Relations

L’éloquence du gag : 3 techniques pour surprendre et faire rire

« Le gag nous surprend, non pas en nous exposant une réalité inconnue, mais en nous présentant quelque chose de connu d’un point de vue inattendu… » Ce point de vue aussi sérieux sur un sujet aussi gaguesque, ça vous fait rire ? Moi, oui ! Et devinez-vous qui a écrit cela ? Un homme très sérieux justement, un Président figurez-vous ! L’ancien Président de la République tchèque Vaclav Havel… Le genre d’homme que l’on imagine pas forcement s’intéresser aux mécanismes du rire et des gags. Et pourtant…

Václav Havel est né en 1936 à Prague et mort le 18 décembre 2011 à Hrádeček. Il fut dramaturge, essayiste, avant de devenir homme d’État tchécoslovaque puis tchèque (lors de la séparation de la Slovaquie et la république Tchèque). Il est d’abord inspiré par le théâtre de l’absurde et l’héritage kafkaïen, puis sa parole dissidente prend le dessus. Le grand nom qu’il s’est fait dans les années 1960, grâce à son œuvre dramatique d’une part, et d’autre part en raison de la censure que lui impose le régime politique, font que, dans les années 1970, Havel entre résolument dans la dissidence, pour rédiger un vibrant plaidoyer politique en faveur des droits de l’homme. C’est cela qui a fait, comme on peut le lire sur sa notice Wikipedia, qu’il s’est clairement positionné comme l’une des figures de l’opposition à la République socialiste tchécoslovaque pendant la période communiste. En 1989, il est une des figures de proue de la « révolution de Velours » qui met un terme au régime communiste (et oui, à cette époque les jeunes se rebellaient contre le communisme, à la différence d’aujourd’hui…).

Vaclav Havel est ensuite président de la République fédérale tchèque et slovaque de 1989 à 1992, puis président de la République tchèque de 1993 à 2003. Politicien atypique, généralement estimé comme une « personnalité extraordinaire » dans son pays, souvent appelé « président-philosophe ». Bref, une personnalité à part, extraordinaire, dont l’oeuvre artistique est encore relativement méconnue hors de son pays. Il a de quoi nous inspirer, et nous allons voir comment maitriser le gag et l’absurde à notre avantage pour… gagner en éloquence !

1. L’humour n’est pas incompatible avec l’éloquence

La plupart des gens chiants ne sont pas drôles parce qu’ils considèrent que l’humour est vulgaire, facile, trop « populaire »… Bref, ils craignent de passer pour des ploucs en faisant des blagues. Lorsqu’ils discutent, ils cherchent à avoir l’air « pro », sérieux, ils préféreraient presque passer pour des grincheux que des amuseurs publics… Pourtant, rire et être drôle ne sont pas des actions dévalorisantes, bien au contraire ! Les gens qui ont le rire facile sont souvent plus sociables, se font facilement des amis, parlent plus facilement à tout le monde, bref… Etre drôle est clairement l’une des caractéristiques des meilleurs communicants.

Bien sur, il y a différents types d’humour. Pour être à la fois marrant et éloquent, respectez donc cette petite règle toute simple : ne jamais être vulgaire ni graveleux. En d’autres termes : n’utilisez ni ne prononcez jamais de gros motsEt ne parlez jamais trop directement de sexe (n’y faites même pas allusion !), réservez ce sujet pour des échanges extrêmement confidentiels ou intimes.

Si vous vous demandez comment on peut faire rire sans être vulgos ni parler de cul, c’est donc que votre conception de ce qui est drôle doit évoluer ! L’humour, ce ne sont pas les blagues carambars ou de l’Echos des Savanes. C’est d’abord un contexte, ainsi qu’une attitude. Le contexte se définit par notre façon de le percevoir. Le quotidien peut rester banal et morne, sauf si nous décidons de porter sur notre quotidien un regard different : en relevant par exemple des détails auxquels plus personne ne fait attention, etc. De même, pour observer ce quotidien différemment, il faut soi-même se comporter différemment, adopter une attitude inhabituelle… Et ce sont ces frictions qui vont créer un climat comique.

