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De l’art de parler… à l’art de se taire

Au XVIIIe siècle, l’Abbé Dinouart se faisait le defenseur d’un « art de se taire » – contre « l’art de la parole » qui animait les études rhétoriques de son temps. Son art de se taire ne signifiait pas pour autant faire silence, ou ne rien faire, mais bien plutôt faire quelque chose à l’autre par le silence.

C’est tout le paradoxe : on passe souvent pour quelqu’un de bien plus intéressant en se taisant, en laissant parler les gens, en faisant mine de s’intéresser à ce qu’ils ont eux-mêmes à dire – quitte à ce qu’ils vous aient tout raconté de leur vie sans jamais avoir rien appris de vous !

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Art oratoire : 10 principes fondamentaux à garder en tête

Pourquoi s’intéresser et se former à l’art oratoire ? A quoi bon chercher à mieux s’exprimer ? L’orateur agit-il pour sa seule gloire personnelle ? Voici 10 principes à méditer lorsque l’on commence à se former en art oratoire, et à toujours garder en tête pour rester motivé et progresser :

1 – Ça ne sert à rien d’avoir raison si on n’est pas compris.

2 – Dans les 10 premières secondes où quelqu’un apparait, l’auditoire se fait une idée.

3 – Le langage du corps peut servir… Mais il peut aussi trahir.

4 – Tout orateur est solitaire par son corps (il se doit de l’être…)

5 – Solitaire par le corps, l’orateur doit cependant être solidaire par son regard (l’éloquence passe aussi par le contact visuel).

6 – L’éloquence est en grande partie l’art de créer des ruptures : arrêter son regard, fixer, s’interrompre, etc. La maitrise des silences bien placés est l’un des grands secrets de l’éloquence.

7 – L’éloquence n’est pas l’affaire du tribun : elle peut, et elle doit, appartenir à tout le monde.

8 – Avant de pouvoir parler vite ou de chercher à en dire le plus possible, il est préférable d’apprendre à articuler du mieux que l’on peut : quitte à dire moins, prendre le temps de le dire…

9 – Etre éloquent ne veut pas dire parler plus fort. A chaque propos son registre vocal, apprenez à varier volume et tonalité en fonction des registres : une voix forte pour les « réactions morales » (refuser une chose au nom d’un principe moral fort), une voix moyenne pour traiter un point technique, une voix faible pour aborder un terrain difficile (par exemple parler des gens dans la souffrance, pauvreté, famine…). Voir aussi : 4 manuels exceptionnels pour travailler votre voix, votre diction, votre articulation

10 – Etre vigilant avec les arguments qui tiennent aux causes (et apprendre a les manier) : s’attribuer un mérite, ou une excuse… Généralement il est préférable d’éviter, et que ce soit quelqu’un d’autre qui le fasse pour nous.

En art oratoire, le cheminement que vous devez suivre par la pensée est le suivant : concevoir, developper, et formuler (voir l’article : Les 5 étapes de l’orateur selon Cicéron) Tout en évitant les embuches dont le chemin est parsemé, les fameux pièges dialectiques parmi lesquels on compte les caricatures, les amalgames, les faux-semblants…

Lisez et relisez régulièrement L’art d’avoir toujours raison, et n’oubliez pas que s’engager sur cette voie difficile qu’est l’art oratoire est un engagement beaucoup plus profond que simplement « briller en société » ! L’enjeu de la moindre discussion est souvent bien plus important qu’il n’y parait… (Lire à ce sujet l’article : Les règles de la discussion… Êtes-vous vraiment OK pour discuter ?)

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Les mots sont des armes : comment viser juste et toucher votre cible ?

L’art oratoire se fonde sur le pouvoir des mots : ce qui compte, ce ne sont pas tant vos idées que votre façon de les présenter. Une même idée peut avoir un impact extraordinaire si elle est bien formulée, ou un effet proche de zéro si elle ne s’appuie pas sur les bons mots…

Les mots sont des armes

« Il sait que le mot juste atteint plus sûrement la cible que l’arme la plus perfectionnée. » (Rolland Jaccard, à propos de Wittgenstein)

Les mots ont en effet une puissance redoutable, parce qu’ils ne touchent pas seulement les corps, mais les cœurs !

Prolongeons cette métaphore guerrière… Avez-vous déjà fait du tir ?

