Vous êtes conférencier et pensez avoir le charisme d’Obama? L’expertise de Simon Sinek? L’éloquence d’Anthony Robbins? Alors vous avez sûrement envie de montrer au Monde entier de quoi vous êtes capable.
Cependant, vous peinez à vous faire connaître à l’international malgré que vous soyez déjà reconnu en France ? Voici 7 conseils qui pourront vous aider à faire décoller votre carrière à l’international.
Conseil n°1 : se fixer un objectif
“Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va” disait Sénèque.
Le métier de conférencier s’est fortement développé ces dernières années grâce notamment à l’arrivée des nouveaux canaux de diffusion et des plateformes de vidéos en ligne (Youtube et Ted par exemple). La concurrence devient donc accrue et être bon conférencier ne suffit plus. Il vous faut une vraie stratégie, et ça commence par définir des objectifs.
Vos objectifs doivent être SMART (Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste, défini dans le Temps) et coller à votre personnalité et votre stratégie. En effet, vous n’aurez pas le même travail si vous souhaitez simplement faire quelques conférences en dehors de l’hexagone ou si vous voulez apparaître dans le top 25 des TED talks.
Conseil n°2 : avoir une expertise exportable
Deuxième conseil qui peut paraître évident, ayez une expertise qui soit assez universelle pour qu’elle puisse toucher les auditeurs du Monde entier. Si vous avez plusieurs sujets de prédilection sur lesquels vous faites déjà des conférences en France, il vous faudra choisir celui qui sera susceptible de plaire au maximum de personne dans le Monde.
Pour ce faire, il faudra travailler sur votre auditoire en fonction du pays dans lequel vous souhaitez intervenir.
Car parler à un auditoire chinois n’est pas pareil que de parler à un auditoire américain. Vous aurez donc un travail de recherche sur les différences culturelles à effectuer pour peaufiner votre discours, afin qu’il soit le plus efficace possible en fonction des oreilles qui vous écoutent.
Conseil n°3 : maîtriser la langue de Shakespeare
Si vous souhaitez vous développer à l’international, il va falloir que vous maîtrisiez l’anglais. Et par maîtriser, j’entends être aussi à l’aise qu’en français à l’oral pour que votre discours soit fluide et naturel. Heureusement, il existe de nombreuses techniques et astuces pour progresser rapidement en anglais. Débutants, ne désespérez pas ! En travaillant avec rigueur et efficacité, vous avez toutes les chances d’y arriver. Le tout est de commencer, et surtout de ne pas s’arrêter : tout est question de volonté et d’état d’esprit.
Vous le savez sûrement, dans une prestation orale, le contenu de votre discours importe paradoxalement assez peu… L’important c’est vous, votre confiance en vous, ce que vous dégagez. Le travail doit donc être fait en priorité sur vous-même.
Evidemment, le plus facile est de faire appel à des professionnels pour vous aider. Si vous n’avez que des notions en anglais, il faudra travailler régulièrement avec un professeur pour améliorer votre niveau. L’idéal serait même de trouver un coach ou professeur de théâtre anglophone pour travailler sur votre accent et votre aisance sur scène. Dans tous les cas vous gagnerez à préparer au plus tôt une première version de votre meilleure conférence en anglais.
Conseil n°4 : passer la certification CSP si ce n’est pas déjà le cas
Avoir une bonne maîtrise de l’anglais vous permettra notamment de passer la certification CSP – Certified Speaking Professional.
Si vous n’êtes pas encore CSP, il va falloir y songer sérieusement. Car cette certification vous ouvrira les portes de l’international, en plus de vous élever au rang de conférencier confirmé et reconnu par vos paires.
Pour connaitre les modalités pour candidater et obtenir le fameux sésame, je vous invite à consulter le site de la NSA (la National Speakers Association) : https://www.nsaspeaker.org
Cela dit, rien ne sert de mettre la charrue avant les boeufs. Parmi les critères nécessaires pour obtenir la certification CSP, il y a le nombre de conférences vendues au cours des dernières années. Vous devez donc déjà être conférencier professionnel, et même un conférencier particulièrement aguerri avant de prétendre au titre convoité de CSP !
Conseil n°5 : trouver un mentor
Une fois le CSP en poche, il sera plus facile pour vous de trouver un mentor qui ait déjà une présence à l’international.
Cependant, en attendant de d’obtenir le CSP, aller à des conférences internationales sur votre sujet peut être une bonne idée aussi pour rencontrer les conférenciers et éventuellement les participants qui, comme vous, cherchent à se développer à l’étranger.
Posez des questions, ouvrez-vous, soyez aware !
Un bon conférencier doit aussi être un éternel étudiant, quelqu’un qui a soif d’apprendre continuellement pour toujours donner le meilleur de lui-même. Le but ici est avant tout d’obtenir des critiques constructives pour vous faire avancer.
Conseil n°6 : vous inscrire dans un club d’éloquence
Dans la continuité du conseils précédent, je vous recommande de vous inscrire dans un club d’éloquence, par exemple le fameux Club Eloquence de Paris, ou encore une antenne locale du célèbre réseau international Toastmasters.
Toastmasters est une association internationale qui vous permettra d’améliorer vos compétences en matière de communication, notamment en anglais. Ça vous permettra de prendre confiance en vous et de peaufiner votre discours.
Conseil n°7 : être patients et rester vous-même
Vous le savez si vous êtes déjà conférencier, la patience est une vertu essentielle si on veut percer dans ce métier. A l’instar des artistes, acteurs ou chanteurs, la concurrence est rude, le talent ne manque pas et il faut une part de chance.
Ne perdez pas de temps pour régler toutes les questions plus techniques qui ne manqueront pas de se poser au fil de votre évolution et de votre progression. Par exemple, si vous avez réellement l’intention de vous développer à l’international, anticipez la question du service bancaire le plus adapté pour un mode de vie de grand voyageur (en souscrivant sans tarder à la carte Amex platinum Air France, que je vous recommande grandement pour les avantages et facilités qu’elle vous procure à l’étranger comme en France d’ailleurs !).
Le chemin pour devenir conférencier professionnel à l’international sera long et semé d’embûches, vous allez parfois devoir vous confronter aux pointures mondiales de l’univers de la conférence. Mais le jeu en vaut la chandelle si votre objectif est que votre nom ressorte au rang d’expert de votre domaine dans le Monde. N’oubliez pas que chaque petite pierre posée régulièrement finira par faire une montagne. Pensez succès à long terme…
Avez-vous déjà une expérience de conférencier à l’international ? Si oui, n’hésitez pas à échanger à propos de cet article sur twitter et à donner d’autres conseils à toutes celles et tous ceux qui veulent se lancer !