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Comment utiliser au mieux la technique du YES SET pour convaincre

7 principes de base pour utiliser au mieux la redoutable technique du « YES SET ». Comme nous l’avons déjà expliqué sur ce blog, le « YES SET » est une technique qui consiste a poser une série de questions ayant chacune pour but de susciter l’approbation des personnes à qui vous vous adressez.

Lire (ou relire) l’article : Oui ? Non ? Décuplez votre pouvoir de conviction grâce à la technique du YES SET

D’ou le nom « YES SET », car il s’agit de poser des questions afin de générer une « série de OUI » ! C’est une technique puissante car elle conditionne vos interlocuteurs a prolonger leur série de « OUI »… Ainsi, lorsque vous leur formulez votre véritable demande, ils auront davantage tendance a approuver, et dire NON sera d’autant plus difficile.

Comme nous l’avions expliquee dans un autre article, la technique du « YES SET » se base sur le principe du désamorçage de la négativité de la cible. Dans un echange, le fait de répondre par OUI à plusieurs questions au début facilite une réponse positive pour les questions suivantes. Mais cela fonctionne aussi dans le cadre d’un discours, si l’orateur utilise un YES SET en introduction : car il prepare ainsi mentalement l’esprit de ses auditeurs a recevoir plus favorablement la suite !

Lire (ou relire) l’article : Manipuler avec la technique du « Yes Set », ou comment utiliser l’esprit de facilité…

Dans tous les cas, pour utiliser efficacement la technique du YES SET quelle que soit le contexte (prise de parole en public, négociation, séduction, ou simple discussion), rappelez-vous de ces quelques principes de base :

  • Le YES SET est idéal en introduction ;
  • Le YES SET peut être utilisé aussi bien à l’oral qu’à l’écrit, face à 1 personne ou 1 millier ;
  • 2 ou 3 questions suffisent largement, 4 à 5 grand maximum (après ça commence à faire lourd à l’oral) ;
  • Les réponses peuvent être données à voix haute ou en silence ;
  • Laissez un temps de réponse après chaque question, même si le public reste silencieux ;
  • Les questions peuvent être anodines (influence sournoise) ou engageantes par rapport au sujet ;
  • Chaque fois que vous sentez une résistance, revenez sur une question du YES SET…

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Pour gagner en charisme, apprenez à cultiver le mystère…

Dans un étrange petit livre au titre ambitieux, Le Héros, Baltasar Gracián (auteur espagnol du XVIIe siècle) livre ses conseils au roi Philippe IV (d’Espagne) pour cultiver son charisme, son prestige et sa grandeur. Parmi ses divers conseils (une vingtaine au total), il y en a un qu’il exprime sous forme de paradoxe : la moitié vaut mieux que le tout… Il en tire un principe : pour augmenter sa valeur aux yeux des autres, il ne faut pas leur montrer tout ce que l’on sait faire, mais au contraire se rendre impénétrable sur l’étendue de sa capacité.

Il explique ainsi : « Un fleuve n’inspire de la frayeur qu’autant de temps que l’on n’en connaît pas la profondeur ; et un homme habile ne s’attire de la vénération qu’autant de temps que l’on ne trouve point de bornes à son habilité. » Conservez donc une part de mystère sur ce que vous pouvez ou savez vraiment faire : vous laisserez supposer bien davantage à votre égard

Vous connaissez peut-être ce dicton populaire : « la culture, c’est comme la confiture… Moins on en a, plus on l’étale » ! Eh bien, ce n’est pas seulement une boutade, il en va de même avec tout ce que vous pouvez dire ou faire. Si vous révélez tout, tout de suite, vous n’aurez plus rien pour la suite. Gardez donc toujours une « force de réserve » – anecdotes à raconter, sujets à aborder, scoops à révéler, histoires drôles, tours, numéros, mots d’esprits, arguments, références, idées, bons plans, adresses, relations, projets, etc. – afin de surprendre et captiver qui vous voulez quand vous voulez.

Une erreur typique d’un individu peu doué en séduction ou peu habitué aux rendez-vous galants consiste par exemple à « sortir le grand jeu » ou chercher à en mettre plein les yeux dès le début d’une nouvelle relation, et se retrouver à sec lors des rendez-vous suivants ! Ou encore, lors d’un seul rendez-vous, se lancer sur tous les sujets de discussions possibles et chercher à révéler tous ses talents dès la première heure, et ne plus avoir quoi que ce soit à dire ou montrer au cours du reste de la soirée…

Avancez tranquillement, ne pressez pas le pas, économisez vos forces et vos ressources, réservez-vous pour le moment opportun. N’essayez pas de « prouver » quoi que ce soit aux autres. Le seul fait de vouloir « montrer votre valeur aux autres » indique que vous n’êtes pas certain de cette valeur – et que vous avez encore besoin d’un regard extérieur et approbateur pour vous rassurez sur vous-même. Tandis qu’un individu assuré de ses propres qualités ne cherche pas à être dans la démonstration, mais se contente « d’être », tout simplement – et profite du fait « d’être » pleinement et tout simplement dans une relation directe avec les autres. C’est aussi cela le charisme et le leadership.

Je vous recommande vivement la lecture du Héros de Baltasar Gracián, pour découvrir les autres principes qu’il y expose, mais aussi pour votre culture générale. Le livre a paru en 1637, mais il reste d’une incroyable actualité, et il ravira tous les amateurs d’ouvrages sur le charisme, la stratégie et l’excellence comme ceux de Robert Greene par exemple…

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Trouvez le plan le plus adapté pour votre prochain discours (7 modèles prêts à l’emploi)

Quel plan pour votre prochain discours ? J’ai écrit un article dans lequel je donne une astuce pour improviser un discours en moins d’une minute. Ici, je vais vous montrer quels sont les plans « de base » d’un discours que vous aurez eu le temps de préparer. Le plan d’un discours est extrêmement important dans le sens où il permet d’organiser vos idées. Parlez-vous pour ne rien dire ? Alors soyez certain de vous faire comprendre.

Le discours rhétorique classique

Je n’aborde volontairement pas cette structure, préférant me concentrer dans cet article sur d’autres plus terre à terre. Le voici à titre d’information.

Exorde : donner envie d’écouter

Narration : description plus ou moins objective des faits

Improvisation : improvisation réfléchie, figures de rhétorique, logique et émotion évidemment.

