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Eloquence et vigilance : attention à l’alcool avant une intervention en public !

L’alcool fait partie de notre culture : un petit verre de vin rouge pendant le déjeuner, une petite bière pour se désaltérer… Les occasions de boire sont nombreuses, même si a chaque fois il ne s’agit que d’un verre… Ou deux… Allez, pourquoi pas un troisième… Notre entourage amical ou professionnel nous pousse naturellement a boire : « allez, pour m’accompagner ! », pas toujours facile de résister… Et puis, un peu d’alcool, ça « délie les langues », on se sent plus confiant, plus audacieux. Ça peut nous donner l’impression de nous calmer, on peut être tenter de boire pour calmer son stress, ou son trac… Certaines personnes sont même tentées de boire précisément parce qu’elles ont une intervention en public a faire ! C’est la plus grosse erreur de tout orateur.

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De la même façon qu’il est préférable de surveiller votre alimentation avant une intervention, il vous faut surveiller avec tout autant de rigueur ce que vous allez boire : évitez les boissons gazeuses (risque de rots pendant que vous parlez), évitez le cafe (pouvant causer des problèmes de digestion, une bonne chiasse bien liquide amplifiée par le trac serait malvenue en plein milieu de votre discours en public), et, surtout, bannissez l’alcool ! Perte de contrôle, distorsion temporelle, somnolence, modification de la voix, risque d’oubli, comportement inapproprié, excès de confiance, insulte et vulgarité… Les effets nocifs de l’alcool sont nombreux, avec des effets d’autant plus dévastateurs pour les orateurs.

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La règle de l’orateur est donc de ne jamais boire d’alcool avant une intervention, même si c’est en soirée. De la même façon, le formateur ou le coach doit éviter de boire pendant le déjeuner, s’il anime des séances toute la journée. Par contre, prévoyez toujours de quoi boire (mais de l’eau, uniquement !). Et si vous buvez « malgré vous » un peu plus que de raison ? Alors gardez en tête ces 4 idées fausses sur la consommation d’alcool :

Idée fausse 1 : Prendre un cafe, boire de l’eau, faire du sport, ça dessoule. Faux ! Seul le temps diminue les effets de l’alcool. Alors inutile de vous précipiter sous une douche froide ou de boire une cuillère d’huile, ou autre « remède de grand-mère » complètement faux, archi-faux, ca ne sert a rien !

Idée fausse 2 : Mélanger son whisky avec du soda diminue les effets de l’alcool. Faux ! Faux, faux, faux ! Cela ne change rien puisque le volume d’alcool dans le verre reste le même ! Logique, non ? C’est simplement la concentration d’alcool présente dans le verre qui diminue. Le gout de l’alcool est donc moins présent, mais le risque est plus grand puisqu’on peut être tenté de boire plus, beaucoup plus…

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Idée fausse 3 : L’alcool donne des forces… FAUX. C’est la plus grosse bêtise, source d’erreur pour tellement de monde, et surtout pour les orateurs… Le conférencier qui arrive bourré pour sa conférence en pensant avoir ainsi trouvé un bon moyen de surmonter son trac… Bien que l’alcool procure provisoirement un sentiment d’euphorie, celui-ci cede rapidement la place a l’irrémédiable « coup de barre » qui intervient après avoir consommé des boissons alcoolisées en quantité. Bref, ne vous laissez pas piéger. ne croyez pas non plus que l’alcool peut gommer le trac ou vous destresser : grosse connerie, au moins aussi grosse que de prendre des beta-bloquants.

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idee fausse 4 : Il suffit d’attendre une heure pour reprendre le volant sans risques. Faux, faux, faux ! La limite de temps que l’on doit se fixer avant de reprendre le volant dépend de la quantité d’alcool absorbée. Plus on consomme d’alcool, plus on doit attendre. Par exemple, il faut entre 3 et 4 heures pour éliminer 2 verres d’alcool… Pensez-y avant de boire la moindre goutte ! Et attention : une fois votre intervention en public terminée, vous aurez très probablement envie de vous détendre, de vous relâcher… Et pour peu qu’il y ait un petit cocktail en suivant, un buffet avec du vin ou du champagne, ou encore un « pot de l’amitié », la tentation est grande de boire, ne serait-ce qu’un peu… Et c’est la que le drame peut arriver, après avoir surmonter le trac et l’épreuve… Donc : vigilance !

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Stan Joutes oratoires, le concours d’éloquence du lycée Stanislas à Paris !

Stan Joutes Oratoires, le concours d’éloquences et de joutes verbales organisé par le collège-lycée Stanislas à Paris (souvent appelé « Stan » par ses élèves) !

