. L’exemple de l’âge est illustratif du danger qu’elles peuvent avoir : les recruteurs ont souvent des préférences sur les juniors. C’est pourquoi tous les indices permettant de deviner l’âge du postulant sont à éviter afin d’obtenir un entretien ou l’on pourra éventuellement défendre son âge si cela pose réellement problème. Il est conseillé d’éviter de faire mention des expériences les plus anciennes en se concentrant sur les plus récentes. Les informations suivantes : le nom et le prénom, le contact téléphonique et l’adresse mail sont largement suffisantes. Evitez de vous tirez une balle dans le pied, concentrez-vous sur l’essentiel.

Les contenus pas nécessaires dans le corps du CV

La rédaction et l’agencement des idées dans le corps d’un CV peuvent paraître faciles pour ceux qui ont assez d’informations à mentionner. Cependant c’est une erreur de penser que l’on peut tout mettre ici. Le CV est loin d’être un document fourre-tout ou une archive rigoureuse de votre passé professionnel. Les informations dites « farfelues » sont également à éviter, ce sont celles que l’on indique dans le but d’être honnête alors qu’elles sont inutiles et pas efficace. Par exemple les recruteurs se moquent des raisons de votre séparation avec votre ancien patron, ils vous poseront directement la question en entretien si nécessaire…

D’autres informations superflues sont le trop plein d’indication d’expériences et de diplômes. Il ne sert à rien de lister vos stages et jobs en périodes de vacances académiques si vous avez déjà quelques années d’expériences professionnelles – cela risquerait même d’être contre-productif. Il ne sert également à rien de mentionner dans votre CV que vous avez travaillé en job étudiant dans une boulangerie alors que vous postuler dans un laboratoire de recherche pharmaceutique. La même règle s’applique aussi pour les diplômes : il est inutile de mentionner avoir eu son Brevet des collèges lorsque l’on est déjà titulaire d’un baccalauréat. Profitez-en pour alléger votre document et gagner de la place pour décrire ce qui est essentiel de façon optimisée.

Quelques informations à mentionner ou non à la fin du CV

Après l’en-tête et le corps du CV, il ne reste qu’à vous préciser que des informations ne doivent être mentionnées à la fin de vos CV uniquement si elles s’avèrent vraiment utiles. Autrement dit, lorsque vous constatez qu’un élément pourra limiter vos chances ou est superflue, vous êtes libre de ne pas le mentionner. Comme les informations personnelles, il existe aussi des éléments de la rubrique « Loisirs » qui sont à éviter. Cette rubrique n’aura pas d’importance pour des candidats aux postes de cadres supérieurs, par exemple. Si vous n’êtes pas sûr que les loisirs que vous citez sont des valeurs partagées par l’entreprise, il vaut mieux éviter cette rubrique. Cependant bien écrite et optimisée en fonction de l’entreprise ciblée, cette rubrique peut s’avérer efficace.

Tout comme les hobbies, les chercheurs d’emploi mentionnent de temps en temps leur prétention salariale. Cette information a le défaut de mettre en doute vos motivations… Les recruteurs auront alors l’impression que vous êtes plus enclin à l’accumulation de richesse matérielle et financière qu’à la réelle motivation à participer à la croissance d’une entreprise. Ce type d’information n’est vraiment pas nécessaire sur un CV et se discute de préférence à la fin d’un entretien professionnel – et de façon subtile lorsque vous sentez que l’occasion se présente…

Des informations utiles à ajouter sur un CV peuvent par contre être une selection de références pertinentes, ou encore le niveau de langue – sous réserve de le décrire correctement (lire l’article Se démarquer en décrivant son niveau de langue dans un CV). Enfin, vous pouvez utiliser certains verbes dans votre CV qui auront l’effet d’en décupler l’impact et l’attractivité auprès des recruteurs de tout secteur !

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Rédiger un CV : les 5 erreurs fatales à ne pas commettre

Avez-vous déjà rédigé un CV sans commettre une faute de langue ou de dactylographie ? Le temps consacré pour étudier des centaines et des milliers de dossiers de candidatures s’avère toujours insuffisant. La moindre faute d’orthographe rencontrée au moindre coup d’œil entraîne le rejet systématique du dossier du candidat même s’il s’avère être le plus compétent. Mais il y a plusieurs autres erreurs fatales et redoutables qui risquent de griller votre CV aux yeux d’un recruteur potentiel. Quelles sont ces erreurs, et comment y échapper ?