2. La dérision est souvent un bon moyen de faire rire

Utilisez la dérision, voire le sarcasme, pour faire rire. Comment cela ? Le sarcasme consiste ici à présenter une évidence d’une manière un peu taquine ou même carrément moqueuse. Attention cependant, servez-vous du sarcasme avec un minimum de tact et de sensibilité, car on peut facilement blesser quelqu’un si la personne n’est pas sur notre longueur d’onde et ne capte pas notre ton sarcastique…

Être sarcastique signifie donner une réponse à l’opposé de ce qui est attendu. « Tu aimes le dessert que j’ai préparé ? » « Non ! C’est vraiment horrible ! » Vous faites rire en mettant l’accent sur une évidence manifeste. Vous pouvez aussi faire des remarques sarcastiques pour relever une remarque absurde : « Ma voiture est toujours devant la porte ? » « Non, la dernière fois que je l’ai vue, elle était au fond du lac. » Vous retrouvez ici les principes du gag formulés par Vaclav Havel.

Dans la même logique, les sarcasmes ou la dérision peuvent porter sur vous-même ! Vous n’êtes pas obligé de vous moquer de quelqu’un d’autre ou de votre interlocuteur pour faire rire… Au contraire, osez vous moquer de vous-même ! Racontez des blagues ou faites des remarques sur vous-même, amusez-vous de vos propres défauts flagrants. Par exemple, si vous êtes très grand, n’hésitez pas à faire des blagues à ce sujet pour que les personnes qui vous entourent se sentent moins intimidées par votre taille. Si vous êtes petit, vous pouvez à l’inverse déclarer : « Je sais que je vous intimide par ma grande taille, mais rassurez-vous, je suis très doux ! »

Faites des blagues sur vos malheurs. Si vous avez des dettes, blaguez sur votre incapacité à vous empêcher d’acheter la 200e paire de chaussures par exemple… Plaisantez sur vos obsessions, sur vos lubies, sur vos petits délires ou vos phobies : si vous avez peur des escargots et que vous savez que c’est irrationnel, faites-en une blague. Les gens aiment rire des choses qui semblent absurdes ou ridicules, particulièrement quand vous êtes le premier à rire de vos propres absurdités !

3. Jouer avec les mots est souvent plus délicat qu’on ne le croit…

Ce 3e point est certainement le plus en phase avec l’idée que l’on se fait de l’éloquence : il repose sur la maitrise des mots, du verbe, de l’art de manier le langage ! Les jeux de mots forcent nos interlocuteurs à réfléchir à deux fois pour comprendre le sens d’un mot ou d’une phrase.

Par exemple, imaginez quelqu’un qui vous dit lors d’une conversation : « Il m’est arrivé de prêter l’oreille à un sourd. Il n’entendait pas mieux. » (je suis sur que vous avez relu la phrase au moins deux fois pour bien en comprendre la subtilité !), ou encore : « Vous avez noté qu’on dit un steak de bœuf, une côte de bœuf, un rôti de bœuf… Mais dès que le bestiau semble suspect, c’est la vache qui devient folle ! » Allez, un petit dernier pour la route : « Si j’en ai l’occasion, j’aimerais mieux mourir de mon vivant ! »

Notez les formules qui vous amusent lorsque vous les lisez ou que vous les entendez, dans des discussions ou même en regardant des films. Ayez ainsi un petit memo de phrases et de jeux de mots prêts à être utilisés (de la même manière qu’il est très efficace de noter les bonnes idées pour améliorer son sens de la repartie). Avec l’habitude et l’expérience, vous les sortirez au bon moment, quand la discussion s’y prêtera le mieux. Vous verrez alors l’effet que ces simples jeux de mot peuvent produire !

