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Comment faire une bonne première impression dès les 3 premières secondes

Allons, soyons francs… Combien d’entre nous regrette de ne pas faire assez de rencontres ? Pourtant, les occasions ne manquent pas vraiment. Nous sortons dans ce but, nous restons des heures dans les bars et les boites de nuit pour cela, nous sommes heureux d’être invités à des soirées… Mais une certaine timidité nous retient trop souvent.

Faites-vous partie des personnes qui ne sont absolument pas timides ? Tant mieux pour vous ! Mais attention, peut-être semblez-vous trop confiant, limite arrogant… Pour les autres, reconnaissons notre problème : nous sommes timides. Oui. Tellement timides que c’est presque difficile à admettre. Mais en toute honnêteté, c’est pour ça que nous manquons tant d’occasion de faire de nouvelles rencontres, amicales ou plus si affinités… Même les personnes que nous côtoyons souvent nous semblent difficiles à aborder ! En fait, plus le temps passe plus il est difficile d’aller faire connaissance avec quelqu’un que l’on côtoie déjà sans le connaître.

Par exemple : vous emménagez dans un nouvel immeuble. Pendant un ou deux mois, vous croisez vos voisins tous les jours mais vous ne leur adressez jamais plus qu’un rapide « bonjour »… Dans les premières semaines vous souriez, puis vous avez le regard de plus en plus fuyant car vous n’allez jamais plus loin que ce fugace « bonjour ». Jusqu’au moment où vous atteignez ce seuil critique, à partir duquel il devient alors de plus en plus inconfortable d’engager la conversation pour proposer un café ou demander un service…

Un couple d’amis vous invite à une soirée avec une vingtaine d’invités que vous ne connaissez pas. Super, voilà une nouvelle occasion, dans un contexte idéal ! Super ? Vraiment ? Lorsque vous arrivez, vous foncez vers vos amis et passez la première heure à discuter avec eux dans un coin. Que se passe-t-il lorsqu’ils doivent partir plus tôt que prévu et que vous vous retrouvez tout seul ? Pas très agréable d’aller se présenter à des personnes que vous avez plus ou moins évitées jusque là, n’est-ce pas ?

Aloors, comment faire pour dépasser ces blocages et profiter de ces situations ? Prenez plutôt l’initiative du contact au cours des 3 premières secondes d’une rencontre. Cela évite les situations inconfortables décrites précédemment. C’est aussi très apprécié (le plus souvent inconsciemment) par votre interlocuteur : il n’a pas à faire le premier pas et sera donc d’autant plus indulgent si votre approche est quelque peu maladroite. Sauf si c’est un con – dans ce cas, pas de regret ! Enfin, cela ne vous laisse pas le temps d’être freiné par la timidité et coupe court immédiatement à votre dialogue intérieur. En effet : plus vite vous agissez, moins vous avez le temps de tergiverser.

Reprenons l’exemple de la soirée : commencez par vous présenter brièvement au maximum de participants lorsque vous arrivez. Un large sourire, une poignée de main franche pour les hommes ou une petite bise pour les princesses et quelques mots de courtoisie du genre « Bonjour, ravi de faire ta connaissance »… Voilà qui est largement suffisant pour initier le contact, et qui fera toute la différence !

D’ailleurs, le seul fait de croiser quelqu’un pour la première fois est en soi un prétexte suffisant pour établir le contact. Par contre, c’est un prétexte très éphémère, il faut saisir l’occasion aussitôt qu’elle se présente, dans les premières secondes de la rencontre ! Alors profitez-en tout de suite… dans les 3 premières secondes. Dans les 2 premières secondes si vous êtes encore plus audacieux !

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Les 5 étapes fondamentales par lesquelles doit passer tout bon orateur

Art oratoire Cicéron 5 étapes

Cicéron fut un immense orateur, une référence en matière d’éloquence. Homme d’Etat romain ayant vécu un siècle avant J.C., il a rédigé de nombreux ouvrages et manuels de rhétorique.

Dans son ouvrage majeur sur l’« orateur idéal », intitulé en latin De oratore, Cicéron expose les grands principes de l’art oratoire. Il établit notamment les 5 étapes fondamentales par lesquelles doit passer, selon lui, tout bon orateur. Il s’agit de :

  • L’inventio (en latin, pour « invention ») : c’est la capacité à trouver des idées en fonction d’un sujet donné, des exemples et des arguments… L’inventio repose autant sur notre créativité que sur nos connaissances, parmi lesquelles puiser. Pour Cicéron, la constitution d’une solide culture historique, scientifique et philosophique est un corollaire indispensable à l’apprentissage de l’art oratoire. Tout bon orateur se doit d’entretenir une vaste culture générale.
  • La dispositio : une fois ces idées trouvées, encore faut-il les organiser correctement, les assembler de manière cohérente pour développer une argumentation convaincante. La dispositio correspond à la fois à la logique (argumentation) et à la rhétorique (l’ordre du discours selon Cicéron).
  • L’elocutio : c’est la rhétorique au sens de figures de style, de mots, d’idées, tournures de phrases, grammaire et vocabulaire à employer. L’élocutio est la « mise en mots » des idées, qu’il faut ensuite prononcer. C’est en quelques sortes ce que nous appelons aujourd’hui le « style ». Le travail de la voix (timbre, modulations, volume, diction et articulation) est à mi-chemin entre l’elocutio et l’actio
  • L’actio : l’action désigne la gestuelle et le langage corporel, autrement dit faire agir le corps tout entier après avoir surtout fait travailler l’esprit pour trouver et organiser nos idées. Une bonne gestuelle permet de décupler son impact à l’oral, être plus compréhensible et mieux faire passer ses messages. C’est le domaine privilégié dans quasiment toutes les formations en communication, media training etc. Voici ce que répondait Démosthène (que Cicéron considérait comme le plus grand orateur de l’histoire) à la question de savoir quelles étaient selon lui les trois choses les plus importantes en art oratoire : « la première chose la plus importante est… l’action. La deuxième chose la plus importante est… l’action. Et la troisième chose… l’action » !
  • La memoria, ou mémoire : c’est un domaine assez peu connu de l’art oratoire. Pourtant, il est nécessaire de bien se souvenir de tout ce que l’on veut dire, avoir en tête le plan de son discours ou les grandes étapes de son argumentation logique, et connaître par coeur les chiffres, statistiques, mots d’auteurs et références que l’on veut citer. Cicéron utilisait certains moyens mnémotechniques pour apprendre ses longs discours, notamment la méthode dite « des lieux ». (Je vous en dirai davantage dans un prochain article cette semaine…)