La présentation : l’esthétique et l’humour au cœur d’un CV

La présentation, l’esthétique ou encore le design est l’élément premier qui conditionne la sélection lors du premier tri des dossiers de candidatures. Il en est de même pour la disposition des rubriques, la taille et le caractère des lettres dactylographiées et la longueur du texte. Dans la présentation, certains candidats omettent souvent le titre et préfèrent inscrire plutôt « Curriculum vitae ». Au lieu de cela, il faut donner un titre correspondant au profil ciblé. À moins de rédiger un CV pour postuler à un métier d’art, les fantaisies comme les couleurs, les typographies, les styles comiques n’ont jamais été un atout. Être imaginatif et innovant ne signifie nullement créer un objet d’art hors du commun. La simplicité et l’harmonie dans la présentation ont toujours eu le dessus parce qu’elles rendent le texte digeste à la première vue. Quel que soit le cas, il vaut mieux, pour les candidats, rester sobre pour mettre toutes les chances de leur côté.

Des erreurs liées aux fautes de langue

Les erreurs les plus fréquemment rencontrées dans les CV sont toujours liées aux fautes de langue. Ce sont généralement des fautes d’orthographe, de grammaire ou de conjugaison. Les fautes de langue comme l’oubli d’un « s » à la fin d’un mot au pluriel, ou la confusion des homonymes ou des synonymes sont très courantes. Elles sont généralement considérées, à tort, comme des fautes minimes, pourtant elles font aussi l’objet de beaucoup de rejets. Pour éviter ces derniers, la vigilance ne suffit pas. Il est toujours conseillé, non seulement de se munir d’un logiciel de correction, mais de faire relire le CV par une autre personne mieux outillée dans le domaine.

Les données sur des informations personnelles

Les données sur des informations personnelles sont multiples : photo, sexe, âge, situation matrimoniale, race, nombre d’enfants, religion, orientation sexuelle, opinion politique, etc. L’apparition de ces données dans les CV change selon des régions, des circonstances variables. Ainsi, les informations sur le sexe et l’affichage de photo, par exemple, susceptibles d’entraîner la discrimination sont interdites dans les pays anglo-saxons, tandis qu’elles sont permises ailleurs. De même, les autres informations comme la religion, l’orientation sexuelle et l’opinion politique sont strictement interdites, quel que soit le type de CV. Pour ce qui concerne l’âge, la situation matrimoniale et le nombre d’enfants, elles ne peuvent être pertinentes que lorsque le candidat sera dans l’obligation de démontrer sa stabilité.

Pour ce qui concerne le contenu, faut-il tout mettre dans son CV ?

La réponse à cette question est évidemment négative. Les candidats doivent éviter de faire du CV un ramassis de tout ce qu’ils ont fait dans leur vie. Donner des informations directement en référence au poste sollicité est une règle d’or à respecter scrupuleusement. C’est pourquoi le fait de procéder à la rédaction de l’intégralité de l’expérience et des emplois occupés ressemblera, à coup sûr, à du remplissage. Pourquoi mentionner des stages et des occupations bénévoles s’ils n’ont aucun rapport avec le poste ciblé. C’est ici qu’on voit l’importance de l’actualisation et de la contextualisation d’un CV. Cela permet aux candidats de se mettre à jour sur leur parcours et d’orienter le contenu de leur présentation professionnelle en fonction du poste. Pour des rédactions de CV destiné à différents postes, la contextualisation est de rigueur.

Quelques erreurs fatales récurrentes dans les CV

Il existe de petites incorrections qui disqualifient facilement les candidats, mais que certains qualifient malheureusement de « mineurs ». La liste des erreurs fatales est tellement longue que plusieurs pages ne suffisent pas pour mieux les expliciter. L’utilisation des jargons techniques et encyclopédiques et des termes passe-partout a toujours été une maladresse lorsque les candidats en abusent. Se prendre pour un spécialiste extraordinaire en utilisant les termes que les recruteurs comprendront à peine, mais aussi vouloir faire trop simple ne donne aucune chance à une sélection du dossier. Des informations supplémentaires à propos des « lobbies » très fantaisistes, des prétentions salariales sont très mal perçues. Faut-il aussi signaler que donner des informations erronées et imprécises surtout pour ce qui concerne les dates est une faute très grave qui entraîne le rejet du dossier lorsqu’elles sont détectées. Dès lors, il y a des risques que le CV échoue à la poubelle.

