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Comment révolutionner sa communication personnelle en 3 étapes radicales

Attention ! Article piquant ! Refermons quelques portes un peu trop défoncées de la communication bienveillante et du développement personnel, et frayons-nous un chemin dans cette jungle de concepts stériles pour ados quarantenaires attardés et susceptibles…

La communication est le grand thème médiatique de ce début de siècle. L’émergence des réseaux sociaux et les moyens techniques de communication de plus en plus perfectionnés et polyvalents (internet, smartphone, tablettes) ont largement contribué à cet état de fait.

Malgré tout, les sondages prouvent que les individus, toutes classes confondues, soufrent de plus en plus de solitude et du sentiment d’être profondément incompris par leurs contacts. Une question se pose donc et elle est cruciale : est-ce que le développement des moyens de communication est proportionnel à l’efficacité et à la qualité des échanges entre les êtres humains ?

Face a ce constat dramatique et ces questions auxquels beaucoup semblent craindre d’apporter une réponse franche et radicale, je veux vous proposer aussi ici quelques réflexions et techniques qui vous permettront de limiter les problèmes liés à votre communication, et comment améliorer vos relations :

1 : Tout d’abord, prenez pleinement conscience de votre degré de servitude a l’égard de la technologie, et plus particulièrement des ordis et des smartphones. Ces technologies qui sont supposées faciliter la communication, nous affranchir des distances et nous libérer, finissent en réalité par nous rendre accrocs aux notifications superflues. Nous nous connectons aux réseaux sociaux, mais nous nous déconnectons du monde réel. Nous pensons être en contact avec de nombreux individus, mais il y a tellement de faux profils et d’identité totalement fake que nous sommes en réalité bien plus isolé qu’on ne le croit face a notre écran. Lisez l’article : Etes-vous esclave de la technologie ?

2 : Ensuite, oubliez le développement personnel cul-cul la praline. Réfléchissez a deux fois a toutes ces nouvelles méthodes de « communication bienveillante » qui, en réalité, nous éloignent d’une communication sincère, franche et directe, même si ca fait parfois un peu mal. Notre génération est trop douillette, trop susceptible. A une certaine époque, on considérait que des sales garnements méritaient de grosses tartes dans la gueule. C’était normal et admis socialement. Aujourd’hui, on ne veut froisser personne, on veut être bienveillant a tout prix… Au risque de dénaturer une communication authentique et humaine, au risque d’étouffer des pulsions et des émotions qui finiront de toute façon par ressortir sous une autre forme, mais réellement violente cette fois. Lisez l’article : La communication bienveillante et non violente, sincérité virtuelle ou hypocrisie réelle ?

3 : Enfin, suivez ma petite méthode pour assainir radicalement et durablement votre communication. Vous nouerez des liens plus vrais, plus profonds, et vous profiterez davantage de la vie et du monde. Cette reconnection au réel vous sera salutaire, tant au niveau personnel que dans les affaires ! Lire : Petite méthode pour assainir sa communication et recréer des liens plus vrais !

Lire aussi : 8 principes pour rester authentique lors d’une prise de parole en public… Ce qui est valable pour une prise de parole en public l’est aussi globalement dans d’autres formes de communication, cet article pourra vous inspirer dans le bon sens.

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Pointer du doigt : un geste à éviter…

Les gestes avec l’index dressé sont généralement mal perçus. Si nous pointons un index accusateur vers notre interlocuteur, cela représente une attitude menaçante et arrogante à son égard, ou risque d’être interprété comme un geste très agressif ! Ce n’est pas un hasard si les personnalités politiques les plus polémiques sont souvent vues en train de pointer du doigt, de « désigner des coupables », d’accuser, de menacer… Comme Les Le Pen père et fille, toujours dans l’opposition, dans la contestation, quelle que soit la couleur du gouvernement… Mais parfois certains présidents adoptent aussi ce type d’attitude violente et piquante, comme Trump (voir plusieurs exemples évocateurs en photos plus bas), pour ne citer que lui…