D’ailleurs, puisque nous parlons de mémoire, voici mon petit truc mnémo- technique pour me souvenir de ces 5 étapes dans l’ordre (pour celles et ceux qui sont déjà familiers des associations d’idées) :

  1. L’inventio en 1, commence par « in » = homonyme de « un »
  2. Dispositio commence par D, comme Deux
  3. En 3 l’elocutio, la lettre E ressemble un peu à un 3 inversé
  4. L’actio en 4, car quatre est le seul chiffre à contenir la lettre « a »
  5. Enfin la mémoire commence par un M, qui a 5 points

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Inde, Chine, Japon : comment développer votre activité de conférencier dans ces pays ?

Développer votre activité de conférencier en Inde, en Chine ou au Japon peut être une entreprise extrêmement rentable et enrichissante sur tous les plans (sur le plan financier bien sûr, mais aussi et surtout personnel, en termes de rencontres et de découvertes !), toutefois cela peut aussi comporter des risques, des contraintes et des difficultés. Il faut les avoir en tête et s’y préparer… Si vous êtes prêt à relever ces défis, cet article est fait pour vous ! Nous allons examiner les raisons pour lesquelles vous devriez envisager de devenir conférencier en Inde ou dans un autre pays d’Asie, les obstacles que vous pourriez rencontrer et les stratégies que vous pouvez utiliser pour réussir.

Dans une première partie nous allons parler de l’Inde, dans la deuxième partie du Japon, et enfin de la Chine dans une troisième et dernière partie. Cela dit, malgré les spécificités de chacun de ces pays, la plupart des conseils se recoupent, vous gagnerez donc à lire l’article en entier même si vous n’êtes intéressé que par l’une ou deux de ces destinations !

  1. Pourquoi se tourner vers l’Inde ?
  2. Les bonnes raisons d’envisager le Japon
  3. Devenir conférencier en Chine

I. Pourquoi se tourner vers l’Inde ?

L’Inde est un marché émergent en pleine croissance et elle offre de nombreuses opportunités pour les conférenciers internationaux. En effet, l’Inde est un pays diversifié qui regorge de cultures, de langues et de traditions. Cela signifie qu’il existe un besoin constant de formation et de sensibilisation pour aider les gens à mieux comprendre et à interagir avec cette diversité.

De plus, l’Inde est le deuxième pays le plus peuplé du monde et compte une population jeune et dynamique qui est de plus en plus connectée à l’économie mondiale. Cela signifie que les entreprises et les organisations ont besoin de conférenciers pour les aider à mieux comprendre les tendances économiques mondiales et à adopter des pratiques commerciales innovantes.

Lancer son activité en Inde : risques et contraintes

Bien qu’il y ait de nombreuses raisons de devenir conférencier en Inde, il y a également des risques et des contraintes à prendre en compte. L’un des principaux défis est la diversité culturelle et linguistique. L’Inde compte de nombreuses langues différentes et les coutumes et les traditions peuvent varier considérablement d’une région à l’autre. Cela signifie que les conférenciers doivent être conscients de ces différences et être en mesure de s’adapter en conséquence.

Un autre défi est la concurrence. L’Inde est un marché en croissance rapide, mais cela signifie également qu’il y a une concurrence féroce pour les opportunités de conférence. Les conférenciers doivent être prêts à se démarquer de la concurrence en proposant des sujets originaux et en offrant une valeur ajoutée aux organisateurs de conférence.

Enfin, la logistique peut être un défi. Les voyages en Inde peuvent être difficiles et il peut être difficile de trouver des hébergements fiables et de qualité. Les conférenciers doivent être prêts à planifier soigneusement leurs voyages et à travailler avec des organisateurs de conférence professionnels pour s’assurer que toutes les exigences logistiques sont satisfaites.

Comment réussir en tant que conférencier en Inde ?

Malgré les risques et les contraintes, il est possible de réussir en tant que conférencier en Inde. Voici quelques stratégies que vous pouvez utiliser pour vous démarquer de la concurrence et atteindre le succès :

1. Comprenez la culture indienne

La culture indienne est complexe et variée. Pour réussir en tant que conférencier en Inde, vous devez être conscient de ces différences culturelles et être en mesure de vous adapter en conséquence. Apprenez autant que possible sur la culture indienne, y compris les coutumes, les traditions et les pratiques commerciales. Cela vous aidera à mieux comprendre votre public et à vous connecter avec eux de manière plus authentique.