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Ajouter des références sur son CV pour le rendre complet et attractif

Dans les pays anglo-saxons, il est de mise de rajouter des références à son CV lorsqu’on veut décrocher un emploi. Cette pratique n’est pas encore bien entrée dans les mœurs en France mais elle est pourtant très utile. Voici comment s’y prendre lorsqu’on désire rendre son CV plus attractif :

En quoi consiste ces références ?

Les références que l’on peut mentionner dans un CV offrant de l’intérêt sont les contacts professionnels antérieurs qu’il est possible de rajouter afin d’étoffer correctement une candidature à un poste défini. Le recruteur intéressé pourra alors contacter les anciens professeurs, divers employeurs et anciens collègues. Comme cette pratique est encore peu courante, elle peut choquer certains candidats mais il ne faut jamais prendre un de ces contacts comme une suspicion ou une offense. Ce moyen utilisé est au contraire un atout dans une grande majorité de cas pour avoir une chance supplémentaire d’obtenir un emploi.

Le choix des références

Le choix de ces références est bien entendu très important. Celles devant apparaître sont, bien entendu, les plus élogieuses. Si un candidat est nouveau sur le marché de l’emploi, il peut alors mentionner les coordonnées d’un ancien maître de stage ou d’un professeur l’ayant particulièrement apprécié. Avant d’envoyer un CV comportant des références, il vaut mieux avertir les personnes nommées pour qu’elles ne soient pas surprises en cas d’appel du recruteur et qu’elle puissent aussi parler favorablement du candidat.

Où écrire les références sur un CV ?

Les références doivent être placées naturellement en fin de CV avec un sous titre « pour prise de référence ». Il suffira d’indiquer les nom, prénom, fonction et contact de chaque personne nommée dans cette partie. Le contact est un numéro de téléphone ou une adresse e-mail. A savoir quand même que les références ne sont pas obligatoires sur un CV et peuvent être données oralement à un recruteur lors d’un entretien.

Donner ses références à un recruteur ne doit pas freiner ou faire peur. Bien au contraire, devancer la demande de ce dernier sera toujours favorable. Tous les recruteurs ne les demandent pas mais y viennent de plus en plus. En joignant les références dans un CV, c’est une preuve de sincérité et de motivation certaine. De plus, si un candidat possède une lettre de recommandation, il peut alors joindre cette dernière à son CV car elle donnera une certaine plus-value à la demande d’emploi.

Ces techniques sont simples mais très efficaces, et vous gagnerez a les intégrer dans votre préparation en vue d’une candidature a un emploi. Elles optimisent a la fois vos chances de vous démarquer des autres candidats, et de plaire aux recruteurs. Pensez également a décrire de façon percutante votre niveau de langue dans votre CV, cela fait souvent une grande différence !

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Rédiger un CV à fort impact : l’art d’utiliser les bons verbes pour se faire remarquer

Les candidats à un recrutement sont encore, pour la plupart, confrontés à un problème qu’on savait déjà révolu depuis longtemps : le style de la langue. En fait, ce qui est en cause ici, ce n’est pas la richesse et l’étendue de la formation et de l’expérience. Les types de mots, le vocabulaire, le choix des verbes, bref la syntaxe est un véritable motif de rejet. Il devient impérieux ici d’expliquer les deux enjeux, non exhaustifs. Voyons dans un premier temps l’importance de concevoir son CV avec l’esprit d’un marketeur, et je vous donne ensuite une technique redoutable pour sélectionner et utiliser les verbes les plus marquants pour décrire vos expériences et vos projets dans votre CV :

Le CV comme un véritable objet marketing

La précision est à prendre au sérieux. Pour des recruteurs, il n’y a rien de plus important qu’une glorification par soi-même, une auto glorification. Celui qui sait vanter ses compétences pourra nécessairement produire un CV possédant trois qualités inestimables : objectif, concis et actualisé.