Perçu comme particulièrement agressif, notamment par ceux qui se sentiraient pointer par le doigt tendu, ce geste est donc si possible à éviter, à moins de vouloir volontairement communiquer un message haineux, hargneux, vindicatif, violent ou belliqueux. C’est également le mouvement du prédicateur, du sermonneur, ou du professeur qui « donne la leçon » comme Mélenchon sur la photo ci-dessous :

pointe le doigt gestuelle signification

Marine Le Pen pointant du doigt de façon agressive et vindicative :

Encore Jean-Luc Mélenchon, qui fait si souvent ce geste, quasiment lors de chacune de ses apparitions :

Regardez comment l’agressivité qui durcit son regard et déforme sa bouche traverse son corps pour aller se concentrer dans l’une de ses extrémités, son bras gauche et son index tendu férocement, comme si un spray toxique allait en jaillir :

Pour prendre la mesure de ce geste si fréquent dans le langage corporel d’un homme politique comme Jean-Luc Mélenchon, prenez le temps de (re)visionner la vidéo de la perquisition au siège du parti LFI à Paris le 16 octobre 2018, regardez comme Jean-Luc Mélenchon garde son index tendu comme pour battre le rythme de sa colère, en le dressant vers le ciel lorsqu’il hurle de façon hystérique « La République, c’est moi ! » :

Comme toutes les personnalités politiques critiquées pour leurs discours brutaux, vindicatifs, violents voire haineux, Donald Trump est souvent vu lui aussi en train de faire ce geste agressif :

Ce qui caractérise l’agressivité de ce geste, c’est le fait qu’il soit si souvent associé à une torsion des muscles du visage, comme une affreuse grimace d’individus tordus par la rancœur et l’envie d’en découdre avec un ennemi (imaginaire ou pas) :

Regardez le visage de Donald Trump chaque fois qu’il pointe du doigt :

Regardez en particulier sa bouche. Ce que vous observez chez Donald Trump s’observe également chez nos politique, hommes et femmes confondus. Par contraste, pensez à d’autres présidents des USA comme Joe Biden. Si le côté flegmatique de Joe Biden est souvent moqué par les commentateurs, il convient de noter que sa gestuelle évite ce genre de travers agressif qui peut tout autant détériorer l’image publique d’une personnalité.

Ce qu’il faut retenir de ces photos est un principe élémentaire concernant votre gestuelle et votre langage corporel : évitez autant que possible de pointer du doigt, de dresser l’index, de le tendre avec force et agressivité dans quelque direction que ce soit !

gestes à éviter langage du corps pointer du doigt

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Petite méthode pour assainir sa communication (et recréer des liens plus vrais)

Voici ma méthode pour assainir ma communication, et, surtout, pour retrouver le maximum d’humanité dans mes échanges avec les « autres » et nouer des relations plus authentiques et plus profondes !

Tout d’abord… Arrêtons d’esquiver les vrais problèmes avec nos contact, arrêtons de chercher à tout prix à plaire au plus grand nombre, et disons leur les choses comme il faut : sans détour, selon ce que l’on ressent.

Affirmez vos valeurs d’entrée de jeu avec vos amis et vos clients pour être clair. Ne cherchez pas a être trop poli ou a faire trop de manières en début de relation, car c’est le meilleur moyen pour que cette relation ne se transforme pas en vrai lien solide. Soyez vous-même, totalement vous-même, dès le départ.

Bannissez les SMS en n’y répondant jamais. Oui ! C’est radical mais ça fait du bien. Les gens qui communiquent de cette manière sont des mesquins. Voilà, c’est dit !

Communiquez le moins possible par e-mail. Il n’y a pas pire source de malentendu que les emails pour la bonne raison qu’il n’y a pas de tonalité verbale. Un message pourra être analysé de façon très différente selon l’humeur des personnes qui vont le lire… Alors que votre voix peut transmettre des émotions et des nuances très subtiles. C’est cette communication véritablement « humaine » qu’il nous faut retrouver !

