Relations

L’art subtil de la flatterie en 10 techniques admirables

Pourquoi devrait-on « flatter » les autres ? La flatterie a mauvaise presse. Elle est vue comme un moyen de tromper, de manipuler… Comme l’écrivait Jean de La Fontaine dans sa fameuse fable du corbeau et du renard, « Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute ». C’est-a-dire, en d’autres termes, que les personnes touchées par un compliment se font ainsi berner. Il faudrait donc n’être point flatteur, ni sensible a la flatterie.

L’écrivain Jean-Marie Rouart défend au contraire la flatterie en tant que forme de politesse, nécessaire au vivre-ensemble et a l’harmonie sociale : « Les médisants appellent ça de la flatterie. Moi, je nomme ça courtoisie. » Notez cependant que cette citation ne sauve pas le terme de « flatterie », mais simplement la pratique consistant a donner le sentiment a une personne qu’elle est importante (et, probablement, plus importante qu’elle ne l’est réellement…).

La flatterie est le secret de longévité des personnes souvent exposées au public. Prenons le cas de l’increvable Michel Drucker, qui aura passé toute sa vie a la télévision, même ses dimanches. 50 ans de carrière, tout de même ! Il confiait que son secret résidait dans son art de manier le « sujet, verbe et compliments ». Il expliquait par ailleurs : « On m’a souvent reproché d’être ‘trop gentil’. Mais ce n’est pas avec la méchanceté gratuite que nous réussissons dans ce métier. » Michel Drucker est donc la preuve vivante qu’il faut parfois être flatteur, pour le propre intérêt du flatteur comme de ses collaborateurs ! Voici donc 10 techniques pour utiliser l’art de la flatterie au quotidien, au travail et avec les personnes de votre entourage :

1 : Passer par autrui

Flatter par le biais d’une tierce personne rend le compliment plus sincère. Par exemple, si une amie vous dit : « Pierre m’a dit qu’il te trouve brillante », vous serez d’autant plus touchée par le compliment que si Pierre vous l’avait dit directement. Il importe donc de trouver les bons relais, pour faire remonter les bons mots aux bonnes personnes… De toutes les formes de flatteries, c’est la plus efficace. Prenez donc soin de dire du bien des gens dans leur dos, et surtout pas du mal !

2 : Etre créatif et inattendu 

Attention aux compliments trop simples ou trop évidents, attention a ne pas dire des banalités ! Ne flattez pas sur quelque chose d’attendu, mais soyez surprenant. Exemple : ne flattez pas quelqu’un sur ses plus grandes réalisations, ou sur ce que tout le monde admire, mais trouvez au contraire le petit détail subtil que personne ne semble avoir vu. Ce qui flattera la personne visée, c’est l’attention que vous lui aurait ainsi portée, semblant aller bien au-delà des apparences…

3 : Etre précis dans la flatterie

De la même manière que le conseil précédent, il faut éviter les compliments généraux et génériques. Du genre : « t’es le meilleur »… Les compliments hyper-personnalises sont beaucoup plus efficaces. Précisément parce qu’ils semblent d’autant plus sincères, car il faut forcement bien connaitre la personne que l’on flatte, c’est donc la preuve qu’on lui a portée un minimum d’attention. Pour flatter un auteur, par exemple, citez lui une phrase clef de l’un de ses ouvrages aujourd’hui introuvables ! Pour flatter un acteur, a qui tout le monde dit « on doit vous le dire souvent… » faites-lui au contraire un compliment qu’on lui fait rarement, en décrivant avec précision l’un de ses tout premiers seconds rôles ou il apparait tout juste quelques secondes a l’écran (en lui faisant valoir qu’on sentait déjà toute sa prestance, son potentiel, son talent…)

4 : Attention a ne pas recycler ses flatteries !

