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Comment développer votre éloquence en anglais (et pourquoi cela fera décoller votre activité de conférencier)

L’importance de l’éloquence en anglais…

L’éloquence en anglais est un atout majeur pour toute personne souhaitant réussir en tant que conférencier et développer son activité à l’international. Que vous soyez entrepreneur, coach ou expert dans votre domaine, maîtriser l’art de la prise de parole en public en anglais vous permettra de toucher un public plus large et d’augmenter votre crédibilité à la fois au niveau national mais aussi bien évidemment sur la scène internationale. Vous connaissez le dicton : visez la lune, au moins vous finirez dans les étoiles… De la même manière, visez le monde : au moins cela boostera votre activité au niveau national ! Dans cet article, nous vous proposons des conseils pratiques pour développer votre éloquence en anglais et ainsi booster votre activité de conférencier.

Étape 1 : Améliorez vos compétences linguistiques

Apprenez le vocabulaire spécifique à votre domaine

Pour être un conférencier éloquent en anglais, il est essentiel de maîtriser le vocabulaire spécifique de votre domaine d’expertise. Cela vous permettra de vous exprimer avec précision et d’engager efficacement votre audience. Prenez le temps de vous familiariser avec les termes techniques et les expressions courantes en anglais liés à votre sujet.

Pratiquez régulièrement l’anglais

Pour améliorer votre éloquence en anglais, la pratique régulière est indispensable. Impliquez-vous dans des conversations en anglais, participez à des débats et des discussions en ligne, et n’hésitez pas à rejoindre des clubs de conversation ou des groupes d’échange linguistique.

Étape 2 : Maîtrisez les techniques de prise de parole en public

Travaillez sur votre posture et votre gestuelle

Une bonne éloquence ne se limite pas aux mots que vous prononcez, mais englobe également votre posture et votre gestuelle. Adoptez une posture confiante et ouverte, utilisez des gestes naturels pour appuyer vos propos et maintenez un contact visuel avec votre public. Vous allez voir que certains gestes évidents pour marquer certains points lorsque vous vous exprimez en français deviennent bien moins évidents ni même faciles lorsque vous exprimez des idées similaires mais en anglais ! La langue a donc un impact sur la communication de votre corps tout entier, cet aspect n’est surtout pas à négliger.

Entraînez-vous à gérer votre stress

Le trac peut nuire à votre éloquence en anglais. Apprenez à gérer votre stress en pratiquant des techniques de relaxation, comme la respiration profonde ou la méditation. S’entraîner régulièrement à parler en public vous aidera également à gagner en confiance et à réduire votre anxiété. Autant dire que parler en public dans une autre langue que votre langue natale peut considérablement augmenter votre stress… Une préparation poussée est donc d’autant plus importante si vous devez faire une intervention en anglais.

Étape 3 : Développez votre style personnel

Trouvez votre propre voix

Chaque conférencier a un style unique qui le distingue des autres. Pour être un orateur éloquent en anglais, il est important de trouver votre propre voix et de l’affirmer. Écoutez des conférenciers anglophones que vous admirez et analysez les éléments de leur discours qui vous plaisent. Utilisez ces éléments pour créer votre propre style de prise de parole.

Racontez des histoires captivantes

Les histoires sont un excellent moyen de captiver votre public et de rendre votre discours mémorable. Utilisez des anecdotes personnelles et des exemples concrets pour illustrer vos propos et susciter l’émotion de votre audience.

Étape 4 : Préparez soigneusement vos interventions

Structurez votre discours

Un discours bien structuré est essentiel pour captiver votre audience et faciliter la compréhension de vos propos. Organisez vos idées de manière claire et logique, en introduisant votre sujet, en développant vos arguments et en concluant avec une synthèse ou une invitation à l’action.

Répétez et peaufinez votre présentation

La répétition est la clé pour développer votre éloquence en anglais. Répétez votre discours à voix haute, en prêtant attention à votre diction, votre intonation et votre rythme. Entraînez-vous devant un miroir ou filmez-vous pour analyser et améliorer votre posture et votre gestuelle.