Téléphonez aux personnes qui vous intéressent. C’est la moindre des choses et permet d’engager une véritable communication humaine. En fait… Téléphonez… et proposez carrément un rendez-vous (oui, même si cela semble fou, ahahah) !

Envoyez des lettres au lieu d’emails. À part des factures, combien de conversations épistolaires avez-vous avec les gens chaque mois? Croyez-moi, si vous voulez être lu par quelqu’un, envoyez-lui une lettre.

Préférez Skype à un tchat, que ce soit par sms ou via les boites de dialogue des réseaux sociaux comme twitter ou facebook messenger… En règle générale, bannissez toute forme de communication électronique dénuée d’image et de son. Vous y gagnerez en crédibilité autant qu’en respect de vous-même. Vous décuplerez votre impact communicationnel.

Rencontrez les gens avec qui vous voulez communiquer et entreprendre quelque chose. Une rencontre, c’est avant tout un moment privilégié dont on se souvient longtemps. Voulez-vous avoir de l’importance aux yeux des autres ? Rencontrez-les en direct.

Des évidences, mais qu’il faut rappeler, et qu’il faut s’efforcer de mettre en pratique… Il en va de l’avenir de notre civilisation, rien de moins…

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Décodez vos gestes et maîtrisez votre langage corporel !

Parlez-vous le langage du corps ? Selon la fameuse étude de Mehrabian, une bonne communication repose à 7% sur le verbal, 38% sur le paraverbal, et 55% sur la maîtrise du langage non verbal. Bien que cette étude soit l’objet de certaines critiques aujourd’hui, il n’en demeure pas moins qu’une gestuelle adaptée décuple l’impact d’une intervention en public ou de toute autre forme de communication, pourquoi pas aussi d’un message intime. C’est tout l’art de joindre le geste à la parole.

Il ne s’agit pas seulement d’être « à l’aise » dans son expression à l’oral : encore faut-il savoir quoi faire, comment le faire, et bien le faire. Par exemple, que faire de ses mains quand on parle ? Comment bouger ? Quelle posture adopter ? Comment se tenir ? Quelles expressions adopter ? La maîtrise de votre langage corporel augmente votre charisme, vous fait gagner en autorité et en crédibilité. Vous pouvez adapter votre langage corporel pour vous rendre plus sympathique, plus séduisant, plus intéressant – ou plus « méchant » si besoin -, afin de mieux gérer les échanges en toute circonstance, face à tout type d’interlocuteurs, et même réagir face aux plus cons.

Négociation, séduction, prise de parole en public, réunions professionnelles, aisance relationnelle… Le livre Décoder ses gestes en 10 leçons présente toutes les techniques de gestuelle et d’expression corporelle pour être plus convaincant, plus percutant, plus séduisant, marquer les esprits et gagner en autorité. L’auteur propose surtout une méthode et des exercices pratiques pour acquérir ces techniques et les exécuter de façon naturelle dans la vie quotidienne, selon la situation (au travail, entre amis, dans la rue, lors d’une entretien d’embauche, ou lors d’un rendez-vous galant, etc.)

Le manuel de langage corporel Décoder ses gestes en 10 leçons s’adresse à tout public et ne nécessite pas de prérequis. Il concerne aussi bien les personnes régulièrement amenées de par leur métier à s’exprimer en public et à rencontrer du monde (cadres, dirigeants, formateurs professionnels, commerciaux…) que toute personne curieuse et désireuse de découvrir les secrets d’influence des grands leaders. Vous découvrirez des conseils et techniques que vous pouvez appliquer au quotidien, dans toutes les situations, dans la cadre professionnel comme dans la vie de tous les jours.

Vous serez capable de mettre en oeuvre certaines techniques aussitôt que vous aurez fini de lire Décoder ses gestes en 10 leçons, tellement certaines sont évidentes, pour ne pas dire déconcertantes ! Ce livre rapide à lire a le mérite de nous faire prendre conscience de l’image que nous renvoyons, et la manière dont elle peut perçue par nos interlocuteurs. C’est parfois le seule chose à changer pour débloquer certaines situations, plutôt que d’argumenter sans fin et faire appel en vain au bon sens ou à la raison de notre interlocuteur

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Embrassez votre public (plutôt que l’assommer) : faites-lui un KISS !