Un CV objectif est celui qui définit, à l’avance, ce sur quoi on est en droit d’attendre du postulant. En ce sens, celui qui rédige un CV non évasif où la logique et l’orientation professionnelle restent focalisées sur le profil recherché par les employeurs a davantage de chance de se faire remarquer que les autres. En ce qui concerne la concision, le style télégraphique est le plus conseillé. L’auteur d’un CV doit éviter de temps en temps d’aller trop dans les détails de ses précédentes expériences. Dire l’essentiel en focalisant l’attention des recruteurs sur l’emploi le plus récent. Quant au CV actualisé, c’est sûrement ce qui fait échouer beaucoup de postulants. Ne pas connaître les derniers développements et les dernières découvertes de sa discipline dans le monde scientifique est une erreur à ne pas commettre. Mais, tout ce qui précède ne peut avoir un sens que si le candidat rédige avec des mots choisis précieusement accompagnés d’une syntaxe parfaite.

Le CV : un produit prêt à la consommation

Un produit vanté par un marketeur ne peut être que celui qui est prêt à être consommé. Les recruteurs ont besoin de ce CV qui présente le requérant comme un acteur et non comme un sujet. En ce sens, les mots et la syntaxe seront très importants pour permettre aux recruteurs de juger ou de décider sans trop réfléchir. Ainsi, les mots comme les verbes d’action sont des atouts majeurs.

Pour l’emploi des verbes en langue française, on distingue deux catégories : les verbes d’action et les verbes d’état. Les verbes d’action, notamment créer, concevoir, coordonner, mener, agir, etc., ont cette capacité de renforcer l’assurance des recruteurs par rapport à l’engagement du candidat. Ces types de verbes dans un CV renseignent mieux sur le poste du candidat qui a été un leader dans son équipe. D’autres verbes d’action, en l’occurrence participer à, accompagner, suivre, contribuer à, sont ceux qui donnent suffisamment d’informations sur la capacité d’intégration des candidats. En ce qui concerne les verbes d’état, comme être, devenir, sembler, demeurer, paraître… ils doivent nécessairement être accompagnés, chacun d’un verbe d’action pour éviter de donner l’impression que le candidat subit son sort…

En clair : misez sur l’action, l’action, et l’action ! Montrez-vous sous votre jour le plus pro-actif. Les verbes utilisés dans un CV sont tellement importants à telle enseigne que les recruteurs en ont fait un point d’honneur parmi les critères de sélection. Une enquête réalisée auprès de certains d’entre eux témoigne de ce que 60 % mettent l’accent sur les verbes. Raison de plus pour alerter tous les potentiels chercheurs d’emplois à mieux les utiliser pour optimiser leur chance d’embauche.

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Candidat à une offre d’emploi : comment se démarquer en décrivant son niveau de langue dans un CV

Lorsque des candidats cherchent un emploi et envoient un CV, à cette occasion ils doivent renseigner certaines connaissances qu’ils ont, notamment celle des langues. Généralement, ils se contentent d’indiquer qu’ils maîtrisent une ou plusieurs langues en portant les mentions « lu, parlé et écrit ». En lisant ces CVs, les recruteurs potentiels ne sauront pas vraiment quel est le réel niveau des candidats en matière de langues. Il faut donc être plus précis, et se démarquer. Voici les 5 étapes pour décrire de la façon la plus pertinente votre niveau de langue dans votre CV :

Commencer par évaluer son niveau en langues

Vous faites partie de ces potentiels candidats à un poste et devez envoyer votre CV ? Alors pensez à faire une auto-évaluation des langues que vous maîtrisez. Vous pouvez vous survaloriser ou au contraire vous dévaloriser… Le mieux, avant d’envoyer votre CV à un recruteur est de faire certains tests de langues que vous trouverez sur Internet, dans un centre de langues ou avec un professeur si vous doutez de votre niveau. Une fois ce test terminé, vous connaîtrez votre juste niveau et pourrez alors correctement renseigner cette indication à porter sur votre CV.

Qu’implique un accent dans la connaissance d’une langue étrangère ?