Étape 5 : Interagissez avec votre public

Encouragez la participation de l’audience

Un conférencier éloquent en anglais sait engager son public et l’impliquer activement dans sa présentation. Posez des questions, sollicitez les opinions de votre audience et encouragez les réactions pour créer une atmosphère dynamique et interactive.

Gérez les questions et les objections

Être capable de répondre aux questions et aux objections de votre public en anglais est un élément clé de l’éloquence. Préparez-vous en anticipant les questions potentielles et en formulant des réponses claires et concises. Lorsque vous répondez aux questions, restez calme et diplomate, même si vous êtes en désaccord avec l’interlocuteur.

Conclusion : L’impact de l’éloquence en anglais sur votre activité de conférencier

En développant votre éloquence en anglais, vous augmenterez votre crédibilité et votre visibilité sur la scène internationale. Cela vous permettra d’élargir votre public, d’accroître votre influence et de booster votre activité de conférencier. En suivant les étapes et les conseils présentés dans cet article, vous serez en mesure de maîtriser l’art de la prise de parole en public en anglais et de vous démarquer en tant que conférencier de renom.

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Les quatre phases d’un discours éloquent selon Cicéron

Selon Cicéron, un bon discours s’articule en quatre grandes parties : l’exordium (introduction), la narratio (exposition des faits), la confirmatio (présentation des arguments) et la peroratio (conclusion).

Ces différentes parties font à leur tour l’objet de nouvelles divisions. La confirmatio, par exemple, se décompose en propositio (définition du point à débattre), l’argumentatio (déroulement de l’argumentation logique et développement des raisons probantes), la refutatio (où l’on réfute les arguments de l’adversaire), l’altercatio (où l’on provoque par une série de questions rhétoriques), l’amplificatio (où l’on cherche à élever le débat), et la disgressio (considérations annexes par rapport au point du débat).

Tout au long du discours et de chacune de ses parties et sous-parties, l’orateur éloquent doit également veiller à trouver le bon style oratoire, tout en joignant le geste à la parole.

Cette façon de décomposer le discours en parties clairement identifiées a évidemment un grand avantage méthodologique, en fournissant ainsi à l’orateur un canevas à respecter pour produire plus facilement ses allocutions. Mais le risque est aussi de limiter l’orateur dans sa créativité, le contraindre dans sa façon de penser, et, en révélant un même schéma pour toutes ses argumentations, amoindrir l’effet de celles-ci aux yeux de ceux qui l’auront trop nettement identifié…

Nous ne nous attacherons donc pas trop à ce découpage du discours, et prenons-le simplement ici comme un exemple de « l’obsession taxinomique » qui semble animer les grands théoriciens de la rhétorique… L’orateur moderne trouvera toujours un intérêt à se tourner vers la tradition, ne serait-ce que pour sa culture culture générale, mais il gagnera tout autant à chercher à les combiner avec de nouvelles inspirations en explorant des modes de communication plus contemporains, comme le storytelling.

Image en illustration de cet article : Cicéron dénonçant Catilina (CC Perkins, Bridgeman Art Library).

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Pourquoi nous avons peur de parler en public

Être à l’aise à l’oral est une nécessité. Ceci est d’autant plus vrai pour tous ceux qui veulent s’engager pour leurs idées ou promouvoir un projet.

Que ce soit dans le monde de l’entreprise, en politique ou dans le milieu associatif, il faut oser prendre la parole en public, animer une réunion, débattre ou négocier, intervenir sur un plateau télé, répondre à des journalistes…

Ces situations sont à chaque fois des épreuves, où même les personnes les plus expérimentées doivent bien souvent faire face à leur trac.

Les manifestations du trac sont nombreuses et variées, mais tenter de les contrôler ne sert à rien tant que leur véritable cause subsiste à un niveau plus profond.

Une première façon de surmonter le trac est précisément d’en comprendre la cause. Celle-ci est généralement triple :

  • La peur liée à l’enjeu de la situation
  • La peur de ne pas être suffisamment compétent
  • La peur d’être jugé en tant que personne

Voyons plus en détail en quoi consiste ces peurs, et comment prendre du recul par rapport à chacune d’entre elles pour être plus à l’aise en public :

La peur liée à l’enjeu de la situation est typique des examens, concours, passages à l’oral devant un jury, entretiens d’embauche et autres tests de sélection… Plus l’objectif visé est important (nouveau travail, entrée dans une école prestigieuse, etc.), plus le stress est grand.

