Inspiration

Pour vous forger un moral d’acier, commencez par éviter de trop extrapoler…

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Dans son livre intitulé Le pouvoir de la force mentale, Jacques Paget présente ses principes pour se forger un moral d’acier. Et celui qui se presente comme un « avocat-illusionniste » insiste notamment sur la « non-extrapolation sur l’intangible »… C’est-à-dire ? Pensons à tous les dictons ou idées largement répandus, répétés par tout un chacun comme une vérité, une évidence, et pourtant mal compris et mal interprétés…

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Jacques Paget reprend par exemple le fameux dicton : « Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt ! » Beaucoup ont voulu comprendre que ceux qui se seront levés les premiers seront les rois du monde, c’est-à-dire réussiront. Donc, on règle son réveil sur 5h du matin, et le monde nous appartient. Mais bien sûr ! Dans ce cas, les ouvriers de chez Renault sont les rois du monde ! L’erreur vient de la traduction de cette pensée de Lao Tseu : « Le monde appartient à ceux qui s’éveillent tôt », s’éveiller tôt au sens du Tao : « prendre conscience » et non pas se lever tôt… Et cela concerne ceux qui comprennent avant les autres comment fonctionne le monde. S’éveiller et non se réveiller, nuance… Belle erreur d’extrapolation…

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Jouer un rôle, est-ce mentir ? Le cas particulier de l’orateur comme homme de scène

Pour paraphraser Stchepkine : peu importe que votre discours soit bon ou mauvais, l’important c’est qu’il soit vrai. Et pour être vrai, votre discours doit être juste, logique, cohérent. Vous devez penser, sentir et agir en communion avec ce que vous êtes vraiment… Lors d’un débat politique, par exemple un débat présidentiel télévisé, l’un des deux candidats vous a-t-il déjà semblé plus « vrai » que l’autre ? C’est la première question que l’on devrait se poser dans l’analyse du discours politique… En gardant en tête que seul le discours en tant que jeu (théâtral) peut être vrai, autrement dit « être vrai dans le faux ». L’analyse du discours politique consistant donc, entre autres, à chercher la logique de ce qui ne l’est pas…

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Le discours, lorsqu’il exprime la vérité, brille d’une clarté qui est l’expression de la vérité elle-même. C’est la vitalité de l’esprit qui se communique et touche l’auditeur profondément. Cela dépasse les artifices et la technique sans pour autant les omettre.

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La force de la vérité dans le discours, c’est la cohérence et l’assurance. En disant la vérité, on est sûr de dire des choses qui ont un lien logique entre elles ; on est sûr aussi de pouvoir répondre sans hésitation à toutes les questions. Mais la vérité n’est pas toujours évidente, et parfois elle est difficile à communiquer. Il y a des vérités qui sont paradoxales, qui demandent des connaissances assez poussées, qui sont trop subtiles et trop complexes pour convaincre le public. Et puis la vérité a ses propres limites, celles de la vérité, qui fait qu’elle ne peut pas tout dire.

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A contrario, le mensonge est illimité. Il peut dire presque n’importe quoi. Il peut séduire en toute occasion, il peut toujours aller au raccourci et à la caricature pour présenter les choses de façon facile et emporter l’adhésion du public. Mais le mensonge est aussi très difficile à manier. Il ne doit pas se contrarier de façon évidente. Il ne doit pas non plus être découvert.

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C’est pourquoi le discours « vrai » serait finalement celui des orateurs moyens qui ne veulent pas prendre de risque… Mais les grands orateurs, ceux qui maîtrisent à la perfection l’art de la rhétorique, sont ceux qui mentent. Mentir est extrêmement difficile, mais c’est l’arme la plus rude et la plus efficace ! Paradoxal me direz-vous ?

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La difficulté du mensonge ne lui donne pourtant aucun mérite. Plutôt que parler de mensonge peut-être faut-il mieux parler de « jeu ». Comme au théâtre, il s’agit d’incarner un personnage, un rôle, un caractère, une posture, pour composer avec d’autres et ravir son public. Le comédien ment-il au public ? Peut-on dire que l’on ment dans ces conditions ?