Discussion : le débat réel (juridique, logique)

Péroraison : conclusion partant vers un sentiment amplifié.

Les quatre grands éléments d’un discours

– Une introduction efficace

– Une conclusion pertinente

– Un plan qui aide la compréhension

– Des transitions douces d’un point à un autre

Vous souvenez-vous du lycée, lorsque le professeur vous demandait des rédactions de structure thèse, antithèse, synthèse ? Bienvenue dans le monde adulte, vous pouvez désormais argumenter à 100% dans une direction. Il se trouve que le plus souvent vous parlez pour convaincre -ou devriez, non pour peser le pour ou le contre. Grâce au plan de votre intervention, vous mettez en avant les éléments logiques et structurels de votre intervention, vous ne laissez rien au hasard. La légèreté des exemples donnés est évidemment caricaturale.

Des transitions capitales

Même si n’apprenez pas tout le discours par cœur, apprenez toujours vos transitions par cœur. La plupart des discours possèdent une introduction et une conclusion. Peu sont ceux dotés de transitions. Or c’est grâce aux transitions que vous vous assurez la compréhension de l’auditoire. A l’écrit, les majuscules, la ponctuation, les titres, les mises en gras permettent de jouer ce rôle et de classer les informations. A l’oral, ce sont les pauses et les transitions qui s’en assurent. Exemples :

En conséquence…
C’est pourquoi…
Dans le même ordre d’idées…
Mon troisième point est le suivant : …
Abordons maintenant…
Le deuxième point que j’aimerais aborder avec vous…

La structure en trois parties

C’est la structure utilisée dans les romans, le cinéma, le théâtre. La règle de trois s’insinue partout.

Partie I : La mise en place (le quart de la durée totale)

Partie II : La confrontation (la moitié de la durée totale)

Partie III : La résolution (le quart de la durée totale)

Exemple typique : Le garçon héros de notre histoire rencontre la fille > difficulté, la fille s’éloigne avec un second garçon > le premier garçon est avec la fille in fine pour une fin heureuse.

Deux transitions importantes ont lieu, entre le premier et le deuxième acte, puis entre le deuxième et le troisième. Premier tournant dans l’intrigue : le garçon pensait que la fille était éprise de lui à la vie à la mort, mais il se rend compte qu’elle devient attirée par un autre. Deuxième tournant dans l’intrigue : la fille se rend compte qu’en réalité dans les actes, le premier garçon est le bon.

Cette structure de base est extrêmement efficace, à tel point qu’elle met immédiatement le spectateur d’un film à l’aise. Pourquoi ne pas en faire autant dans votre prochain discours ?

Les différentes structures en trois actes

En utilisant la règle de trois dans vos plans, vous en gagnez tous les bénéfices : compréhension, globalité, rondeur. Vos discours en seront d’autant plus faciles à suivre et à retenir. Voici différentes structures de discours :

Structure #1 : structure basique – Introduction, corps du message et conclusion

La méthode la plus simple. Vous ne savez pas quelle construction donner à votre argumentaire ? Utilisez celle-ci. Vous ne serez sans-doute pas exceptionnel, mais vous ne serez certainement pas mauvais.

Peut-être cette structure vous paraît-elle l’évidence même. Aussi la prochaine fois que vous écouterez des discours, remarquez combien omettent l’introduction et la conclusion. Sans doute le professeur n’étant plus derrière votre dos, vous perdez toute rigueur. Quelles sont les conséquences d’un tel oubli ? Oublier l’introduction, c’est amener l’auditoire à se demander pourquoi il est ici. Oublier la conclusion, c’est amener l’auditoire à se demander pourquoi quelqu’un a voulu faire un discours inutile.

Slide powerpoint 32 une statistique > slide 33 et dernière slide de contenu une autre statistique> slide 34 « Merci » > slide 35 « des questions ? » > … pas de question !

Structure #2 : structure descriptive – De quoi allons-nous parler, parlons-en, voilà de quoi nous avons parlé.

Cette structure repose sur une vérité : plus on entend un message, plus on le retient ! Structure simple sans doute, trop simple peut-être, inutile certainement pas.

1. Introduction : de quoi nous allons parler

2. Corps du message : parlons-en : élaborez votre thème, utilisez peut-être une antithèse de votre thème pour renforcer le message

3. Conclusion : voilà de quoi nous avons parlé, invitation à l’action.

Introduction : « Je vais vous parler de comment mes parents se sont rencontrés et se sont mariés (ou pas) »

Corps : « Après des péripéties je me suis rendu compte d’une chose importante, faire la cour, ça fonctionne ! (ou pas) »

Conclusion : « Ainsi, je vous rappelle que faire la cour fonctionne (ou pas)»

Variante :
Introduction : je vais vous parler du quoi, du qui et du pourquoi de telle chose.

Corps :

– Qu’est-ce que telle chose ?

– Qui a créé, participe, bénéficie de cette chose ?

– Pourquoi cette chose est-elle importante ?

Conclusion : résumé des trois points, demande d’action.

Structure #3 : structure historique – Le passé, le présent, le futur

Cette structure peut être utilisée de deux manières :

– Passé, présent, futur

– Introduction, corps du message (passé, présent, futur), conclusion.

Quelle meilleure persuasion que le discours qui montre une solution pertinente à un problème ?

Exemple 1 :

Passé : « Lorsque mon frère a rencontré Sophie, tout semblait aller pour le mieux dans le monde des bisounours ».

Présent : « Manque de chance, mon frère s’est rendu compte, à 25 ans, qu’il n’était pas le seul homme sur terre à faire la cour aux jolies jeunes femmes. Aujourd’hui, il a l’impression de la perdre ».

Futur : « Si tu fais la cour à cette muse de telle autre façon, mon frère, tu feras d’elle ta femme ! »

Exemple 2 :

Passé : « Mes fiers guerriers, vous êtes ce que la Grèce a enfanté de plus beau ! »

Présent : « Aujourd’hui, l’ennemi est à nos portes. Il s’apprête à détruire nos maisons. Il s’apprête à tuer nos familles. Il s’apprête à piller les richesses créées à la sueur de nos fronts. Allons-nous les laisser faire ? » (la peur et la colère sont d’excellentes motivations).

Futur : « Souvenez-vous de qui vous êtes, vous êtes des lions ! Combattez avec moi, et le monde entier entendra votre nom ! Combattez avec moi, repoussez l’ennemi et nous rentrerons chez nous, fiers d’avoir assuré la sécurité de la Grèce, satisfaits de pouvoir vivre heureux, dans nos famille ! » (l’espoir est aussi une excellente motivation).