Faites un K.I.S.S. à votre public :-*

KISS est l’acronyme de « Keep It Short and Simple », littéralement : « Fais simple et court ! »

Lorsque nous prenons la parole en public, lorsque nous avons un discours à faire, un toast à porter, nous avons tendance à parler plus vite que d’habitude. Cela est bien évidemment dû à l’excitation et au stress de la situation. Mais c’est aussi dû au fait que nous cherchons à être parfait, à montrer tout ce que l’on sait, à être exhaustif ou encore à trouver à tout prix le mot juste…

Et on se met à étirer son propos, à le faire traîner, à se répéter, à s’égarer. Un cauchemar pour l’assemblée.

Rien de plus insupportable qu’un discours qui s’éternise.

Pour éviter cela, ne cherchez pas à en dire le plus possible le plus rapidement possible. Ne cherchez pas à être exhaustif – c’est de toute façon impossible à l’oral (Keep It Short). Ne cherchez pas non plus le mot idoine chaque fois, mais contentez-vous des expressions qui vous viennent naturellement (Keep It Simple).

Limitez votre propos à quelques messages clefs (3 maximum…) et prenez votre temps. Exprimez vos idées dans un langage accessible, compréhensible pour le plus grand nombre. En fait, le principe KISS consiste à dire moins, mais dire mieux.

Et si vous avez vraiment le sentiment de ne pas dire tout ce qu’il faut pendant votre intervention ? La phase des questions/réponses est là pour ça ! Le public sera d’autant plus motivé et intéressé pour vous questionner, et vous, vous serez d’autant plus habile à répondre que vous disposerez d’une véritable force de réserve.

[ lire aussi : 4 techniques pour répondre aux questions du public ]

En vous limitant volontairement lors de votre intervention, vous laissez des points en suspens, vous créez une attente. Il est préférable de ne pas de tout dire mais de donner envie d’en savoir plus ! Voilà comment vraiment susciter l’intérêt du public !

Je pourrai d’ailleurs vous dire beaucoup d’autres choses à ce propos, mais puisqu’il s’agit de faire simple et court… Je vous « embrasse » !

[ lire : Comment écrire un discours percutant en moins d’1 minute ]

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Mieux gérer son stress et ses émotions (et éviter les dépressions…)

Dominez le stress et la dépression passagère, et augmentez considérablement votre charisme ! Au cours de chaque année, tout un chacun peut connaître des passages à vide, plus ou moins importants selon le caractère. Notamment, chaque fin année est assez dure : d’un côté, la joie des fêtes familiales (Noël) et amicales (nouvel an) de fin d’année, où il faut s’efforcer d’être heureux, de sourire, de voir des gens qu’on apprécie plus ou moins, de « faire la fête » parce qu’à l’inverse ce serait mal vu socialement de ne pas célébrer ça… De l’autre côté… Le froid, la grisaille, la tonne de boulot et les tensions semblent se donner rendez-vous pour nous mettre tout d’un coup dans un état de stress aigu ou de dépression certes passagère mais douloureuse, dont on ne ressort pas toujours parfaitement indemne. Bref, un moment difficile où la pression sociale et une forme d’anxiété existentielle se font particulièrement sentir…

De nombreux ouvrages en tout genre traite du stress et de la façon de le gérer. C’est clairement un thème à la mode dans les média, souvent traité sous un angle sociologique et parfois même socio-économique (les 35 heures, la mondialisation, le sentiment d’insécurité, etc.). Nous sommes, nous les petits citoyens, présentés comme les victimes d’un système pernicieux, victimes de facteurs extérieurs sur lesquels nous ne pensons pas pouvoir agir.

