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7 conseils et astuces pour vous servir d’un paperboard

Un paperboard est une sorte de tableau blanc, tel qu’on en trouve dans quasiment toutes les salles de réunion ou lieux dédiés à la formation. Il s’agit d’un panneau sur lequel on peut fixer un bloc de grandes pages de papier, d’où le nom. Si vous devez faire une présentation, vous gagnerez à vous en servir.

Mais pas n’importe comment ! Voici 7 conseils et astuces qui vous permettront de l’utiliser au mieux :

1 – Ecrire de façon lisible

Le premier conseil est d’écrire de façon parfaitement lisible. Cela peut sembler une évidence, mais ce n’est aussi facile qu’on le croit. A vrai dire, il y a même assez peu de personnes capables du premier coup d’écrire lisiblement « tout attaché » en se tenant debout. Nous sommes en effet habitués à écrire assis, sur un plan de travail horizontal bien à plat, l’avant-bras posé sur le bord du bureau et non flottant dans le vide. Avant d’utiliser un paperboard lors d’une intervention, il faut donc parfois un peu d’entraînement.

D’une façon générale, écrivez gros et aéré, en MAJUSCULES.

Pour la grosseur des lettres, vous pouvez prendre un repère : vos lettres peuvent par exemple faire la moitié de la taille de votre marqueur (soit environ 5cm de hauteur).

Lors de votre présentation, pensez à tester régulièrement la lisibilité de ce que vous écrivez en allant vous placer au fond de la salle où vous vous trouvez. Toutes les personnes situées au fond doivent pouvoir lire sans effort ce que vous écrivez.

Astuce : Que faire si vous vous rendez compte que le mot que vous êtes en train d’écrire est trop long, ou, pire, que vous n’êtes pas tout à fait sûr de son orthographe ? Par exemple : « Développement » prend-il un ou deux L ? Un ou deux P ? Va-t-il rentrer en entier dans la petite colonne que vous avez tracé à droite du tableau ? Prononcez alors le mot à voix haute, dites « Développement » mais notez « Dév. » : les personnes qui vous regardent penseront simplement que vous avez utilisé une abréviation. Par contre, n’abusez pas de cette technique, sinon votre tableau deviendra vite illisible et plus personne ne saura à quoi correspond telle ou telle abréviation…

2 – Utiliser différentes couleurs

Les couleurs améliorent non seulement la lisibilité, mais aussi et surtout le sens et la clarté de ce que vous écrivez ou dessinez au tableau :

Imaginez un texte tout en noir sur tout le tableau. Ce serait vite indigeste, non ? Tandis qu’en écrivant certains mots avec un couleur différente, vous les faites ressortir, vous les mettez en valeur et leur donnez une signification particulière. Le public retiendra d’autant mieux ce que vous avez voulu dire.

Pareil pour les schémas : les divers éléments que vous dessinez doivent être de différentes couleurs, sinon plus personnes n’y comprendra plus rien.

Mais attention à bien choisir la couleur à chaque fois ! La charge symbolique des couleurs est souvent très forte, et il faut donc respecter certains « codes ». Voici pour les plus fréquents :

• Le rouge indique une interdiction, un danger, une erreur ou quelque chose à éviter

• Le vert signifie souvent le contraire du rouge (comme pour les feux tricolores sur la route), c’est-à-dire : tout est OK, c’est la bonne formule, la bonne attitude, le bon message ou le mot clef à retenir… Pour les schèmas et dessins, le vert est également associé à la santé, ou à la nature bien sûr.

• Le bleu fait penser à l’eau, à un liquide, et est le symbole de la pureté. Cette couleur propage un message de calme et de sérénité. Comme le vert, le bleu peut aussi s’opposer à la couleur rouge.

• Le jaune ou le orange, comme le soleil, sont des couleurs symboles de lumière, de brillance, de rayonnement. Elles attirent l’attention. (Par contre on trouve difficilement des marqueurs jaunes qui se voient bien de loin sur papier blanc…)

• Le violet est une couleur souvent associée aux ambiances un peu fantastiques ou mystérieuses (OVNI, magie, etc.), c’est la couleur du ciel d’un monde imaginaire à la fois inquiétant et intriguant… Elle correspond à l’irréel, à l’intimité

• Quant au noir, il sert pour le corps du texte, les éléments de base, et est relativement neutre.

Pour toutes vos présentations, selon votre thème et le message que vous voulez faire passer, pensez donc à prévoir de gros marqueurs de couleurs différentes (au minimum : noir, bleu, rouge, vert) et en nombre suffisant. Prévoyez-en plusieurs de la même couleur, car si un feutre n’écrit plus pendant que vous êtes en train de noter ou dessiner quelque chose au tableau, vous devez pouvoir le remplacer par un autre de couleur identique (sinon vous risquez de brouiller le message).