La justesse d’un tir se traduit généralement par son « rendement », c’est-à-dire par le rapport qui existe entre le nombre de coups au but et celui des coups tirés. La justesse du tir nécessite donc :

  • Que l’ensemble des coups soit dans la plus petite surface possible, c’est la précision du tir ;
  • Que le point moyen des coups soit aussi près que possible du point à atteindre (le centre de la cible), ce qui est rendu possible par le réglage du tir.

On distingue ainsi ces trois sortes possibles de tir : Tir précis / Tir réglé / Tir ajusté (précis + réglé) :

Mieux communiquer
Mieux s'exprimer
Enrichir son vocabulaire

Avec les mots, c’est la même chose. Dans vos discours ou vos articles, chaque mot correspond à un impact de balle :

Votre langage peut être précis, mais trop technique, donc inadapté. Il peut être réglé, c’est-à-dire mieux centré, mieux ciblé car plus généraliste, mais de ce fait moins précis, plus « pauvre », et donc perd en impact.

L’idéal est d’utiliser un vocabulaire à la fois précis et adapté à votre public.

Vocabulaire pauvre technique adapté

A moins que votre public ne soit ultra-spécialisé dans le même domaine que vous, les mots trop techniques sont à éviter le plus possible.

Vous pouvez bien sûr en utiliser quelques-uns ci et là, en guise « d’arguments d’autorité », pour révéler ou rappeler votre savoir et votre expertise.

Mais n’en abusez pas ! Sinon vous basculerez dans le jargon incompréhensible des pseudo-experts, qui impressionne peut-être certains esprits un peu faibles mais qui n’en marque aucun, parce que personne n’en retient rien.

Privilégiez les mots et les formules simples, ils toucheront la majorité des personnes qui vous liront (ou vous écouteront).

Toutefois, simple ne veut pas dire simpliste, vulgaire ou imprécis.

Des mots simples peuvent décrire des choses spécifiques. Il est possible d’expliquer simplement quelque chose de très technique ou complexe.

C’est d’ailleurs là le véritable art de la communication verbale, qu’elle soit écrite ou orale : mettre des mots accessibles à tous là où d’autres n’y arrivent pas, et faire exister dans l’esprit de chacun ce qui leur semblait inconcevable.

Alors comment trouver ces mots ? Comment ajuster son propre vocabulaire pour un impact maximal ? C’est ce que nous allons voir maintenant :

Apprendre à mieux désapprendre

Pour se servir des mots les plus adaptés, encore faut-il pouvoir les choisir. Pour utiliser les mots les plus simples, encore faut-il les connaître et pouvoir les sélectionner dans un vocabulaire riche et varié.

C’est tout le paradoxe : pour simplifier son vocabulaire, il faut d’abord l’enrichir !

Le langage nous semble quelque chose de tellement naturel que nous ne pensons pas vraiment utile ni même possible de nous entraîner pour ça. Un peu comme pour respirer, ou pour marcher : cela fait partie des automatismes, des activités « qui se font toutes seules » et pour lesquelles on n’imaginerait pas travailler.

Pourtant, comme pour le tir, comme pour toute activité sportive ou pratique d’un instrument, nous pouvons considérablement améliorer notre façon de nous exprimer grâce à un entraînement régulier.

Rien de bien compliqué cependant, c’est même plutôt simple et amusant, vous allez voir…

Voici quelques exercices tirés de ma méthode d’enrichissement du vocabulaire, à faire comme des jeux, seul ou à plusieurs (en famille, avec les enfants…), chaque soir pendant au moins un quart d’heure :

1. Le jeu des synonymes

Ou comment découvrir que votre propre vocabulaire est bien plus riche que vous ne le pensez…

Nous répétons souvent les mêmes mots par réflexe.

Pourtant, nous sommes tous capables d’en trouver de nouveaux sans trop d’efforts, si nous prenons simplement le temps d’y penser.

Dans le langage courant, nous utilisons environ 3500 mots… mais nous en comprenons dix fois plus !

Et si nous les comprenons, nous pouvons aussi nous en servir.

Utiliser des mots différents, peu communs et peu fréquents, donnera immédiatement de vous l’image de quelqu’un de plus cultivé, de plus raffiné, semblant appartenir à une certaine « élite »…

Saviez-vous que la différence entre une personne lambda et une personne « de l’élite » tient à une cinquantaine de mots à peine ?