Pour être capable de produire de bons jeux de mots, enrichissez votre vocabulaire. Vous serez alors capables d’utiliser les mots comme des armes, pour pulvériser vos ennemis ou faire rire vos amis.

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Arrêtez de toujours vouloir donner des « bons conseils » aux autres…

Remplacez vos « bons conseils » par une véritable empathie… Et vos relations vont se transformer du tout au tout ! Nous autres, les animaux humains, et plus spécifiquement les hommes, nous avons en effet une très mauvaise habitude – une habitude qui nous paraît pourtant très bonne, très utile de notre point de vue… mais qui horripile ceux – ou plutôt celles – à qui on s’adresse… Et cette mauvaise habitude, c’est de toujours vouloir donner de « bons conseils », de ne pas résister à l’envie de dire « ce qu’il faut faire » ou « ne pas faire » !

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Par exemple, lorsqu’une femme nous confie ses soucis, nous fait part de ses problèmes, nous éprouvons très souvent le besoin de lui prodiguer nos conseils. Nous ne nous contentons pas d’écouter avec bienveillance, sans jugement, simplement avec empathie. Nous voulons à tout prix réagir : « Mais tu devrais faire ceci ! », « Tu devrais répondre cela ! », etc. Nous avons ce don de trouver une solution simple, souvent expéditive, qui nous permet à la fois de nous sentir utiles et, pensons-nous, d’écourter les lamentations de notre interlocutrice…

Hélas, quand elles s’adressent à nous, les femmes cherchent avant tout une oreille attentive et compréhensive, compatissante… Quelqu’un qui avalise leurs émotions, qui les aide à extérioriser, à exprimer, à analyser ce qu’elles ressentent. En coupant court à ce processus et en leur soufflant des solutions (parfois bonnes, certes ! mais pas toujours…), nous n’accomplissons pas le minimum qu’elles attendent de nous, à savoir : une véritable écoute.

Ainsi, quand votre amie Stéphanie s’approche de vous et vous dit pour la troisième fois ce mois-ci « J’ai passé une journée épuisante, je me suis encore disputée avec Samantha, blablabla… », notre réflexe d’homme pressé et focalisé « solutions » risque d’être une réponse du genre : « Tu n’as qu’à changer d’agence ! Ils te font perdre vraiment trop de temps ! ». Nous pensons bien faire en suggérant une solution, et espérons aussi éviter à Stéphanie (et à nous-mêmes, en fait) le pénible récit de leur affrontement en faisant basculer la discussion sur un autre sujet.

Pourtant, ce qu’attend tout simplement Stéphanie, c’est plutôt une manifestation d’empathie, par exemple : « Je comprends, tu n’as pas besoin de ça en ce moment. Que s’est-il passé ? ». Elle n’a pas besoin de solutions, elle recherche une oreille compréhensive et bienveillante qui lui permettra d’apaiser son stress et de refaire le plein d’optimisme. Même si mes exemples ne sont pas les meilleurs, je suis certain que beaucoup d’entre-vous se reconnaîtront ou reconnaîtront leur conjoint dans ce petit moment de vie…

Messieurs, exercez-vous donc pendant une semaine à remplacer vos conseils par des signes d’empathie, vous verrez ça change la vie… La vie de Madame mais aussi la vôtre, et votre vie de couple à tous les deux ! Et surtout, vous vous sentirez paradoxalement bien plus utile au final. Pour aller plus loin, je ne peux que vous recommander l’excellent et désormais grand classique de la communication entre hommes et femmes : Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus, écrit par John Gray. Si vous en avez entendu parler de nombreuses fois mais que vous ne l’avez toujours pas, lu, c’est le moment !

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Comment réagir face à une personnalité difficile ? Passage en force ou conciliatation

Tout d’abord, cessons de nous emporter en traitant tout le monde de « cons », et parlons plus généralement de « personnalités difficiles ». Voilà déjà une attitude plus diplomate !

Ensuite, il faut opérer une distinction entre une personne qui est temporairement difficile et dont l’humeur chagrine est causée par des événements ponctuels tels mauvaises nouvelles, mauvaise nuit… et la personne chez qui ce comportement est constant.

