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Innover est une épreuve morale face à la société

La capacité à innover ne dépend pas que de la créativité. Elle dépend surtout de la résistance morale face à des milliers de critiques qu’il faut surmonter continuellement.

Des critiques d’individus pour la plupart pas créatifs pour un sou, de gens obtus, qui ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre, qui se contentent de ce qui existe déjà (même en le critiquant…), mais aussi et surtout d’individus jaloux, quasiment haineux face à la nouveauté qui ne vient pas d’eux, révoltés contre ceux qui essayent de se révolter quand eux se contentent de parler de révolution sans jamais chercher à vraiment la provoquer, quel paradoxe.

Sans compter ceux qui pensent vous aider, qui sont certainement très bienveillants mais qui veulent surtout, à travers leurs bons conseils, avoir le sentiment de diriger un peu vos actions, une façon d’y prendre part certainement. C’est épuisant. Et à moins d’être un parfait autiste, on ne s’habitue jamais vraiment.

Ce qui distingue l’innovateur expérimenté du débutant, c’est juste de ne pas s’arrêter trop vite aux premières critiques. Mais ça n’empêchera jamais que certains petits mots le piquent… Comme le « quand même » dans « Bon courage quand même« …! « On vous souhaite quand même de réussir »…!

Innover n’est pas seulement le fait de créer ou de vouloir créer de la nouveauté. C’est d’abord une capacité à résister face à la société, face au poids des conventions, face au qu’en-dira-t-on. A vrai dire, beaucoup d’individus ont des idées originales, marginales, délirantes. Mais elles restent au stade d’idées, enfermées dans leur cerveau. Les faire sortir, les mettre en mots, tenter de les réaliser, c’est s’exposer, prendre un risque, être moqué, pointé du doigt. Innover est une épreuve morale face à la société.

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En France, l’ascenseur social est en panne : comment le réparer ?

Au début de l’année 2014, l’ancien secrétaire au Trésor américain Larry Summers parlait d’une économie « Downton Abbey » pour designer l’ordre économique mondial. Connaissez-vous la série Downton Abbey ? C’est en effet à cette série que Larry Summers faisait alors référence : Downtown Abbey raconte la vie parallèle d’aristocrates britanniques et de leurs domestiques, à la veille de la Première Guerre mondiale. Quel rapport avec la situation actuelle ? Les deux groupes sociaux, aristocrates et domestiques, se côtoient mais ne se mélangent pas, exactement comme dans nos sociétés modernes dans lesquels pauvres et riches cohabitent plus ou moins sans jamais vraiment se mêler. Nous qualifions nos pays de « développés », mais les classes sociales sont plus hermétiques que jamais.

Dans un article du magazine Le Point en date du 8 mai 2014, Francois Lenglet reprenait cette expression d’ « économie Downton Abbey » pour constater que nous avons inventé la classe dirigeante perpétuelle. Les plus riches continuent de s’enrichir, tandis que par contraste les plus pauvres ont de moins en moins, et toujours moins de possibilités d’accéder à quoi que ce soit. Le milieu du showbiz, du cinema et de la télé est complètement consanguin, beaucoup de nouveaus chanteurs ou nouvelles stars sont souvent des « fils de », de même pour la politique et la haute administration, secteurs au sein desquels la reproduction sociale est extrêmement forte.

Face à cette situation, on peut se demander pourquoi les plus pauvres, qui devraient des lors se résigner à l’idée de ne jamais pouvoir s’enrichir suffisamment, ne se prononcent pas spontanément et massivement en faveur d’impôts les plus élevés possibles. A vrai dire, pour la majorité des électeurs, le seul argument pour empêcher la mise en place d’une fiscalité confiscatoire est le « POUM », comme l’appelle l’économiste Roland Benabou (Princeton) : Prospect Of Upward Mobility, ce que l’on peut traduire par « perspective de mobilité sociale ». Explications :

Si un électeur, même très pauvre, pense malgré tout que ses enfants peuvent rejoindre l’élite, il ne souhaitera pas que les impôts soient trop augmentés. De là, ce constat : aux USA, la société reste globalement réfractaire à une fiscalité élevée, ce qui, malgré les inégalités, traduit le fait que l’on observe malgré tout une certaine mobilité sociale.