Cette structure est efficace en ce qu’elle permet à l’auditoire de suivre ce que vous dites. En revanche, évitez les allers-retours trop répétés entre passé, présent, passé et futur.

Il s’agit aussi de la structure de discours qui permet d’exprimer un processus :

Intro : les origines de telle méthode.

Définition : qu’est la méthode X ?

Corps : d’abord étape A, après cette étape on va à l’étape B, l’étape B réalisée nous amène à l’étape C, puis…

Conclusion : réaffirmez l’importance de la méthode.

Structure #4 : Problème, résolution, exemple

Cette structure est tout particulièrement adaptée pour motiver un passage à l’action.

1. Introduction : description de la situation

2. Corps du message :

a. Problème, résolution, exemple

b. Problème, résolution, exemple

c. Problème, résolution, exemple

3. Conclusion

Cette structure peut former la totalité du discours ou être répétée plusieurs fois au sein d’un discours.

Structure #5 : Plan en trois points (type essay anglais).

Autre structure basique. Limitez-vous aux 3 points les plus importants et persuasifs. Moins, votre document manquera de crédibilité. Plus, vous prenez des risques d’aller de travers.

1. Introduction : énoncer le sujet, le message que vous voulez faire passer, énumérez les trois points.

2. Corps du message :

a. Point 1 (bénéfice, apport au sujet principal)

b. Point 2 (bénéfice, apport au sujet principal)

c. Point 3 (bénéfice, apport au sujet principal), transition vers la conclusion.

3. Conclusion : répétez les points, résumez le message que vous avez voulu faire passer, donnez la nécessité de l’utiliser.

Introduction : « Je vais vous parler de la meilleure façon de draguer, la meilleure façon de draguer est de montrer que vous aimez les papillons »

Corps du message :

(transition : « Pourquoi devrais-je dire que j’aime les papillons ? Ma première raison est )
« Si vous aimez les papillons vous montrez que vous êtes sensibles. Etre sensible plaît aux femmes ».
(transition : « la deuxième qualité d’un papillons est d’être éphémère »)
« Si vous aimez les papillons, vous montrez que vous aimez ce qui est éphémère. Ephémère veut dire qu’elle sait qu’elle pourra passer la nuit avec vous sans devoir vous câliner pendant 3 jours pour calmer vos pleurs du lendemain matin ».
(transition : enfin, dernière raison pour laquelle…)
« Si vous aimez les papillons, vous montrez que vous êtes original et que vous vous foutez d’elle. Elle prendra cela comme un challenge, or les femmes aiment le challenge ».
Conclusion : « Etre sensible, être un homme qui ne pleure pas, être original, en montrant que vous aimez les papillons, vous convoyez tous ces messages. Or ces messages font fondre les femmes. Prochaine rencontre : pensez « papillon » !

Structure #6 : Trois histoires

Cette structure est encore une fois utile pour motiver une ou plusieurs personnes. Lorsque vous racontez une histoire, utilisez la règle de trois. Autre vérité : on retient mieux une histoire qu’une règle abstraite. Une histoire est toujours une bonne idée.

1. Introduction : démarrez fort, présentez le sujet et le message

2. Histoire 1 > point 1

3. Histoire 2 > point 2

4. Histoire 3 > point 3

5. Conclusion : elle doit lier les 3 histoires, les 3 points pour donner force et vigueur à votre message.

Introduction : « La brique et le ciment peuvent vous sauvez la vie »

Histoires :

« Lorsque le grand méchant loup souffla sur la maison de paille, la maison s’effondra et le cochon fut mangé. La paille, ça ne protège pas. »

« Lorsque le grand méchant loup souffla sur la maison de brindilles, la maison s’effondra et le cochon fut mangé. La paille, ça ne protège pas non plus. »

« Lorsque le grand méchant loup souffla enfin sur la maison de brique et de ciment, celle-ci tint. Le troisième cochon resta sain et sauf. »

Conclusion : « Si vous voulez que votre logement soit suffisamment solide pour résister aux éléments, rappelez-vous les trois petits cochons. Oubliez paille et brindilles, pensez brique et ciment. (Et n’oubliez pas la cheminée et la marmite). »

Structure #7 : Le choix d’une solution donnée

Structure de persuasion lorsqu’il s’agit de déterminer une conduite à suivre, via arguments logiques.

– Introduction : mise en place du sujet, il y a un problème et une solution proposée

– Corps du message :

1. Les avantages de cette solution

2. Les inconvénients de cette solution

3. Recommandation : pourquoi les avantages excèdent-ils les inconvénients ?

– Conclusion : reprenez les avantages et répétez la recommandation.

Introduction : « La maison est infestée de souris, nous pensons acheter un chat plutôt que des pièges »

Corps du message :

1. Un chat c’est mignon, un chat c’est sociable, un chat ça miaule tendrement, un chat c’est câlin (parfois), un chat fera plaisir aux enfants. Un chat évite que les enfants ne mettent les doigts dans les pièges.

2. Un chat il faut le nourrir et il sent mauvais, il coûte plus cher.

3. Un chat sera aussi efficace que les pièges ET mettra de la bonne ambiance dans la famille en faisant plaisir aux enfants.

Conclusion : « Le chat a les avantages d’être un chat (faites mieux dans vos discours ;) ), ainsi acheter un chat est plus avisé qu’acheter des pièges ».

D’autres structures pour vos discours ?

Je vous ai donné sept structures pour organiser votre discours. En connaissez-vous d’autres ? Parlez-en sur twitter, mon compte : @CoachEloquence !

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L’art de se mettre le public dans la poche (en 5 techniques)

Voici 5 manières de décrisper votre auditoire… et vous le mettre dans la poche ! Parfois, votre auditoire a besoin de se décrisper. Peut-être savez-vous par avance que l’on accueillera avec hostilité, ou qu’un sujet polémique présent dans toutes les têtes bloquera votre message. Ou peut-être tout simplement personne ne s’intéresse à ce que vous allez dire. Il vaut mieux reconnaître le problème dès le départ. Voilà cinq manières de le faire.