Corollaire des conseils 2 & 3, si les bonnes flatteries doivent être le plus original et le plus personnalisé possible, n’utilisez pas les mêmes flatteries avec des personnes différentes ! Imaginez un peu : si deux individus apprennent que vous les avez complimentés sur un même point… l’effet de la flatterie tombe a l’eau, c’est même contreproductif, et vous êtes démasqué ! C’est justement ce genre de flatteries qui correspond a de la manipulation : faire les mêmes compliments impersonnels a tout le monde…

5 : Flattez… et critiquez un peu en même temps…

Une bonne technique pour produire une flatterie efficace est d’y mettre un semblant de critique. Une pique inoffensive donnera en effet de la crédibilité a votre propos. Par exemple, imaginez que vous deviez flatter un metteur en scène : signalez-lui qu’il y a un faux raccord dans son film, avant de vous exclamer qu’il est le Kubrick du XXe siècle ! Effet garanti. Technique a manier avec précaution, soit dit en passant…

6 : Demandez des conseils

Voici un bon conseil que celui de demander des conseils… Ahah. Voila comment fonctionne cette technique : en demandant a quelqu’un des conseils, cela le place dans une position de partage de compétence qui le valorise. C’est en cela qu’il sera indirectement flatté. Si vous ajoutez un compliment pour justifier votre requête, vous faites coup double. Exemple : « Vous qui êtes une pointure dans ce domaine, pouvez-vous m’éclairer sur ce sujet ? » Non seulement vous flattez votre interlocuteur, mais en plus vous profiterez certainement de très bons conseils et d’anecdotes de sa part.

7 : Savoir se taire…

Dans un monde ou tout le monde regarde son nombril, efforcez-vous de ne pas regarder le votre. Très difficile. Pourtant, une écoute attentive, sans interruption, peut devenir en soi une forme de flatterie. Dale Carnegie explique très bien cela dans son livre Comment se faire des relations : « Rappelez-vous que la personne avec qui vous conversez s’intéresse cent fois plus a ses désirs et a ses problèmes qu’a vous et a vos préoccupations. »

8 : Evitez les exagérations 

Attention a ne pas trop en faire. Complimenter, c’est bien, mais un compliment abusif passera pour une moquerie. Imaginez un peu que vous demandiez des conseils minceur a votre grande-tante obèse… Du foutage de gueule. Pour éviter les exagérations, c’est pourtant simple : faites des compliments sincères. Regardez la personne que vous voulez flattez ou pensez a elle, et cherchez ce qu’elle a de meilleur en elle. Encore une fois, inutile d’inventer, ou de vouloir plaquer sur n’importe qui des compliments génériques. Nous avons tous des qualités, même si elles sont trop souvent cachées sous de trop nombreux défauts, et la première flatterie est de prendre le temps de déceler ces qualités chez les autres.

9 : Confiez un secret

Faire une confidence intime signifie a votre interlocuteur qu’il est quelqu’un de confiance et de discret, ce qui va le flatter. Evitez toutefois de lui révéler que… vous n’êtes qu’un gros flatteur désabusé qui cherche a vivre aux dépens de ceux qui l’écoute !

10 : Soyez sincère 

Soyez sincèrement sincère… Croire en chaque compliment que vous formulez est tout simplement le meilleur moyen pour qu’il atteigne sa cible. 

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Les règles de la discussion… Êtes-vous vraiment OK pour discuter ?

Lire Schopenhauer peut vous plonger dans un profond désespoir… Les hommes sont-ils trop bêtes ou trop orgueilleux pour chercher ensemble la vérité ? Être prêt à admettre leurs erreurs ? Ecouter les autres ? Changer leur façon de voir ? Pour le philosophe allemand, le débat est un combat et la seule chose qui compte, dans cette perspective, c’est d’écraser ses adversaires. Dès lors, à quoi bon débattre ?

Schopenhauer ne semble pourtant pas désespérer de rencontrer des interlocuteurs valables pour une discussion digne de ce nom. A la fin de L’art d’avoir toujours raison, il préconise en effet de « ne pas débattre avec le premier venu, mais uniquement avec les gens que l’on connaît et dont on sait qu’ils sont suffisamment raisonnables pour ne pas débiter des absurdités et se couvrir de ridicule. Des gens dont on sait qu’ils font grand cas de la vérité, qu’ils aiment entendre de bonnes raisons, même de la bouche de leurs adversaires, et qu’ils ont suffisamment le sens de l’équité pour pouvoir supporter d’avoir tort quand la vérité est dans l’autre camp » (page 63 de L’art d’avoir toujours raison, édition des 1001 nuits).