Au contraire, en Europe et plus particulièrement en France, la tendance est à la taxation a tout crin, aux impôts toujours plus élevés. Ce qui trahit un POUM proche de zéro, autrement dit une très faible propension à croire qu’il est possible de s’élever socialement… La société française semble complètement bloquée, d’où l’exigence pour le peuple de compenser par des impôts élevés…

Sur le plan politique, ce sont surtout les libéraux qui prônent par principe une diminution de l’impôt pour relancer l’activité économique. Une baisse des impôts favoriserait l’entreprise, ce qui se traduirait par davantage d’emplois de la part de ces entreprises. Mais les Français n’osent probablement même plus croire que leur situation peut s’améliorer. En France, la sensation de blocage est généralisée, au niveau national comme au niveau individuel… Le paradoxe se situe sur ce point : sans perspective de mobilité sociale suffisante, les électeurs préfèrent augmenter les impôts plutôt que les diminuer.

Lorsque certains impôts sont diminués ou supprimés, tout le monde crie au scandale, sous prétexte qu’il s’agirait de « cadeaux aux riches ». Nous sommes donc bloqués dans un cercle vicieux où la majorité continue de réclamer toujours plus de taxes et d’impôts du fait même de l’impossibilité d’envisager raisonnablement des perspectives d’évolution et d’enrichissement, alors qu’une baisse généralisée des impôts pourrait représenter une tentative de débloquer la situation.

La solution pour corriger la panne de l’ascenseur social en France pourrait donc… consister à raviver l’espoir et la croyance dans le bon fonctionnement de cet ascenseur… Le serpent économique se mord la queue. Paradoxe idéologique, quand tu nous tient ! Seul un homme politique qui soit à la fois pédagogue de talent et orateur éloquent pourra créer l’étincelle d’ou naitra une nouvelle flamme de confiance et d’espoir, qui une fois avivée pourra s’auto-alimenter.

POUM mobilité sociale impôts économie DowntonAbbey
Ci-dessus : les personnages de la série « Downton Abbey »

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Rédiger un CV : les informations qui ne sont pas nécessaires

Les chercheurs d’emploi ne se demandent pas tout le temps si une information est absolument nécessaire dans un CV bien qu’elle puisse leur sembler importante. Ils s’embrouillent par la densité des informations et passent finalement à côté des plus pertinentes à mettre en valeur. D’autres encore pensent naïvement qu’ils peuvent mettre dans leur CV tout ce qui leur passe par la tête… Voici nos conseils et mise en garde :

Les informations personnelles de l’ en-tête, savoir faire le tri

Les chercheurs d’emploi peuvent se planter sur ce qui est nécessaire à inscrire dans l’emplacement destiné aux informations personnelles du CV. Cette confusion vient du fait qu’ils pensent qu’ils devraient mettre le maximum d’informations personnelles possibles. Cette attitude compréhensible qui relève d’une précaution, à tort, est liée au fait que le jeune chercheur d’emploi veut éviter des déconvenues. Ce qu’il oublie cependant est que non seulement les informations personnelles superflues peuvent irriter les recruteurs mais qu’elles peuvent également amener à des discriminations. Il s’agit de l’âge, l’adresse personnelle, la situation familiale et la photo (si vous voulez mettre une photo, éviter celle des vacances, misez sur une photo professionnelle).

Ce sont des informations considérées comme des éléments pouvant conduire à de la discrimination. Le fait qu’elles ne soient pas obligatoires dans un CV est utile pour protéger les chercheurs d’emploi. L’exemple de l’âge est illustratif du danger qu’elles peuvent avoir : les recruteurs ont souvent des préférences sur les juniors. C’est pourquoi tous les indices permettant de deviner l’âge du postulant sont à éviter afin d’obtenir un entretien ou l’on pourra éventuellement défendre son âge si cela pose réellement problème. Il est conseillé d’éviter de faire mention des expériences les plus anciennes en se concentrant sur les plus récentes. Les informations suivantes : le nom et le prénom, le contact téléphonique et l’adresse mail sont largement suffisantes. Evitez de vous tirez une balle dans le pied, concentrez-vous sur l’essentiel.