Vous devez offrir une véritable valeur ajoutée aux organisateurs de conférence, que ce soit en Inde ou ailleurs. Les organisateurs de conférence recherchent des conférenciers qui apportent une valeur ajoutée à leurs événements. Pour réussir en tant que conférencier en Inde, vous devez donc être prêt à offrir quelque chose de différent et d’utile. Plus vous aurez une compréhension fine de la culture du pays où vous vous trouvez, mieux vous pourrez répondre à ces attentes. C’est pourquoi lancer son activité à l’étranger ne s’improvise pas : le pays que vous visez doit vous parler, vous devez le connaître, l’aimer, vous devez avoir envie de vous y fondre totalement, d’y vivre pleinement, et pas seulement de le traverser ponctuellement et brièvement comme un simple touriste en quête d’exotisme…

2. Créez un sujet unique

Pour réussir en tant que conférencier en Inde, vous devez être en mesure de proposer un sujet unique qui intéressera votre public cible. Évitez les sujets génériques et optez pour des thèmes qui sont pertinents et utiles pour votre public indien. Par exemple, vous pouvez parler des dernières tendances commerciales mondiales et de leur impact sur l’Inde ou des pratiques commerciales innovantes qui peuvent aider les entreprises indiennes à réussir sur la scène internationale.

3. Développez votre réseau

Pour réussir en tant que conférencier en Inde, il est important de développer votre réseau professionnel. Connectez-vous avec des organisateurs de conférence, des professionnels du secteur et des collègues conférenciers pour établir des relations solides. Vous pouvez également envisager de rejoindre des groupes de réseautage en ligne et hors ligne pour établir des contacts et trouver de nouvelles opportunités.

4. Planifiez soigneusement vos voyages

La planification de voyages peut être un défi en Inde. Assurez-vous de planifier soigneusement vos voyages en prenant en compte les différences culturelles, les exigences logistiques et les conditions météorologiques. Travaillez avec des organisateurs de conférence professionnels pour vous assurer que toutes les exigences logistiques sont satisfaites et que votre voyage se déroule en toute sécurité.

5. Soyez prêt à vous adapter

Enfin, pour réussir en tant que conférencier en Inde, vous devez être prêt à vous adapter aux défis uniques que vous pourriez rencontrer. Cela peut inclure la communication avec des interprètes ou des traducteurs, la gestion de situations imprévues ou la négociation avec des partenaires commerciaux indiens. Soyez ouvert d’esprit et prêt à vous adapter à toutes les situations pour réussir en tant que conférencier en Inde.

En conclusion, devenir conférencier en Inde peut être une entreprise enrichissante et lucrative, mais cela peut également comporter des risques et des défis. Pour réussir en tant que conférencier en Inde, vous devez être prêt à comprendre la culture indienne, à offrir une valeur ajoutée aux organisateurs de conférence, à proposer un sujet unique, à développer votre réseau professionnel, à planifier soigneusement vos voyages et à vous adapter aux défis uniques que vous pourriez rencontrer. Si vous êtes prêt à relever ces défis, l’Inde offre de nombreuses opportunités pour les conférenciers internationaux.

II. Pourquoi envisager le Japon ?

Développer votre activité de conférencier au Japon peut être une entreprise rentable et enrichissante, mais cela peut également comporter des risques, des contraintes et des difficultés. Si vous êtes prêt à relever ces défis, la suite de cet article est fait pour vous. Nous allons examiner les raisons pour lesquelles vous devriez envisager de devenir conférencier au Japon, les obstacles que vous pourriez rencontrer et les stratégies que vous pouvez utiliser pour réussir.

Le Japon est un pays avec une économie florissante et une culture riche. Les entreprises et les organisations japonaises sont toujours à la recherche de conférenciers internationaux qui peuvent les aider à améliorer leurs pratiques commerciales et à mieux comprendre les tendances économiques mondiales. En tant que conférencier international, vous pouvez apporter une valeur ajoutée en partageant votre expérience et votre expertise avec les professionnels japonais.

De plus, le Japon est un pays où la culture de la formation est très forte. Les Japonais sont connus pour leur désir d’apprendre et leur engagement envers l’amélioration continue. Cela signifie qu’il existe un marché pour les conférenciers qui peuvent aider les entreprises et les organisations à améliorer leurs performances et à atteindre leurs objectifs.

Risques et contraintes au pays du soleil levant

Bien qu’il y ait de nombreuses raisons de devenir conférencier au Japon, il y a également des risques et des contraintes à prendre en compte. L’un des principaux défis est la barrière de la langue. Bien que de nombreux professionnels japonais parlent anglais, en réalité l’anglais est globalement mal maîtrisés et peu appréciés, les Japonais éviteront de s’y confronter : il y aura donc toujours une plus forte demande pour les conférenciers qui peuvent s’exprimer en japonais. Si vous ne parlez pas japonais, vous pouvez envisager de travailler avec un interprète, mais dans ce cas il faudra compenser en mettant en avant une marque personnelle très forte liée à vos origines !

Un autre défi est la concurrence. Le marché japonais est très compétitif, et même extrêmement compétitif, et peut-être plus qu’ailleurs il peut être difficile de se démarquer de la concurrence. Les conférenciers doivent être prêts à proposer des sujets uniques et à offrir une valeur ajoutée aux organisateurs de conférence pour attirer l’attention et obtenir des opportunités. C’est aussi ce qui rend le Japon intéressant si vous avez un projet solide et une stratégie puissante.