1. Dire qui est l’éléphant dans la salle

Si un problème est dans tous les esprits, parlez-en immédiatement. Sinon votre auditoire sera distrait du contenu de votre intervention. Relire l’article : Ce qu’il y a de plus important dans un discours

Ainsi, si tout l’auditoire sait que vous souffrez d’un cancer ou que votre parent vient de mourir, mentionnez-le immédiatement. Dites par exemple que vous n’êtes pas désolé pour vous-même et que vous ne souhaitez pas que les autres le soient pour vous. Une fois que ce qui est dans toutes les têtes est apaisé, vous pouvez continuer votre présentation.

2. Trouver des points d’accord

Lorsque la situation est sujette à controverse, commencez par identifier les points d’accords avec l’auditoire. C’est une des stratégies faible-défensif de la négociation. Si vous argumentez pour la légalisation du cannabis, l’espoir commun pourrait être la réduction des dommages causés par la drogue.

« Je crois profondément que nous ne pouvons résoudre ces problèmes si nous ne travaillons pas ensemble, si nous ne comprenons pas exactement les différentes versions. Mais nous devons aussi conserver nos espoirs communs, nous voulons tous aller dans la même direction, vers un meilleur futur pour nos enfants. »

3. Donner une raison d’écouter

Si le sujet de votre présentation intéresse peu, donnez une raison d’écouter. Identifiez les bénéfices pour le public. Le fameux « what’s in it for you ». Par exemple si vous parlez de premiers secours, vous pouvez démarrer en disant :

« Imaginez que vous rentrez à la maison après le travail et que votre femme ou votre enfant est étendu sur le sol de la cuisine. Dans cette présentation, nous verrons ce que vous devez faire dans cette situation. »

Savoir sauver la vie de votre famille est un bénéfice pour le public.

4. Reconnaître les inquiétudes

Si votre auditoire est nerveux avant même le départ, ne l’ignorez pas. Ainsi, des employés face à un plan de restructuration ou une association locale contre la construction d’un gratte-ciel pourraient exploser d’émotions s’ils ne se sentent pas écoutés.

Peut-être êtes-vous familier avec le concept d’écoute active dans une conversation ? Vous pouvez en appliquer les principes lorsque vous parlez à un auditoire. Si vous reconnaissez les différentes émotions, vous diminuez la possibilité d’un chaos.

En revanche, faire ceci demande une certaine sensibilité, un intérêt. Evitez à tout prix les « Je comprends votre émotions » et autres gaullismes du style « Je vous ai compris ». La seule réponse envisageable de votre auditoire serait « oh non, vous n’avez aucune idée de ce qu’il se passe ici » (relire cet article sur l’art de la négation dans les situations critiques…). Ajoutez une spécificité à votre phrase, par exemple : « Je comprends que l’idée d’avoir d’immenses éoliennes bruyantes juste en face de votre maison puisse vous inquiéter »

5. Reconnaître des faiblesses

Si vous reconnaissez une faiblesse, vous donnez un supplément d’honnêteté au reste de votre discours. De la même manière, si vous avez fait une erreur, dites-le, et on pensera de vous que vous avez raison le reste du temps. Lire l’article : 8 principes pour rester authentique lors d’une prise de parole en public. Et surtout… N’oubliez pas d’être vous-même !

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Faites-vous entendre ! 6 principes pour maîtriser sa voix lors d’une prise de parole en public

Votre voix est le reflet de votre personnalité. Votre voix, c’est aussi des muscles, des cavités, des liquides, des tissus, tout comme le reste du corps. Certaines personnes ont naturellement une voix claire et forte, d’autres doivent la travailler davantage. Mais tous personnes souhaitant devenir de grands orateurs doivent y passer : il faut exercer sa voix pour l’améliorer. Boire de l’alcool et fumer n’arrangent rien, évidemment…

(Avant de lire cet article, assurez-vous d’avoir lu celui concernant la respiration !)

1. Gardez votre voix

Chacun possède sa personnalité vocale, chaque voix est différente d’une autre. Vous ne devez pas essayer d’en changer car elle représente vos expériences, votre point de vue. Si vous voulez être entendu et cru restez authentique, car vous ne pourrez jamais dire quelque chose avec la voix de quelqu’un d’autre. En revanche, chacun peut améliorer sa voix.

Évitez au maximum les mots parasites, les uhh, les ahh, les donc, les devenez-quoi, tout mot ou groupe de mot répété trop souvent. Une fois que l’auditoire les remarque, il commence à les compter et ne prête plus attention au message.

2. Parlez avec enthousiasme

Vous faites parfois des erreurs dans vos présentations ? Si vous êtes enthousiaste lorsque vous parlez –enthousiaste mais pas précipité-, la plupart de vos imperfections ne seront pas remarquées. L’enthousiasme, remarqué à votre sourire, est le meilleur moyen d’être perçu comme compétent dans le domaine dont vous parlez. Car être enthousiaste, c’est être à l’aise. Et si personne ne remarque vos hésitations…

Votre auditoire attend de l’intensité dans votre discours. Il aime se sentir transporté par un bon parleur, sentir l’émotion, le sens, le pouvoir qui ressort d’un discours efficace. L’énergie et la variation sont l’électricité qui alimente le moteur de votre message. Votre meilleur atout est votre énergie, le feu intérieur qui est immédiatement ressenti. Savez-vous ce qui rend immédiatement séduisant ? Avoir un haut niveau d’énergie. Préparez-vous, exercez-vous, et vous aurez le pouvoir d’excellentes présentations.

3. Faites des présentations conversationnelles

Lorsque vous faites face au public et parlez dans le vague, vous avez statistiquement moitié moins de chances d’avoir l’attention complète de votre auditoire. La meilleure présentation possible est conversationnelle, celle pendant laquelle vous parlez à l’auditoire comme lors d’une conversation avec un ami.

– Parlez toujours à quelqu’un : ne parlez jamais à votre feuille, ne parlez jamais à votre écran, ne parlez jamais à la fenêtre. Regardez toujours en direction du public. Si vous avez besoin de votre ordinateur portable, disposez-le entre vous et votre auditoire, vous pourrez regarder vos slides en restant tourné vers le plus important, ceux qui vous écoutent.

– Parlez à une seule personne à la fois, regardez-là dans les yeux pendant au moins 3 secondes en continu, sans être trop long pour ne pas gêner.

– Imaginez une conversation à deux avec cette personne et parlez-lui de cette façon. Un acquiescement de tête ou un sourire sont le signe que vous pouvez regarder quelqu’un d’autre.