Les contenus pas nécessaires dans le corps du CV

La rédaction et l’agencement des idées dans le corps d’un CV peuvent paraître faciles pour ceux qui ont assez d’informations à mentionner. Cependant c’est une erreur de penser que l’on peut tout mettre ici. Le CV est loin d’être un document fourre-tout ou une archive rigoureuse de votre passé professionnel. Les informations dites « farfelues » sont également à éviter, ce sont celles que l’on indique dans le but d’être honnête alors qu’elles sont inutiles et pas efficace. Par exemple les recruteurs se moquent des raisons de votre séparation avec votre ancien patron, ils vous poseront directement la question en entretien si nécessaire…

D’autres informations superflues sont le trop plein d’indication d’expériences et de diplômes. Il ne sert à rien de lister vos stages et jobs en périodes de vacances académiques si vous avez déjà quelques années d’expériences professionnelles – cela risquerait même d’être contre-productif. Il ne sert également à rien de mentionner dans votre CV que vous avez travaillé en job étudiant dans une boulangerie alors que vous postuler dans un laboratoire de recherche pharmaceutique. La même règle s’applique aussi pour les diplômes : il est inutile de mentionner avoir eu son Brevet des collèges lorsque l’on est déjà titulaire d’un baccalauréat. Profitez-en pour alléger votre document et gagner de la place pour décrire ce qui est essentiel de façon optimisée.

Quelques informations à mentionner ou non à la fin du CV

Après l’en-tête et le corps du CV, il ne reste qu’à vous préciser que des informations ne doivent être mentionnées à la fin de vos CV uniquement si elles s’avèrent vraiment utiles. Autrement dit, lorsque vous constatez qu’un élément pourra limiter vos chances ou est superflue, vous êtes libre de ne pas le mentionner. Comme les informations personnelles, il existe aussi des éléments de la rubrique « Loisirs » qui sont à éviter. Cette rubrique n’aura pas d’importance pour des candidats aux postes de cadres supérieurs, par exemple. Si vous n’êtes pas sûr que les loisirs que vous citez sont des valeurs partagées par l’entreprise, il vaut mieux éviter cette rubrique. Cependant bien écrite et optimisée en fonction de l’entreprise ciblée, cette rubrique peut s’avérer efficace.

Tout comme les hobbies, les chercheurs d’emploi mentionnent de temps en temps leur prétention salariale. Cette information a le défaut de mettre en doute vos motivations… Les recruteurs auront alors l’impression que vous êtes plus enclin à l’accumulation de richesse matérielle et financière qu’à la réelle motivation à participer à la croissance d’une entreprise. Ce type d’information n’est vraiment pas nécessaire sur un CV et se discute de préférence à la fin d’un entretien professionnel – et de façon subtile lorsque vous sentez que l’occasion se présente…

Des informations utiles à ajouter sur un CV peuvent par contre être une selection de références pertinentes, ou encore le niveau de langue – sous réserve de le décrire correctement (lire l’article Se démarquer en décrivant son niveau de langue dans un CV). Enfin, vous pouvez utiliser certains verbes dans votre CV qui auront l’effet d’en décupler l’impact et l’attractivité auprès des recruteurs de tout secteur !

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La pire chose qui puisse vous arriver lors d’une intervention en public…

Tout d’abord, prenez 1 minute pour visionner la séquence youtube ci-dessous :

…Que se passe-t-il ?

Michael Bay (le réalisateur de Transformers) devait intervenir au CES 2014 pour faire la promotion du nouveau téléviseur Samsung. Le CES (Consomer Electronics Show) est un important salon consacré à l’innovation technologique. Autant dire que l’événement est de taille, et l’enjeu élevé : pas question de se louper !

Et pourtant… un bête accident de prompteur a totalement perturbé Michael Bay… A tel point que celui-ci a décidé d’abandonner et a quitté précipitamment la scène…

Le problème ? Tout ne s’est pas passé « comme prévu »…

Mais… rien ne se passe jamais comme prévu !

L’art de se préparer à l’oral, ce n’est surtout pas rédiger son discours à la virgule près, répéter son timing à la seconde près. En réalité, une bonne préparation à l’oral vise à développer sa créativité, sa répartie, son esprit d’à-propos et sa capacité à improviser.