Dès lors, la tentation est forte pour tenter de limiter ce stress et essayer de combattre par tous les moyens ces facteurs anxiogènes, de changer notre environnement. Changer de patron, changer de vie, changer de fringues, parfois même changer de famille ou en tout cas d’amis, etc. Hélas, ces méthodes contre le stress sont généralement inadaptées et parfois lourdes de conséquences inattendues… En réalité, la solution est plus simple qu’il n’y parait, et totalement à votre portée. Vous devinez ? C’est à vous, c’est à chacun de nous de se changer soi-même.

Dale Carnegie est un auteur dont nous avons déjà parlé plusieurs fois sur ce site, notamment son livre incontournable Comment se faire des amis et les nombreuses techniques d’influence qu’il y développe. Affublé d’un bon sens étonnant, il a rassemblé dans un livre sur le stress les quelques recommandations fondamentales qui vous permettront de vaincre le stress par vous-même.

En grand maître du storytelling qu’il est, il propose et illustre par de petites histoires une trentaine de principes pratiques et simples qui vont vous permettre de prendre la vie du bon côté, ou même carrément de la voir en rose, ou de la couleur que vous voulez ! Parmi tous les principes qu’il aborde, voici ceux qui me semblent les plus utiles et immédiatement applicables :

  1. Cloisonnez votre vie : vivez un jour à la fois ;
  2. Envisagez le pire : en cas de problème posez vous 3 fois la question « et alors? ». Vous verrez que le pire des cas est souvent tout à fait supportable ;
  3. Créez du bonheur autour de vous.

Je vous invite grandement à lire son livre et même à en faire votre livre de chevet : Comment dominer le stress et les soucis (comme souvent, les titres français des livres de Dale Carnegie sont un peu nuls, mais le contenu est toujours excellent, très riche, et peut littéralement changer votre vie !). Tant que vous y êtes, n’hésitez pas non plus à lire cet autre livre grand classique de Dale Carnegie : Comment trouver le leader en vous (une nouvelle fois le titre est nul, mais au moins il n’est pas mensonger : lisez et vous verrez !).

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Que dire à quelqu’un qui a perdu un proche ?

Il n’y a malheureusement pas de mots miracles ou de formules magiques pour effacer la peine provoquée par la perte d’un être cher. Chacun réagit à sa manière, plus ou moins violemment, plus ou moins longtemps…

Un ami, chirurgien, régulièrement confronté à des situations dramatiques, m’expliquait à quel point il peut lui être difficile d’annoncer la mort d’un patient à ses proches. On ne s’habitue jamais vraiment, même quand cela fait partie du métier. Cet aspect est d’ailleurs complètement négligé dans la formation en médecine. Pendant ses longues neuf années d’études pour devenir docteur, il n’a eu qu’un cours de deux petites heures traitant spécifiquement de la relation médecin/malade. Au concours de l’internat, il n’y a qu’une seule question sur le sujet (sur plus de 300 !). Il a appris à sauver des vies, mais que dire à ceux dont un proche s’en est allé ?

Nous avons le réflexe, pour exprimer une forme de compassion, de dire : « Je comprends ce que tu ressens », « Je sais ce que vous devez éprouver »

Non ! Vous ne pouvez pas comprendre. Vous ne pouvez pas éprouver la même douleur ou la même tristesse qu’un parent venant de perdre son enfant, qu’un jeune homme survivant à son meilleur ami après un accident, qu’une jeune femme apprenant le suicide de son père. Il n’y a rien de plus insupportable pour quelqu’un dans une situation aussi tragique que de s’entendre répéter ce genre de formules creuses et banalisées de la part de tous et n’importe qui (amis, famille, famille éloignée, collègues, connaissances, rencontre fortuite…).

Aux yeux de celui qui l’éprouve, la souffrance est infinie : dire qu’elle peut être « comprise » revient à la rationaliser et par là-même à la minimiser, voilà précisément ce qui est insupportable.

Personne ne peut vraiment comprendre un individu en souffrance. Pas même celui qui a vécu un drame similaire mais qui, depuis, en a fait le deuil et reconstruit sa vie.

Si quelqu’un que vous connaissez vient de perdre un proche, laissez-lui « l’exclusivité » de sa souffrance. Chaque individu est unique, chaque relation est unique. Sa situation est unique et ne peut être comparée avec aucune autre. Vous ne pouvez l’atténuer en essayant de la partager, au contraire : c’est exactement ce qui risquerait de l’irriter.