Enfin, la logistique peut être un immense défi. Les voyages au Japon peuvent notamment être très coûteux, que ce soit les vols pour vous y rendre depuis la France, l’hébergement ou encore les transports sur place. Les conférenciers doivent être prêts à planifier soigneusement leurs voyages et à travailler avec des organisateurs de conférence professionnels pour s’assurer que toutes les exigences logistiques sont satisfaites.

Comment réussir en tant que conférencier au Japon ?

Malgré les risques et les contraintes, il est possible de réussir en tant que conférencier au Japon. Voici quelques stratégies que vous pouvez utiliser pour vous démarquer de la concurrence et atteindre le succès :

1. Offrez une valeur ajoutée aux organisateurs de conférence

Comme vu précédemment pour l’Inde et en réalité pour n’importe où dans le monde, les organisateurs de conférence recherchent des conférenciers qui apportent une valeur ajoutée à leurs événements. Pour réussir en tant que conférencier au Japon, vous devez donc être prêt à offrir quelque chose de différent et d’utile. Vous pouvez proposer des idées novatrices et pertinentes pour les professionnels japonais, ou partager des exemples concrets qui ont déjà été mis en pratique avec succès dans d’autres pays.

2. Comprenez la culture japonaise

La culture japonaise est unique et complexe. Pour réussir en tant que conférencier au Japon, vous devez être conscient de ces différences culturelles et être en mesure de vous adapter en conséquence. Apprenez autant que possible sur la culture japonaise, y compris les coutumes, les traditions et les pratiques commerciales. Cela vous aidera à mieux comprendre votre public et à vous connecter avec eux de manière plus authentique.

3. Proposez un sujet unique

Pour réussir en tant que conférencier au Japon, vous devez être en mesure de proposer un sujet unique qui intéressera votre public cible. Évitez les sujets génériques et optez pour des thèmes qui sont pertinents et utiles pour votre public japonais. Par exemple, vous pouvez parler des dernières tendances commerciales mondiales et de leur impact sur le Japon, ou des pratiques commerciales innovantes qui peuvent aider les entreprises japonaises à réussir sur la scène internationale.

4. Développez votre réseau

Pour réussir en tant que conférencier au Japon, il est important de développer votre réseau professionnel. Connectez-vous avec des organisateurs de conférence, des professionnels du secteur et des collègues conférenciers pour établir des relations solides. Vous pouvez également envisager de rejoindre des groupes de réseautage en ligne et hors ligne pour établir des contacts et trouver de nouvelles opportunités.

5. Planifiez soigneusement vos voyages

La planification de voyages peut être un défi au Japon. Assurez-vous de planifier soigneusement vos voyages en prenant en compte les différences culturelles, les exigences logistiques et les conditions météorologiques. Travaillez avec des organisateurs de conférence professionnels pour vous assurer que toutes les exigences logistiques sont satisfaites et que votre voyage se déroule en toute sécurité.

6. Soyez prêt à vous adapter

Enfin, pour réussir en tant que conférencier au Japon, vous devez être prêt à vous adapter aux défis uniques que vous pourriez rencontrer. Cela peut inclure la communication avec des interprètes ou des traducteurs, la gestion de situations imprévues ou la négociation avec des partenaires commerciaux japonais. Soyez ouvert d’esprit et prêt à vous adapter à toutes les situations pour réussir en tant que conférencier au Japon.

En résumé, devenir conférencier au Japon peut être une entreprise enrichissante et lucrative, mais cela peut également comporter des risques et des défis. Pour réussir en tant que conférencier au Japon, vous devez être prêt à comprendre la culture japonaise, à offrir une valeur ajoutée aux organisateurs de conférence, à proposer un sujet unique, à développer votre réseau professionnel, à planifier soigneusement vos voyages et à vous adapter aux défis uniques que vous pourriez rencontrer. Si vous êtes prêt à relever ces défis, le Japon offre de nombreuses opportunités pour les conférenciers internationaux.

III. Pourquoi devenir conférencier en Chine ?

La Chine est un pays avec une économie en croissance rapide et une culture riche. Les entreprises chinoises sont toujours à la recherche de conférenciers internationaux qui peuvent les aider à améliorer leurs pratiques commerciales et à mieux comprendre les tendances économiques mondiales. En tant que conférencier international, vous pouvez apporter une valeur ajoutée en partageant votre expérience et votre expertise avec les professionnels chinois.

De plus, la Chine est un pays où la culture de la formation est très forte. Les Chinois sont connus pour leur désir d’apprendre et leur engagement envers l’amélioration continue. Cela signifie qu’il existe un marché pour les conférenciers qui peuvent aider les entreprises et les organisations à améliorer leurs performances et à atteindre leurs objectifs.

Risques et contraintes

Bien qu’il y ait de nombreuses raisons de devenir conférencier en Chine, il y a également des risques et des contraintes à prendre en compte. L’un des principaux défis est la barrière de la langue. Bien que de nombreux professionnels chinois parlent anglais, il y a toujours une forte demande pour les conférenciers qui peuvent s’exprimer en mandarin. Si vous ne parlez pas mandarin, vous pouvez envisager de travailler avec un interprète.