Je citerai ici Hal Persons, auteur du livre « Technique de scène pour apprivoiser les papillons ».

« Ne parlez jamais à une foule. Pour ce faire, éliminez toute pensée que vous parlez à un groupe de personne. Ne parlez jamais à un auditoire. Ne parlez jamais à une classe. Ne parlez jamais à une congrégation. Ne parlez jamais à un club. Vous parlez à 1000 personnes…une à la fois. »

4. Soyez entendu

Pour être entendu, il faut projeter votre voix, ce qui n’est pas parler plus fort. La première chose à faire est d’inspirer profondément, puis de parler loin plutôt que fort. En pratique dans une conversation, parlez aussi loin que la personne derrière votre interlocuteur. Dans une salle, parlez 5 rangs derrière le dernier rang. Cela vous permettra de montrer votre confiance en vous, de montrer votre enthousiasme et de vous faire entendre, ce qui peut être utile lors d’un discours.

Votre voix est un excellent outil pour porter un message, surtout lorsqu’elle est utilisée au maximum de ses possibilités. N’hésitez pas à écrire votre voix sur votre texte, une flèche montante pour l’aiguë ou le fort et inversement, pour marquer les pauses, soulignez les mots à amplifier. Mais ne parlez jamais à votre feuille, relevez toujours la tête pour parler. Lisez-levez-parlez. Votre fiche devra être une partition de musique, votre voix sera votre instrument. La voix, le contenu du texte et la gestuelle doivent être cohérents entre eux. A vrai dire le plus souvent, votre voix suivra vos gestes, monter les bras au ciel en signe de victoire vous donnera souvent la voix forte.

Je vous propose ici quatre façons de jouer de votre voix :

– Le rythme : la plus facile des manières de changer de rythme est de ralentir le débit lors des phrases importantes, de marquer des pauses. Si vous parlez trop vite, c’est aussi souvent que vous ne respirez pas suffisamment.

– L’intensité : pour jouer sur l’intensité, adaptez votre voix au contenu émotionnel de votre texte. Un texte triste est lu différemment d’un texte joyeux.

– Le volume : n’en jouez pas trop ! Il doit seulement être adapté au contenu émotionnel, la colère sera forte, la peur ou la tristesse sera faible.

– La pause : exercez-vous à faire des pauses courtes (un peu moins d’une seconde) à chaque virgule, une pause moyenne (environ 2 secondes) à la fin de chaque phrase et une pause longue (minimum 3 secondes) à la fin de chaque paragraphe ou transition. N’oubliez pas le silence de prise de parole qui vous permet de prendre les 5 respirations abdominales profondes. Une respiration = une seconde, cela tombe bien !

5. Rendez votre voix plus émotionnelle

Des études scientifiques ont montré que les émotions dans la voix entraînaient une réponse supérieure dans le cerveau de l’auditoire. Les voix expressives qui s’accordent au texte sont mieux retenues que les voix monotones. Ainsi, lorsque votre texte parle d’une bonne nouvelle, celle-ci doit s’entendre. Si vous arrivez à mettre de l’émotion en parlant en grommelots, c’est gagné ! L’objectif est d’envoyer un message clair, par tous vos moyens. Car parler avec passion, c’est être authentique.

1. Imaginez-vous dans un de vos souvenirs, quand vous ressentiez très fortement l’émotion que votre message fait passer. Par exemple : gagner à la loterie, tenir votre enfant pour la 1e fois, gagner un concours de natation, la frustration d’avoir été 4e à la course sans médaille.

2. Voici les émotions de base. Exercez-vous à les retranscrire. Elles vous permettront de mettre de l’émotion dans votre voix -et gestes- peu importe le contenu du texte.

Joie – Tristesse
Confiance – Dégoût
Peur – Colère
Surprise – Anticipation
Une autre manière de mettre de l’émotion dans votre voix est d’exagérer la longueur des mots :

Au lieu de dire « la voiture était tellement loin de la plage », dites « la voiture était teeeeeeeellement loin de la plage »
Au lieu de dire « Le repas était bon », dites « le repas était bonnnnn ».

6. Renforcez votre voix

Cet exercice de renforcement de la voix a été préparé par Kate Peters, coach en voix. Il est à faire en étant parfaitement relaxé.

– Inspirer profondément (respiration abdominale) puis expirer en faisant ssss, 10 fois.

– Dire mm-mmm pendant 6 secondes en essayant de ne pas nasiller, 10 fois. L’objectif est de conserver un débit d’air constant et de trouver la résonance dans la zone autour du nez.

– Même exercice en ajoutant 1, puis 2, puis 3, puis 4, puis 5. » Mmm-mm un », « mmm-mmm 2 », « mmm-mm 3 », « … », et terminer avec « mmm-mm très heureux de parler avec vous ».

– Même exercice que le 2 en changeant le ton, départ au milieu > montée, départ au milieu > descente.

– Répétez 5 fois de suite les virelangues suivantes, très rapidement et jusqu’à ce que toutes les phrases soient parfaitement intelligibles :

As-tu vu le ver vert allant vers le verre en verre vert ?
Blés brûlaient, brûlent les blés.
La blatte près du plat de pâtes.
Cinq saints sains de corps et d’esprit et ceints de leur cordon, portaient sur leur sein le seing de leur Saint-Père.
C’est honteux mais tentant de téter les tétons de tata quand tonton n’est pas la
Je suis un original qui ne se désoriginalisera jamais.
– Prenez votre texte et répétez-le (devant miroir) à haute voix autant de fois que nécessaire (si votre temps est réduit, répétez l’introduction, la conclusion et les transitions).

– Enfin, 5 grosses respirations abdominales, et n’oubliez pas de respirer pendant la présentation.

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6 façons de vous assurer que l’auditoire retiendra bien votre message

Il est intéressant d’interroger un auditoire, pas seulement à la fin d’une présentation, mais quelques jours après : le plus souvent, les auditeurs ne se souviennent de rien… si ce n’est d’un petit point de détail différent selon l’intérêt de chacun. C’est pourquoi il revient à celui qui assure la présentation, à l’orateur, de prendre ses auditeurs par la main afin qu’ils retiennent bien son message. Voici six façons de capter l’attention et marquer les esprits :

1. Concentrez votre présentation sur un seul message clé

Décidez de ce qui est le plus important dans ce que vous allez présenter. C’est l’idée-force, à partir de laquelle vous pouvez élaborer votre message clé (en une ou deux phrases max). Puis construisez votre présentation autour de cette idée. Il est très tentant d’avoir plusieurs messages clé, mais retenez que plus vous avez d’idées, plus vous diluez la puissance de chacune… Ne cherchez pas à être exhaustif : parlez moins, mais parlez mieux.