Ne prétendez pas le « comprendre » pour révéler votre empathie, dites plutôt :

« Je ne peux pas comprendre ce que tu ressens… Mais dis-moi si je peux faire quelque chose, quoi que ce soit. Je pense très fort à toi. »

C’est en reconnaissant que vous ne pouvez pas le comprendre, que sa souffrance ne peut être comprise par personne d’autre que lui qu’il se sentira paradoxalement mieux compris

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Avoir sans cesse de nouvelles histoires à raconter

Si vous voulez des histoires trépidantes à raconter… Cherchez d’abord à les vivre !

Le secret ? Sortir de chez soi. C’est si simple et si difficile à la fois : on est tellement bien dans son canapé, devant sa télé ou son écran d’ordi… Home, sweet homeAttention, la paresse entraîne la paresse. Ne vous laissez pas piéger par votre petit confort. Celui qui fuit le monde et s’enferme chez lui aura forcément de moins en moins de choses à raconter – et de toute façon quasiment plus personne avec qui en parler…

Alors, que faire ? Voici un plan d’action pour changer progressivement votre mode de vie. Vous allez également découvrir la méthode spéciale de Leil Lowndes, célèbre coach américaine, qui vous permettra de discuter plus facilement avec n’importe qui en ayant de nouveaux sujets de discussion pour tout le reste de votre vie :

Tout d’abord, accordez-vous du temps en dehors de toute activité professionnelle ou familiale. Et n’en profitez pas pour roupiller. Faites des choses inhabituelles, passionnez-vous pour des sujets qui n’avaient a priori pour vous aucun intérêt, multipliez les expériences nouvelles, osez les rencontres improbables… Partez à l’aventure ! Ayez un lifestyle de folie :

Faites la liste de toutes les activités que vous avez toujours rêvées de faire. Et demandez-vous pourquoi vous ne les avez toujours pas faites. Est-ce vraiment le manque d’argent qui vous en empêche ? Faites également la liste de toutes vos dépenses à la con (clopes, shit, boissons dégueu 10 fois trop chères en boite de nuit…). A vous de décider de les convertir en expériences inoubliables.

Est-ce que vous avez déjà fait un saut en parachute ? Un vol en hélico ? Un baptême de plongée ? Que diriez-vous d’une nuit en bivouac au cours d’une rando ? Et pourquoi ne pas vous initier au maniement des armes dans un stand de tir ?

Si ces activités représentent des sensations trop fortes pour vous, il est toujours possible d’ajuster. On peut aussi en trouver à meilleur marché. Expositions, festivals alternatifs, performances théâtrales, initiation aux échecs ou au jeu de go… Les petits guides du type Paris gratuit ou « 100 choses à faire dans votre ville » recèlent tant de bons plans dont on entend toujours parler, mais qu’on a soi-même rarement expérimenté. Qu’attendez-vous pour essayer ?

Lancez-vous, faites des tentatives, osez la nouveauté… Et vous profiterez de ce que le monde peut offrir de meilleur.

La multiplication des activités vous donnera tout autant de nouveaux sujets à aborder, d’histoires à raconter, pour intéresser vos interlocuteurs et éveiller leur curiosité. Vous vous trouverez des points communs avec un plus grand nombre de personnes. Si vous essayez la plongée sous-marine, vous pourrez partager cette expérience avec tous les plongeurs que vous rencontrerez désormais. Mieux : vous aurez été initié à leur jargon et pourrez donc dialoguer plus facilement avec eux ; vous pourrez plus facilement vous glisser dans une discussion de spécialistes, faire ami-ami avec des connaisseurs ; vous passerez même pour un expert de telle ou telle discipline lors d’une discussion au cours d’un dîner ou en soirée…

C’est ce que la célèbre communicante américaine Leil Lowndes appelle « la thérapie de l’éclectisme » (cf. son ouvrage Comment parler à tout le monde) : en mettant un peu de variété dans votre vie, vous aurez des sujets de discussion pour tout le reste de votre existence ! Et selon la « loi de Pareto », qui veut que 80% des effets soient le produit de 20% des causes, le simple fait de s’initier à une activité vous apporte donc plus de trois quarts des connaissances nécessaires pour alimenter une discussion sur ce sujet !