3 – Faire des schémas

Un dessin vaut mieux qu’un long discours, c’est bien connu. Et le grand intérêt d’un paperboard est justement de pouvoir tracer en temps réel un dessin ou un schéma. Le tracer en temps réel, et non le projeter tout fait comme avec PowerPoint ou avec un « transparent » ! En effet, en vous voyant vous-même le faire en direct, les personnes à qui vous vous adressez retiendront bien mieux vos idées.

Il faut cependant réaliser votre schéma de façon logique. La façon dont on construit un schéma a autant d’importance que son contenu propre.

Évitez donc de tout dessiner d’un coup. Prévoyez différentes étapes, découpez votre dessin en plusieurs parties cohérentes. Au cours de ces étapes, misez sur l’interactivité et sollicitez le public (demandez si certains savent ce qu’il faut écrire, dessiner…).

Utilisez différentes formes et couleurs. Les variables visuelles sont nombreuses, en voici quelques unes qui constituent déjà une bonne base pour vos schémas :

• Les formes permettent de distinguer différents objets ou entités. Par exemple : rectangles, carrés, ovales, triangles… Vous devez établir un lien entre le type de forme et la fonction ou notion que vous voulez présenter.

• La taille (des rectangles, carrés ou ovales…) représente efficacement des « variations quantitatives ». C’est-à-dire : du plus petit au plus grand = du moins important au plus important, et vice-versa, etc.

• Le grain peut quant à lui traduire un relation d’ordre, ou renseigner sur la nature des objets indiqués dans les formes. Par exemple : rectangle vide / rectangle hachuré, hachures espacées / hachures resserrées, petits points, petites croix…

• La couleur, enfin, permet d’exprimer des différences. Gardez en tête que chaque couleur peut être chargée d’une signification importante : utilisez les codes vus dans le point précédent !

Certains schémas peuvent se révéler difficile à dessiner sur le paperboard à main levée. Dans le point suivant, vous allez découvrir une astuce peu connue qui va considérablement vous aider…

4 – Préparer certaines pages

Voici une petite astuce qui pourra vous rendre de grands services. En effet, il n’est pas toujours facile de se souvenir du tracé exact de tous les schémas, et certains sont parfois complexes à reproduire sur un paperboard. Par ailleurs, tout le monde n’a pas forcément des talents de dessinateur…

L’astuce consiste donc à préparer le tableau avant votre présentation, en dessinant les schémas souhaités au crayon à papier (faites des traits légers sans trop appuyer). Cette esquisse sera quasiment invisible pour toutes les personnes à plus de 2 mètres du tableau, tandis que vous, vous l’aurez sous la main : il vous suffira alors de repasser sur les traits au marqueur pour les faire apparaître à tous. Et comme ça, pas d’oubli, pas d’erreur possible, les proportions des divers éléments du schéma seront bien respectées, les lignes bien droites, les cercles bien rond… Bref, le schéma parfait !

Autre conseil : n’hésitez pas à laisser quelques mots inscrits sur d’autres pages (toujours au crayon papier léger), cela vous fournira discrètement de précieuses indications pour savoir où vous en êtes, sans avoir besoin de plonger le nez dans vos notes.

Vous pouvez également tracer des lignes sur toute la largeur du tableau pour écrire bien droit

5 – Ne pas parler quand on écrit

Si vous parlez pendant que vous écrivez, vous serez moins concentré, et vous écrirez donc moins bien. Rappelez-vous le tout premier point : votre écriture doit être lisible et soignée !

A l’inverse, si vous essayez de parler pendant que vous écrivez, votre parole sera moins fluide, vous vous exprimerez de façon « hachée »… Ce qui est tout aussi désagréable qu’une mauvaise écriture.

Dans tous les cas, il est toujours difficile de faire correctement deux choses à la fois. Dissociez bien les deux actions : quand vous écrivez, ne parlez pas. Attendez d’avoir fini pour commencer à expliquer. Bien sûr, écartez-vous du tableau avant de recommencer à parler ! C’est d’ailleurs l’objet du point suivant…

6 – Ne pas rester devant

Un autre problème, si vous parlez quand vous écrivez, c’est que vous cachez la plus grande partie du tableau tout en tournant le dos au public. Mais même si, une fois fini, vous vous retournez, n’oubliez pas de vous écarter du tableau ! Si vous utilisez un paperboard, c’est bien pour que le public voit ce qui est écrit dessus, n’est-ce pas ? Pourtant, c’est une erreur fréquente de voir l’intervenant rester devant le tableau, ou en cacher la moitié parce qu’il ne s’est pas suffisamment décalé.