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Le comédien ne s’appartient pas vraiment, il joue pour le public, sa fonction se détermine dans son rapport à l’autre. Tandis que le mensonge est par essence personnel, individuel, il est pensé, défini, souhaité contre l’autre. Il sert les intérêts privés, et est souvent nuisible à l’intérêt général. Quoique semblant avoir les mêmes effets, ce type de relation est donc à l’opposé du jeu.

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Parmi ses écrits de jeunesse Nietzsche a eu ce mot fameux : « Le monde te prend tel que tu te donnes à lui ». Pour le paraphraser à son tour, nous pourrions dire que l’habilité de l’orateur comme du comédien serait de « se donner au monde tel qu’il veut les prendre ». Tous les artifices rhétoriques et toutes les techniques de communication reposent au fond sur cette prise en compte du public, ne limitant pas le message à sa seule élaboration par les règles du langage et de la raison de façon purement individuelle et intérieure.

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Il s’agit de retrouver la « vérité » par delà les outils utilisés pour la diffuser, la propager, altérant inévitablement sa pureté rationnelle et parfaitement logique. Il s’agit de faire en sorte que chacun, une fois capté et convaincu, sans forcément cesser d’agir à travers la foule, se remette toutefois à penser par et pour lui-même, rationalise le message, retrouve son sens et sa vérité profonde par delà l’efficacité d’une formule ou d’un slogan. Il s’agit d’amener tout un chacun à décortiquer tout discours à la manière d’un cadeau dont l’emballage seul nous aurait séduit dans un premier temps. Le véritable orateur ne peut se contenter du seul enrobage. Le véritable orateur veut susciter la réflexion, et pousser à l’action pour les bonnes raisons. Le « mensonge » ou plutôt le jeu n’est qu’une étape, qui doit bien conduire à la vérité in fine.

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Donne-toi au monde tel qu’il veut te prendre, donne-toi à la foule telle qu’elle veut te prendre, voilà quel pourrait être l’impératif du grand orateur, qui l’incite donc non à mentir mais à s’adapter, à davantage jouer – à jouer avec le public et à jouer pour lui, pour le plaisir… tenir une posture, tenir des propos parfois ambigus… à la manière d’un de Gaulle par lequel nombreux s’étaient sentis « compris » : mais qui avait-il vraiment compris au final ?

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Il y a donc, d’une part, une distinction à faire entre jeu et mensonge. Il y a, d’autre part, une distinction à établir entre orateur et « sophiste » : le véritable orateur, pour Cicéron, est celui qui dérange, qui incite à la réflexion, à l’exercice critique de la raison, qui vise le changement par l’impact qu’il peut avoir sur ses auditeurs… Tandis que les sophistes « ne veulent pas troubler l’âme, mais l’apaiser… Leur but n’est pas tant de persuader que de plaire… » (Cicéron, L’orateur idéal, ed. Rivages poche, p.45).

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Ainsi l’orateur, en bon rhéteur, doit aussi se faire séducteur, utiliser certaines techniques des sophistes pour capter l’attention et plaire… dans un premier temps seulement ! Il lui faut ensuite, dans un second temps, emmener ses auditeurs, son public sur des terres inconnues, insoupçonnées, les amener à envisager les choses différemment, ne pas seulement les conforter dans leurs petites idées mais les séduire avec celles-ci pour mieux leur en faire voir d’autres, et de plus grandes…