La discussion a ses règles, et si l’on veut éviter le désordre d’un champ de bataille, il faut fixer au préalable les grands principes à respecter pendant un échange verbal :

exemples de règles règlement pour débattre et discuter forum politique

En suivant les différents chemins de notre infographie ci-dessus, nous voyons bien ce qui relève d’une authentique discussion, et ce qui en est la trahison. Prenez le temps de lire chaque question et de suivre tous les parcours. Repensez à certains échanges – ou plutôt dialogues de sourds – avec certaines personnes complètement butées et essayez de voir où ça a coincé…

Si vous rencontrez quelqu’un qui refuse l’une des règles ci-dessus, vous savez désormais qu’il est inutile de discuter avec, la discussion est impossible. Dans ce cas deux options : soit vous êtes prêt au combat parce que vous aimez ça, les joutes verbales ont leurs charmes ; soit, si vous cherchez sincèrement la vérité sur un sujet, ne perdez pas votre temps avec cet individu, passez votre chemin.

Si tout le monde respectait ces règles, tout irait certainement bien mieux dans notre monde… Vous pouvez déjà diffuser ce schéma autour de vous, le suggérer comme charte sur les forums internet auxquels vous participez, l’association à laquelle vous adhérez, votre entreprise, etc. !

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Mieux communiquer avec les autres (en arrêtant de se prendre la tête…)

Parfois, il faut appuyer sur le bouton « arrêt »… Stop ! Éteignez votre dialogue intérieur ! Faites « pause » sur les prises de tête ! Éteignez tout…

Dans cet article, nous allons voir comment arrêter de se prendre la tête et retrouver la « confiance en soi ». C’est elle qui est au cœur de notre épanouissement social. La confiance en soi est ce qui permet d’avancer dans la société, de trouver ses points d’ancrage dans le monde et de bâtir son avenir avec détermination. Oser prendre la parole, défendre nos convictions, avoir de la répartie, c’est ainsi que l’on (se) construit.

Il existe de nombreuses techniques psychologiques pour développer la confiance en soi. Elles demandent souvent des efforts et de la persévérance comme c’est souvent le cas pour opérer des changements profonds. Toutefois, il y a aussi quelques techniques plus rapides, moins connues, que l’on peut pourtant mettre en oeuvre dès maintenant et ressentir les premiers changements.

Une technique simple et pourtant très efficace pour obtenir de premiers résultats consiste à « éteindre son dialogue intérieur ». Dans la suite de cet article, je vais vous expliquer comment procéder.

Vous en avez certainement fait l’expérience lors d’une réunion professionnelle ou d’un événement rassemblant du monde : au moment de prendre la parole, vous hésitez, vous balbutiez, vous bafouillez… Au-secours ! A ce moment-là vous vous dites intérieurement : « ça y est, c’est foutu, je ne vais pas y arriver », etc. Soyons honnêtes : on a tous déjà connu ce genre de situation !

La clé d’une intervention réussie dépend avant tout du niveau de synchronisation que vous établissez avec vos interlocuteurs. C’est dans la défaillance de cette synchronisation que réside le problème majeur. Votre attention doit toute entière être tournée vers eux. Vers eux ! Et non vers vous… En vous parlant à vous-même vous perdez en niveau d’écoute, en flexibilité, en créativité.

Quand vous commencez à vous parler intérieurement, peu importe ce que vous dites. Bien sûr, se dire « c’est bon, ça se passe bien » est mieux que se dire « merde, raté, j’ai tout foiré », mais la situation est presque la même : vous parasitez votre communication car vous êtes davantage centré sur vous que sur l’autre ! La solution ? Éteignez ce dialogue avant qu’il ne monopolise votre esprit, dès ses toutes premières syllabes. En vous focalisant sur l’instant présent, et en ouvrant grand les yeux et les oreilles vous gagnerez en répartie, en humour, en souplesse.

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L’art de l’éloquence en matière de séduction

Dans cet article, nous avons voulu aborder la question de l’éloquence dans le domaine particulier de la séduction. Comment appliquer l’art de l’éloquence à la séduction ? Comment utiliser les bonnes techniques de communication pour faire de belles rencontres ? Comment mettre en pratique l’éloquence, c’est à dire la façon de s’exprimer avec aisance mais aussi l’art d’émouvoir, dans sa vie sentimentale ?

Certains hommes politiques, journalistes ou avocats médiatiques possèdent cette faculté de prendre la parole en public avec un tel aplomb et une telle confiance que cela en est parfois surprenant. Dans la séduction, c’est un peu le même principe. Lorsque vous abordez une personne avec comme objectif d’obtenir un rendez-vous ou tout simplement de créer un lien, les mots que vous allez prononcer, tout comme la manière dont vous allez vous comporter, sont prépondérants… Voici nos meilleurs conseils pour utiliser la force de l’éloquence dans le contexte d’un rapport de séduction :

Ciblez immédiatement le point à travailler

Comme dans tous les domaines, l’éloquence peut se travailler et bien sûr s’améliorer grâce à un travail spécifique, idéalement dans le cadre d’un coaching ou d’un accompagnement.