Un autre défi est la concurrence. Le marché chinois est très compétitif et il peut être difficile de se démarquer de la concurrence. Les conférenciers doivent être prêts à proposer des sujets uniques et à offrir une valeur ajoutée aux organisateurs de conférence pour attirer l’attention et obtenir des opportunités.

Enfin, la logistique peut être un défi. Les voyages en Chine peuvent être coûteux et il peut être difficile de trouver des hébergements fiables et de qualité. Les conférenciers doivent être prêts à planifier soigneusement leurs voyages et à travailler avec des organisateurs de conférence professionnels pour s’assurer que toutes les exigences logistiques sont satisfaites.

Comment réussir en tant que conférencier en Chine ?

Malgré les risques et les contraintes, il est possible de réussir en tant que conférencier en Chine. Voici quelques stratégies que vous pouvez utiliser pour vous démarquer de la concurrence et atteindre le succès :

1. Vous êtes un produit en double vente

Offrez une valeur ajoutée aux organisateurs de conférence. Oui, vous avez bien lu et même relu : comme pour l’Inde, comme pour le Japon, comme pour n’importe où ailleurs, vous devez offrir le maximum de valeur à vos clients ! En tant que conférencier, les organisateurs de conférence doivent tout de suite comprendre le potentiel commercial de votre proposition d’intervention.

Vous devez vous envisagez comme un produit, et vous vendre en tant que produit dans la perspective d’une double vente : ce que vous vendez aux organisateurs de conférence, ce doit être la capacité à vous vendre à leur tour à un maximum de spectateurs !

Les organisateurs de conférence recherchent des conférenciers qui apportent une valeur ajoutée à leurs événements. Pour réussir en tant que conférencier en Chine, vous devez donc être prêt à offrir quelque chose de différent et d’utile. Vous pouvez proposer des idées novatrices et pertinentes pour les professionnels chinois, ou partager des exemples concrets qui ont déjà été mis en pratique avec succès dans d’autres pays. Par exemple, si vous êtes un expert en marketing, vous pouvez partager des stratégies efficaces pour développer une marque en Chine.

2. Comprenez la culture chinoise

La culture chinoise est unique et complexe. Pour réussir en tant que conférencier en Chine, vous devez être conscient de ces différences culturelles et être en mesure de vous adapter en conséquence. Apprenez autant que possible sur la culture chinoise, y compris les coutumes, les traditions et les pratiques commerciales. Cela vous aidera à mieux comprendre votre public et à vous connecter avec eux de manière plus authentique.

3. Proposez un sujet unique

Pour réussir en tant que conférencier en Chine, vous devez être en mesure de proposer un sujet unique qui intéressera votre public cible. Évitez les sujets génériques et optez pour des thèmes qui sont pertinents et utiles pour votre public chinois. Par exemple, vous pouvez parler des dernières tendances commerciales mondiales et de leur impact sur la Chine, ou des pratiques commerciales innovantes qui peuvent aider les entreprises chinoises à réussir sur la scène internationale. Vous pouvez aussi parler de votre propre pays, la France, pays de l’élégance, du luxe, de l’éloquence ! Les cours de savoir-vivre et de bonnes manières se sont beaucoup développés en Chine ces dernières années, de même que les cours pour apprendre à bien se tenir à table, à manier les couverts, etc.

4. Développez votre réseau

Pour réussir en tant que conférencier en Chine, il est important de développer votre réseau professionnel. Connectez-vous avec des organisateurs de conférence, des professionnels du secteur et des collègues conférenciers pour établir des relations solides. Vous pouvez également envisager de rejoindre des groupes de réseautage en ligne et hors ligne pour établir des contacts et trouver de nouvelles opportunités.

5. Planifiez soigneusement vos voyages

La planification de voyages peut être un défi en Chine. Assurez-vous de planifier soigneusement vos voyages en prenant en compte les différences culturelles, les exigences logistiques et les conditions météorologiques. Travaillez avec des organisateurs de conférence professionnels pour vous assurer que toutes les exigences logistiques sont satisfaites et que votre voyage se déroule en toute sécurité.

6. Soyez prêt à vous adapter

Enfin, pour réussir en tant que conférencier en Chine, vous devez être prêt à vous adapter aux défis uniques que vous pourriez rencontrer. Cela peut inclure la communication avec des interprètes ou des traducteurs, la gestion de situations imprévues ou la négociation avec des partenaires commerciaux chinois. Soyez ouvert d’esprit et prêt à vous adapter à toutes les situations pour réussir en tant que conférencier en Chine.

En conclusion, devenir conférencier en Chine, au Japon ou en Inde peut être une entreprise lucrative et stimulante, mais cela peut également comporter des risques et des défis. Pour réussir en tant que conférencier en Chine, en Inde ou au Japon, vous devez être prêt à comprendre la culture chinoise, à offrir une valeur ajoutée aux organisateurs de conférence, à proposer un sujet unique, à développer votre réseau professionnel, à planifier soigneusement vos voyages et à vous adapter aux défis uniques que vous pourriez rencontrer. Si vous êtes prêt à relever ces défis, ces pays offrent de nombreuses opportunités pour les conférenciers internationaux. En appliquant les stratégies mentionnées dans cet article et en travaillant avec des professionnels locaux, vous pouvez réussir en tant que conférencier à l’international et partager votre expérience et votre expertise avec un public avide d’apprendre et de s’améliorer en continu.