Un bon orateur est un orateur capable de faire face à tout type de situation, face à tout type de public.

Un bon orateur est un orateur qui n’abandonne pas, quelque soit la difficulté, les surprises, l’imprévu.

Un bon orateur va toujours au bout de son discours, quelque soit le chemin emprunté.

Un bon orateur ne se laisse pas déstabiliser aussi facilement, et n’est pas perturbé par une simple panne d’électricité, de micro ou de prompteur !

Un bon orateur affronte ses peurs, va au-delà de ses craintes, et fini par prendre du plaisir à prendre la parole dans des situations toujours plus incongrues, par s’amuser des situations les plus inattendues ! Il joue avec l’imprévu, avec le public, avec ses propres erreurs, et se donne toujours à fond. Un bon orateur ne renonce jamais.

Voilà donc ce que je ne vous souhaite surtout pas : d’abandonner en pleine intervention, parce que vous vous sentez soudainement « incapable » de faire face.

Tous mes conseils et tous mes coachings ont pour but fondamental de vous donner la méthode et l’énergie pour aller jusqu’au bout face à votre public, quelles que soient les personnes présentes et quoi qu’il arrive.

Ma méthode consiste moins à faire de vous un « orateur parfait » (ce qui n’existe pas) qu’à vous permettre d’assumer ce qu’il y a d’imparfait dans votre style oratoire. Tout est dans la confiance et la maîtrise de soi, l’attitude et l’état d’esprit plus que dans les mots choisis.

Les erreurs sont normales, inéluctables, et sont même appréciables en ce qu’elles révèlent l’humanité de celui qui s’exprime. Un style trop léché, trop précis, trop mesuré, ne trompe personne et fini même par agacer. La différence entre un bon orateur et un orateur débutant tient essentiellement au rapport à leurs propres erreurs et leur capacité à les surmonter comme si de rien n’était

N’abandonnez jamais ! Ne tournez pas le dos à votre public ! Ne préparez pas (trop) vos interventions, ne vous accrochez pas (trop) à un plan tout tracé, préparez-vous surtout à l’imprévu, à l’imprévisible, laissez une place à la surprise et lâchez-vous !!! Ce que je vous souhaite par-dessus tout, c’est de finir par y prendre un vrai plaisir.

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Rédiger un CV : les 5 erreurs fatales à ne pas commettre

Avez-vous déjà rédigé un CV sans commettre une faute de langue ou de dactylographie ? Le temps consacré pour étudier des centaines et des milliers de dossiers de candidatures s’avère toujours insuffisant. La moindre faute d’orthographe rencontrée au moindre coup d’œil entraîne le rejet systématique du dossier du candidat même s’il s’avère être le plus compétent. Mais il y a plusieurs autres erreurs fatales et redoutables qui risquent de griller votre CV aux yeux d’un recruteur potentiel. Quelles sont ces erreurs, et comment y échapper ?

La présentation : l’esthétique et l’humour au cœur d’un CV

La présentation, l’esthétique ou encore le design est l’élément premier qui conditionne la sélection lors du premier tri des dossiers de candidatures. Il en est de même pour la disposition des rubriques, la taille et le caractère des lettres dactylographiées et la longueur du texte. Dans la présentation, certains candidats omettent souvent le titre et préfèrent inscrire plutôt « Curriculum vitae ». Au lieu de cela, il faut donner un titre correspondant au profil ciblé. À moins de rédiger un CV pour postuler à un métier d’art, les fantaisies comme les couleurs, les typographies, les styles comiques n’ont jamais été un atout. Être imaginatif et innovant ne signifie nullement créer un objet d’art hors du commun. La simplicité et l’harmonie dans la présentation ont toujours eu le dessus parce qu’elles rendent le texte digeste à la première vue. Quel que soit le cas, il vaut mieux, pour les candidats, rester sobre pour mettre toutes les chances de leur côté.