La peur de l’incompétence caractérise celui qui ne se sent pas à la hauteur en termes de reconnaissance, d’importance ou de statut. Cela peut-être dû à l’absence de diplôme universitaire ou des titres nécessaires pour être officiellement reconnu comme spécialiste de tel ou tel domaine, et conférant une certaine légitimité pour intervenir sur certains sujets.

Enfin, la peur d’être jugé en tant que personne est la peur de déplaire, d’être critiqué, de se faire huer voire insulter, que l’on se moque de vous et que l’on parle dans votre dos.

Ces peurs ne concernent pas seulement la prise de parole en public, mais toutes les situations du quotidien où il s’agit de s’exprimer face à certaines personnes, répondre à des inconnus, aborder des gens que l’on ne connaît pas très bien, etc.

Avoir conscience de ces différentes peurs permet déjà de prendre un certain recul par rapport à l’une ou l’autre…

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Manipulation : la technique du « pied-dans-la-porte »

Le principe du « Pied-dans-la-porte » est très simple, et l’image est d’ailleurs suffisament évocratrice… Imaginez un vendeur qui veut rentrer chez quelqu’un : il sonne à la porte, la personne entreouvre légérement la porte, et au moment où elle voit le vendeur, elle veut refermer la porte ! Mais le vendeur vient simplement de glisser son pied, ce qui empêche la personne de refermer à clef. Et le vendeur peut alors commencer son baratin…

De façon plus générale, la technique du pied-dans-la-porte consiste à formuler une demande visiblement peu coûteuse qui sera vraisemblablement acceptée, suivie par une demande plus coûteuse. Évidemment, la seconde demande aura alors plus de chance d’être acceptée que si elle avait été placée directement et sans « préparation ». C’est un des effets du phénomène de l’engagement.

Un bon exemple de cette technique est celui du « groupe de fumeurs ». Il suffit d’imaginer un groupe de fumeurs à qui on demande d’arrêter de fumer deux jours, puis par la suite une semaine. Le taux de réponses positives pour la seconde proposition sera plus grande que si on avait directement demandé au groupe de ne plus fumer pendant une semaine. Ils se sentent engagés dans le processus. Il est plus facile de commencer petit, puis d’augmenter, que de placer tout de suite la barre trop haut…

D’une certaine, la technique du pied-dans-la-porte peut également marcher sur soi-même ! Par exemple, en se fixant de petits objectifs pour en atteindre de plus grands ! Si vous voulez atteindre un sommet, fixez-vous une première étape très modeste, puis une autre, puis une autre… Et progressez tranquillement sans stress. Tandis que si vous vous attaquez directement au sommet, vous risquez de vous décourager, et de ne même pas tenter…

Les applications de la technique du Pied-dans-la-porte sont multiples. Un autre bon exemple de cette forme de manipulation est celle du mendiant. Si quelqu’un demande une pièce de monnaie dans la rue afin de téléphoner, personne ne voudra la lui donner. Si par contre il demande quelque chose de « moins coûteux » tel que l’heure, tout le monde la lui donnera. Il suffit alors d’emboîter les deux : demander l’heure en premier, puis enchaîner en demander une pièce de monnaie. Cette expérience a été chiffrée, et rapportée dans le livre La soumission librement consentie : dans le premier cas – la demande la pièce sans question préalable – les résultats positifs étaient de 0% contre 40% par simple utilisation de cette double question ! Ces chiffres sont tout simplement hallucinants. Mais si ça marche, pourquoi vous en priver ? En faisant une petite demande, vous avez 40% de chance que la grosse demande suivante soit honorée. En ne faisant aucune demande préalable, vous n’avez…aucune chance ! Personnellement, le choix est vite fait…