Quatre points de repère peuvent aider (tels que définis par Robert Bramson dans son livre Coping with Difficult People) :

  • Y a t-il une cause, une raison ?
  • Est-ce constant même avec les autres ?
  • Sera-t-elle sensible à un échange logique et sympathique qui pourrait dissiper le malaise ?
  • Est-ce prépondérant pour moi, est-ce que cela m’étouffe ?

Si les réponses sont toutes négatives, la personne est donc réputée « difficile ».

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Ces personnes au comportement difficile savent inconsciemment qu’elles indisposent leur entourage et que, par ce biais, elles obtiendront satisfaction parce qu’elles les lassent.

Il ne faut jamais prolonger une acceptation passive. En effet, le comportement difficile de leur vis-à-vis ne fera que se prolonger jusqu’à l’étouffement. Il existe donc effectivement des techniques pour y faire face.

Les personnalités difficiles sont classifiées suivant trois types : les agressifs, les « auto-satisfaits' » et les indécis ; chacune de ces catégories étant elle-même subdivisée en plusieurs sous-classes.

La première catégorie des agressifs comprend donc :

Le batailleur

Celui-ci éprouve le besoin indiscible d’avoir toujours raison. Il faut attirer son attention, par exemple en prononçant son nom d’une voix assez forte, le faire asseoir car cette position ne prédispose pas à un comportement agressif. Il faut rester maître de soi. Si cela se passe en groupe, il faut influencer les autres de sorte que vous ne soyez plus isolé dans votre position de « désaccord ».

Le sournois

Il profite toujours des moments délicats ou que l’on peut qualifier d’inopportuns tels réunions de famille, dîners… pour enclencher son comportement et faire des réflexions inappropriées. Vous ne réagirez pas, par peur du scandale. Or,au contraire, il faut l’interpeller et lui demander d’une voix douce ce qu’il vous veut. Si ce comportement persiste, insistez en lui demandant si vous faites l’objet d’une mauvaise plaisanterie de sa part. Si vous êtes en groupe, demandez au reste de vos amis, s’ils pensent que ses critiques sont justifiées ou pas.

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Le soupe-au-lait

C’est une personne qui développe une réaction de colère disproportionnée si elle estime avoir été frustrée ou lésée. Il faut d’abord attendre qu’elle termine sa « crise » en ne s’emportant pas soi-même. Quand l’orage est passé, faites lui comprendre que vous comprenez sa position, y êtes sensible mais, qu’il y a d’autres moyens d’avoir des échanges que par la colère. Si sa crise persiste, faites lui savoir que vous êtes d’accord d’une voix assez forte. L’important est d’interrompre sa colère afin qu’elle soit sensible à nouveau à un échange normal.

Les grincheux

Ils se plaignent de situations désastreuses qu’ils « subissent » et font comprendre à l’autre qu’il est en partie responsable de cet état de fait. Il importe de ne pas se laisser emporter par la culpabilité. Il faut, en fait, lui faire adopter une atitude plus responsable, de sorte qu’il prenne conscience des problèmes qui l’entoure de par lui-même. Ensuite, il faut entamer une discussion paisible où ses ennuis seront cernés clairement. L’étape suivante sera d’y trouver une solution avec lui. En groupe, il faut prétexter un manque de temps afin de couper court aux jérémiades.

Les taciturnes

Ce sont des personnes qui restent de marbre à toute tentative extérieure de les faire participer à une quelconque conversation ou discussion même controversée. Il faut tout simplement amener le taciturne à parler. Il faut donc le faire répondre à des questions où un oui ou non ne suffisent pas. Si son comportement persiste, il faut insister que sa participation est importante pour vous. Si le mutisme perdure encore, il faut à nouveau faire part de sa postion personnelle. En général, le taciturne demande à s’en aller à cet instant. il importe de lui dire que l’on a encore un sujet à aborder et, dès lors, de lui demander si un quelconque problème le tourmente ou s’il a quelques soucis. En général, le taciturne se décide alors à répondre.