Toutes les Classes Préparatoires de première année sont invitées à participer à ce concours, en se faisant représenter par un binôme. Tout au long de l’année les classes s’affrontent selon un calendrier précis (éliminatoires, demi-finales). La finale rassemble les deux meilleures classes à la fin de l’année.

Les joutes oratoires se déroulent le jeudi soir de 20h30 à 22h dans l’amphithéâtre Méjecaze devant un jury émérite, composé de 3 membres et en présence d’un large public. Les joutes se déroulent de la façon suivante :

  • exposition de la thèse : 10mn
  • exposition de l’antithèse : 10mn
  • Questions du jury et du public : 10mn
  • débat entre la thèse et l’antithèse : 10mn
  • conclusion personnelle de chaque orateur : 3mn chacun

Le débat doit permettre à la thèse et l’antithèse de démontrer, réfuter, emporter la conviction, l’assentiment du public et du jury.

Le but des Joutes est de participer au développement de la culture générale des étudiants de Classes Préparatoires, de les entraîner à l’expression orale devant un public exigeant… mais qui saura aussi apprécier l’aisance verbale, l’humour et l’esprit d’à-propos des orateurs !

Le collège Stan est un établissement privé catholique sous contrat d’association avec l’État fondé en 1804 par l’abbé Claude Liautard.

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Assistez à la « Conférence du barreau », le concours d’éloquence des avocats !

La « Conférence » est une association d’avocats, fondée en 1810, célèbre pour son concours d’éloquence durant lequel s’affrontent les orateurs.

Chaque année sont désignés une douzaine de « Secrétaires de la Conférence », à l’issue d’un concours jugeant de l’aptitude oratoire et de la capacité de conviction des candidats.

Les Secrétaires de la Conférence assurent depuis plus de deux cents ans des missions qui leur sont confiées par le Barreau de Paris, au premier rang desquelles figurent les missions de défense pénale :

  • La défense pénale : les Secrétaires de la Conférence assurent quotidiennement, durant leur année de mandat, la défense pénale des plus démunis, et de toute personne souhaitant qu’un avocat lui soit commis d’office, lorsque l’affaire est particulièrement grave, complexe ou urgente.
  • La représentation du jeune Barreau parisien : les Secrétaires de la Conférence représentent le jeune Barreau parisien en France et à l’étranger. Ils maintiennent ainsi les liens privilégiés qui unissent le Barreau de Paris avec les avocats du monde entier.
  • L’animation du Concours de la Conférence : dès leur entrée en fonction, les douze Secrétaires sont chargés d’élire leurs douze successeurs à l’issue d’un concours en trois tours.
  • La Conférence Berryer : les douze Secrétaires de la Conférence organisent mensuellement une joute oratoire ouverte à tous les candidats sous le regard d’un invité prestigieux.

Parmi les anciens secrétaires de la conférence on compte trois Présidents de la république (Jules Grévy, Raymond Poincaré, Alexandre Millerand), plusieurs dizaines de ministres et de parlementaires, des conseillers d’État, des magistrats, ainsi que des membres de l’Académie française.

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Savoureuse comme la chair d’un fruit juteux…

Regardez ces pêches magnifiques… La chair semble douce et ferme, juteuse et fondante à souhait… Mais elle se déguste avec d’autant plus de plaisir quand on l’a auparavant délicatement pelée, pour éviter de sentir sur la langue sa peau duveteuse. Le noyau, quant à lui, reste solide, résiste aux crocs, ne se déforme pas. Cette pêche est une parfaite métaphore de ce que devrait être la parole ! Méditez sur cette citation de Tierno Bokar : « La parole est un fruit dont l’écorce s’appelle bavardage, la chair éloquence, et le noyau bon sens. »

La peau du fruit protège sa chair : elle est nécessaire. Mais, selon le fruit, elle ne se mange pas forcément. De la même manière, le bavardage n’est bien souvent qu’un moyen de se rapprocher des autres, tout en s’en protégeant courtoisement. Le bavardage n’est pas un mode communicationnel propice à l’éloquence !

L’éloquence se révèle lorsque l’on pelle délicatement la peau pour découvrir notre chair, se mettre à nu, faire voir ce que l’on cachait jusque là. Certaines conditions doivent être réunies. On ne peut pas être parfaitement éloquent en toute circonstance. Enfin, le noyau, qui donne une part de sa saveur à la chair, se situe en son cœur. Le bon sens, la raison, les arguments doivent être au centre de votre discours, ils doivent être solides comme un noyau : que quiconque essaye de les croquer s’y casse les dents !