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En suivant cette distinction, les tribuns contemporains, hommes politiques et autres spécialistes de la communication ne sont que des « sophistes » selon la terminologie de Cicéron, et non de véritables orateurs. Exemple : Mélenchon, que tous les analystes politiques ont voulu voir comme le plus grand orateur de cette campagne, n’est en réalité apparu que comme tribun, « sophiste », car il se contente de plaire à la foule, à son public, mais n’apporte jamais rien de vraiment nouveau au débat, se contente de se répéter et répéter des slogans éculés. Qu’il maîtrise le verbe, le geste et la voix, c’est une chose, mais l’orateur accompli doit également avoir pour lui l’esprit, et communiquer celui-ci à la foule, au risque de la déranger, de la provoquer…

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Pour revenir sur la confusion entre jeu et mensonge, il s’agit donc d’apprécier le tribun pour ce qu’il est, un tribun, et non un orateur, mais d’attendre, d’espérer de lui qu’il se hisse à ce rang, qu’il ne se contente pas seulement de plaire à son public, qu’il ne se complaise pas dans la séduction de la foule, mais qu’il utilise ce pouvoir pour l’amener à penser, pour, à travers elle, toucher tout un chacun et lui permettre de penser par lui-même. Voici comment celui qui n’est que tribun aujourd’hui pourra peut-être un jour prétendre au titre d’orateur tel que le conçoit le modèle du genre : Cicéron.

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Peut-être que cette distinction entre mensonge et jeu est spécifique en politique parce que le jeu est « sérieux », ou doit a tout prix donner cette impression. Ce qui n’est pas tout-à-fait le cas au théâtre. D’autre part, au théâtre, le personnage ne prétend pas être la personne.

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Cependant, le mensonge n’est pas forcément personnel, il peut être utilisé par un groupe, pour protéger un groupe, et même parfois le menteur croit agir pour le bien de son public (l’éternelle question : faut-il préférer le bonheur à la vérité ?). La vérité n’est pas toujours de l’intérêt général (si tenté que cet intérêt existe et est autre que la somme des intérêts particuliers). Est-il de l’intérêt général en temps de guerre, par exemple, de dire la vérité, au risque de démoraliser les troupes et la population, et de provoquer la défaite ?

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Le personnage ne s’appartient pas, a piori… Pourtant, les postures que se donnent les hommes politiques sont façonnées par des communicants. Hollande a par exemple « triché » sur sa vraie nature pendant la campagne présidentielle (tout comme n’importe quelle personne se maquillant, ou chercher a maitriser sa communication finalement…).. Le bout-en-train joufflu et réservé qu’il était a laissé la place à un personnage sérieux, sûr, paternel voire autoritaire. Et les clips de campagne sont là pour faire entrer dans la tête du public une image voulue du candidat, preuve que le public n’est pas maître du jeu auquel il participe (vous connaissez sans doute l’usage possible de la psychologie collective).

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Pour finir, méditons de nouveau sur cette idée : « Il s’agit de faire en sorte que chacun, une fois capté et convaincu, sans forcément cesser d’agir à travers la foule, se remette toutefois à penser par et pour lui-même. » Ce serait bien… Mais on observe souvent au contraire autour de nous que ceux qui pensent le plus par eux-mêmes sont les plus réticents aux slogans et aux discours politiques télévisés. Les effets de foule recherchés dans les meetings et les réunions politiques (attente sous tension du chef puis apparition de celui-ci au fond de la salle avec poignées de mains, ovations, musique martiale, etc etc) visent à faire penser par lui-même chacun des membres de la foule. Concluons, avec les mots de Flaubert, qu’on ne peut peut-être penser qu’assis à son bureau, c’est-à-dire dans le calme est la solitude…

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Méthode de leadership : le code d’honneur du leader

Comment agir en leader ? Que veut dire se comporter en leader ? Existe-t-il un moyen de savoir si l’on fait preuve de leadership ou non ? Oui, il existe un moyen, c’est de suivre une méthode de leadership. Voici un code d’honneur du leader, qui détaille 10 commandements. Si vous respectez tous ces commandements dans toutes les actions que vous entreprenez au quotidien, alors cela signifie que vous êtes sur la voie d’un véritable leadership. Bien sur, cela ne suffit pas, et il faudrait étudier chaque situation au cas par cas. Mais voila une trame qui vous donne tout de même un bon indicateur de leadership :

1. Le leader rassemble et inspire. Il ne dirige pas par la force, mais sait ou aller, et l’exprime subtilement. Exigeant envers ses collaborateurs et subordonnes comme pour lui-meme, il impose discipline, rigueur et exemplarité du comportement.