2. Faites de votre idée-force un message simple et concret

Pour avoir un message puissant, commencez par trouver une bonne idée clé. Prenez le temps de créer un message facile à comprendre et à répéter. Recherchez toute chose abstraite ou conceptuelle et tentez de les remplacer par des mots concrets, des images spécifiques et parlantes que votre auditoire peut imaginer dans sa tête. Utilisez par exemple la technique de la photo mentale, et inspirez-vous des méthodes générales de storytelling.

3. Annoncez votre message clé

Prévenez votre auditoire de l’importance de ce que vous allez lui dire ! Vous devez indiquer à vos auditeurs de se mettre en alerte et de tendre l’oreille au moment où vous vous apprêtez à prononcer votre message clé. Le principe est de sous-entendre, en une phrase, quelque chose comme « …Attention – Prêt – Ecoutez ! »

Lorsque vous rédigez un texte écrit, vous pouvez mettre le passage important en italique, et/ou en gras, ou encore le souligner. A l’oral, on parle de « saupoudrage » : en marquant un silence avant, et pourquoi pas après, pour détacher les paroles importantes. Puis en prononçant le message sur un ton de voix particulier, en lui donnant une inflexion spécifique. Avec le silence et l’intonation, un autre moyen d’annoncer votre message clé consiste à utiliser une phrase qui jouera le rôle de surligneur. Voici des exemples d’annonce :

  • « Voici ce que vous devez retenir de plus important [pause] … »
  • « Voici ce que je dis à ceux qui critiquent notre entreprise [pause] … »
  • « Le secret d’une bonne gestion d’un restaurant est simple. En résumé, c’est… »
  • « Laissez-moi répéter ce en quoi je crois [pause] … »
  • « Ainsi, mes chers amis/camarades/collègues/compatriotes [pause] … »
  • « Je vous dirai à vous ce que j’ai déjà dit aux membres du club [pause] … »
  • « Je ne sais ce qu’en disent les autres, mais en ce qui me concerne [pause] … »
  • « Je vous réponds en vous disant [pause] … »
  • « Ainsi, mes amis, je vous dis… »

Encore une fois, comme nous l’avons dit précédemment : limitez-vous à un seul message clé par présentation. Ne diluez pas sa puissance.

4. Accordez votre message clé à une image mémorable

Le fait d’ajouter une image à votre pensée aide à retenir l’idée. Notre cerveau retient moins les mots que les images qui y sont associées. Cela étant, assurez-vous que l’image choisie correspond parfaitement à l’idée sous-jacente. Si ce n’est pas le cas, non seulement l’image n’aidera en rien, mais elle risque davantage de distraire l’auditoire qui tentera de déterminer quel est le lien entre les deux – ce qui accaparera donc son attention dans la mauvaise direction et se révélera particulièrement contre-productif…

Si vous préparez un support visuel de type PowerPoint, la tentation est grande choisir des photographies que l’on juge intéressantes même si elles ne sont pas directement liées avec le sujet : mais c’est à éviter, car cela perturbe l’apprentissage ou la transmission du message. Les images qui ne correspondent pas à l’idée ne sont qu’une forme de « bruit » parasite visuel.

5. Montrez votre message sur une slide PowerPoint, et laissez-le en place

Si vous avez trouvé l’image parfaite pour votre message, combinez-les dans une slide PowerPoint. Si vous n’avez pas d’image suffisamment parlante ou cohérente, ne mettez pas une image moyenne mais contentez-vous du seul message écrit en toutes lettres sur un fond neutre. Cela apparaîtra en arrière-plan comme un écho visuel de votre message, et lui donnera de la longévité. Lorsque vous parlez de votre message, laissez la slide derrière vous pendant toute la durée.

6. Répétez votre message clé ! Répétez votre message clé ! Répétez votre message clé !

Le 28 août 1963, Martin Luther King a répété 11 fois qu’il « avait un rêve » – « I have a dream » C’est l’un des discours les plus célèbres de l’histoire, et quasiment tout le monde connaît cette phrase, elle fait littéralement partie de la culture mondiale de l’humanité. Si elle n’avait été prononcée qu’une fois, peut-être aurait-elle été oubliée. Mais en la répétant, en la martelant, en insistant, elle s’est imposée comme le message clé, le résumé de tout le discours et toute la vision de Martin Luther King.

La répétition d’un mot ou d’un groupe de mots au début de chaque phrase est un procédé rhétorique qui s’appelle Anaphore.

Au minimum, répétez votre message deux fois : la première fois dès les premières minutes de votre présentation, la seconde dans ses dernières minutes. Vous utiliserez ainsi à votre avantage l’effet de primauté (mieux se souvenir des premiers éléments d’une liste) et de l’effet de récence (mieux se souvenir des dernières informations entendues).

Bien-sûr, vous pouvez aussi répéter votre message tout le mong de votre intervention. Retenez simplement que les répétitions sont surtout efficaces lorsqu’elles sont suffisamment espacées dans le temps – évitez les répétitions exagérées ou trop rapprochées…

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Avoir un max d’énergie tout au long de la journée

Pour avoir un maximum d’énergie toute la journée sans faiblir, nombreux sont ceux qui vont consommer certaines substances ou boissons du type « énergisantes ». Voyons voir de quoi il s’agit vraiment, comment profiter des meilleurs effets, et surtout, essayons de voir s’il n’y a pas de risques associés…

Boissons « énergétiques » ou énergisantes ?

Attention aux faux-amis ! Il est fréquent de confondre les boissons dites « énergisantes » et les boissons « énergétiques ». Alors, quelle est la différence ?

Les boissons énergétiques sont surtout destinées aux sportifs, car elles contiennent des nutriments essentiels (tels que sucres, éléments minéraux, etc.) pour une activité physique intense. Ce type de boisson n’est donc pas spécialement adaptée si vous voulez simplement rester en forme au bureau… C’est même déconseillée, car les sucres et les glucides contenus dans ces boissons pourraient même vous faire énormément grossir, si vous n’accompagnez pas cette consommation d’une pratique musculaire en conséquence !

