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Un petit test simple pour mesurer l’influence des techniques marketing

Nous savons que le marché mondial de la publicité représente des milliards de dollars d’investissement. Nous supposons avec raison que les départements marketing des plus grosses entreprises redoublent ingéniosité pour nous faire acheter tout et n’importe quoi, surtout n’importe quoi, et nous faire désirer ce dont nous n’avons même pas besoin.

Dans le même temps, nous nous pensons tous assez subtils et suffisamment malins pour ne pas tomber dans les pièges les plus grossiers de la manipulation et de la communication d’influence. « Les autres, oui, mais pas nous ! » Très bien. Alors pourquoi avez-vous cliqué sur le lien de cet article ? Êtes-vous seulement en train de lire l’article ? Peut-être que non, même pas, vous n’avez même pas scrollé jusque là et vous êtes toujours en train de contempler cette paire de fesses…

La publicité automobile a très vite compris que pour mieux vendre une voiture, il fallait cibler le désir secret de son acquéreur. Au fond, ce que veut l’homme qui s’achète une belle voiture, c’est d’avoir des femmes tout aussi belles à faire monter dedans. Les pubs des années 80 nous semblent ridicules, voire carrément choquantes, mettant en scène des femmes dénudées se tortillant sur un capot, caressant des vitres et des portières avec un sourire coquin, suçant des essuies-glaces avec un regard langoureux. Pourtant, c’est peut-être cette même technique qui vous a fait cliquer sur le lien de cet article.

Si vous avez cliqué par réel désir d’en savoir plus sur la mesure de l’influence des techniques marketing, je vous invite à partager à votre tour cet article sur vos réseaux sociaux et évaluer par vous-même le nombre de partages et d’interractions qu’il générera. Cela constituera un bon petit test.

Pour aller plus loin (parce que, quand même, hein…), vous pourrez lire avec profit le livre Évaluez vos actions de communication – Mesurer pour gagner en efficacité et découvrir Les tableaux de bord de la communication – Indicateurs de pilotage et évaluation des résultats, d’excellents outils à utiliser dans un contexte professionnel. Communiquez, communiquez, la société vous le rendra !

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Hurlez ! Parlez ! Chantez ! Le 16 avril, c’est la journée mondiale de la voix !!!

La voix… Elle est partout et nulle part à la fois… On l’entend sans jamais la voir, et pourtant elle est comme un second visage.

La voix nous définit. La voix dit aux autres qui l’on est. Assuré ? Timide ? Dominant ? Autoritaire ? Franc ? Heureux ? Colérique ? Sincère ? Bienveillant ? Libre ?

Notre voix dit-elle ce que nous voulons dire, ou révèle-t-elle ce que nous voudrions taire ?

Qui parle avec sa vraie voix ? Quelles sont les personnes qui s’expriment en toute liberté, sans retenue, qui révèlent toute leur individualité dans chacun de leurs mots, chaque phrase, chaque échange ?

Beaucoup se retiennent, prennent une voix excessivement mielleuse, ou à l’inverse ont une voix cassante, parlent « dans leurs dents » en serrant la mâchoire, et trahissent soit de la gêne, soit de la nervosité

Dans quelle mesure peut-on apprendre à mieux maîtriser notre instrument vocal ? Pourquoi sommes-nous plus sensibles à certaines voix qu’à d’autres ? Quel pouvoir confère la voix à ceux qui savent l’utiliser pour agir sur leur auditoire ?

Ces questions se posent d’autant plus aujourd’hui, chaque 16 avril, car c’est la journée mondiale de la voix !

L’événement est encore peu connu, bien qu’il fut lancé pour la première fois en 1999 (par la Société Brésilienne de Laryngologie et de la Voix…). Depuis, elle s’est internationalisée et se déroule dans plusieurs dizaines de pays.

L’objectif de cette Journée Mondiale de la Voix est de « démontrer l’importance de la voix dans notre vie quotidienne, comme outil de communication, comme instrument musical et comme objet d’étude d’un grand nombre de disciplines scientifiques… »

A cette occasion, des activités, expositions, rencontres et animations sont organisées dans de nombreuses villes tout autour du monde. Trouvez toutes les informations sur le site : www.journee-mondiale-voix.fr !