2. Attentif a ses collaborateurs et subordonnes, le leader leur porte la considération que l’on doit a tout compagnon, a tout ami, a tout membre de la famille. Le leader agit comme si ses collegues etait des compagnons d’armes. Bienveillance et loyauté sont ses maitres mots.

3. Professionnel accompli et garant de la compétence collective, le leader fédère les énergies, encourage les initiatives, recherche les responsabilités mais sait aussi les déléguer.

4. Equitable, le leader entretient la cohésion par sa capacité a reconnaitre les mérites et par le discernement avec lequel il sanctionne, quand cela est réellement nécessaire.

5. Confiant dans son groupe, dans son mouvement, dans son parti ou dans son entreprise, le leader est également confiant dans la valeur de ses collaborateurs et subordonnes. Le leader instaure un climat de franchise et de loyauté, gage de succès et propice au dépassement de soi et a l’abnégation.

6. Audacieux dans l’action et mesure dans son jugement, le leader ose prendre les risques nécessaires a l’atteinte de ses objectifs déclarés. Oser. Toujours oser.

7. Courageux, déterminé, pugnace et véritable meneur d’hommes, le leader sait que ses décisions peuvent engager le destin des hommes qui le suivent. Il en assume toutes les conséquences. Il sait prendre ses responsabilités, et ose reconnaitre ses erreurs, ses échecs, ses faiblesses et ses défaillances. Il n’accuse personne a sa place.

8. Aguerri psychologiquement (inner game), endurci physiquement et disponible intellectuellement, le leader garde intactes toutes ses facultés en vue de maitriser les situations complexes et déstabilisantes auxquelles il risque d’être confronté.

9. Conscient de son rôle au sein de la cité, de la société, du monde, et pourquoi pas de l’univers cosmique, le leader témoigne au quotidien d’une foi inébranlable en son activité, et communique cette foi en toute circonstance.

10. Le leader fait preuve de leadership dans son univers professionnel, mais également familial et amical. Le leader est leader en tout temps, en tout lieu, pour tous, toutes les personnes qui manifestent le désir de collaborer ou se rapprocher de lui.

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Comment devenir un « connaisseur » en toute chose (gastronomie, vins, littérature, arts…)

De quelle façon se manifeste l’éloquence ? Nous n’avons pas tous, ni tous les jours, l’occasion de faire de grands discours en public. Donc par quels autres moyens peut s’exprimer notre éloquence dans les discussions du quotidien ? Tout simplement en affirmant un caractère fort et cultivé : en vous positionnant et en vous faisant remarquer comme un connaisseur du sujet dont vous discutez. Bien sur, tous les sujets ne se valent pas, et être un « connaisseur » des émissions de télé-réalité ne sera pas forcement a votre gloire. Pourtant, c’est quasiment la même dynamique qui fait qu’un individu s’y connait en d’autres domaines, par exemple en vins / oenologie, en gastronomie, en arts, en littérature… Voyons voir comment devenir un connaisseur, quel que soit le sujet auquel vous vous attaquez.

Pour comprendre la démarche, nous allons prendre un exemple un peu surprenant : le chocolat. Oui, vous avez bien lu : nous allons voir comment devenir un véritable connaisseur en matière chocolatée. Tout d’abord, vous êtes d’accord qu’un gros gourmand qui s’avale des plaques de chocolat blanc ou de chocolat au lait ou même un pot de nuttela a chaque gouter n’a pas grand chose a voir avec quelqu’un qui cherche le chocolat noir le plus pur, aux origines exotiques, et se contente d’un ou deux carrés de temps en temps… Même si vous faites plutôt partie des gourmands, voici comment developper un gout particulier pour passer du coté des gourmets.