Les boissons énergisantes, quant a elles, peuvent être dangereuses pour certains sportifs, en raison de l’adjonction de taurine et de glucuronolactone, naturellement présents dans certains aliments, mais a des niveaux nettement supérieurs… Une canette de boisson énergisante de 25cl contient environ 80 mg de caféine, soit l’équivalent d’une tasse de cafe expresso en moyenne. La dose maximum qu’il est recommandée de ne pas dépasser est de 400 mg de caféine par jour… (si vous êtes un grand buveur de cafés, gardez ces 3 recommandations en tête). Lire aussi l’article : 4 choses (surprenantes) à savoir sur le café pour mieux profiter de ses effets

Une bonne énergie doit être régulée

Il est important de bien réguler son énergie tout au long de la journée. C’est normal d’avoir des phases plus dynamiques, et des phases de relaxation, de relâchement voir d’assoupissement. Si vous vous mettez au lit comme une pile le soir venu, vous n’arriverez pas a dormir, et du coup c’est le lendemain que vous serez épuisé. C’est pourquoi les boissons que vous allez consommer pour avoir de l’énergie doivent elles aussi être régulées, notamment le café – et bien sur les éventuelles boissons énergisantes.

D’une façon générale, privilégiez le café aux boissons énergisantes, même si l’apport en caféine est a peu près le même. Car ce qui est different, ce sont tous les sucres et les substances chimiques ajoutées a ces boissons ! Bref, préférez un bon cafe noir sans sucre. Toutefois, attention a ne pas en boire plus de 4 tasses par jour, et si possible pas après 16h. Mais attention aux effets du cafés sur le sommeil.

Le secret, c’est le sommeil

Boire du café tout au long de la journée peut sembler une bonne idée pour être plein d’énergie, mais le problème survient le soir quand il s’agit de s’endormir. Le café a en effet des effets sur le sommeil : retard d’endormissement, diminution du temps de sommeil mais aussi de la qualité du sommeil, la caféine a clairement un impact négatif. Elle est d’ailleurs recherchée pour le contraire : ses effets sur le maintien de la vigilance et de l’éveil…

Le charisme et le leadership dépendent de la qualité de votre sommeil. Si vous êtes tout le temps fatigué, vous n’avez plus d’énergie à transmettre, vous faites de moins en moins vibrer les gens et progressivement vous perdez tout votre pouvoir de leadership. Pour devenir plus charismatique, commencez donc par retrouver un sommeil de bébé. Lire l’article : Technique de leadership : mieux maîtriser son sommeil pour décupler son influence et son pouvoir d’action

Lire aussi : 6 choses à connaître pour mieux maîtriser son sommeil et l’article suivant : Les 7 clefs d’un bon sommeil : comment mieux dormir, mieux récupérer, mieux se reposer pour mieux profiter !


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4 manuels exceptionnels pour travailler sa voix, sa diction, son articulation

Voici ma petite sélection de livres et de manuels proposant de très bons exercices pour améliorer sa diction, son articulation, et d’une façon plus générale son pouvoir vocal. Ce sont des ouvrages de référence, de véritables « bibles » pour les orateurs confirmés ou débutants, et ils furent pendant longtemps mes livres de chevet. Je ne peux que vous recommander de vous les procurer à votre tour et de vous plonger dedans régulièrement, je suis certain qu’ils vous emmèneront très loin, au-delà de vos espérances :

Trouver sa voix : Contrôler sa respiration, enrichir son timbre, élargir son registre vocal, de Louis-Jacques Rondeleux

Voilà un ouvrage de référence que vous devez absolument posséder, que vous soyez orateur débutant ou conférencier aguerri, ou encore professeur d’éloquence. Ce livre renferme une méthode complète et progressive extrêmement bien pensée pour maîtriser sa voix de A à Z. Vous gagnerez à suivre cette méthode pas à pas, et vous aurez souvent envie d’y revenir, de « réviser », c’est pourquoi je vous recommande d’en faire votre livre de chevet ! En tout cas, ce livre devrait trouver une place de choix dans votre bibliothèque. Comme le dit l’auteur Louis-Jacques Rondeleux : « c’est un livre pratique qui nous aide à accepter que, plus encore qu’un instrument vocal, c’est nous-mêmes que nous construisons. ». Si vous êtes coach ou formateur, cette méthode vous sera personnellement profitable, et vous pourrez y puiser des idées d’exercices pour vos élèves. Enfin, je recommande ce livre même à ceux qui ne s’intéressent pas à ce sujet, simplement pour leur culture générale ! Ce livre est en effet d’une rare qualité, sur un sujet lui-même assez exotique. Bref, vous l’avez compris : si vous ne deviez en commander qu’un, c’est celui-ci ! Trouver sa voix, de Louis-Jacques Rondeleux

Traité pratique de la diction française, de Georges Le Roy

Encore un livre de référence ! Et même une véritable « bible », oserais-je dire. Comment l’art de dire pourrait-il s’apprendre en un livre ? C’est pourtant le pari réussi de son auteur, Georges Le Roy. Grâce à ce manuel fondamental extrêmement bien construit, il met à la portée constante des étudiants les quelques préceptes indispensables et les notions fondamentales touchant à l’étude de la diction, tant expressive que correcte. Le but est de redresser sans tarder les tendances fâcheuses à la négligence et à la vulgarité qui se sont introduites dans le langage, et ce dès le début d’une formation en art oratoire, dès les premiers balbutiements… Si vous ne deviez commander que deux ouvrages, alors commandez celui-ci (et le précédent). Ce manuel est tout aussi utile aux apprenants qu’aux professeurs, et permet de préparer une nouvelle génération d’orateurs véritablement dignes de la langue française et de ses chefs-d’oeuvre. Bonne lecture, et surtout bonne parole ! Traité pratique de la diction française, de Georges Le Roy

Jeux pour mieux articuler, prononcer, dire, rire, de Claude Marc

Après les deux ouvrages de référence évoqués ci-dessus, voici un ouvrage plus léger, plus facile d’accès, qui plaira d’ailleurs autant aux enfants qu’aux adultes. Mais que les adultes ne s’y trompent pas ! Le côté « naïf » de certains jeux ne doit pas masquer leur puissance et leur utilité ! Ce livre ne plaira donc pas à celles et ceux qui se prennent un peu trop au sérieux, mais régalera tous les orateurs ayant l’esprit suffisamment ouvert. En tout, ce sont plus de 60 petits textes et phrases à lire et relire pour apprendre à mieux articuler. Tous les textes de ce livre sont des créations originales de son créatif auteur Claude Marc. Mon conseil : n’hésitez pas à vous procurer ce livre d’autant plus si vous avez des enfants, et faites les exercices de diction avec eux ! Fous rires (et progrès) garantis !! (il faut savoir que l’auteur a donné une suite à ce premier manuel, avec un tome II et un tome III !) Jeux pour mieux articuler, prononcer, dire, rire