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« Ce n’est pas le pouvoir qui corrompt, mais la peur… »

Zoom sur une grande oratrice qui, bien que condamnée au silence pendant plus de dix ans, a toujours su faire entendre ses idées : Aung San Suu Kyi. Ainsi commence son plus célèbre discours : « Ce n’est pas le pouvoir qui corrompt, mais la peur… » Ce passage est devenu une grande citation historique, et nous invite a une réflexion profonde sur nos peurs et nos lâchetés. La force des grands discours, c’est qu’ils sont universels, et les leçons que l’on en tire peuvent s’appliquer a tous, et a toutes les situations. Relisons donc ce passage pour le méditer, et en tirer de la force et de l’inspiration :

Ce n’est pas le pouvoir qui corrompt, mais la peur : la peur de perdre le pouvoir pour ceux qui l’exercent, et la peur des matraques pour ceux que le pouvoir opprime…

Dans sa forme la plus insidieuse, la peur prend le masque du bon sens, voire de la sagesse, en condamnant comme insensés, imprudents, inefficaces ou inutiles les petits gestes quotidiens de courage qui aident à préserver respect de soi et dignité humaine.

Un peuple assujetti à une loi de fer et conditionné par la crainte a bien du mal à se libérer des souillures débilitantes de la peur. Mais aucune machinerie d’État, fût-elle la plus écrasante, ne peut empêcher le courage de resurgir encore et toujours, car la peur n’est pas l’état naturel de l’homme civilisé.

Le développement authentique des êtres humains exige bien autre chose que la simple croissance économique. Il repose essentiellement sur le sentiment de responsabilité et l’épanouissement intérieur de chacun. Alors seulement les valeurs culturelles et humaines retrouveront leur place dans un monde où le pouvoir politique est trop souvent synonyme de tyrannie au service d’une petite élite.

La participation des gens aux transformations sociales et politiques est la question cruciale de notre temps. Cet objectif ne pourra être atteint que par des sociétés qui privilégient l’être humain plutôt que le pouvoir, la liberté plutôt que le contrôle.

Dans une telle optique, le développement passe par la démocratie, véritable émancipation des peuples. Une fois cet objectif atteint, la culture et le développement contribueront tout naturellement à créer un environnement où la valeur de chacun est reconnue et où tout être humain peut réaliser son potentiel propre.

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Sciences Polémiques

Sur des sujets polémiques à souhait, le jeu est de défendre autant le OUI… que le NONSciences Polémiques est la célèbre association de débats des étudiants de Sciences Po Paris.

Cette association organise des débats chaque semaine, que viennent compléter des soirées, des cours, et, bien sûr, les grands Concours d’Éloquence de Sciences Po (Prix Philippe Séguin et Prix Mirabeau).

Le principe de base est simple : un sujet, une sale divisée en deux parties, et trois minutes par orateur pour emporter le cœur de l’assistance. Les sujets sont souvent provocateurs, et permettent à chacun de se lancer, avec ou sans préparation. Tout le monde est bienvenu, étudiants de Sciences Po comme visiteurs, participants comme spectateurs, jeunes novices comme grandes gueules…

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L’association Sciences Polémiques est née en 2008 a l’initiative de Bruno Cruchant, après une année de debating aux Etats-Unis. A l’origine de Sciences Polémiques il y a la conviction que l’éloquence, loin d’être la forme superficielle cachant un fond qui serait douteux ou malhonnête, est au contraire la meilleure et peut-être la plus noble des armes au service des idées à défendre.

Au-delà, c’est aussi une certaine idée de la liberté d’expression : parce qu’ils sont souvent provocateurs, les sujets permettent des envolées (sont-elles sincères ? sont-elles jouées ?) que l’on n’imaginerait pas dans un cadre plus « convenu ». Certains thèmes ou sujets de débats n’auraient aucune chance de faire l’objet d’un colloque, d’un article de journal, ou d’un discours politique…

Mais la principale raison de venir a Sciences Polémiques est avant tout pour le plaisir – le plaisir du langage, le plaisir d’assister aux débats qui ne manquent jamais d’humour et d’animation… Et le plaisir, plus grisant encore, de se lancer enfin devant tout le monde ! Pour en savoir plus, rejoignez leur page facebook : SciencesPolemiques.fr

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La rhétorique de l’anti-terrorisme analysée par Michel Bounan

« La guerre menée par le terrorisme contre ses adversaires déclarés est tout à fait invraisemblable. Pour être crédible, cette histoire exigerait triplement et simultanément une excessive stupidité des terroristes, une incompétence extravagante des services policiers et une folle irresponsabilité des médias. Cette invraisemblance est telle qu’il est impossible d’admettre que le terrorisme soit réellement ce qu’il prétend être. »

Ces propos sont de Michel Bounan, extraits de son livre Logique du terrorisme qui vise à mettre en lumière tout ce qu’il y a de profondément illogique dans les revendications tant des terroristes que de ceux qui prétendent les combattre.