Avec le chocolat, attention a ne pas manger, mais a savourer ! Nuance, qui a toute son importance… Si vous voulez devenir un fin connaisseur en matière de chocolat, vous ne devez pas le mâcher, mais le savourer en le laissant fondre délicatement dans votre bouche. Ce n’est pas évident, surtout quand on est gourmand, on a envie de tout avaler rapidement. Mais il y a une astuce :

Laissez un morceau de chocolat sur votre langue pendant un court moment, et ensuite collez-le sur votre palais. Chatouillez le chocolat avec votre langue afin qu’il commence doucement a fondre. Le gout des bons chocolats reste plus longtemps en bouche. De cette manière, vous pourrez encore sentir les arômes du chocolat même un certain temps après l’avoir dégusté…

Vous comprenez l’idée ? C’est exactement la même chose dans de très nombreux domaines : ne cherchez pas a vous gaver, a « consommer » sans réfléchir… L’exemple du chocolat est valable pour apprendre a déguster n’importe quel plat : essayez de ressentir chaque épice, chaque ingrédient… Essayez d’évaluer leur proportion… Leur cuisson… Prenez votre temps… Pareil pour le vin… Ne buvez pas, savourez… Pareil pour la littérature : savourez les mots, méditez les phrases, considérez leur construction… Et avec les mots parlés ? C’est la même chose ! Pour exceller en art oratoire, devenez un gourmet des mots

Vous allez au musée ? Ne cherchez pas a tout voir, ou a défiler devant le maximum de tableaux. Arrêtez-vous devant un tableau qui vous attire, et scrutez-le, détaillez-le, prenez le temps de vous concentrer sur chaque parcelle. Regardez les couleurs, soyez attentif aux mouvements du pinceau, au relief de la peinture… N’hésitez pas a rester une heure devant, s’il le faut. N’ayez jamais le sentiment de « rater » d’autres choses : au contraire, vous profitez enfin a fond de cette visite au musée !

En procédant ainsi dans tous les domaines de votre vie, vous deviendrez vite un authentique « connaisseur », respecte pour votre bon gout et votre art de vivre. Plus vous affinerez vos perceptions, plus vous serez subtil dans votre expression. Ainsi s’affirmera tout naturellement votre éloquence dans les échanges a priori banal du quotidien a table avec votre famille, vos amis ou vos collègues.

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Leadership et développement personnel : peut-on décider d’être heureux ?

Le bonheur peut-il se décider ? Y a-t-il un mode d’emploi ? Cette idée a de quoi surprendre… Et pourtant… Comment font certains individus pour sembler toujours plein d’énergie positive ? Quel est le secret des leaders charismatiques pour ne jamais baisser les bras et toujours voir le bon côté des choses afin de progresser sans se relâcher ?

Il faut savoir que notre environnement ne détermine pas plus de 10% de notre bonheur à long terme. A long terme, 90% de notre bonheur est déterminé par la façon dont notre cerveau perçoit notre environnement, et pas par l’environnement lui-même.

Plus surprenant encore, saviez-vous que l’atteinte de nos objectifs ne nous rend pas plus heureux ? Nous en avons tous déjà tous fait l’expérience : « si seulement je réussissais cette épreuve, je serais tellement heureux ». Et puis en fait, résultat : le jour même où j’atteins mon objectif je m’en donne déjà un nouveau en me répétant inlassablement le même refrain « ah si seulement… »

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Le bonheur est ailleurs (une idée que n’aurait pas renié un certain Mulder…), le bonheur est une discipline qui s’apprend, et qui a ses maîtres. Le désormais fameux Tal Ben-Shahar enseigne ainsi la psychologie positive à l’université d’Harvard aux États Unis. Son « assistant » Shawn Achor est tout aussi passionnant et plein d’humour.