Une fois que votre test est réalisé et que ce dernier est convenable, se pose alors la question de votre accent lorsque vous parlez la langue. Soyez rassuré, l’accent n’est pas un handicap. Vous pourrez toujours vous exprimer correctement en utilisant la langue que vous avez apprise mais votre accent français ne sera pas un frein à votre recrutement. Si vous maîtrisez parfaitement l’anglais, par exemple, il vaudra mieux avoir beaucoup de vocabulaire, vous serez un candidat au profil intéressant. Ainsi, une finesse dans le langage montrera à votre futur employeur que vous pourrez converser très correctement avec vos interlocuteurs surtout si vous devez travailler dans les échanges commerciaux internationaux et autres postes où vous devrez beaucoup voyager à l’étranger.

La partie «langues étrangères sur votre CV»

Lorsque vous serez sur le point de remplir la partie concernant les langues étrangères sur votre CV et si vous sollicitez un emploi dans le commerce international par exemple, indiquez alors : anglais courant avec maîtrise en matière de négociation commerciale. Si vous devez vous présenter à un poste plus technique ou contractuel, rajoutez alors : maîtrise du vocabulaire technique à l’écrit ou encore : lecture de documentations techniques en anglais. Il sera ensuite judicieux de préciser votre niveau opérationnel en rajoutant : capacité à animer des réunions en anglais ou communication écrite parfaitement maîtrisée.

Démonstration de votre maîtrise parfaite d’une langue étrangères

Les recruteurs ont l’habitude de recevoir des candidats qui pensent maîtriser une langue étrangère alors que ces derniers ne font que « se débrouiller ». Certains conseillers de Pôle emploi en ont également fait l’expérience. Les candidats ont tout intérêt à démontrer leur niveau au lieu d’affirmer ce dernier sur leur CV. Ainsi, dans la rubrique dédiée à l’expérience professionnelle, il vaut mieux illustrer sa pratique de la langue par des petites indications comme: traduction de devis techniques ou rédaction de propositions commerciales, suivis de projets, etc. Les recruteurs pourront ainsi savoir si vous avez été confronté à des interactions dans une langue étrangère. Pour faire la différence sur votre CV, vous pouvez aussi mentionner le score que vous avez eu au TOEIC (Test of English for International Communication) ou au TOEFL (Test of English as a Foreign Language) si tel est le cas. Un recruteur sera toujours sensible à ce type d’informations.

Rédiger son CV dans la langue demandée

Si vous vous présentez à un poste dont le niveau de langue étrangère est primordial, vous pouvez alors rédiger votre CV dans cette langue uniquement. En règle générale, l’anglais est souvent attendu dans ce domaine. En rédigeant votre CV en anglais, vous ne vous sur-vendrez pas mais vous démontrerez ainsi que vous utilisez un vocabulaire professionnel spécialement utilisé pour certains postes. Si vous trouvez les mots qu’il faut et que ces derniers sont précis, un recruteur remarquera votre CV parmi les nombreuses autres demandes qu’il doit éplucher et vous sortirez ainsi du lot en mettant toutes les chances de votre coté.

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Comment faire un bon CV ?

Comment rédiger un CV accrocheur et décrocher votre ticket pour tous les entretiens ? Candidats à l’embauche, professionnels en quête d’un job d’intérimaire ou encore d’un poste de stagiaire, aussi expérimenté que vous êtes, rien ne saura mieux vous mettre en valeur qu’un CV savamment élaboré. Parfois, la seule utilisation de certains mots et verbes à fort impact pour rédiger votre CV peut faire toute la différence ! Il en va de même pour les « références », qui, habilement placées, mettront clairement votre profil en valeur aux yeux du recruteur. Autre exemple de point souvent négligé : la façon de décrire votre niveau de langue… Précieux outil dans la quête d’un nouvel emploi, ayez en tête qu’un CV en béton armé est avant tout votre passeport pour l’entretien d’embauche.

Le CV donne au recruteur une idée générale de votre parcours professionnel ainsi que des compétences acquises au fil des expériences. L’objectif à la base est clair : décrocher un entretien. Pour ce faire, vous avez obligation d’en produire un qui vous démarque des autres candidats. À cet effet, concision, efficacité et sens de l’esthétique doivent être conjugués. Il y a des informations qui ne sont pas nécessaires et qu’il est préférable d’enlever de votre CV pour ne pas l’alourdir inutilement. Rajouter trop d’informations se révèle généralement contre-productif.