Les « super-sympas »

Ils veulent se faire aimer de tous et, par conséquent, voudront rendre service à tout le monde. Le hic, c’est qu’ils ne finaliseront pas leur(s) promesse(s) par manque de temps ! Afin d’aider ces personnes, il faut les mettre en confiance afin qu’elles ne prennent pas des engagements qu’elles ne sauront pas tenir. Il faut leur faire sentir qu’ils sont appréciés pour eux-mêmes, leur parler de tout sujet qui pourrait les intéresser. Il faut insister en leur disant que vous ne leur tiendrez pas rigueur s’il ne peut prendre un engagement par manque de temps. Si cette personne insiste, il faut voir, avec elle, les contraintes auxquelles elle sera soumise, de sorte, qu’elle sache bien à quoi elle s’engage.

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Le négatif

Cette personne essayera de vous convaincre du défaitisme d’un quelconque projet ou idée en abordant ses côtés les plus négatifs. En fait, il se convaint lui-même de ses idées au fur et à mesure du temps qui passe. Il ne faut surtout pas lui dire qu’il est pessimiste. Il sera d’autant plus persuadé que l’on ne tient jamais compte de son opinion. Au contraire, il faut souligner des solutions qui ont été trouvées dans des exemples similaires. Il faut essayer de le valoriser en lui demandant s’il pense lui-même à une éventuelle solution. Si son comportement négatif persiste, il faut lui annoncer que, malgré la discussion que vous avez essayé d’avoir, il ne veut pas, semble-t-il participer et, que par conséquent, vous le ferez vous-même. Il ne pourra pas, dès lors, vous critiquer de ne pas avoir essayé de l’intéresser !

La seconde catégorie est dite celle des « auto-satisfaits » :

Le bulldozer

Cette personne est très capable dans son domaine mais, elle est convaincue que, s’il n’est pas fait appel à elle, toute situation débouchera fatalement sur un échec ! Il importe d’étudier la situation et, ensuite d’en discuter avec lui, en la paraphrasant et sur un mode interrogatif, de sorte qu’elle aura l’impression que les idées viennent d’elle.

Les frimeurs

Le type de personnalité veut impressionner son entourage. Il parlera donc de sujets qu’il connaît même imparfaitement pour donner l’illusion qu’il est capable en tout. Il importe qu’il ne sente pas coincé ou humilié. Lors de la conversation, il faut aligner des éléments précis, vitaux. A un certain moment, il prétextera une occupation oubliée au dernier moment et s’éclipsera. Il ne faut jamais procéder à une humiliation publique car se faire un ennemi inutilement n’est jamais une bonne solution.

La dernière catégorie est celle des indécis :

Ce sont des personnes qui remettent à plus tard les décisions à prendre de toute nature. En fait, ces gens ont une peur bleue de blesser quiconque. Il faut donc les aider à exprimer leurs réticences et à y trouver une solution.

Voici donc quelques ficelles qui peuvent déjà dénouer pas mal de situations tendues.

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Pour gagner en charisme, apprenez à cultiver le mystère…

Dans un étrange petit livre au titre ambitieux, Le Héros, Baltasar Gracián (auteur espagnol du XVIIe siècle) livre ses conseils au roi Philippe IV (d’Espagne) pour cultiver son charisme, son prestige et sa grandeur. Parmi ses divers conseils (une vingtaine au total), il y en a un qu’il exprime sous forme de paradoxe : la moitié vaut mieux que le tout… Il en tire un principe : pour augmenter sa valeur aux yeux des autres, il ne faut pas leur montrer tout ce que l’on sait faire, mais au contraire se rendre impénétrable sur l’étendue de sa capacité.