L’ouvrage est court et didactique et montre, nombreux exemples à l’appui, qu’aucun attentat terroriste n’a jamais obéi aux motifs avoués de ses prétendus auteurs. Il s’agit davantage d’une stratégie entretenue par les pouvoirs en place, qui imposent aux populations le vieux principe mafieux : terrorisme ou protection…

Une lecture un peu trop rapide risquerait de faire passer l’auteur pour un affreux « complotiste ». C’est le drame de Bounan, qui n’est pas lu, ou mal lu. Bounan est situationniste. Il ne traite donc pas exactement du terrorisme en tant que tel mais de la situation terroriste, ce truchement de discours, de déclarations et d’images médiatiques qui fait advenir dans nos esprits les représentations à partir desquelles nous déterminons nos actions.

Il ne s’agit pas de renier les actes terroristes en eux-mêmes, ou de prétendre qu’ils sont le fruit des agents de l’Etat lui-même. Mais de montrer que ces actes qui sont censés attaquer les structures politiques ne font in fine que les renforcer. D’où un paradoxe. Si les terroristes veulent vraiment s’en prendre à nos sociétés, ils s’y prennent mal et ne devraient pas persister dans cette voie. Et si les Etats se sentaient vraiment menacés, ils pourraient disposer d’outils politiques et policiers suffisamment puissants pour tout enrayer. Quant aux médias… Les médias offrent précisément aux terroristes la caisse de résonance qu’ils recherchent, par-delà le but affiché d’informer ou de dénoncer. La boucle est bouclée.

Ce n’est donc qu’un jeu dans lequel certains se complaisent, et qui maintient le système tel que nous le connaissons.

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BScience, le Congrès des Sciences Comportementales

Le BScience est le Congrès des Sciences Comportementales (Behavioral Science) : un événement annuel à ne pas manquer pour se tenir au courant de toutes les dernières avancées en la matière !

A l’origine, les premières éditions du BScience furent organisées par le groupe Othello, lui-meme spécialisé dans les sciences comportementales et faisant de l’approche scientifique sa marque de fabrique. L’événement se tenait régulièrement à Paris avant de s’exporter dans d’autres pays comme la Belgique. A partir de là, les éditions belges furent co-organisées avec la célèbre Eagle Academy. Aujourd’hui le nom « BScience » est devenu une marque à part entière, au même titre que les fameuses conférences « TED » et « TEDx », et continue de se developper en exportant son format de conférences à l’international.

C’est à Camille Srour, fondateur du groupe Othello, que l’on doit l’impulsion et la vision qui ont permis de faire naitre cet evénement unique en son genre. Il a su s’entourer d’une équipe solide, fiable, unie par le souhait d’aborder des sujets et domaines variés par le prisme d’une approche rigoureusement scientifique. Souvent issus du monde universitaire ou de corps d’élite (GIGN, Forces spéciales…), les orateurs et conférenciers sont sélectionnés selon leur capacité à fournir les approches les plus chiffrées possibles, et tout autant une capacité à remettre en perspectives ces chiffres. Une approche malheureusement trop rare dans ce milieu qu’est la « communication » au sens large, même au plus haut niveau.

Mais l’approche scientifique ne fait pas tout, et Camille Srour est tout aussi exigeant en ce qui concerne le potentiel « spectaculaire » des interventions retenues chaque année. Les intervenants doivent être des orateurs aguerris, accomplis, capables d’offrir un véritable « show » ! Si besoin, les orateurs sont coachés par les formateurs de choc du groupe Othello. Lors des premières éditions, le directeur de la communication Valentin Becmeur se chargeait personnellement du media training de chaque intervenant (et fut d’ailleurs coach référent pour nombre de TEDx pendant plusieurs années). Qu’on ne s’y trompe pas : par-delà l’approche scientifique et le sérieux des études présentées, le BScience est aussi et surtout un spectacle duquel on ressort totalement ébouriffé… Exactement comme pour les TED talks. A la différence près que les TEDx semblent souvent sacrifier la forme au fond, ou l’inverse, mais combinent rarement les deux de façon optimale…