Même si l’objectif est de séduire de manière plus efficace, il existe une multitude de points à travailler. L’art de dialoguer efficacement ne s’acquiert pas seulement par l’enrichissement du vocabulaire. Il faut savoir quoi dire, avoir les mots pour le dire, mais surtout savoir comment le dire – trouver le bon ton, joindre le bon geste… Il existe de nombreux domaines sur lesquels le travail peut être axé, et qui sont donc susceptibles de vous conduire à améliorer votre jeu de séduction. Il va de soi que le fait de connaitre un maximum de mots ne peut que vous êtes utile, mais ce n’est pas le seul facteur à prendre en considération. L’ éloquence en séduction c’est aussi savoir gérer des détails qui peuvent avoir une importance prépondérante : la voix, la posture…

Pour développer votre éloquence et surtout appliquer chacun de ces conseils à votre séduction je vous invite à déterminer un axe de travail spécifique. Il est essentiel d’avancer par petits objectifs afin de prendre en main votre évolution. Déterminez immédiatement : « Quel est votre premier axe de développement ? »

Exercice à mettre en place immédiatement :

La prochaine fois que vous serez en face d’une personne que vous pourriez chercher à séduire, je vous demande de bien penser à vous tenir droit, garder les épaules ouvertes, et ne pas laisser votre regard tomber ou fuir vers le bas. Cette position vous permettra de gagner en charisme et donc mieux transmettre votre discours . Essayez de le reproduire avec au moins 3 interlocuteurs dans la journée. Vous verrez que lorsque vous êtes moins droit et que votre regard est fuyant, votre interlocuteur(trice) ne vous accorde pas la même attention !

Pourquoi la séduction est un domaine à part ?

J’imagine que selon vous, l’éloquence n’est qu’une question de pratique et vous avez… à moitié raison. En réalité, il existe tellement de paramètres à maîtriser que la pratique ne peut pas tout régler. De plus, vous pouvez parfaitement être très éloquent dans un domaine précis, mais lorsque vous vous retrouvez dans un autre contexte, vous perdez pied. Il est évident que la séduction fait entièrement partie de ces domaines « à part » où la gestion du stress est une problématique centrale.
Devant une personne que vous appréciez, il vous sera plus difficile de garder votre naturel, d’être vraiment spontané, et c’est pourquoi je vous invite à travailler sur votre confiance personnelle.

En séduction, si vous prenez confiance en vous, vous serez en mesure de vaincre vos blocages et ainsi d’aborder la personne qui vous attire vraiment !

Pour développer votre éloquence en matière de séduction, je vous invite dans un premier temps à apprendre à mieux communiquer avec toutes les personnes qui vous entourent et ainsi développer votre capacité à « socialiser ». Vous ne pourrez que profiter de cette expérience pour être plus à l’aise dans tous vos rapports, établir de nouveaux liens et favoriser de belles rencontres, dont des rencontres amoureuses.

Exercice à mettre en place pour séduire rapidement :

Prenez quelques minutes dans votre journée pour aborder 3 personnes inconnues. L’objectif principal est de dialoguer et d’attirer l’attention. Si vous êtes capable d’intéresser des inconnus alors vous pourrez facilement séduire des personnes qui vous attirent !

Eloquence et séduction, les détails à connaitre !

L’éloquence en séduction ne consiste pas (seulement) à employer de jolis mots ou à faire de jolies phrases, car le risque est de passer pour un beau parleur ou un baratineur et vous savez probablement qu’en agissant de cette manière vous risquez de ne pas pouvoir conclure.

En réalité, l’art de communiquer est bien plus vaste et il ne faut pas se concentrer uniquement sur la parole. Il est indispensable de prendre plusieurs paramètres en considération et notamment le langage corporel, qui vous permet d’établir une connexion immédiate avec votre interlocuteur(trice).

Exercice à faire immédiatement :

Lorsque vous parlerez avec une personne, n’hésitez pas à lui toucher 3 fois le coude au cours de votre conversation (technique du « toucher cubital »). Vous vous rendrez compte que la connexion se crée rapidement et que votre pouvoir de séduction est renforcé !