Autre erreur habituelle : se tourner fréquemment vers le tableau, alors que cela dérange les spectateurs (car vous ne parlez plus dans leur direction) et donne de vous l’image d’une personne peu confiante. Apprenez à désignez le tableau et ce qu’il y a dessus tout en regardant le public, un peu à la manière d’un présentateur météo !

7 – Jouer sur deux tableaux

En respectant tous les points ci-dessus, vous utiliserez de façon optimale votre paperboard. Voici une dernière idée plutôt inédite pour surprendre votre public : ne vous servez pas d’un, mais de deux paperboards !

Installez les deux paperboards de chaque côté de la scène ( = la partie de la salle que vous occupez pour faire votre présentation), et naviguez de l’un à l’autre pour notez différentes choses. Par exemple, les résultats de deux groupes différents, ou les items de deux catégories distinctes, etc. Cela sera bien plus lisible et marquant que tracer un trait au milieu de votre page pour faire deux colonnes…

Et votre public sera certainement agréablement surpris, d’autant plus réceptif à ce que vous avez à lui dire !

Et vous, quelles sont vos idées originales pour vous servir d’un paperboard ?

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5 exercices d’articulation labiale et maxillaire : fortifiez vos lèvres et assouplissez votre mâchoire, pour des sons plus propres

Après quelques exercices d’articulation linguale, qui avaient pour but de rendre plus agile votre langue, passons aux lèvres et à la mâchoire

Les exercices d’articulation ont essentiellement pour but d’apprendre à désolidariser les différents muscles buccaux, à favoriser leur indépendance en faisant travailler chacun d’eux séparément.

Le problème d’une mauvaise articulation dépend souvent d’une utilisation simultanée de tous les muscles de la bouche dans la production d’un son. Certains muscles n’ont en effet aucune utilité en fonction du son que l’on veut produire, et viennent donc brouiller, « parasiter » le son en question.

Pour vous en convaincre, faites ce premier petit test :

Le test de la mâchoire crispée

Relâchez votre mâchoire, laissez-la pendre, et gardez ainsi votre bouche molle et entrouverte. Prononcez alors « ma, ma, ma… »

Sentez-vous votre mâchoire se refermer, accompagnant la fermeture des lèvres ? Pour former le son « m… », les lèvres doivent en effet se coller… Mais nul besoin de fermer la mâchoire ! Pourtant, nous le faisons tous spontanément. Or une mâchoire crispée est un véritable handicap pour la voix, typique des personnes très stressées qui parlent en gardant les dents serrées : elles semblent marmonner, leurs mots sont peu audibles voire incompréhensibles… Il faut donc entraîner à la fois la précision des muscles et leur indépendance.

Les possibilités de la mâchoire inférieure sont par nature limitées : des mouvements de haut en bas, un léger déplacement d’arrière en avant ou d’avant en arrière, et c’est tout. Le jeu des lèvres est bien sûr plus varié.

Les exercices que je vous propose ci-dessous consistent donc à mettre en jeu des groupes de muscles qui, habituellement, sont utilisés de façon restreinte. En renforçant l’action de la mâchoire et des lèvres, vous serez capable de modifier rapidement la forme de la bouche, nécessaire pour une bonne phonation, et permettant une articulation claire et distincte.

Pour exécuter les 5 petits exercices suivants, placez-vous si possible devant un miroir :

Exercice 1

Commencez simplement par ouvrir la bouche aussi grande que possible : regardez l’intérieur, la langue et la paroi postérieure de la gorge. Puis fermez la bouche. Répétez cet exercice une vingtaine de fois.

Exercice 2

Ouvrez de nouveau la bouche, en veillant cette fois à l’ouvrir de façon assez large pour pouvoir passer deux doigts entre les dents, puis souriez, de façon à tirer sur les deux côtés de la bouche, jusqu’à ce qu’il se forme près d’eux une petite ligne perpendiculaire. Modifiez alors brusquement la forme de la bouche en projetant les lèvres autant que possible, tout en maintenant un petit orifice entre elles comme quand on siffle. Répétez 20 fois.

Exercice 3

Cette fois-ci, gardez les lèvres fortement closes, et souriez, en tirant les coins de la bouche sur les côtés aussi loin que possible. Puis projetez vivement les lèvres comme pour siffler, mais en les tenant toujours bien fermées, sans aucune ouverture. Répétez 20 fois.

Exercice 4

Prenez votre mâchoire avec la main, le menton fermement tenu entre le pouce et l’index par exemple, et tirez dessus pour l’ouvrir aussi grand que possible. Tirez jusqu’à que vous sentiez que ça « coince » : patientez alors quelques secondes, puis tirez encore un peu. Attention : ce n’est pas la mâchoire qui fait descendre la main, mais bien la main qui tire la mâchoire ! Cette dernière doit donc être totalement relâchée, et vous apprenez ainsi à la détendre (exactement comme quand on fait des exercices d’étirements après une séance de sport). Répétez une dizaine de fois.