Déclamation : Ecole du mécanisme, de Paul Gravollet

Revenons aux ouvrages fondamentaux, aux « bibles » que devraient posséder tout orateur ou coach en éloquence. Déclamation en fait partie, clairement. Comme son nom l’indique, ce livre de diction est dédié à l’art déclamatoire. C’est une véritable bible écrite à l’intention de tous ceux qui, par goût ou par nécessité professionnelle, souhaitent améliorer leur articulation et acquérir une bonne diction. Il fait notamment partie des grands classiques de l’entraînement à la prononciation pour les apprentis comédiens depuis près d’un siècle (l’édition originale date de 1930). Au cours de 50 leçons sont présentés de nombreux exercices parfaitement adaptés pour travailler les sons et la phonétique. Si vous ne deviez commander que trois livres… Vous m’avez compris (commandez aussi celui-ci) ! Déclamation, de Paul Gravollet

372 exercices pour articuler, gérer son bégaiement et sa voix, de Françoise Estienne & Dominique Morsomme

Je souhaite conclure ma petite sélection par un joli livre que l’on m’a fait découvrir récemment. Les auteurs exercent la logopédie au centre universitaire d’audio-phonologie des cliniques universitaires Saint-Luc. Leur but est de réunir en un livre toute une série d’exercices destinés à entraîner ou rééduquer l’articulation, la parole bégayée, la voix parlée et chantée. Les exercices articulatoires peuvent servir de support pour remédier aux bégaiements et aux troubles vocaux : la majorité des exercices prévus pour traiter les bégaiements sont adaptables à la voix et vice versa. Ce livre concerne donc autant les troubles articulatoires, les bégaiements et les pathologies vocales que la voix en général. C’est donc un manuel très riche et très complet qui comblera tous les passionnés. Avec un magnifique objectif : « le plaisir d’articuler, de parler et de s’exprimer sans réserve et de cohabiter avec sa parole et sa voix. » Un livre à lire, donc, et pourquoi pas à offrir ! 372 exercices pour articuler, gérer son bégaiement et sa voix, de Françoise Estienne & Dominique Morsomme

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Je vous déconseille de lire ce qui suit…

Qu’êtes-vous en train de faire ? Mes conseils ne servent donc à rien ?! Si je vous dis de NE PAS LIRE cet article, c’est pourtant pour une bonne raison…

C’est pour vous montrer… la puissance de la sollicitation paradoxale

Je vous explique :

En vous « déconseillant » de lire cet article, je décuple votre envie de le lire quand même ! Et vous le faites avec d’autant plus d’attention et d’intérêt que vous avez peut-être le sentiment de braver un « interdit », d’accéder à ce qui vous est refusé, de percer un secret… De contredire un « ordre », de dire « non » quand on dit « oui » et de dire « oui » quand on dit « non » !

C’est l’application d’un principe très simple : jouer avec l’esprit de contradiction pour le retourner contre lui-même.

La sollicitation paradoxale, c’est le fait de demander l’inverse de ce que l’on souhaite, en s’attendant précisément à provoquer la réaction contraire.

On raconte que le psychologue et psychiatre américain Milton Erickson aurait fait la découverte de ce principe étant tout jeune :

A l’âge de 7 ans, le petit Erickson était avec son père et tous deux devaient faire rentrer un veau dans une étable. Le père tirait sur la corde, mais plus il tirait, plus le veau se cabrait et refusait d’y aller. Erickson eut alors l’idée, plutôt que de continuer à tirer sur la corde, de faire le tour du veau et de tirer sur sa queue, dans le sens opposé. Aussitôt, par réaction, le veau poussa en avant et rentra dans l’étable.

Regardez la vidéo ci-dessous – ou plutôt : ne la regardez surtout pas !

Vous allez voir comment un jeune père manipule son fils… exactement comme le petit Erickson avait manipulé le veau…

Que faut-il en retenir ? Eh bien, que vous pouvez vous aussi utiliser ce principe dans tous vos échanges, avec qui que ce soit, et plus particulièrement avec les personnalités rebelles et les contradicteurs patentés. Vous pouvez également en faire usage lors de vos discours et interventions en public.

Imaginez un professeur face à une classe d’étudiants prenant conscien- cieusement des notes à chaque mot qu’il prononce. Il suffit qu’il aborde un nouveau point, tout en déclarant : « Laissez tomber vos stylos, ce n’est pas la peine de noter ce que je vais vous dire là… » Il suscitera paradoxalement un regain d’intérêt, et il peut être certain que cette anecdote ou ce point sera l’un des passages les plus marquants et les mieux retenus de tout son cours.

Un bon moyen de capter l’attention et d’augmenter la valeur des informations que vous voulez transmettre est en effet de les présenter sous le signe du secret ou de la confidentialité. Avant un passage important, lâchez innocemment :

  • « Je ne devrais pas vous révéler cela, mais… »
  • « Je ne voulais pas aborder ce point aujourd’hui, je le réservais pour un moment spécial… »
  • « D’habitude un orateur veut capter l’attention du public, mais là ce n’est pas grave si vous n’êtes pas très attentif, en fait j’espère même que vous allez vite oublier ce que je vais vous dire… »
  • « Alors là, bouchez-vous les oreilles, je vais dire quelque chose que je ne devrais pas vous dire… »
  • « Arrêtez de prendre des notes pour ce que je vais vous dire, je ne veux surtout pas qu’il y ait de traces écrites… »
  • « Ce que je vais vous dire ne doit pas sortir d’ici… »
  • « Promettez-moi de ne pas répéter que… »

Faites monter le suspens en gardant le silence un petit moment, puis dites ce que vous avez à dire. Vous pouvez baissez le ton, ou regarder fixement quelqu’un pendant tout le passage, pour augmenter l’intensité de cette « révélation »… Vous serez sûr de faire mouche, de captiver votre public, et donc de diffuser au mieux votre message !

C.C. Crédit photo : Viewminder

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