Votre stratégie de séduction repose en partie sur votre éloquence. Tout n’est pas uniquement basé sur le physique, ni sur le fait d’avoir tissé un lien social préalablement à la rencontre. Et même si c’est le cas, le fait de mieux communiquer avec votre interlocutrice ou votre interlocuteur ne peut être qu’un avantage supplémentaire. Grâce à votre nouvelle façon de communiquer, vous ne passerez plus inaperçu. Vous dégagerez ce magnétisme indispensable lorsque l’on souhaite attirer une personne, et qui vous permettra de vous faire immédiatement remarquer par celui ou celle que vous souhaitez charmer. Vos mots et votre attitude seront désormais vos meilleurs atouts !

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Savez-vous ce qu’est le Small Talking ?

Le Grand Art de la petite conversation… C’est le titre du livre de Debra Fine, qui traite du Small Talking, pratique encore peu connu en France mais connaissant un grand succès en Amérique.

Qu’est-ce que le Small Talking ? En réalité c’est ce que nous pratiquons tous les jours, chaque fois que nous croisons quelqu’un, la famille, un ami, un voisin, un commerçant ou un médecin, ou même des gens que l’on ne connaît pas… le Small Talking c’est la discussion au quotidien, le bavardage social, l’art de trouver le bon mot au bon moment, la petite phrase qui fait mouche, engager les conversations avec n’importe qui, et laisser une bonne impression…

Ça nous est tous arrivé au moins une fois : à l’occasion d’un cocktail ou d’une soirée par exemple. On débarque comme ça, on ne connaît pas grand monde, voire personne, seulement la personne qui organise, on se fait servir un verre et…on poireaute. On fait tapisserie. Il y du monde qui bouge, qui papote, qui rigole, des petits groupes ci et là, et nous, on est gêné, on reste dans son coin, l’idée même d’aborder quelqu’un au hasard ou de se « taper l’incruste » dans un groupe nous fait trembler. Alors on se cherche des excuses, on se dit que c’est vraiment une soirée « prout prout », que les gens sont nuls, inintéressants, que c’est eux qui ne savent pas y faire…

PRENEZ VOS RESPONSABILITES ! Toutes les fois où vous vous êtes fait chier à une soirée, où vous aviez envie de vous barrer, hé bien je vous le dit : c’était DE VOTRE FAUTE. Vous ne pouvez pas en vouloir aux autres d’être aussi timides et maladroits que vous. C’est à vous de changer les choses, en commençant par changer vous-mêmes : apprenez à établir la connexion avec n’importe qui, en toute circonstance, devenez enfin à l’aise et profitez à fond de toutes ces soirées et de tous les évènements ! Vous élargirez votre réseau, vous ferez des rencontres fabuleuses, qui pourront vous aider professionnellement ou vous faire de nouveaux amis, vous séduirez plus facilement les personnes que vous voulez, vous décuplerez votre pouvoir de séduction et vous y prendrez plaisir !

Avez-vous déjà rêvé de relancer une conversation qui s’éteint ? D’éviter les silences ? D’introduire de nouveaus sujets d’échange ? De vous sentir plus à l’aise dans les fêtes et les réceptions ? de développer des relations professionnelles cordiales… et efficaces ? Et, surtout, de laisser une bonne première impression ?

Vous découvrirez de nombreuses petites astuces très utiles dans ce livre. Voici par exemple quelques uns des meilleurs « brise-glaces » d’usage courant (une cinquantaine en tout, sans compter les brise-glaces « entreprise » !) :
1 – Que pensez-vous de ce film / de ce restaurant / de cette soirée ?
2 – Parlez-moi des plus belles vacances que vous ayez jamais passées.
3 – Quelle est votre occupation préférée les jours de pluie ?
4 – Si vous reviviez un moment de votre vie, lequel choisiriez-vous ?
5 – Quel objet en particulier aimeriez-vous vraiment posséder ? pourquoi ?
6 – Parlez-moi de vos parents préférés.
7 – Comment vivait-on dans la ville où vous avez-grandi ?
8 – En quoi voudriez-vous vous réincarner ?
9 – Quel est pour vous l’âge idéal ?

…Bref, ces premiers exemples sont basiques, mais vous avez compris le principe de ce manuel de small talking : des idées nombreuses et variées pour lancer des discussions, en apprendre davantage sur vos interlocuteurs et partager avec eux des émotions.