Exercice 5

Revenez au tout premier test vu au début : relâchez votre mâchoire et refaites « ma, ma, ma… ». Mais cette fois-ci, maintenez votre mâchoire ouverte avec la main, en tenant le menton comme dans l’exercice précédent. Faites le son « m… » en empêchant votre mâchoire de se refermer. Répétez cet exercice une douzaine de fois.

Ces exercices ne sont pas aussi faciles qu’ils en ont l’air. Si vous vous appliquez à bien les faire, vous devriez commencer à sentir vos muscles travailler de façon indépendante, et surtout en percevoir tout l’intérêt grâce à la clarté des sons ainsi formés.

Je vous ai dit de vous placer devant un miroir car c’est toujours d’une grande aide les premières fois : en voyant ainsi concrètement ce qui se passe au niveau de votre bouche, cela facilite le travail. Quand vous serez un peu plus habitué, essayez de refaire tous ces exercices les yeux fermés, en cherchant à bien ressentir tout ce qui se passe avec les lèvres et la mâchoire…

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Technique de storytelling : créez et faites vivre vos personnages !

Pour structurer un bon storytelling, rien ne vaut la puissance des personnages. Raconter des histoires est un moyen efficace de convaincre, en faisant passer des émotions. On capte d’abord ses interlocuteurs par la force émotionnelle avant la dimension rationnelle. Mais comment produire un storytelling digne de ce nom ?Comment rendre ses histoires vraiment captivantes ? Dans cet article, je vous présente une technique simple, mais souvent mal exploitée.

Pour développer un storytelling puissant et impactant, votre premier réflexe doit être d’y intégrer des personnages. Pas des personnages plats et anonymes, mais des personnages bien vivants et que l’on appelle par leur nom. Première technique : n’évoquez pas des individus plus ou moins fictifs, mais rendez-les réels en les « baptisant » ! Même si ce n’est pas un vrai prénom, cela suffira à leur donner de la consistance. Et pour que le public puisse s’identifier à vos personnages, il faut en effet que ceux-ci semblent avant tout réels.

La raison est simple : c’est en s’identifiant à ces personnages que votre auditoire pénètrera vraiment dans votre histoire, et pourra donc ainsi se laisser convaincre par elle. Plus votre personnage est facile à visualiser, plus il est facile à s’approprier, plus on rentrera dans sa peau naturellement… Cas pratique. Ressentez-vous la différence d’intensité entre « Je trouve que le Népal est un pays paisible » et « Je me souviens d’Alopa, cette petite népalaise aux grands yeux noirs… un seul de ses regards concentrait toute la sérénité des lieux, du pays tout entier » ? Ça y est, vous avez compris…

Mettez en scène un héros, faites lui vivre les émotions que vous souhaitez transmettre à vos interlocuteurs et vous donnerez plus de puissance à vos argumentaires, vos publicités, vos plaidoiries, et à toutes vos histoires en général (même des blagues !). C’est l’essence même de l’efficacité des émissions de télé-achat. On vous raconte l’histoire d’une personne ordinaire, Nadine ou Jean-Pierre, qui découvre un aspirateur incroyable qui leur apporte plus de bonheur que votre vieil aspirateur ne vous donnera jamais.

Voici un autre exemple, extrait du livre de Christian Salmon, référence sur le storytelling en France : il y parle du spot publicitaire à 6,5 millions de dollars de la campagne Bush en 2004, qui se contente de montrer une jeune fille ! Mais pas n’importe quelle jeune fille, celle-ci a une histoire bien particulière et c’est là que se niche le storytelling : c’est une jeune fille dont la mère est morte le 11 Septembre, et qui reprend confiance dans la vie en rencontrant George W Bush qui la prend dans ses bras (en bon « conservateur compassionnel »), parce qu’elle réalise que « l’homme le plus puissant du monde se soucie d’elle ». Chaque Américain a potentiellement pu se sentir touché, concerné, ou même s’identifier à cette jeune fille.

Sachez donc utiliser la puissance des personnages et déjouer la manipulation de ceux qui les utilisent dans leurs histoires. Pour réfléchir en profondeur à la puissance et aux méthodes de storytelling, je vous recommande de lire le de Christian Salmon : Storytelling, la machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits.

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Savez-vous ce qu’est le Small Talking ?

Le Grand Art de la petite conversation… C’est le titre du livre de Debra Fine, qui traite du Small Talking, pratique encore peu connu en France mais connaissant un grand succès en Amérique.