Chaque activité est d’ailleurs en soi un excellent moyen de rencontrer de nouvelles personnes, et démarrer avec celles-ci des relations profondes, basées sur des souvenirs communs inédits.

Voici le sésame pour une vie active et plus riche, et des rencontres toujours plus stimulantes :

Régulièrement, essayez de faire une chose que vous n’auriez jamais imaginé faire. Commencez par au moins une activité inhabituelle par mois. Puis passez progressivement à deux, trois, quatre… Tous les week-ends !

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Captiver et séduire grâce au pouvoir des mots

Prenez quelques secondes pour penser aux personnes qui vous ont vraiment marqué dans votre vie…

Ont-elles un point en commun ? Comment font ces individus pour nous laisser une empreinte si forte ?

Que ce soit lors de réunions, de dîners, au travail ou entre amis : ce sont ceux qui savent bien parler que l’on applaudit. Ce sont eux qui remportent les succès. Ils utilisent les mots comme des formules magiques : leurs histoires sont captivantes, leurs arguments clairs et précis, leurs compliments touchants. On les suit, on les admire, on les envie. Ils semblent obtenir tout ce qu’ils veulent simplement grâce au pouvoir de la parole…

Car la parole est un pourvoir, et quiconque veut devenir un bon séducteur se doit de le maîtriser.

Les orateurs sont par définition des séducteurs : ils séduisent leur public, des groupes plus ou moins grands, des auditoires parfois immenses, des foules entières… D’ailleurs, peut-être n’y a-t-il pas tant de différences entre exciter une foule et captiver une femme : il s’agit à chaque fois de faire vibrer le cœur d’un être multiple, complexe, et parfois incompréhensible. Les bons orateurs sont bien des séducteurs. Mais les séducteurs ne sont pas tous de bons orateurs !

Certes , le bon séducteur sait parler avec son corps tout entier. Il joue de son regard, effleure du bout des doigts, caresse sans en avoir l’air… C’est tout l’art du body language qui lui éviterait presque d’avoir à prononcer le moindre mot. Si vous êtes un parfait séducteur, vous êtes peut-être aussi un parfait danseur qui capture sa proie dans un « collé-serré » rythmé en boite de nuit, n’ayant à ouvrir la bouche que pour… l’embrasser !

Pourtant, il y a bien un moment où vous serez obligé d’échanger quelques mots avec votre (future) conquête : ne serait-ce que pour l’inviter à changer de lieu, ou sur le chemin pour la raccompagner chez elle, ou l’amener chez vous, ou encore partager un dernier verre…

C’est à ce moment précis que votre target se fera l’idée la plus précise sur qui vous êtes. Elle évaluera consciemment ou inconsciemment votre vraie valeur, et décidera en fonction de s’abandonner à vous… ou pas.

« Ce que parler veut dire ». C’est le titre d’un ouvrage de Pierre Bourdieu, dont l’idée principale pourrait se résumer comme suit : ce que l’on dit compte autant que la façon dont nous le disons. C’est-à-dire que nous pouvons raconter n’importe quoi, mentir ou inventer des histoires, nous transmettons malgré nous des informations fondamentales sur nous-mêmes à travers notre accent, notre vocabulaire et nos expressions.

Les personnes qui utilisent un vocabulaire riche et varié sont généralement perçues comme plus intelligentes, plus créatives, plus intéressantes que les autres. A l’inverse, un vocabulaire pauvre semble trahir une certaine étroitesse intellectuelle, un esprit faible, une limitation dans les prises d’initiative et le potentiel de l’individu (et même si c’est loin d’être vrai, c’est un préjugé tenace et bien ancré qui conditionne l’idée que les gens se feront de vous).