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Voyez grand ! Mais restez crédible…

Comment rendre votre idée plus attractive, tout en faisant en sorte qu’elle reste crédible ? Une idée qui n’est pas ambitieuse ne fait pas rêver. Mais une idée trop ambitieuse peut faire peur, ou sembler fausse et exagérée… Il faut donc trouver le juste dosage.

Ce qui compte, c’est avant tout que les gens croient à votre idée, pour qu’ils la retiennent et qu’ils se mettent à en parler autour d’eux. Une idée crédible est plus facilement crue. Mais pour cela la crédibilité doit pouvoir être testée. Certains détails parlants sont plus efficaces qu’une montagne de statistiques. Parfois, une anti-autorité est une bonne autorité.

Astuce : Trouvez un exemple énorme qui ôtera le besoin d’expliquer le reste (« Si je peux le faire ici, je peux le faire partout »).

Par ailleurs, votre idée doit être solide et extérieurement crédible : mentionnez par exemple une autorité externe (scientifique par exemple) donne de la crédibilité au message si elle est mentionnée. Comme évoqué plus haut, ne anti-autorité peut aussi être forte : la femme morte du cancer à 31 ans ou le pneumologue ? L’association gouvernementale des sans-abris ou une personne qui était SDF il y a encore deux ans ? La figure du rebelle ou le contre-exemple peuvent servir à merveille votre propos.

Si votre idée doit être extérieurement crédible, elle doit aussi être intérieurement crédible. Une idée concrète est plus crédible qu’une idée abstraite. Les résultats détaillés d’une étude statistiques comprenant 5 différents pourcentages, ou une équipe de 11 joueurs de football dont 4 seraient X, 5 Y et 2 Z » ? « Un tiers de la classe échouera« , ou « votre voisin de gauche ou de droite échouera, si ce n’est vous » ? Les statistiques doivent illustrer des relations, mais ne doivent pas être votre idée. La crédibilité d’un livreur serait « nous avons livré le dernier volume d’Harry Potter avant la fermeture des bureaux »… L’exemple concret fait ici toute la différence.

Voyez grand, mais sachez raison garder, et référez-vous à des éléments concrets de la vie de tous les jours, ou du quotidien des personnes à qui vous vous adressez. Ainsi le message passera mieux, les gens y croiront et le retiendront, puis n’hésiteront pas à en parler autour d’eux. Le tour est joué !

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Les 3 choses les plus importantes dans un discours selon Démosthène

On demandait au célèbre orateur Démosthène ce qui comptait le plus dans un discours, quelles étaient les 3 choses les plus importantes selon lui. Tout le monde s’attendait à ce qu’il parle de la beauté des mots, de l’intelligence du propos, de la qualité de l’argumentation… Pourtant voici ce qu’il répondit :

« Rapprochez-vous mes amis, je vais vous dire quelles sont les 3 choses qui comptent vraiment pour être éloquent… La première chose la plus importante, c’est L’ACTION. La deuxième chose la plus importante… c’est L’ACTION. Et la troisième chose mes amis ? L’ACTION ! »

En art oratoire, l’action désigne le fait de joindre le geste à la parole (être « actif », tout simplement) : cela correspond à la gestuelle, au langage corporel, à l’aisance dans les mouvements et les déplacements.
C’est la première chose que l’on voit, et dont on se souvient le mieux. Voilà pourquoi l’action (ou langage du corps, ou Body Language, appelez cela comme vous voulez) était si important pour Démosthène, et l’est toujours autant aujourd’hui.

On doit à Démosthène d’excellentes techniques pour améliorer son éloquence, a ce propos je vous invite vivement a aller lire cet article : Comment Démosthène est devenu le plus grand orateur de son temps, ses 4 secrets pour mieux s’exprimer

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Ré-enchantez instantanément le quotidien grâce à la pratique de l’A-Nommeur

J’adore les bandes dessinées. Dans ma bibliothèque, coincées entre d’austères traités de philosophie et de poussiéreux manuels de sciences politiques, elles m’apparaissent comme de véritables friandises livresques, que je consomme avec gloutonnerie…

En voici une que j’ai redécouverte récemment en parcourant mes rayons : Oncle Gabby – « Sock Monkey ».

Par son style graphique et son univers fantastique, entre le Magicien d’Oz et Le Pays des Merveilles, Oncle gabby ressemble à un conte pour enfant. Mais il n’en est rien. On plonge immédiatement dans ce monde magique, séduit par la poésie du texte et des dessins, saisi par les dialogues surréalistes plein de non-sens et de questions faussement naïves.

Oncle Gabby, le personnage éponyme de ce drôle de petit ouvrage, est une sorte de singe en peluche confectionné à partir d’une vieille chaussette. Magie de la bande dessinée, comme dans les dessins animés où tout peut arriver, le « Sock Monkey » prend vie d’une case à l’autre – ainsi que ses compagnons, d’autres curieux jouets rafistolés de bric et de broc.

Oncle Gabby alias Sock Monkey est aussi appelé L’A-Nommeur. Celui qui « a-nomme »

Que signifie cette étrange expression ?