Sur la base d’expériences scientifiques, ces maîtres de la psychologie positive ont identifié des habitudes simples permettant de devenir plus heureux au quotidien. En voici 5 que vous gagnerez à intégrer à votre quotidien :

1. Écrire trois nouvelles choses pour lesquelles nous pouvons être satisfaits, reconnaissants
2. Noter dans notre journal une expérience positive des dernières 24 heures
3. Pratiquer une activité physique
4. Méditer, se concentrer
5. Faire acte de gentillesse gratuitement, en félicitant ou en remerciant l’un de vos proches spontanément et sans arrière pensée

Bien sûr, ce ne sont que quelques petits exemples de bonnes habitudes quotidiennes pour être heureux. Pour aller plus loin je vous engage vivement à lire Comment devenir un optimiste contagieux de Shawn Achor ou bien encore Apprendre à être heureux de Tal-Ben Shahar, tous deux professeurs à Harvard.

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Les meilleurs films sur l’éloquence, l’art oratoire, les techniques de débat et de négociation

La question m’a souvent été posée : y a-t-il des films, ou quels sont les films qui parlent de l’éloquence ? Qui traitent le mieux de l’art oratoire, de la rhétorique et des subtilités du débat (politique ou pas) ? Qui mettent en scène de grands orateurs ?

Voici donc une première sélection, ma petite liste de films favoris traitant de ces sujets, fictions ou documentaires :

12 hommes en colère (12 Angry Men) : Un drame judiciaire américain réalisé par Sidney Lumet, sorti en 1957. Une référence en matière de joutes verbales ! L’intrigue : un jury de douze hommes doit statuer, à l’unanimité, sur le sort d’un jeune homme accusé d’avoir tué son père. Tout semble l’accuser. Onze jurés le pensent coupable et ne veulent pas perdre trop de temps à débattre : ils le condamnent à mort. Mais le douzième homme vote contre…

Monsieur Smith au sénat (Mister Smith goes to Washington) : Ce film de Frank Capra, sorti en 1939, raconte l’élection au Sénat de Jefferson Smith, jeune homme naïf et idéaliste. Il doit faire face à Joseph Paine, politicien rompu aux pire combines et magouilles politiques. Suite à plusieurs problèmes les opposant, Paine demande aux sénateurs de voter la déchéance de Smith et son exclusion du Sénat. Celui-ci va alors tenter de se défendre en utilisant son droit de parole sans limite de temps, provoquant ainsi une « obstruction parlementaire ». Il se met alors à parler pendant près de 24 heures devant l’assemblée, debout et sans s’arrêter…

Le discours d’un roi : Drame historique britannique réalisé par Tom Hooper, sorti en 2010, qui retrace le parcours du prince Albert, obligé de monter sur le trône sous le nom de George VI suite à l’abdication de son frère aîné Édouard VIII. Le roi doit s’exprimer en public. Or, il souffre d’un un grave problème de bégaiement…

La conquête : Réalisé par Xavier Durringer et sorti le 18 mai 2011 en France, le film évoque l’ascension au pouvoir de Nicolas Sarkozy, de sa nomination au poste de ministre de l’Intérieur en 2002 à son élection à la tête de l’État français en 2007. Son parcours est raconté à la façon d’un véritable thriller. Le spectateur pénètre dans les arcanes du monde politique – un monde fait de pactes, de stratégie, de trahisons…

La dame de fer : Ce film de Phyllida Lloyd sorti au Royaume-Uni le 16 décembre 2011, met en scène Margaret Thatcher. Atteinte de la maladie d’Alzheimer, celle-ci se remémore tous les événements qui ont fait sa vie, sa jeunesse, sa première élection à la Chambre des communes, son élection à la tête du Parti conservateur, son passage au ministère de l’Éducation, jusqu’aux grandes grèves et manifestations contre la fiscalité locale qui entraînèrent sa chute en 1990…

Pour compléter cette première sélection, je vous invite aussi à découvrir les films suivants :

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