Un langage soutenu traduit une bonne éducation, un niveau de culture élevé, une forme de raffinement – et induit par-là un certain statut, une certaine richesse… Vous pouvez rayonner, exercer un pouvoir de fascination et d’attraction simplement grâce aux mots que vous utilisez. L’intelligence aussi ça peut être sexy. Et il n’est pourtant pas si difficile de parler comme les membres d’une certaine élite : voici comment faire…

De la même façon que vous choisissez avec grand soin la chemise à mettre pour une soirée, avec quelle couleur de pantalon et quelles chaussures assorties, il vous faut sélectionner les mots à employer, trouver le ton juste pour ne pas dépareiller. Mais pas la peine de faire trop compliqué :

En réalité, dans une conversation « normale », ce qui distingue un individu « éclairé » du commun des mortels tient à peine à une cinquantaine de mots ! Il ne s’agit pas de dire des choses inédites ou différentes lors d’un échange banal, mais de dire les choses banales différemment, avec des mots peu utilisés. Prenez par exemple les mots dont vous vous servez au quotidien : cool, sympa, bon, belle… Vous les répétez constamment, toujours les mêmes. Eh bien cherchez des synonymes ! Vous pouvez consulter un dico, mais vous en avez sûrement déjà plein sur le bout de la langue. Ce qui vous manque surtout, c’est de les utiliser par réflexe.

Quand on entend toujours la même chose, les mêmes paroles, le même refrain, on finit par se lasser. C’est pour cette raison que les tubes à la radio ont une durée de vie aussi limitée. Et c’est pareil avec notre vocabulaire, dans la vie de tous les jours.

Si vous dites un jour à une femme qu’elle est magnifique, elle sera certainement touchée, flattée, voire troublée. Mais si vous lui répétez chaque jour où vous la voyez qu’elle est « magnifique », « magnifique », « magnifique », « magnifique »… Votre compliment aura à chaque fois moins d’effet, et finira même par agacer. Vous avez des synonymes en tête?

…Splendide, superbe, sublime, ravissante, craquante, fabuleuse, séduisante, avenante, élégante, éclatante, resplendissante, rayonnante… Vous pouvez même verser progressivement dans un registre un peu plus osé : délicieuse, exquise, appétissante, alléchante, attirante, provocante, tentante…
Faites la même chose à partir de mots simples et usuels tels que : intelligent, facile, bien, bon, content, agréable, génial…

Bien sûr, ce n’est pas parce que vous connaissez tel ou tel mot que vous serez aussitôt capable de l’employer spontanément. C’est même un peu bizarre de dire pour la première fois à une femme qu’elle est « fabuleuse » ou très « élégante », que sa conversation est « délicieuse », que sa mine est « resplendissante »… Comme pour tout, il faut s’entraîner. Voici la méthode à suivre en 3 points :

1 – Faites une liste des mots que vous utilisez le plus souvent, et cherchez des synonymes. Commencez à chercher dans votre tête avant de vous plonger dans un dictionnaire ! Vous retiendrez d’autant mieux tous ceux que vous trouverez vous-mêmes…

2 – Prenez ensuite le temps de tous les lire à voix haute, habituez-vous à les prononcer, testez-les dans des phrases improvisées, des dialogues imaginaires, des simulations d’approches et autres openners.

3 – Puis faites l’effort de les utiliser au quotidien, d’abord avec votre entourage proche, famille, amis… Ce sera plus facile d’oser avec eux au début. Peut-être seront-ils surpris, mais au moins ne vous tiendront-ils pas rigueur des inévitables premiers accrocs : erreur de prononciation, manque de spontanéité, choix de mots pas toujours appropriés…

Vous vous mettrez alors à utiliser naturellement ces nouveaux mots en toutes circonstances : au cours d’un bavardage social, dans vos échanges professionnels, lors de rendez-vous galants… Votre pensée gagnera en clarté, vous serez plus à l’aise dans les discussions, et vous maîtriserez enfin le pouvoir des mots pour gagner en influence, intéresser les autres, et séduire celle qui vous plait.

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