Des erreurs liées aux fautes de langue

Les erreurs les plus fréquemment rencontrées dans les CV sont toujours liées aux fautes de langue. Ce sont généralement des fautes d’orthographe, de grammaire ou de conjugaison. Les fautes de langue comme l’oubli d’un « s » à la fin d’un mot au pluriel, ou la confusion des homonymes ou des synonymes sont très courantes. Elles sont généralement considérées, à tort, comme des fautes minimes, pourtant elles font aussi l’objet de beaucoup de rejets. Pour éviter ces derniers, la vigilance ne suffit pas. Il est toujours conseillé, non seulement de se munir d’un logiciel de correction, mais de faire relire le CV par une autre personne mieux outillée dans le domaine.

Les données sur des informations personnelles

Les données sur des informations personnelles sont multiples : photo, sexe, âge, situation matrimoniale, race, nombre d’enfants, religion, orientation sexuelle, opinion politique, etc. L’apparition de ces données dans les CV change selon des régions, des circonstances variables. Ainsi, les informations sur le sexe et l’affichage de photo, par exemple, susceptibles d’entraîner la discrimination sont interdites dans les pays anglo-saxons, tandis qu’elles sont permises ailleurs. De même, les autres informations comme la religion, l’orientation sexuelle et l’opinion politique sont strictement interdites, quel que soit le type de CV. Pour ce qui concerne l’âge, la situation matrimoniale et le nombre d’enfants, elles ne peuvent être pertinentes que lorsque le candidat sera dans l’obligation de démontrer sa stabilité.

Pour ce qui concerne le contenu, faut-il tout mettre dans son CV ?

La réponse à cette question est évidemment négative. Les candidats doivent éviter de faire du CV un ramassis de tout ce qu’ils ont fait dans leur vie. Donner des informations directement en référence au poste sollicité est une règle d’or à respecter scrupuleusement. C’est pourquoi le fait de procéder à la rédaction de l’intégralité de l’expérience et des emplois occupés ressemblera, à coup sûr, à du remplissage. Pourquoi mentionner des stages et des occupations bénévoles s’ils n’ont aucun rapport avec le poste ciblé. C’est ici qu’on voit l’importance de l’actualisation et de la contextualisation d’un CV. Cela permet aux candidats de se mettre à jour sur leur parcours et d’orienter le contenu de leur présentation professionnelle en fonction du poste. Pour des rédactions de CV destiné à différents postes, la contextualisation est de rigueur.

Quelques erreurs fatales récurrentes dans les CV

Il existe de petites incorrections qui disqualifient facilement les candidats, mais que certains qualifient malheureusement de « mineurs ». La liste des erreurs fatales est tellement longue que plusieurs pages ne suffisent pas pour mieux les expliciter. L’utilisation des jargons techniques et encyclopédiques et des termes passe-partout a toujours été une maladresse lorsque les candidats en abusent. Se prendre pour un spécialiste extraordinaire en utilisant les termes que les recruteurs comprendront à peine, mais aussi vouloir faire trop simple ne donne aucune chance à une sélection du dossier. Des informations supplémentaires à propos des « lobbies » très fantaisistes, des prétentions salariales sont très mal perçues. Faut-il aussi signaler que donner des informations erronées et imprécises surtout pour ce qui concerne les dates est une faute très grave qui entraîne le rejet du dossier lorsqu’elles sont détectées. Dès lors, il y a des risques que le CV échoue à la poubelle.

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Retrouverons-nous le plaisir de la vie ?

« La plupart des hommes craignent la mort, mais aiment-ils seulement la vie ? Ils ont bien du mal, n’importe quel jour de leur existence, à goûter une satisfaction passable : et pourtant ils souhaiteraient prolonger encore cette vie pour recommencer ce calvaire. »

Kant, dans ses réflexions sur les débuts de l’histoire humaine…

Moins la vie est riche, intéressante ou trépidante, plus on s’y accroche. Les peureux, les couards, voudraient la faire durer éternellement, une morne vie de mort-vivant. C’est lorsqu’on agit, que l’on prend des risques, qu’on accepte d’autant mieux la possibilité d’une fin tragique. Et en retour : accepter la possibilité d’une fin tragique incite d’autant plus volontiers à prendre des risques, à agir, à vivre pleinement en profitant de chaque instant. N’y a-t-il que l’idée d’une mort prochaine pour stimuler au plus haut point la vie ?