Il explique ainsi : « Un fleuve n’inspire de la frayeur qu’autant de temps que l’on n’en connaît pas la profondeur ; et un homme habile ne s’attire de la vénération qu’autant de temps que l’on ne trouve point de bornes à son habilité. » Conservez donc une part de mystère sur ce que vous pouvez ou savez vraiment faire : vous laisserez supposer bien davantage à votre égard

Vous connaissez peut-être ce dicton populaire : « la culture, c’est comme la confiture… Moins on en a, plus on l’étale » ! Eh bien, ce n’est pas seulement une boutade, il en va de même avec tout ce que vous pouvez dire ou faire. Si vous révélez tout, tout de suite, vous n’aurez plus rien pour la suite. Gardez donc toujours une « force de réserve » – anecdotes à raconter, sujets à aborder, scoops à révéler, histoires drôles, tours, numéros, mots d’esprits, arguments, références, idées, bons plans, adresses, relations, projets, etc. – afin de surprendre et captiver qui vous voulez quand vous voulez.

Une erreur typique d’un individu peu doué en séduction ou peu habitué aux rendez-vous galants consiste par exemple à « sortir le grand jeu » ou chercher à en mettre plein les yeux dès le début d’une nouvelle relation, et se retrouver à sec lors des rendez-vous suivants ! Ou encore, lors d’un seul rendez-vous, se lancer sur tous les sujets de discussions possibles et chercher à révéler tous ses talents dès la première heure, et ne plus avoir quoi que ce soit à dire ou montrer au cours du reste de la soirée…

Avancez tranquillement, ne pressez pas le pas, économisez vos forces et vos ressources, réservez-vous pour le moment opportun. N’essayez pas de « prouver » quoi que ce soit aux autres. Le seul fait de vouloir « montrer votre valeur aux autres » indique que vous n’êtes pas certain de cette valeur – et que vous avez encore besoin d’un regard extérieur et approbateur pour vous rassurez sur vous-même. Tandis qu’un individu assuré de ses propres qualités ne cherche pas à être dans la démonstration, mais se contente « d’être », tout simplement – et profite du fait « d’être » pleinement et tout simplement dans une relation directe avec les autres. C’est aussi cela le charisme et le leadership.

Je vous recommande vivement la lecture du Héros de Baltasar Gracián, pour découvrir les autres principes qu’il y expose, mais aussi pour votre culture générale. Le livre a paru en 1637, mais il reste d’une incroyable actualité, et il ravira tous les amateurs d’ouvrages sur le charisme, la stratégie et l’excellence comme ceux de Robert Greene par exemple…

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Défi : pouvez-vous vraiment dire « bonjour » avec le sourire ?

Donner une image positive de vous est primordial pour établir et entretenir de bonnes relations. Et cela dès les premières secondes.

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Quand vous rencontrez quelqu’un, vous pouvez lui sourire avant même de dire un mot. Puis vous le saluez en prononçant une habituelle formule de politesse. L’idéal serait de prononcer cette formule tout en conservant votre joyeuse expression… Mais pouvez-vous vraiment continuer de sourire à quelqu’un en lui disant bonjour ? Je vous mets au défi…

Tout d’abord, nous n’avons plus vraiment conscience de la signification profonde de ce simple petit mot, « bonjour » : nous l’employons tout le temps, avec tout le monde ! C’est une formule devenue totalement banale, une forme d’automatisme dépourvu de sens.

Exactement comme le « ça va ? » ou le « tu vas bien ? » qui suit généralement un plus modeste « salut ». La personne qui vous pose cette question ne le fait même pas sur un ton interrogatif, et n’écoute de toute façon pas la réponse.