Qu’est-ce que le Small Talking ? En réalité c’est ce que nous pratiquons tous les jours, chaque fois que nous croisons quelqu’un, la famille, un ami, un voisin, un commerçant ou un médecin, ou même des gens que l’on ne connaît pas… le Small Talking c’est la discussion au quotidien, le bavardage social, l’art de trouver le bon mot au bon moment, la petite phrase qui fait mouche, engager les conversations avec n’importe qui, et laisser une bonne impression…

Ça nous est tous arrivé au moins une fois : à l’occasion d’un cocktail ou d’une soirée par exemple. On débarque comme ça, on ne connaît pas grand monde, voire personne, seulement la personne qui organise, on se fait servir un verre et…on poireaute. On fait tapisserie. Il y du monde qui bouge, qui papote, qui rigole, des petits groupes ci et là, et nous, on est gêné, on reste dans son coin, l’idée même d’aborder quelqu’un au hasard ou de se « taper l’incruste » dans un groupe nous fait trembler. Alors on se cherche des excuses, on se dit que c’est vraiment une soirée « prout prout », que les gens sont nuls, inintéressants, que c’est eux qui ne savent pas y faire…

PRENEZ VOS RESPONSABILITES ! Toutes les fois où vous vous êtes fait chier à une soirée, où vous aviez envie de vous barrer, hé bien je vous le dit : c’était DE VOTRE FAUTE. Vous ne pouvez pas en vouloir aux autres d’être aussi timides et maladroits que vous. C’est à vous de changer les choses, en commençant par changer vous-mêmes : apprenez à établir la connexion avec n’importe qui, en toute circonstance, devenez enfin à l’aise et profitez à fond de toutes ces soirées et de tous les évènements ! Vous élargirez votre réseau, vous ferez des rencontres fabuleuses, qui pourront vous aider professionnellement ou vous faire de nouveaux amis, vous séduirez plus facilement les personnes que vous voulez, vous décuplerez votre pouvoir de séduction et vous y prendrez plaisir !

Avez-vous déjà rêvé de relancer une conversation qui s’éteint ? D’éviter les silences ? D’introduire de nouveaus sujets d’échange ? De vous sentir plus à l’aise dans les fêtes et les réceptions ? de développer des relations professionnelles cordiales… et efficaces ? Et, surtout, de laisser une bonne première impression ?

Vous découvrirez de nombreuses petites astuces très utiles dans ce livre. Voici par exemple quelques uns des meilleurs « brise-glaces » d’usage courant (une cinquantaine en tout, sans compter les brise-glaces « entreprise » !) :
1 – Que pensez-vous de ce film / de ce restaurant / de cette soirée ?
2 – Parlez-moi des plus belles vacances que vous ayez jamais passées.
3 – Quelle est votre occupation préférée les jours de pluie ?
4 – Si vous reviviez un moment de votre vie, lequel choisiriez-vous ?
5 – Quel objet en particulier aimeriez-vous vraiment posséder ? pourquoi ?
6 – Parlez-moi de vos parents préférés.
7 – Comment vivait-on dans la ville où vous avez-grandi ?
8 – En quoi voudriez-vous vous réincarner ?
9 – Quel est pour vous l’âge idéal ?

…Bref, ces premiers exemples sont basiques, mais vous avez compris le principe de ce manuel de small talking : des idées nombreuses et variées pour lancer des discussions, en apprendre davantage sur vos interlocuteurs et partager avec eux des émotions.

Ne vous y trompez pas : les conversations « légères » sont parfois les plus difficiles et les plus lourdes de conséquences ! C’est un art à part entière qui n’est pas donné à tout le monde. Et comme dans toute forme d’art, il n’y a pas de secret : il faut travailler, répéter, s’entraîner. En d’autres termes : prendre la légèreté au sérieux !

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Comment dire non avec éloquence

Savoir dire non est la marque des personnes qui affirment leur position. Ces personnes apparaissent comme charismatiques simplement parce qu’elles ne disent pas oui à tout et à tous… Elles font valoir leur droit, marquent leur territoire, évitent de se faire marcher sur les pieds… Mais nous en avons tous fait l’expérience, exprimer clairement et fermement un refus, décliner une invitation ou ne pas se laisser entrainer dans un guet-apens est bien plus délicat que prononcer un simple petit mot d’une syllabe… Pourquoi est-ce parfois si difficile de dire non à quelqu’un ? Comment apprendre à dire non ?

La plupart du temps, quand nous n’osons pas dire non, nous craignons surtout le conflit qui pourrait s’ensuivre. Nous savons que le non peut être perçu comme une agression ou une provocation. Oser dire non, c’est aussi accepter le risque d’un conflit ; et pour ne plus avoir peur des conflits, le meilleur moyen c’est d’y être préparé, être armé… Comment faire ? De la même manière que certains vont dans un club de boxe pour apprendre à donner et encaisser des coups, rejoindre un club d’éloquence permet de se confronter, de s’entraîner à affirmer et défendre sa position, apprendre à manier la force de la voix et des mots, riposter ou exprimer un refus avec clarté et fermeté. Dans les deux cas, boxe ou éloquence, c’est aussi le mental que l’on travaille, la canalisation de son énergie et la gestion de ses émotions, la combativité face à l’adversité.