Alors rejoignez vous aussi cette élite, en commençant par trouver les synonymes de mots usuels tels que :

  • Beau
  • Bon
  • Facile
  • Difficile
  • Nul
  • Gentil
  • Intelligent

Prenez une feuille de papier, et notez tous les mots qui vous passent par la tête, et voulant dire la même chose. Si vous avez un doute sur un mot, vérifiez en suivant dans le dico !

Une fois cette liste épuisée, continuez avec d’autres termes qui reviennent fréquemment quand vous parlez.

Puis jouez à ouvrir un livre, ou un magazine, et à mettre le doigt sur un mot au hasard, puis un autre, etc.

Le but : trouver à chaque fois plus de synonymes. Si vous êtes à deux, celui qui en trouve le plus a gagné !

Et vous, quels synonymes avez-vous trouvés pour les mots ci-dessus ?

2. Le petit et son pépé se rendent en zone verte

Prenez une feuille de papier et écrivez une phrase, n’importe quoi. Le jeu est de réussir à dire la même chose autrement. Par exemple :

« Un garçon va au parc avec son papy. »

En pratiquant régulièrement le jeu des synonymes, vous devriez facilement trouver de nouveaux mots pour exprimer une même idée. Voici une solution possible :

« Un gamin et son grand-père se promènent dans le jardin. »

À ce stade, peut-être que certains se demandent si ce jeu est bien sérieux, tant les phrases données en exemple peuvent sembler enfantines… Alors complexifions un peu :

Le but est toujours de dire la même chose avec des mots différents, mais en ajoutant une contrainte. Pourquoi pas un lipogramme…

Le lipogramme est une figure de style consistant à exclure d’un texte certaines lettres de l’alphabet.

L’un des meilleurs exemples de lipogramme est le roman de Georges Perec La disparition, qui ne comporte pas une seule fois la lettre « e » !

Dans notre cas, supprimons la lettre A… D’où le nom étrange que j’ai donné à cet exercice (et qui n’est qu’une solution possible parmi d’autres).

Tentez la même chose, mais cette fois sans E, ni G – une surprise pour le premier qui a une idée !

Comment reproduire facilement ce petit jeu :

Ouvrez un livre ou un magazine à n’importe quelle page, et utilisez un crayon pour pointer au hasard. Vous devez alors transformer la phrase ainsi pointée, en supprimant la lettre sur laquelle vous êtes tombé.

Si vous êtes à plusieurs, le premier qui trouve a gagné !

Vous pouvez piocher dans n’importe quel livre. Comme vous l’avez vu, même les phrases tirées de livres pour enfants peuvent présenter de vraies difficultés.

Et pour vous exercer dès maintenant, voici trois phrases que je viens de tirer au hasard dans trois ouvrages différents :

« Personne n’a oublié les frasques commis depuis une dizaine d’années par son compagnon, en particulier ce jour où, inspiré par le Saint-Esprit, il serait débarrassé de l’intégralité de ses vêtements pour accompagner sur sa route un homme pauvre », Jean-Luc Florin, L’air intelligent …sans le R !

« Par conséquent, si l’on ne peut être heureux qu’en étant oisif, restons oisifs », Robert Louis Stevenson, Apologie des oisifs …sans le O !

« L’odeur de la fumée s’apprécie également dans le barbecue », Ryoko Sekiguchi, Manger fantôme …sans le B !

En pratiquant régulièrement ces exercices, vous enrichirez grandement votre vocabulaire et vous trouverez plus facilement le mot juste en toute circonstance.

Vous développerez aussi et surtout votre créativité, vous aurez plus fréquemment de nouvelles idées et saurez mieux les exprimer.

Les choses de ce monde ont un sens pour nous parce que nous pouvons les nommer. Elargir votre vocabulaire, c’est élargir votre vision du monde, et l’emprise que vous avez sur lui.

Cet article a initialement été rédigé pour le site Virtuose Marketing

C.C. Crédit photo (François Hollande qui tire à l’arc) : gstef74

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Comment révolutionner sa communication personnelle en 3 étapes radicales

Attention ! Article piquant ! Refermons quelques portes un peu trop défoncées de la communication bienveillante et du développement personnel, et frayons-nous un chemin dans cette jungle de concepts stériles pour ados quarantenaires attardés et susceptibles…

La communication est le grand thème médiatique de ce début de siècle. L’émergence des réseaux sociaux et les moyens techniques de communication de plus en plus perfectionnés et polyvalents (internet, smartphone, tablettes) ont largement contribué à cet état de fait.