Il est fréquent de rencontrer des candidats qui, même avec une expérience remarquable et un parcours académique élogieux, peinent malgré tout à décrocher un emploi. Cet état de choses soulève deux questions : 1/ Votre CV vous met-il assez en valeur ? 2/ Met-il en avant les aptitudes qui vous démarquent par rapport aux autres ? Si vous n’avez pas la réponse à ces interrogations, pas de soucis. Voici une série de précieux conseils que nous avons déclinés en quatre volets. Ces techniques vous en apprendront davantage sur l’art de la conception d’un CV « sur-mesure », sans oublier toutes les astuces pour impressionner les recruteurs…

1. Faites une synthèse de votre profil

Concevoir un CV nécessite un travail préalable. Faites un rappel de toutes les informations qui pourraient vous être nécessaire. Un peu comme un brouillon, faites une rétrospective sur votre parcours, vos compétences ainsi que vos objectifs. Ledit rappel doit être détaillé et prendre en compte des informations telles que :

– Vos objectifs professionnels

En deux phrases maxi, mentionnez vos objectifs professionnels, l’emploi que vous avez envie d’occuper et pourquoi pas les fonctions qui y sont attachées, si vous en avez précisément connaissance.

– Votre parcours académique

Il faut souligner la place de choix qu’occupe la formation académique, dans un processus d’embauche. Quel est votre niveau d’études ? Avez-vous fait des spécialisations, des échanges universitaires à l’étranger ? Y a-t-il dans votre parcours des attestations de succès à des examens professionnels ? Parlez-en, et n’omettez pas de noter vos mentions et/ou distinctions académiques particulières (major de promotion, meilleur projet scientifique). Cela peut s’avérer déterminant pour certains emplois.

– Vos expériences professionnelles

Ne vous contentez pas de lister des intitulés de postes, soyez explicites, quant à vos réalisations, vos succès et même vos échecs professionnels. Assumez chaque détail de votre parcours, sans toutefois omettre de vous vendre en premier. Mettez tout ce que vous reconnaissez avoir fait, au moment de la rédaction du CV vous saurez faire le tri.

Évitez de faire de l’à peu près, il vous en faudra plus pour décrocher un entretien. Quantifiez vos réalisations, parlez de ce que vous apporterez à la structure. Surtout, pensez à bonifier les intitulés de vos précédents postes. « Commercial à digital store » passe toujours mieux sur un CV que « Vendeur de produits électroménagers à digital store ».

– Personnaliser les langues et les divers

Vos compétences linguistiques doivent être mises en valeur du mieux que possible. Il est recommandé de mentionner si vous avez effectué des séjours de perfectionnement à l’étranger ou si vous avez passé des examens de niveau de langue. Si tel est le cas, ne manquez pas de les noter.

Quant aux divers ils sont supposés regrouper vos loisirs et centres d’intérêt. Pour sortir du lot, évitez de dire « sport, lecture, musique ». Cela risque de faire cliché ou donner un air de déjà vu à votre CV. Développez cette rubrique en tenant compte de votre personnalité. Permettez à l’employeur d’en apprendre davantage sur vous et d’entamer si besoin une discussion extra professionnelle, afin de mieux saisir ces petits détails qui vous caractérisent.

2. Structurez votre parcours à l’aide de la synthèse préalablement faite

Votre synthèse de profil n’est rien d’autre qu’une ébauche de votre CV, que vous devrez interpréter. Le recruteur qui lit votre CV doit déceler une certaine logique entre parcours académique, expériences professionnelles, et objectifs professionnels. Chacune de vos expériences professionnelles doit faire corps avec la précédente pour former un ensemble qui se rapproche le plus possible de l’emploi pour lequel vous postulez avec le CV.

Il peut arriver que vos expériences et réalisations professionnelles n’aient aucun lien entre elles. Vous pouvez faire le choix de concevoir un CV par compétence, en utilisant des compétences et accomplissements communs à vos diverses expériences.