Dans « savoir dire non », il y a d’abord « savoir dire ». Parfois, la difficulté de dire non n’est que l’aspect d’une incapacité plus générale à communiquer. Dans le cadre dédié d’un club d’éloquence, les participants s’entraînent à tout dire, jusqu’à défendre tour à tour une position et son contraire. Il s’agit de prendre ses libertés avec les mots, avec la parole, pour trouver les mots qui résonnent vraiment en nous, pour faire jaillir une parole qui vient vraiment de nous. Ne pas avoir peur d’essayer de dire, quoi que ce soit, tenter de formuler des idées particulièrement complexes ou abstraites, verbaliser un ressenti, une intuition, quelque chose d’intérieur et de très profond, se lancer… Et finalement pouvoir dire non comme on peut dire oui.

L’entraînement au débat contradictoire consiste à tenir une position, quelle qu’elle soit, dans la pure tradition sophistique. Le but ? Non pas cultiver l’incohérence ou l’art de « retourner sa veste », mais plutôt apprendre à prendre le point de vue de l’autre, s’ouvrir à lui, mieux l’accepter, comprendre ses idées et pourquoi pas remettre en cause ses propres idées et préjugés.

Comment dire non ? On ne communique pas seulement avec sa parole, avec la voix et les mots… Il faut toujours garder en tête que l’on parle avec le corps tout entier, et apprendre à en jouer. Voici quelques principes simples à respecter :

  • Se tenir bien droit (renforcer sa légitimité en se sentant « droit dans ses bottes », pas de posture en contraction, épaules rentrées ou échine courbée…). Attention aux postures anti-charismatiques !
  • Prendre le temps, ne pas se mettre en tension, dominer ses émotions et simplement prononcer un « non » d’une voix calme et ferme, posée et décidée. Pour maitriser votre voix, travaillez notamment sur votre souffle.
  • Garder un visage impassible, neutre et relâché. Une expression marquée pourrait produire un effet contre-productif (un sourire, incongruent, peut par exemple être perçu dans ce contexte comme une provocation).
  • Et surtout, maintenir le contact visuel (pas de regard fuyant).

Dire non est rarement suffisant, et tout aussi rarement la meilleure solution. Commencez par reformuler la demande ou le propos de l’autre, recontextualisez, puis exprimez les sentiments que cela provoque en vous. Enfin, ne restez pas bloqué sur la position de l’autre, mais essayez d’en comprendre le pourquoi, et invitez à réfléchir à une solution qui pourrait satisfaire tous les intérêts, à la fois les vôtres et ceux de l’autre. Le non est généralement une réaction visant à clore un échange bloqué, rarement une solution satisfaisante et encore moins une invitation à la réflexion…

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Eye contact : l’importance du contact visuel dans la communication interpersonnelle

Abordons aujourd’hui un élément extrêmement important dans nos relations avec les autres. Quelque chose de tellement important qu’on ne le voit même pas… alors qu’on l’a sous les yeux ! Et même plus que ça : ce qui est important ce sont justement nos yeux ! Ou plus précisément l’usage que nous faisons de nos yeux… Notre regard…

Parlons aujourd’hui du eye contact. Le eye contact, que nous pouvons traduire en français par « contact visuel », est le fait d’établir une connexion avec les autres par le regard. Dit comme ça, ça n’a l’air de rien… Et pourtant ! Vous avez déjà remarqué que certaines personnes ont un regard fuyant, n’est-ce pas ? A l’inverse vous avez peut-être déjà eu le sentiment que certains individus avaient l’air plus fort, plus confiant, et cela se manifestait justement par leur regard, franc et direct.

Ce n’est pas si facile de soutenir le regard, de ne jamais détourner les yeux. Il est plus difficile encore de les garder bien ouvert, sans cligner des paupières trop souvent. A vrai dire le eye contact est loin d’être inné… Ce qui est un paradoxe, car c’est en réalité notre tout premier moyen de communication ! (les bébés sont champions de eye contact, hé oui !)

Sur Coach Eloquence Magazine, nous voulons vous donner les techniques et astuces les plus fondamentales pour utiliser pleinement le pouvoir de votre propre regard, et devenir plus séduisant, plus attirant, plus charismatique. Le eye contact va vous permettre d’avoir plus de succès dans vos relations avec tout type de personnes, dans tous les domaines, que ce soit au travail, dans votre vie sociale ou amicale, ou même dans l’intimité…

Pour en savoir plus sur le eye contact, je vous recommande vivement de commencer par lire ces deux articles sur le sujet : Qu’est-ce que le Eye Contact ? dans lequel sont cités plusieurs très bons manuels de eye contact que vous pouvez acheter sans hésitation, et 3 techniques de Eye Contact pour créer une relation unique avec votre public.