En réalité, dire bonjour à une personne devrait impliquer que nous souhaitons réellement que cette personne passe une bonne journée, que rien de mal ne lui arrive, et qu’elle connaisse autant de bonheur et de félicité que vingt-quatre petites heures peuvent lui apporter. Ce qui n’est bien évidemment pas le cas la plupart des fois. Quand vous dites bonjour à votre patron qui vous refuse toute augmentation, quand vous dites bonjour à vos voisins qui font du bruit tous les dimanches matins, quand vous dites bonjour à ce connard de soi-disant ami qui… Bref, vous avez compris : vous ne souhaitez pas réellement du bien à tout le monde, vous désirez peut-être même secrètement qu’un malheur arrive à certains…

Ce qui fait de votre bonjour une hypocrisie en soi, sourire ou pas. Mais ce n’est pas tout à fait cet aspect là que je voulais aborder aujourd’hui. Mon but n’est pas de poser une question sémantique de fond sur le sens du mot bonjour, mais parler de la forme, et seulement de la forme… de la forme de votre bouche !

En effet, avez-vous déjà remarqué que même le plus beau des sourires peut disparaître derrière la première syllabe du premier mot prononcé ?

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Faites ce petit exercice : placez-vous devant un miroir et prononcez les sons « o », « on », « ou »… La forme que prend alors votre bouche est dite « en cul de poule ». Cette forme traduit la surprise, la stupéfaction, la réprobation, autant d’impressions négatives qui brisent celle d’un sourire positif. Toujours devant le miroir, dites bonjour. Vous commencez à mieux comprendre le défi lancé plus haut…

Si vous voulez maintenir un sourire franc et rayonnant tout en parlant, du moins tout en prononçant les premiers mots nécessaires pour engager une relation, faites donc attention à certaines voyelles. De même pour certaines consonnes explosives. « Bonjour » ou « salut » se disent mal en souriant, car ils finissent sur un « u » ou un « ou » qui vous font une bouche en cul de poule. Alors, que dire à la place ?

D’après vous, quelle est la voyelle idéale pour sourire ? Vous le savez déjà ! Quand on prend une photo, on dit : « cheeeeeese »… Car le « i » étiiiiire la bouche. Le « é » a le même effet (et même mieux car la mâchoire inférieure se relâche un peu).

Pour une première rencontre, le premier mot tout trouvé est donc « Enchanté ! »

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Si vous revoyez quelqu’un, et que les circonstances s’y prêtent, vous pouvez tenter un « Quelle (belle) journée ensoleillée / d’été ! », « Quelle belle journée / soirée ! », « Ravi de te voir ici ! », « Tu es arrivé, parfait ! » etc.

En anglais, n’insistez pas sur la dernière voyelle du « hello »… Selon vos interlocuteurs, le hey est certainement la meilleure formule, se fondant à la perfection dans un large sourire. Le « hey » s’emploie d’ailleurs tout aussi bien en français, coïncidant avec l’interjection « hé ! » pour apostropher quelqu’un.

Pour prendre congé, « bonne journée » ou « bonne soirée » est naturellement adapté. Si vous parlez en second et que vous répondez donc à ces formules, vous pouvez ajouter sans problème un « à vous aussi », en terminant sur ce si beau « i » de sourire d’appareil photo…

Lors d’un premier contact ou dans les premiers instants de retrouvailles, l’importance du sourire est essentielle. Il est donc important de connaître l’impact des premières paroles que vous prononcerez, pour ne pas modifier votre expression de plaisir en déplaisir. Vous savez désormais comment préparer vos accroches pour maintenir un sourire sans le forcer : il ne vous reste plus qu’à oser ! Sortez et souriez, souriez, souriez…

Je vous souhaite une excellente journée :-)

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De l’art de parler… à l’art de se taire

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Au XVIIIe siècle, l’Abbé Dinouart se faisait le defenseur d’un « art de se taire » – contre « l’art de la parole » qui animait les études rhétoriques de son temps. Son art de se taire ne signifiait pas pour autant faire silence, ou ne rien faire, mais bien plutôt faire quelque chose à l’autre par le silence.

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C’est tout le paradoxe : on passe souvent pour quelqu’un de bien plus intéressant en se taisant, en laissant parler les gens, en faisant mine de s’intéresser à ce qu’ils ont eux-mêmes à dire – quitte à ce qu’ils vous aient tout raconté de leur vie sans jamais avoir rien appris de vous !

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