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Compte rendu du BScience 2017, 3e édition du Congrès des sciences comportementales

Le 29 avril 2017 s’est tenue la troisième édition du Congrès des sciences comportementales « BScience » (Behavioural Science) à Paris, a l’hôtel Bedford. J’ai eu le plaisir d’assister a ce congres des Sciences Comportementales organise par le groupe Othello. Cette journée particulière est intitule BScience, pour Behavioral Sciences. Voici mon compte rendu des différentes interventions et de l’esprit de cet événement en général :

Initiation aux arts oratoires

Avec Valentin Belmeur, nous avons été initié aux fondamentaux essentiels, mais trop souvent négligés, ou pire méconnus, de l’art oratoire… Avec la présentation de Valentin Belmeur, trois mots me viennent spontanément : Maîtrise, clarté, pédagogie. Clairement une amorce qui donne envie d’aller plus loin, car oui il nous donne des exemples d’un charisme appris, et non inné ou immédiatement acquis par la seul éducation ou l’environnement, et sa synthèse des tactiques verbales pour décupler son impact à l’oral donne envie d’aller plus loin dans l’analyse avec lui.

Un ancien membre du GIGN s’exprime

Avec Frank Pierrot, ancien membre du G.I.G.N, nous avons du captivant, rythmé (ça défile et donne envie d’avoir la version longue). Un discours que je n’avais jamais entendu avant, qui me plait beaucoup, et que je résumerais ainsi : comment faire du positif avec du négatif. Comment utiliser la tension existante pour la convertir en tendance porteuse ? ou la sortie de crise pas le haut. Avec en conclusion, la possibilité de faire de la prévention dans les organisations humaines. En d’autres termes, un bonne nouvelle : pas besoin d’attendre d’avoir une crise pour faire appel à lui. Un seul reproche : un goût de « trop peu »… mais qui ne fait que nous mettre en appétit pour davantage.

Le Wahou moment !

Avec Clément Viktorovich, professeur, ce fut pour moi ce qu’on appelle un « whahou moment ». Enfin en France un discours qui s’il est répandu chez les anglo saxxons tarde à s’imposer chez nous : « L’art de négocier : en réunion, en famille… ou dans la chambre à coucher » oui mais dans le refus a priori des stratagèmes. Dans cette idée que le manipulateur a tort de nous croire plus intelligent que nous ne le sommes et de croire. C’est réconfortant, au moins si c’est votre ressenti et vécu : on se sent moins seul. En opposition avec tous ces discours qui nous parle de « bonne » manipulation. Alors oui l’orateur s’est autorisé un stratagème en négociation la provocation, mais ce n’était pas dans le contexte habituel (el marchandage) mais pour obtenir de l’information, ce qui est très différent. Au-delà j’ai apprécié ses reserves et mise en garde sur l’emploi de stratégème qui le plus souvent se révèle boomerang… Enfin, un discours comme j’aime non seulement sur la négociation mais aussi sur la manipulation (à éviter). Enfin une approche gagnant gagnant dans le choix de l’assertivité. Ça m’a clairement donné envie s’assister aux formations de niveaux supérieurs que Clément Viktorovitch pourrait proposer.

La vérité sur le mensonge…

Enfin par Camille Sourd, ce que votre visage révèle, et comment il peut prédire notre succès. D’abord il présente plusieurs éléments de preuves pour démontrer l’impact visuel du visage. C’est très convaincant, efficace et prenant, il explique pourquoi comment et je pense ces études sont pertinente et sources d’enseignements. Mais je réalise qu’il me vient une question sur l’une des expériences :

La présentation, à des publics neutres (dits naïfs), de deux visages de candidats qui se sont opposés dans un dernier tour d’élections aux USA. Or comme le rappelle l’orateur lui-même, les résultats des élections dans ce pays sont très stables en termes de géolocalisation (si j’ai bien compris). Fait amusant et effrayant : tout le monde est capable de dire qui a gagné… sans avoir d’autres informations que le seul visage des candidats sur leurs affiches.

Ma question, pour augmenter la pertinence des résultats, je serais curieux de voir les résultats que des circonscriptions qui ont basculé. En effet n’y aurait-il pas là inversion du rapport de cause à effet ? le candidat gagnant a été sélectionné par le parti déjà gagnant dans cette circonscription, quand le parti perdant a priori, pouvait être moins selectif sur le candidat envoyé ayant moins à perdre. Just eune question comme ça, et je l’aurais posé en séance si je n’avais pas l’esprit d’escalier. Mais mis à part cette question, dont j’ignore la pertinence réelle, le propos est édifiant eclairé et solidement étayé. Enfin une approche chiffrée (la plus chiffrée du jour d’ailleurs), enfin une mise en perspective de l’une des conclusions de l’étude de Mehrabian (trop souvent mal citée et merci à Camille de l’avoir recadrée dans son contexte réel)

Important, l’orateur distingue sur le visage les éléments statiques et dynamiques. Pour le statique, des politiques font modifier leurs photos très légèrement pour un impact impressionnant, nous sommes très loin du photoshop lourdaux que tout le monde remarque
Pour le dynamique, c’est-à-dire ce qui est lié aux expressions faciales, je vous ne vous dirais pas tout et préfère vous laisser découvrir, mais je peux au moins vous dire que c’est à la portée de tous et que vous ne perdrea pas votre temps en assistant à sa présentation

Mes ultimes remarques sur BScience et Othello

Sur les congrès BScience, en général, et ce groupe Othello, que je découvre tous les deux, j’aimerais dire les choses suivantes :

Pour cette journée, j’ai apprécié l’approche de l’animateur, à la fois originale, distrayante et pertinente. Un plus qui nous a offert un « liant » (terme de cuisinier) comme je n’en avais jamais vu, et j’ai eu mon lot de congrès et journées de conférences. Clairement un atout ce Dan Leclaire.