Malgré tout, les sondages prouvent que les individus, toutes classes confondues, soufrent de plus en plus de solitude et du sentiment d’être profondément incompris par leurs contacts. Une question se pose donc et elle est cruciale : est-ce que le développement des moyens de communication est proportionnel à l’efficacité et à la qualité des échanges entre les êtres humains ?

Face a ce constat dramatique et ces questions auxquels beaucoup semblent craindre d’apporter une réponse franche et radicale, je veux vous proposer aussi ici quelques réflexions et techniques qui vous permettront de limiter les problèmes liés à votre communication, et comment améliorer vos relations :

1 : Tout d’abord, prenez pleinement conscience de votre degré de servitude a l’égard de la technologie, et plus particulièrement des ordis et des smartphones. Ces technologies qui sont supposées faciliter la communication, nous affranchir des distances et nous libérer, finissent en réalité par nous rendre accrocs aux notifications superflues. Nous nous connectons aux réseaux sociaux, mais nous nous déconnectons du monde réel. Nous pensons être en contact avec de nombreux individus, mais il y a tellement de faux profils et d’identité totalement fake que nous sommes en réalité bien plus isolé qu’on ne le croit face a notre écran. Lisez l’article : Etes-vous esclave de la technologie ?

2 : Ensuite, oubliez le développement personnel cul-cul la praline. Réfléchissez a deux fois a toutes ces nouvelles méthodes de « communication bienveillante » qui, en réalité, nous éloignent d’une communication sincère, franche et directe, même si ca fait parfois un peu mal. Notre génération est trop douillette, trop susceptible. A une certaine époque, on considérait que des sales garnements méritaient de grosses tartes dans la gueule. C’était normal et admis socialement. Aujourd’hui, on ne veut froisser personne, on veut être bienveillant a tout prix… Au risque de dénaturer une communication authentique et humaine, au risque d’étouffer des pulsions et des émotions qui finiront de toute façon par ressortir sous une autre forme, mais réellement violente cette fois. Lisez l’article : La communication bienveillante et non violente, sincérité virtuelle ou hypocrisie réelle ?

3 : Enfin, suivez ma petite méthode pour assainir radicalement et durablement votre communication. Vous nouerez des liens plus vrais, plus profonds, et vous profiterez davantage de la vie et du monde. Cette reconnection au réel vous sera salutaire, tant au niveau personnel que dans les affaires ! Lire : Petite méthode pour assainir sa communication et recréer des liens plus vrais !

Lire aussi : 8 principes pour rester authentique lors d’une prise de parole en public… Ce qui est valable pour une prise de parole en public l’est aussi globalement dans d’autres formes de communication, cet article pourra vous inspirer dans le bon sens.

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Pointer du doigt : un geste à éviter…

Les gestes avec l’index dressé sont généralement mal perçus. Si nous pointons un index accusateur vers notre interlocuteur, cela représente une attitude menaçante et arrogante à son égard, ou risque d’être interprété comme un geste très agressif ! Ce n’est pas un hasard si les personnalités politiques les plus polémiques sont souvent vues en train de pointer du doigt, de « désigner des coupables », d’accuser, de menacer… Comme Les Le Pen père et fille, toujours dans l’opposition, dans la contestation, quelle que soit la couleur du gouvernement… Mais parfois certains présidents adoptent aussi ce type d’attitude violente et piquante, comme Trump (voir plusieurs exemples évocateurs en photos plus bas), pour ne citer que lui…

Perçu comme particulièrement agressif, notamment par ceux qui se sentiraient pointer par le doigt tendu, ce geste est donc si possible à éviter, à moins de vouloir volontairement communiquer un message haineux, hargneux, vindicatif, violent ou belliqueux. C’est également le mouvement du prédicateur, du sermonneur, ou du professeur qui « donne la leçon » comme Mélenchon sur la photo ci-dessous :

pointe le doigt gestuelle signification

Marine Le Pen pointant du doigt de façon agressive et vindicative :

Encore Jean-Luc Mélenchon, qui fait si souvent ce geste, quasiment lors de chacune de ses apparitions :

Regardez comment l’agressivité qui durcit son regard et déforme sa bouche traverse son corps pour aller se concentrer dans l’une de ses extrémités, son bras gauche et son index tendu férocement, comme si un spray toxique allait en jaillir :