Encore faut-il s’éduquer à cette idée, à l’idée de notre propre mort, certaine – et imminente. Une idée qui dans un premier temps risque surtout de faire redoubler la peur, ou son envers, la couardise, un peu comme on le voit aujourd’hui dans les réactions en masse face à la fréquence inhabituelle d’attentats sur le sol français. Mais peut-être finirons-nous par atteindre collectivement cet état où, nous sentant clairement mortels, nous chercherons à nous sentir pleinement vivants, en chaque instant, en profitant à fond, en étant plus solidaire (sans pour autant nous rattacher à quelque mouvement politique que ce soit, moins dans la lutte, sans avoir besoin de se liguer contre un ennemi commun). Un peu comme cette attitude étrangement zen et jouissive d’une immense part des Japonais dans la perspective d’un tremblement de terre ou autre catastrophe naturelle pouvant survenir en tout lieu à tout instant. Accepter l’idée de la mort nous fera peut-être retrouver le plaisir de la vie.

Mais le commun des « mortels » veut repousser cette idée le plus loin possible, ne pas croire qu’elle finira par arriver, ne pas y penser, tout simplement. En échange de ce reniement, le commun des mortels goûte ainsi une « satisfaction passable », tout de même moins ambitieuse que la jouissance des plaisirs de la vie… Et plutôt que le plaisir, c’est davantage le paradoxe de ce goût si tenace pour la vie, quand bien même elle serait misérable, qui étonne le philosophe. La peur de la mort, aussi grande soit-elle, n’est apparemment pas encore assez intense pour pousser spontanément les hommes à mieux s’organiser de leur vivant (problématique phare de la Conjecture sur les débuts de l’histoire humaine d’où est extraite la citation).

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Ajouter des références sur son CV pour le rendre complet et attractif

Dans les pays anglo-saxons, il est de mise de rajouter des références à son CV lorsqu’on veut décrocher un emploi. Cette pratique n’est pas encore bien entrée dans les mœurs en France mais elle est pourtant très utile. Voici comment s’y prendre lorsqu’on désire rendre son CV plus attractif :

En quoi consiste ces références ?

Les références que l’on peut mentionner dans un CV offrant de l’intérêt sont les contacts professionnels antérieurs qu’il est possible de rajouter afin d’étoffer correctement une candidature à un poste défini. Le recruteur intéressé pourra alors contacter les anciens professeurs, divers employeurs et anciens collègues. Comme cette pratique est encore peu courante, elle peut choquer certains candidats mais il ne faut jamais prendre un de ces contacts comme une suspicion ou une offense. Ce moyen utilisé est au contraire un atout dans une grande majorité de cas pour avoir une chance supplémentaire d’obtenir un emploi.

Le choix des références

Le choix de ces références est bien entendu très important. Celles devant apparaître sont, bien entendu, les plus élogieuses. Si un candidat est nouveau sur le marché de l’emploi, il peut alors mentionner les coordonnées d’un ancien maître de stage ou d’un professeur l’ayant particulièrement apprécié. Avant d’envoyer un CV comportant des références, il vaut mieux avertir les personnes nommées pour qu’elles ne soient pas surprises en cas d’appel du recruteur et qu’elle puissent aussi parler favorablement du candidat.

Où écrire les références sur un CV ?

Les références doivent être placées naturellement en fin de CV avec un sous titre « pour prise de référence ». Il suffira d’indiquer les nom, prénom, fonction et contact de chaque personne nommée dans cette partie. Le contact est un numéro de téléphone ou une adresse e-mail. A savoir quand même que les références ne sont pas obligatoires sur un CV et peuvent être données oralement à un recruteur lors d’un entretien.

Donner ses références à un recruteur ne doit pas freiner ou faire peur. Bien au contraire, devancer la demande de ce dernier sera toujours favorable. Tous les recruteurs ne les demandent pas mais y viennent de plus en plus. En joignant les références dans un CV, c’est une preuve de sincérité et de motivation certaine. De plus, si un candidat possède une lettre de recommandation, il peut alors joindre cette dernière à son CV car elle donnera une certaine plus-value à la demande d’emploi.

Ces techniques sont simples mais très efficaces, et vous gagnerez a les intégrer dans votre préparation en vue d’une candidature a un emploi. Elles optimisent a la fois vos chances de vous démarquer des autres candidats, et de plaire aux recruteurs. Pensez également a décrire de façon percutante votre niveau de langue dans votre CV, cela fait souvent une grande différence !