Pour ce qui est de l’équipe, je vois une volonté de nous offrir du garanti « BS free », si vous me permettez l’expression, avec les approches les plus chiffrées possibles, et une capacité à remettre en perspectives ces chiffre, que j’ai trop souvent entendu être cité par d’autres qui n’avais pas une telle maîtrise pour en montrer aussitôt les limites.

c’est ce qui rassemble ici, cette volonté de quantifier, d’être au plus près d’une démarche scientifique, ou dans une démarche scientifique quand c’es possible, et de signaler les limites des études. Et c’est ce qui me plaît dans cette équipe. Une volonté de ne pas renoncer au complexe, sous prétexte d’impact, ce qui ne les rends que plus crédibles. Une approche malheureusement trop rare dans ce milieu, même au plus haut niveau ! (…je pense à d’autres congrès passés ou à des TED talk, parfois consternants pour ceux qui savent, bien que plébiscités si l’on en croit les chiffres…)

Et ça vraiment j’apprécie, c’est d’ailleurs en soi une technique oratoire et il ne fait aucune doute que ces orateurs ont su s’appliquer à eux-même, et avec succès, ce qu’ils exposent en conférence. Un propos et une équipe « en accord ». J’aime et j’ai hâte d’approfondir avec chacun d’entre eux. Merci pour cette excellente journée, vivifiante et en bonne compagnie, ponctuée, élément non négligeable pour moi, par un repas aussi agréable qu’adapté. De mon point du vue, c’est un sans-faute. Je suis impressionné et ça m’arrive rarement. Vivement la suite.

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Combattre le trac : les techniques de l’acteur, du chanteur, et de l’orateur

L’excellence au niveau des interprètes comme Elvis Presley, Barbra Streisand, Meryl Streep et Sir Laurence Olivier a avoué qu’à un moment ou à un autre, ils ont ressenti une frayeur de plate-forme. La plupart des spectateurs ont utilisé la peur de la plate-forme comme une sorte de stimulation pour donner leur meilleure performance. Si vous souffrez d’une peur de la plate-forme, vous n’êtes pas plus de 80% des personnes éprouvent un certain type de trac. Il y a quatre éléments distincts du trac: L’anticipation est l’anticipation des images non désirées et irréalistes de l’opération. En parlant de parler en public, ce type de peur est appelé glossophobie ou la nervosité de la parole qui est l’angoisse de parler devant un auditoire.

La nervosité se produit longtemps avant l’activité prévue. Il existe diverses causes de trac, mais le plus typique est l’individu manque de confiance en soi. La meilleure explication est que la peur de la plateforme est une réponse physiologique. Le fonctionnement de l’adrénaline est de donner de l’énergie à votre système afin de répondre à la stimulation – stimulation de réaction de vol ou de combat. C’est la raison derrière les signes du trac. Les signes du trac et de la nervosité sociale sont généralement les mêmes, même si le premier est plus sévère. Les signes du trac sont classés en mental et physique. Les symptômes physiques sont des manifestations à l’intérieur du corps comme des mains froides, une bouche sèche, un rythme cardiaque rapide, des nausées, des tics nerveux, des mains tremblantes, des genoux tremblants ou des lèvres tremblantes.

Les symptômes émotionnels sont liés à des émotions telles que les pensées de course, le sentiment d’incompétence pour le travail, l’humiliation ou l’angoisse d’oublier ce qu’il faut dire. Voici une description de quelqu’un avec un trac: la personne a l’impression que la pièce est en train de se refermer, sa gorge se contracte, rendant la respiration difficile. La relaxation est un excellent moyen de faire face au stress et d’atténuer les symptômes. Vous pouvez le faire rapidement avant de monter sur scène: frottez vos paumes l’une contre l’autre extrêmement vite, transmettez toute votre nervosité et énergie dans le mouvement, et ensuite, secouez vos mains extrêmement vite. Certaines angoisses viennent puisque l’activité n’est pas maîtrisée. Les activités bien pratiquées augmentent la confiance en soi qui, à son tour, diminue l’anxiété et le stress. Pratiquez et pratiquez, répétez et répétez jusqu’à ce que vous vous en rendiez compte par cœur.

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