Pour prendre la mesure de ce geste si fréquent dans le langage corporel d’un homme politique comme Jean-Luc Mélenchon, prenez le temps de (re)visionner la vidéo de la perquisition au siège du parti LFI à Paris le 16 octobre 2018, regardez comme Jean-Luc Mélenchon garde son index tendu comme pour battre le rythme de sa colère, en le dressant vers le ciel lorsqu’il hurle de façon hystérique « La République, c’est moi ! » :

Comme toutes les personnalités politiques critiquées pour leurs discours brutaux, vindicatifs, violents voire haineux, Donald Trump est souvent vu lui aussi en train de faire ce geste agressif :

Ce qui caractérise l’agressivité de ce geste, c’est le fait qu’il soit si souvent associé à une torsion des muscles du visage, comme une affreuse grimace d’individus tordus par la rancœur et l’envie d’en découdre avec un ennemi (imaginaire ou pas) :

Regardez le visage de Donald Trump chaque fois qu’il pointe du doigt :

Regardez en particulier sa bouche. Ce que vous observez chez Donald Trump s’observe également chez nos politique, hommes et femmes confondus. Par contraste, pensez à d’autres présidents des USA comme Joe Biden. Si le côté flegmatique de Joe Biden est souvent moqué par les commentateurs, il convient de noter que sa gestuelle évite ce genre de travers agressif qui peut tout autant détériorer l’image publique d’une personnalité.

Ce qu’il faut retenir de ces photos est un principe élémentaire concernant votre gestuelle et votre langage corporel : évitez autant que possible de pointer du doigt, de dresser l’index, de le tendre avec force et agressivité dans quelque direction que ce soit !

gestes à éviter langage du corps pointer du doigt

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Petite méthode pour assainir sa communication (et recréer des liens plus vrais)

Voici ma méthode pour assainir ma communication, et, surtout, pour retrouver le maximum d’humanité dans mes échanges avec les « autres » et nouer des relations plus authentiques et plus profondes !

Tout d’abord… Arrêtons d’esquiver les vrais problèmes avec nos contact, arrêtons de chercher à tout prix à plaire au plus grand nombre, et disons leur les choses comme il faut : sans détour, selon ce que l’on ressent.

Affirmez vos valeurs d’entrée de jeu avec vos amis et vos clients pour être clair. Ne cherchez pas a être trop poli ou a faire trop de manières en début de relation, car c’est le meilleur moyen pour que cette relation ne se transforme pas en vrai lien solide. Soyez vous-même, totalement vous-même, dès le départ.

Bannissez les SMS en n’y répondant jamais. Oui ! C’est radical mais ça fait du bien. Les gens qui communiquent de cette manière sont des mesquins. Voilà, c’est dit !

Communiquez le moins possible par e-mail. Il n’y a pas pire source de malentendu que les emails pour la bonne raison qu’il n’y a pas de tonalité verbale. Un message pourra être analysé de façon très différente selon l’humeur des personnes qui vont le lire… Alors que votre voix peut transmettre des émotions et des nuances très subtiles. C’est cette communication véritablement « humaine » qu’il nous faut retrouver !

Téléphonez aux personnes qui vous intéressent. C’est la moindre des choses et permet d’engager une véritable communication humaine. En fait… Téléphonez… et proposez carrément un rendez-vous (oui, même si cela semble fou, ahahah) !

Envoyez des lettres au lieu d’emails. À part des factures, combien de conversations épistolaires avez-vous avec les gens chaque mois? Croyez-moi, si vous voulez être lu par quelqu’un, envoyez-lui une lettre.

Préférez Skype à un tchat, que ce soit par sms ou via les boites de dialogue des réseaux sociaux comme twitter ou facebook messenger… En règle générale, bannissez toute forme de communication électronique dénuée d’image et de son. Vous y gagnerez en crédibilité autant qu’en respect de vous-même. Vous décuplerez votre impact communicationnel.

Rencontrez les gens avec qui vous voulez communiquer et entreprendre quelque chose. Une rencontre, c’est avant tout un moment privilégié dont on se souvient longtemps. Voulez-vous avoir de l’importance aux yeux des autres ? Rencontrez-les en direct.

Des évidences, mais qu’il faut rappeler, et qu’il faut s’efforcer de mettre en pratique… Il en va de l’avenir de notre civilisation, rien de moins…

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