Ne vous y trompez pas : les conversations « légères » sont parfois les plus difficiles et les plus lourdes de conséquences ! C’est un art à part entière qui n’est pas donné à tout le monde. Et comme dans toute forme d’art, il n’y a pas de secret : il faut travailler, répéter, s’entraîner. En d’autres termes : prendre la légèreté au sérieux !

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Comment dire non avec éloquence

Savoir dire non est la marque des personnes qui affirment leur position. Ces personnes apparaissent comme charismatiques simplement parce qu’elles ne disent pas oui à tout et à tous… Elles font valoir leur droit, marquent leur territoire, évitent de se faire marcher sur les pieds… Mais nous en avons tous fait l’expérience, exprimer clairement et fermement un refus, décliner une invitation ou ne pas se laisser entrainer dans un guet-apens est bien plus délicat que prononcer un simple petit mot d’une syllabe… Pourquoi est-ce parfois si difficile de dire non à quelqu’un ? Comment apprendre à dire non ?

La plupart du temps, quand nous n’osons pas dire non, nous craignons surtout le conflit qui pourrait s’ensuivre. Nous savons que le non peut être perçu comme une agression ou une provocation. Oser dire non, c’est aussi accepter le risque d’un conflit ; et pour ne plus avoir peur des conflits, le meilleur moyen c’est d’y être préparé, être armé… Comment faire ? De la même manière que certains vont dans un club de boxe pour apprendre à donner et encaisser des coups, rejoindre un club d’éloquence permet de se confronter, de s’entraîner à affirmer et défendre sa position, apprendre à manier la force de la voix et des mots, riposter ou exprimer un refus avec clarté et fermeté. Dans les deux cas, boxe ou éloquence, c’est aussi le mental que l’on travaille, la canalisation de son énergie et la gestion de ses émotions, la combativité face à l’adversité.

Dans « savoir dire non », il y a d’abord « savoir dire ». Parfois, la difficulté de dire non n’est que l’aspect d’une incapacité plus générale à communiquer. Dans le cadre dédié d’un club d’éloquence, les participants s’entraînent à tout dire, jusqu’à défendre tour à tour une position et son contraire. Il s’agit de prendre ses libertés avec les mots, avec la parole, pour trouver les mots qui résonnent vraiment en nous, pour faire jaillir une parole qui vient vraiment de nous. Ne pas avoir peur d’essayer de dire, quoi que ce soit, tenter de formuler des idées particulièrement complexes ou abstraites, verbaliser un ressenti, une intuition, quelque chose d’intérieur et de très profond, se lancer… Et finalement pouvoir dire non comme on peut dire oui.

L’entraînement au débat contradictoire consiste à tenir une position, quelle qu’elle soit, dans la pure tradition sophistique. Le but ? Non pas cultiver l’incohérence ou l’art de « retourner sa veste », mais plutôt apprendre à prendre le point de vue de l’autre, s’ouvrir à lui, mieux l’accepter, comprendre ses idées et pourquoi pas remettre en cause ses propres idées et préjugés.

Comment dire non ? On ne communique pas seulement avec sa parole, avec la voix et les mots… Il faut toujours garder en tête que l’on parle avec le corps tout entier, et apprendre à en jouer. Voici quelques principes simples à respecter :

  • Se tenir bien droit (renforcer sa légitimité en se sentant « droit dans ses bottes », pas de posture en contraction, épaules rentrées ou échine courbée…). Attention aux postures anti-charismatiques !
  • Prendre le temps, ne pas se mettre en tension, dominer ses émotions et simplement prononcer un « non » d’une voix calme et ferme, posée et décidée. Pour maitriser votre voix, travaillez notamment sur votre souffle.
  • Garder un visage impassible, neutre et relâché. Une expression marquée pourrait produire un effet contre-productif (un sourire, incongruent, peut par exemple être perçu dans ce contexte comme une provocation).
  • Et surtout, maintenir le contact visuel (pas de regard fuyant).

Dire non est rarement suffisant, et tout aussi rarement la meilleure solution. Commencez par reformuler la demande ou le propos de l’autre, recontextualisez, puis exprimez les sentiments que cela provoque en vous. Enfin, ne restez pas bloqué sur la position de l’autre, mais essayez d’en comprendre le pourquoi, et invitez à réfléchir à une solution qui pourrait satisfaire tous les intérêts, à la fois les vôtres et ceux de l’autre. Le non est généralement une réaction visant à clore un échange bloqué, rarement une solution satisfaisante et encore moins une invitation à la réflexion…

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