« A-nommer » une chose, c’est faire disparaître du langage le mot qui la désigne et, de là, s’obliger à la décrire d’une façon inhabituelle. L’un des personnages explique : « En ôtant les noms des objets les plus communs, [Oncle Gabby] les renvoie à leur originel et Ô combien magnifique état. Il est plus que tout impliqué dans la restauration de la beauté du monde. »

Oncle Gabby est conduit en calèche par ce même personnage et un autre acolyte. Au cours de leur voyage, tandis que la nuit tombe et qu’ils traversent une vaste plaine sous un faible clair de lune, ses deux compagnons d’infortune lui demande d’a-nommer quelque chose. Oncle Gabby s’éxécute aussitôt :

« Voyez-vous la lune par là-bas ? Bien que « lune » soit un nom charmant, je le retire à présent ! Maintenant, il nous reste un fin disque brillant qui embrasse les nuages nocturnes… « Nuages » que j’a-nomme également, les changeant en paradisiaques volutes de tulle… »

Changer le nom des choses change la façon dont nous les percevons. Désigner de manière poétique chaque élément du quotidien revient à ré-enchanter celui-ci, à redonner un peu de magie à tout ce qui nous semble désormais banal et sans vie.

Une simple route peut devenir « une longue et ondoyante bande de terre »… La fumée d’une cheminée devient « un serpent gris flottant dans les airs »… Les vagues de l’océan deviennent « des montagnes d’eau et de lumière »… Les livres et les BDs de ma bibliothèque deviennent « des briques de papier » avec lesquelles bâtir les murs du grand temple humaniste de la connaissance…

Pour Guillaume Apollinaire, dans son célèbre poème Zone, le soleil est un « cou coupé » (comme celui d’un géant décapité, et renversé dans le ciel, qui ferait ainsi apparaître un disque rougeoyant en guise de coucher de soleil…).

Tout autant d’images ou d’abstractions pleines de grâce et de beauté, parfois drôles ou dérangeantes, toujours surprenantes…

Et vous, comment percevez-vous ce qui vous entoure ?

Entraînez-vous à a-nommer les objets que vous connaissez. Où que vous soyez, chez vous ou à l’extérieur, prenez l’habitude de désigner différentes choses, même les plus communes, d’une façon inédite et poétique.

Faites-en un jeu, un défi quand vous êtes à deux ! Avec un ami, pointez quelque chose au hasard, et cherchez à l’a-nommer, le premier qui trouve une formule intéressante a gagné. Puis l’un de vous a-nomme quelque chose, et l’autre doit trouver de quoi il s’agit…

Pouvez-vous a-nommer… un oreiller ?

…une lampe de chevet ?

…une fourchette ?

…un arbuste ?

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On veut du concret !

Si vous voulez convaincre, ne cherchez pas à être trop « intellectuel ». Cherchez plutôt à être « sensoriel », et même « visuel », et carrément « matériel »… Transformez vos idées abstraites en idées concrètes !

Une idée concrète aide à comprendre, à retenir, à coordonner… Tandis qu’une idée abstraite est difficile à comprendre, difficile à retenir et difficile à coordonner parce que ses interprétations sont multiples. Si vous parlez du fonctionnement d’une machine, mieux vaut le faire devant ladite machine, en faisant une démonstration.

Si vous n’avez pas de machine ou de produit à présenter, utilisez un exemple direct. Donnez par exemple un nom à votre abstraction pour lui donner une idée concrète. Ainsi, transformez votre « grande montagne » en « le Mont Blanc », et ce sera tout de suite plus parlant ! Vous pouvez transformer toutes vos idées de la sorte, grâce aux symboles et aux représentations. Pour cela, servez-vous de la technique de la photo mentale !

C’est pourtant simple : une idée concrète est basée sur des exemples tout aussi CONCRETS ! Transporter une planche de bois pour montrer la taille d’une tablette, amener un gigantesque sac de bille pour parler de l’arsenal nucléaire de tel pays, renverser une valise pleine d’enveloppes pour illustrer le nombre de clients quotidiens… Grâce à ces métaphores visuelles, vous rendez intelligibles des idées complètement abstraites ! Et vous renforcez votre pouvoir de persuasion…

Si vous combinez le caractère concret d’une idée aux autres caractéristiques développées dans le livre Made to Stick, vous développerez de façon extraordinaire votre capacité d’influence. Selon les auteurs de ce livre, en plus d’être concrète, une bonne idée doit…
– Une bonne idée doit jouer avec les émotions de votre public ;
– Une bonne idée doit être ambitieuse mais rester crédible ;
– Une bonne idée doit être originale et surprendre ;
– Une bonne idée doit utiliser les ressorts du storytelling ;
– Mais une bonne idée doit avant tout rester simple

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Muscles et politique : les attributs archaïques du charisme

Ci-dessus : Arnold Schwarzenegger, ancien gouverneur de l’Etat de Californie et culturiste forcené , cinq titres de Mister Univers et sept titres de Mister Olympia…

« Il faut modérer parfois l’intelligence aussi, et ne pas rougir d’être un bon animal, avant toute chose. J’aime mieux une petite lueur de bon sens portée par de bons muscles, qu’une grosse tête sur un petit corps. Sans les muscles, l’idée n’irait pas loin ; une pensée chargée de matière, une pensée aux larges pieds voilà ce qui mène le monde. »

(Emile-Auguste Chartier, dit Alain)

Les idées ont peut-être leur vie propre. Mais elles n’ont pour nous de réalité qu’au travers du mode par lequel elles sont transmises. Tout comme l’esprit, au sens de « savoir intelligent », qui n’existe que de par sa formulation. Il n’est rien si aucune parole ne le met en mots – et la parole n’existe pas si elle n’est portée par aucun corps. Sans esprit, certes, le corps est vain. Mais sans le soutien du corps physique, l’esprit ne peut rien.