Et c’est cela que le public apprécie lors de chaque édition du BScience, ce gout pour l’excellence et le perfectionnisme. C’est d’ailleurs une forme de technique oratoire, et il ne fait aucune doute que les orateurs de chaque édition du BScience ont su s’appliquer à eux-même ce qu’ils exposent en conférence. A ce jour, de grands experts mondialement reconnus dans leur domaine sont intervenus lors des BSciences successifs : Robert-Vincent Joule (l’auteur star du Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens), Laurent Bègue, Jean-Gérard Bloch, Clément Viktorovitch (le chroniqueur polémique, également homme de scène et hypnotiste), Franck Pierrot (ancien membre du GIGN), Christophe Bruno (ancien membre des Forces Spéciales)… Rendez-vous sur le site du groupe Othello et inscrivez-vous a leur newsletter pour ne pas rater les prochaines éditions du BScience ! www.Othello.group

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Le smartphone pliable Galaxy Fold de Samsung : un accessoire atypique pour un style unique

Smartphone pliable Galaxy Fold Samsung écran flexible

Parlons geek et parlons look ! Ce mercredi 20 février, le monde attendait l’innovation technologique 2019 dans le secteur du smartphone. Samsung a dévoilé son smartphone pliable lors de l’événement UNPACKED qui s’est déroulé à San Francisco.

Sur scène le Product Manager de Samsung, Justin Denison, a présenté au public ce que sera le téléphone du futur, à savoir le smartphone pliable. Dans sa présentation Denison explique que ce téléphone dispose de toutes les dernières innovations technologiques dont le système ingénieux de charnière spécialement conçu pour cet appareil et qui permet d’ouvrir ou de plié l’appareil sans risque d’éclat ou de brisure.

D’après le site Smartphone Pliable Shop : spécialiste du smartphone pliable, cette conférence est l’une des plus marquantes de ce début d’année 2019, après la sortie du premier smartphone pliant, le FlexPai de Royole, dévoilé lors du CES 2019.

Présentation du Galaxy Fold de Samsung

Cela fait depuis 2011 que Samsung annonce qu’il travaille sur un écran flexible et pliable. 8 ans plus tard, il est enfin dévoilé.

Le Galaxy Fold se présente comme un smartphone classique avec un écran de 4,3 pouces. Une fois déplié, son second écran, situé à l’intérieur, mesure 7,6 pouces. Notons que cet écran est totalement lisse et ne présente aucune marque de relief ou ondulation au milieu, ce qui offre une expérience multimédia immersive des plus optimales.

Ecran smartphone pliable Galaxy fold Samsung

Ce smartphone à écran pliant sera proposé en quatre coloris dont le Noir, le Bleu et Jaune, le Bleu Ciel et le Vert Citron. Et ce dernier ne possède pas moins de 6 objectifs caméra dont 3 à l’avant et 3 à l’arrière de l’appareil. Il sera vendu à un prix de 1980 $, soit environ 1750 euros à partir du 26 avril prochain.

Quelques caractéristiques techniques

L’écran du Galaxy Fold est AMOLED et flexible. Il tourne sur One U1, une version modifiée d’Android du fabricant avec le processeur embarqué Qualcomm snapdragon 8150. Le téléphone sera compatible 5G.

Le fabricant corréen a travaillé avec Google pour développer une fonctionnalité unique : le « Multi Active Window ». Cette fonctionnalité permet de lancer simultanément jusqu’à trois application en même temps sur le même écran.

Galaxy Fold : un smartphone qui s’ouvre comme un livre

Ce qui nous intéresse dans cette présentation, c’est son look, son ergonomie… Le prochain smartphone pliant de Samsung s’ouvre comme un livre et laisse apparaître un écran plus grand pour les tâches multimédia. En effet, nous pouvons utiliser trois applications simultanément sur l’appareil, ce qui rend notre expérience plus intéressante. Ce smartphone est multitâche, nous pouvons regarder une vidéo, pendant que nous lisons un article ou un e-book en même (avis à ceux qui savent faire deux choses en même temps…).

Ce smartphone à écran pliant possède toutes les fonctionnalités d’un téléphone mobile tactile mais qui pourrait aussi remplacer les tablettes et les liseuses à terme, puis nos livres. Quel est le devenir des tablettes personnelles ? C’est une question que nous pouvons nous poser en voyant cette innovation prendre de l’ampleur. Car c’est bien un rêve qui s’est transformé en réalité et qui va changer bien plus que nos habitudes.

Découvrez le smartphone pliable Galaxy Fold de Samsung dans cette video :

Crédits photos : captures d’écran de la video Galaxy Fold: Unveiling (que vous pouvez visionner sur youtube)

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