Présenter un parcours cohérent sur un CV, il n’y a rien de plus réjouissant pour un recruteur. En effet, cela démontre combien vous vous connaissez ; vous avez également l’occasion de prouver à quel point vos objectifs et votre orientation professionnels sont clairs. Dans la plupart des offres d’emploi, les recruteurs n’accordent pas un réel intérêt aux candidats à la recherche d’un emploi par défaut, ceci même indépendamment du secteur. Par contre, ils sont attirés par des personnes motivées par l’obtention de leur futur emploi.

Prenez donc le soin de ne pas lister des expériences qui n’ont aucun fil conducteur entre elles. Essayez de leur trouver une cohérence. Si votre CV contient des informations inadaptées à l’image globale que vous souhaitez renvoyer, n’hésitez pas à les rayer de la présentation. Et si vous avez un profil junior ou de jeune diplômé, parlez de façon explicite, de vos activités extrascolaires, de vos expériences bénévoles ou associatives. Le but est de ressortir les compétences que vous avez pu acquérir en pratiquant ces diverses activités et de les présenter comme des atouts à offrir dans le cadre de votre futur poste.

3. Soignez le contenu du CV proprement dit

Décrocher un entretien nécessite de respecter quelques fondamentaux. À commencer par le contenu de votre curriculum vitae qui doit faire ressortir tout votre dynamisme et votre motivation à décrocher un nouveau job.

– Pensez votre contenu dans ses moindres détails

Dans chaque expérience, recherchez les éléments utiles que vous pouvez mettre en avant. L’objectif est de trouver dans le parcours les détails qui donnent de la valeur ajoutée à votre profil. C’est à ce niveau du curriculum vitae que vous justifiez certaines périodes de votre parcours (creuses ou pleines).

– Soyez honnête !

L’erreur que vous pourrez commettre est de vouloir à tout prix adapter le contenu à l’annonce. Avec Google, il est de plus en plus facile de retracer votre parcours en se renseignant auprès de vos anciens employeurs. Autant éviter donc de prendre le risque de vous faire éliminer d’entrée. Un conseil, laissez transparaître les trous dans votre parcours et essayez de les justifier. Un recruteur peut comprendre que tous les parcours ne soient pas continus.

– Rédigez un CV accessible à tous

Vous êtes ingénieur en mécanique, pas la peine de bourrer votre CV de termes techniques. Le recruteur ou le DRH qui lit votre CV n’a aucune connaissance du jargon technique. L’une des règles d’or pour décrocher un rendez-vous d’entretien, c’est de rendre l’ensemble de votre parcours compréhensible pour tous.

– Actualisez votre profil

Sachez enterrer les expériences anciennes. Seul ce qui fait votre actualité intéresse le recruteur, valorisez donc vos expériences récentes, et évitez de monter jusqu’à la dernière décennie.

– Soyez explicites et… attention aux fautes !

Rédigez dans un style formel. Évitez le registre familier, l’humour et l’auto dérision. Quant à vos expériences professionnelles, donnez l’intitulé du poste, et les tâches et accomplissements afférents. Faites attention aux fautes de tous genres (orthographe, grammaire, conjugaison), les recruteurs accordent vraiment de l’importance à ces détails. Veillez donc à ne pas laisser ces coquilles se glisser dans votre CV.

4. Adaptez le contenu de votre CV à l’offre d’emploi

Pour un recruteur, le plus important, c’est de déterminer à la lecture de votre curriculum vitae, si votre profil est le plus adapté aux qualités qu’exige le poste. À cet effet, le CV ne saurait être une liste exhaustive de toutes vos compétences. Pour réussir ce pari, évitez de vous centrer sur l’emploi proposé, focalisez-vous plutôt sur toutes les informations contenues dans l’offre. Des détails comme le type d’entreprise, ses objectifs, ses activités ainsi que le vocabulaire employé, peuvent vous aider à ressortir vos compétences les mieux adaptées au poste.

Notez que le choix d’un jargon semblable à celui de l’entreprise peut être déterminant pour la sélection finale… Pour être sûr d’avoir les bons mots, vous pouvez piocher directement dans l’offre et si besoin faire quelques recherches sur l’entreprise. Identifiez, ces mots et expressions qui reviennent fréquemment et réintégrez-les dans le CV. En procédant ainsi, vous augmentez vos chances d’être contacté pour un entretien.

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