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Rédiger un CV à fort impact : l’art d’utiliser les bons verbes pour se faire remarquer

Les candidats à un recrutement sont encore, pour la plupart, confrontés à un problème qu’on savait déjà révolu depuis longtemps : le style de la langue. En fait, ce qui est en cause ici, ce n’est pas la richesse et l’étendue de la formation et de l’expérience. Les types de mots, le vocabulaire, le choix des verbes, bref la syntaxe est un véritable motif de rejet. Il devient impérieux ici d’expliquer les deux enjeux, non exhaustifs. Voyons dans un premier temps l’importance de concevoir son CV avec l’esprit d’un marketeur, et je vous donne ensuite une technique redoutable pour sélectionner et utiliser les verbes les plus marquants pour décrire vos expériences et vos projets dans votre CV :

Le CV comme un véritable objet marketing

La précision est à prendre au sérieux. Pour des recruteurs, il n’y a rien de plus important qu’une glorification par soi-même, une auto glorification. Celui qui sait vanter ses compétences pourra nécessairement produire un CV possédant trois qualités inestimables : objectif, concis et actualisé.

Un CV objectif est celui qui définit, à l’avance, ce sur quoi on est en droit d’attendre du postulant. En ce sens, celui qui rédige un CV non évasif où la logique et l’orientation professionnelle restent focalisées sur le profil recherché par les employeurs a davantage de chance de se faire remarquer que les autres. En ce qui concerne la concision, le style télégraphique est le plus conseillé. L’auteur d’un CV doit éviter de temps en temps d’aller trop dans les détails de ses précédentes expériences. Dire l’essentiel en focalisant l’attention des recruteurs sur l’emploi le plus récent. Quant au CV actualisé, c’est sûrement ce qui fait échouer beaucoup de postulants. Ne pas connaître les derniers développements et les dernières découvertes de sa discipline dans le monde scientifique est une erreur à ne pas commettre. Mais, tout ce qui précède ne peut avoir un sens que si le candidat rédige avec des mots choisis précieusement accompagnés d’une syntaxe parfaite.

Le CV : un produit prêt à la consommation

Un produit vanté par un marketeur ne peut être que celui qui est prêt à être consommé. Les recruteurs ont besoin de ce CV qui présente le requérant comme un acteur et non comme un sujet. En ce sens, les mots et la syntaxe seront très importants pour permettre aux recruteurs de juger ou de décider sans trop réfléchir. Ainsi, les mots comme les verbes d’action sont des atouts majeurs.

Pour l’emploi des verbes en langue française, on distingue deux catégories : les verbes d’action et les verbes d’état. Les verbes d’action, notamment créer, concevoir, coordonner, mener, agir, etc., ont cette capacité de renforcer l’assurance des recruteurs par rapport à l’engagement du candidat. Ces types de verbes dans un CV renseignent mieux sur le poste du candidat qui a été un leader dans son équipe. D’autres verbes d’action, en l’occurrence participer à, accompagner, suivre, contribuer à, sont ceux qui donnent suffisamment d’informations sur la capacité d’intégration des candidats. En ce qui concerne les verbes d’état, comme être, devenir, sembler, demeurer, paraître… ils doivent nécessairement être accompagnés, chacun d’un verbe d’action pour éviter de donner l’impression que le candidat subit son sort…

En clair : misez sur l’action, l’action, et l’action ! Montrez-vous sous votre jour le plus pro-actif. Les verbes utilisés dans un CV sont tellement importants à telle enseigne que les recruteurs en ont fait un point d’honneur parmi les critères de sélection. Une enquête réalisée auprès de certains d’entre eux témoigne de ce que 60 % mettent l’accent sur les verbes. Raison de plus pour alerter tous les potentiels chercheurs d’emplois à mieux les utiliser pour optimiser leur chance d’embauche.