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La Séduction est un Art

La séduction est tout un art : ce n’est pas la drague, c’est plus raffiné, plus délicat…

La drague, comme son nom l’indique, consiste à « ratisser large »… A l’origine, une « drague », dans le langage maritime, désigne un filet de pêche pour les moules ! Le mot désigne aussi ces grands bateaux, ou plutôt « machines flottantes » employée pour curer le fond des canaux, des fleuves…

Bref, vous pouvez vous aussi vous comporter comme une grosse machine flottante, dans la rue, à essayer d’interpeller toutes les personnes qui passent : si vous êtes une femme et que vous voulez attirer l’attention d’un homme, ça devrait marcher – mais si vous êtes un homme et que vous voulez rencontrer une femme, il est probable que ça rate tout le temps ! A moins que…

…A moins que vous fassiez cela dans les règles de l’art, et que vous utilisiez une méthode. Contrairement à ce que l’on croit, la séduction doit assez peu au hasard, et les meilleurs séducteurs sont aussi ceux qui savent, quand il le faut et avec qui il le faut, employer des techniques de séduction.

La question maintenant est donc : où apprendre ces techniques ?

Beaucoup d’hommes pensent ou prétendent avoir de bonnes techniques. Mon grand-père et ma grand-mère aussi. Tous veulent donner leur petit conseil, expliquer telle ou telle vérité sur les relations homme-femme… Bizarrement, ce sont ceux qui parlent le plus qui « pécho » le moins, pour ainsi dire… Les mecs qui ont toujours tenu à me donner des conseils sont loin d’être des Don Juan…

Si vous voulez une vraie méthode, des techniques éprouvées et des conseils spécialisés, tournez-vous du côté des pro. Les coachs en séduction, ou « love coach », ça existe et ça marche.

Commencez par lire des sites web spécialisées, je vous recommande notamment le site Art de Séduire, qui comme son nom l’indique traite directement de la séduction comme d’un art !

ArtDeSéduire, ou « ADS » pour les intimes, est plus qu’un site : c’est une véritable communauté, avec un forum, des commentateurs réguliers… Et une équipe de choc pour partager les secrets des meilleurs séducteurs dans des articles très complets et bien rédigés. Osons la comparaison, et disons que le site Art de Séduire est a la séduction ce que Coach Eloquence Magazine est a l’éloquence : une mine d’informations pratiques !

Un seul conseil : allez faire un tour sur ADS avant… d’aller faire un tour dans la rue !

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Oui ? Non ? Décuplez votre pouvoir de conviction grâce à la technique du YES SET

Aujourd’hui je vais vous parler d’une méthode aux effets spectaculaires, que vous allez pouvoir mettre en application dans toutes les situations de la vie aussitôt que vous l’aurez comprise.

Mais tout d’abord, j’ai trois petites questions à vous poser :

Souhaitez-vous mieux réussir vos prises de parole en public, vos interventions, vos entretiens ?

Aimeriez-vous être plus éloquent, augmenter votre force de persuasion ?

Voulez-vous découvrir une incroyable technique qui va vous permettre de convaincre plus facilement ?

Si vous avez répondu OUI à toutes ces questions, alors précipitez-vous pour lire la suite de cet article !

Si vous avez répondu OUI à toutes ces questions, alors… alors vous venez d’expérimenter la fameuse technique dont nous allons justement parler…

Explications :

Un « YES SET » est une série de questions visant à susciter l’approbation des personnes à qui vous vous adressez. En d’autres termes : des questions auxquelles on ne peut répondre que par « oui » !

En posant ces questions, vous mettez ainsi vos interlocuteurs ou auditeurs dans un état d’esprit positif, les rendant beaucoup plus réceptifs à ce que vous allez ensuite leur dire.

C’est un principe de conditionnement assez simple au final, mais vraiment redoutable : si vous amenez quelqu’un à répéter plusieurs fois de suite un grand « oui ! », il est probable qu’il continue d’approuver en fonction de ce que vous lui direz, et vous pourrez alors l’entraîner dans la direction que vous souhaitez. Il est toujours plus difficile de dire « non » quand on a d’abord dit « oui »…

Lorsque votre objectif est de convaincre, l’idéal est donc de démarrer votre exposé par un YET SET. En fonction de votre sujet, réfléchissez à 2 ou 3 questions introductives appelant une réponse positive. Exactement comme celles que je vous ai posées plus haut.