C’est le paradoxe du lien entre le corps et l’esprit. Comment assembler l’un et l’autre ? Les deux peuvent-ils se cultiver de concert, ou l’un se développe-t-il au détriment de l’autre ? Dans ce cas, quel serait le juste dosage ? Le philosophe Alain formule une opinion qui a de quoi surprendre : ne nous attendons-nous pas à ce qu’un intellectuel cherche à valoriser l’esprit par rapport au corps ?

L’erreur est d’opposer le corps (dans ce qu’il a d’animal) et l’esprit (en tant qu’intellect, intelligence). L’esprit se sait supérieur. Dans sa prétention, il dénigre le muscle. Alors qu’il doit au contraire en faire son allié. Et la parole est précisément le lien qui peut les unir : l’éloquence doit être un art du corps et de l’esprit.

On l’observe en politique mieux que dans n’importe quel autre domaine. Les leaders ont une carrure, une stature. Ils ne sont pas forcément grands (ni même musclés à vrai dire…), mais on veut les sentir forts, fermes, mus par une énergie qui n’est pas seulement intellectuelle ou spirituelle mais bien physique, corporelle, sanguine. A la manière d’Atlas, ils doivent porter le monde sur leurs épaules. Et plus encore : les grands leaders sont des visionnaires, et précisément pour cela doivent avoir des épaules deux fois plus larges : pour porter et le nouveau monde qui se construit, et l’ancien monde qui s’écroule…

Ci-dessous : Alexandre Piel, candidat aux élections municipales de 2014 (sur la liste socialiste menée par Laurent Bonnaterre à Caudebec-lès-Elbeuf, une commune de 10 000 habitants près de Rouen) après avoir décroché cette même année le titre de Mister Univers.

Alexandre Piel : Mister Univers candidat aux élections municipales

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« Moi, moi, moi », « moi je »… Ces mots devraient être interdits !

Dans la conversation, faites la chasse aux « Moi, je » ! Vous connaissez le problème, n’est-ce pas ? Imaginez un peu : après quelques minutes d’efforts pour focaliser la conversation sur les émotions et favoriser le développement des pensées de votre interlocuteur grâce aux questions ouvertes, un sujet qui vous passionne surgit… Enfin ! Par exemple : la culture asiatique, africaine ou sud-américaine, l’un de vos sites web favoris, un sujet politique ou polémique, l’éloquence ou le développement personnel… C’est dans cette situation que le risque est d’autant plus grand de se laisser aller au « Moi, Je… » !

C’est vrai, il est parfois irrésistible de placer son expérience, son anecdote quand un sujet nous passionne. Mais c’est plus que jamais le moment de tenir bon, et d’éviter le syndrome du « Moi, je… » ! Basculer dans le « Moi, je… » est un risque. Ce faisant on se prive parfois de vraies découvertes et on peut se priver de la chance d’approfondir la conversation.

Pensez à cette petite discussion, pas si fictive que ça… Votre collègue revient à peine de trois semaines de vacances, et vous vous précipitez pour lui demander, soit par politesse soit par réel intérêt :
– Alors, où étais-tu ?
– J’étais au Brésil, à Rio de Janeiro ! (vous répond d’un ton enjoué ou blasé, c’est selon, votre collègue tout bronzé…)
– Moi aussi j’y suis allé l’an dernier ! (et là c’est le piège : blablabla moi je moi je moi je…)

Certes, cela ne semble pas si grave, si vous renvoyez rapidement la balle en demandant par exemple un « Comment as-tu trouvé la musique brésilienne ? », tant que votre question est bien la marque d’une sincère curiosité. Sauf qu’on a tendance à être intarissable sur les sujets qui nous passionnent… C’est humain… On passe ainsi les trois quarts de nos discussions à parler – ou à essayer de parler – de nos expériences… Quelle erreur ! Frustrant pour le collègue qui brûle d’envie de parler de son fabuleux voyage, dommage pour nous qui perdons une occasion d’en savoir plus sur la personnalité de notre collègue et peut-être sur les merveilles du Brésil, ou même une adresse secrète qu’il y aurait dénichée…

Pensez donc à remplacer le réflexe du « Moi, je » par une question ouverte pour inciter votre interlocuteur à développer, à approfondir sa pensée. Voici un exemple tout simple, reprenant le précédent exemple :
– Alors, où étais-tu ?
– J’étais au Brésil, à Rio de Janeiro ! J’ai adoré !
– Super, raconte moi ce que tu as préféré là-bas ! (voilà un parfait exemple de question ouverte toute prête à réutiliser en toutes circonstances !)
– (Votre collègue développe alors ses émotions, décrit les paysages et ses expériences brésiliennes… et vous découvrez vraiment de nouvelles choses souvent amusantes, parfois passionnantes, et toujours intéressantes ! Plutôt que de ressasser vos vieux souvenirs que vous connaissez donc par cœur, donc rien de neuf, et dont tout le monde se fout, toujours les mêmes, auxquels vous vous accrochez ridiculement et que vous essayez de revaloriser à la moindre occasion…)

L’art de poser de bonnes questions ouvertes relève du « small talking », ou « art de la petite conversation », cette aptitude à pouvoir parler de tout avec n’importe qui dans n’importe quelle circonstance. C’est l’une des aptitudes sociales les plus importantes, qui vous permettra de faire de nouvelles rencontres profitables, de nouer des relations fructueuses, et d’entretenir des amitiés et partenariats valorisants. Pensez-y pour muscler encore plus votre « petite » conversation !

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