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Candidat à une offre d’emploi : comment se démarquer en décrivant son niveau de langue dans un CV

Lorsque des candidats cherchent un emploi et envoient un CV, à cette occasion ils doivent renseigner certaines connaissances qu’ils ont, notamment celle des langues. Généralement, ils se contentent d’indiquer qu’ils maîtrisent une ou plusieurs langues en portant les mentions « lu, parlé et écrit ». En lisant ces CVs, les recruteurs potentiels ne sauront pas vraiment quel est le réel niveau des candidats en matière de langues. Il faut donc être plus précis, et se démarquer. Voici les 5 étapes pour décrire de la façon la plus pertinente votre niveau de langue dans votre CV :

Commencer par évaluer son niveau en langues

Vous faites partie de ces potentiels candidats à un poste et devez envoyer votre CV ? Alors pensez à faire une auto-évaluation des langues que vous maîtrisez. Vous pouvez vous survaloriser ou au contraire vous dévaloriser… Le mieux, avant d’envoyer votre CV à un recruteur est de faire certains tests de langues que vous trouverez sur Internet, dans un centre de langues ou avec un professeur si vous doutez de votre niveau. Une fois ce test terminé, vous connaîtrez votre juste niveau et pourrez alors correctement renseigner cette indication à porter sur votre CV.

Qu’implique un accent dans la connaissance d’une langue étrangère ?

Une fois que votre test est réalisé et que ce dernier est convenable, se pose alors la question de votre accent lorsque vous parlez la langue. Soyez rassuré, l’accent n’est pas un handicap. Vous pourrez toujours vous exprimer correctement en utilisant la langue que vous avez apprise mais votre accent français ne sera pas un frein à votre recrutement. Si vous maîtrisez parfaitement l’anglais, par exemple, il vaudra mieux avoir beaucoup de vocabulaire, vous serez un candidat au profil intéressant. Ainsi, une finesse dans le langage montrera à votre futur employeur que vous pourrez converser très correctement avec vos interlocuteurs surtout si vous devez travailler dans les échanges commerciaux internationaux et autres postes où vous devrez beaucoup voyager à l’étranger.

La partie «langues étrangères sur votre CV»

Lorsque vous serez sur le point de remplir la partie concernant les langues étrangères sur votre CV et si vous sollicitez un emploi dans le commerce international par exemple, indiquez alors : anglais courant avec maîtrise en matière de négociation commerciale. Si vous devez vous présenter à un poste plus technique ou contractuel, rajoutez alors : maîtrise du vocabulaire technique à l’écrit ou encore : lecture de documentations techniques en anglais. Il sera ensuite judicieux de préciser votre niveau opérationnel en rajoutant : capacité à animer des réunions en anglais ou communication écrite parfaitement maîtrisée.

Démonstration de votre maîtrise parfaite d’une langue étrangères

Les recruteurs ont l’habitude de recevoir des candidats qui pensent maîtriser une langue étrangère alors que ces derniers ne font que « se débrouiller ». Certains conseillers de Pôle emploi en ont également fait l’expérience. Les candidats ont tout intérêt à démontrer leur niveau au lieu d’affirmer ce dernier sur leur CV. Ainsi, dans la rubrique dédiée à l’expérience professionnelle, il vaut mieux illustrer sa pratique de la langue par des petites indications comme: traduction de devis techniques ou rédaction de propositions commerciales, suivis de projets, etc. Les recruteurs pourront ainsi savoir si vous avez été confronté à des interactions dans une langue étrangère. Pour faire la différence sur votre CV, vous pouvez aussi mentionner le score que vous avez eu au TOEIC (Test of English for International Communication) ou au TOEFL (Test of English as a Foreign Language) si tel est le cas. Un recruteur sera toujours sensible à ce type d’informations.

Rédiger son CV dans la langue demandée

Si vous vous présentez à un poste dont le niveau de langue étrangère est primordial, vous pouvez alors rédiger votre CV dans cette langue uniquement. En règle générale, l’anglais est souvent attendu dans ce domaine. En rédigeant votre CV en anglais, vous ne vous sur-vendrez pas mais vous démontrerez ainsi que vous utilisez un vocabulaire professionnel spécialement utilisé pour certains postes. Si vous trouvez les mots qu’il faut et que ces derniers sont précis, un recruteur remarquera votre CV parmi les nombreuses autres demandes qu’il doit éplucher et vous sortirez ainsi du lot en mettant toutes les chances de votre coté.

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