A vrai dire, la réponse n’est pas nécessairement un « oui » : il peut aussi y avoir un « non d’acquiescement ». C’est-à-dire que la personne dit non, mais approuve en disant cela, il y a connivence. Par exemple, à propos d’une déclaration politique, si vous interrogez sur un ton plus ou moins ironique : « Vous y comprenez quelque chose, à ce charabia, sérieusement ? » Ou encore, à propos d’un projet de loi : « Vous en voulez vraiment, de cette nouvelle loi ? », etc.

Un YES SET peut s’utiliser aussi bien en public, devant un large auditoire, qu’en face-à-face, jusque dans l’intimité.

Vous pouvez demander à vos interlocuteurs de répondre oralement, les amener à dire « oui ! » (ou « non »…) à voix haute, ou les laisser répondre pour eux-mêmes, intérieurement, en silence.

Par bien des aspects, un YES SET peut s’apparenter à une technique de manipulation psychologique. En voici d’ailleurs un exemple d’utilisation dans une situation de la vie quotidienne, pour choisir… le programme à la télévision :
– Il a fait beau aujourd’hui, hein ?
Oui, quelle journée !
– Ce soir tu veux regarder la téloche ?
Oui par exemple…
– Il était bien le film qu’on a regardé l’autre jour, non ?
– Ah oui !
– Ça te dit de regarder le film sur la 2 ce soir ? Je crois que ça va être bien aussi…
– Ben oui pourquoi pas, c’est quoi ?

Et le tour est joué ! Finies les disputes le soir devant la télé ;-)

A vous maintenant d’essayer cette technique dans toutes les situations que vous voulez, face à 1 personne… ou 1 millier…

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Une sélection de 5 excellents livres sur l’art oratoire et l’éloquence

Voici une petite sélection d’ouvrages que je vous recommande vivement d’étudier, traitant de rhétorique, d’art oratoire et d’éloquence. Cette liste est loin, très loin d’être exhaustive, et c’est une sélection toute personnelle. Je n’ai pas forcément mis les grands classiques ou les « bibles », ni les ouvrages fondamentaux ni les plus connus qu’il faut « absolument » avoir lus… J’ai surtout mis des ouvrages qui selon moi introduisent d’une façon dynamique et très pratique le sujet. Des ouvrages qui se lisent assez vite, et agréablement. Des ouvrages qui offrent un aperçu et un point de vue qu’on ne trouve pas forcément ailleurs. Bref, des ouvrages qui vous apporteront bien plus que ce que vous pensez déjà savoir sur le sujet !

Facilité de lecture, originalité du propos, efficacité pratique des techniques, ce sont donc les trois critères à partir desquels j’ai fait cette sélection de 5 très bons – et même excellents – ouvrages sur la communication, l’art oratoire et l’éloquence. Je consacrerai d’autres articles à lister des ouvrages plus techniques ou plus spécifiques. Mais pour l’instant, voici ma sélection, à offrir (ou à se faire offrir) :

Le pouvoir du contact visuel

Le pouvoir du contact visuel, de Michael Ellsberg. C’est par le regard que s’établit la communication, encore faut-il pouvoir maîtriser son regard et le regard de l’autre ! Cet ouvrage atypique est extrêmement instructif sur un aspect négligé de la communication. A LIRE ABSOLUMENT.

Trouver sa voix

Trouver sa voix, de Louis-Jacques Rondeleux. L’un des meilleurs ouvrages sur le travail vocal, tout simplement.

Codes et techniques secrètes de l’Hypnose dans la Communication

Codes et techniques secrètes de l’Hypnose dans la Communication : Stratégies pour influencer avec intégrité, de Dany Dan Debeix. Un ouvrage qui risque de vous troubler énormément ! En effet, vous découvrirez le véritable pouvoir que peut maîtriser un orateur lorsqu’il tend vers le sommet de son art. Une communication parfaitement maîtrisée peut avoir un effet hypnotique, et pousser les individus auxquels vous vous adressez à agir sous votre contrôle…

L’art oratoire

L’art oratoire, de Jules Senger, dans la célèbre collection « Que sais-je ? » des éditions PUF… Ce petit livre vous présente un panorama très complet de l’art oratoire, de ses maîtres et de ses techniques, et des grands ouvrages qui ont marqué l’histoire de la rhétorique. Idéal pour votre culture générale d’orateur, vous y trouverez également des principes et des méthodes pour vous entraîner et pratiquer, ainsi que de nombreuses références si vous souhaitez creuser davantage certains points. Hélas, ce livre est difficilement trouvable, il faut chercher du côté des bouquins d’occasion. Mais si vous mettez la main dessus, saisissez-le !

Le crime de l’orateur

Le crime de l’orateur – Prise de parole en public : 3 secrets et 60 techniques, de Fabian Delahaut. Un livre qui récence de nombreuses techniques immédiatement applicables ! Au fait, savez-vous quel est le « crime » de l’orateur ? Vous le découvrirez dans ce livre, qui pourrait presque se lire comme un polard !

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