Dans certaines situations cependant, la technique du « Pied-dans-la-porte » n’est pas toujours la plus adaptée, et il est préférable d’opter pour son opposée : la technique dite de la « Porte-au-nez ». La technique de la porte-au-nez consiste à l’inverse à faire demande très coûteuse, qui sera vraisemblablement refusée, suivi d’une demande moins coûteuse (celle que nous cherchons en réalité à atteindre). Par exemple, le fait de demander à emprunter une voiture une semaine à un ami – ce qu’il refuse – pour ensuite lui demander de l’emprunter deux jours ; il aura plus tendance à accepter la seconde proposition… C’est aussi ce que l’on nomme l’effet de contraste, technique de manipulation redoutable également…

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10 astuces pour préserver son sommeil et ses rythmes biologiques lors de déplacements à l’international

En tant que coach ou formateur, et plus généralement en tant qu’entrepreneur, lorsque l’on souhaite développer pleinement son activité, il arrive un moment où l’on envisage de s’ouvrir à l’international. Mais très vite, on s’aperçoit qu’au-delà des barrières culturelles ou de langages, un problème plus profond et pernicieux s’impose à nous : la difficulté de préserver nos rythmes biologiques. Le sommeil se dégrade rapidement et la santé se détériore tout autant, parfois jusqu’à un point dramatique si on ne respecte pas certaines règles de base, mettant alors en péril tous nos projets. Voici 10 astuces pour vous préserver si vous devez régulièrement faire de longs trajets type vols longs courriers en avion :

Qu’est-ce que le jet-lag exactement ?

Lors d’un changement d’horaire, les rythmes s’adaptent à des vitesses différentes. Ils se désynchronisent entre eux jusqu’au recalage complet sur le nouvel horaire, ce qui nécessite en général 8 à 10 jours !

Cette période de désynchronisation s’accompagne souvent d’une sensation de malaise, comportant des troubles de la vigilance et de l’appétit et qu’on appelle « syndrome de décalage horaire » ou jet-lag. Terme très utilisé à l’occasion du moindre voyage en avion mais dont la définition exacte est souvent mal connue, voilà donc ce qu’est le jet-lag, et il est surtout marqué pendant les 3 premiers jours après l’arrivée d’un long voyage.

1 – Maintenez les horaires du pays de départ

Une fois arrivé, si le séjour est long, par exemple deux semaines, l’organisme a donc le temps de se resynchroniser sur la première moitié du séjour. Mais lors d’un séjour très court de une à deux nuits, l’organisme n’a pas le temps de se resynchroniser sur le nouveau rythme local ; il vaut donc mieux s’efforcer de maintenir son horloge biologique dans l’horaire du pays de départ !

Si vous êtes Français et que vous devez vous rendre à Shanghai ou à Los Angeles le temps d’un week-end pour y donner une conférence, il est préférable que vous organisiez votre emploi du temps sur la base horaire de Paris et non de la ville où vous vous rendez.

Ceci facilitera aussi le retour en France et atténuera les perturbations que pourraient provoquer des allers et retours successifs en sens inverse Est et Ouest. D’ou l’intérêt de connaitre l’heure de France afin d’essayer de maintenir l’horaire des repas et su sommeil, grâce à une montre à 2 fuseaux horaires par exemple. Voir par exemple sur la photo ci-dessous une montre de la collection Navitimer de Breitling :

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2 – Anticipez le décalage horaire par rapport aux repas

Très simplement, prévoir un « en-cas » en cas de fringale pendant la nuit locale. Choisir selon les moments des aliments protéines pour favoriser la vigilance, si vous devez travailler ou rester actif, sinon préférer des sucres lents pour faciliter le sommeil. La marque FoodSpring propose d’excellentes barres riches en protéine et faibles en calories. Saturo propose une sorte de « boisson-repas » qui s’avale facilement sans faire gonfler le ventre et procure une sensation de satiété pendant 3 bonnes heures. Le sandwich maison est bien sur toujours une option… Et si vous êtes dans l’avion, vous devriez pouvoir vous faire servir une petit quelque chose de léger. Attention aux compagnies qui ne proposent que des sucreries pendant le trajet !

Le blogueur Lionel Dricot a testé plusieurs formules de neo-alimentation et nous donne un avis très détaillé dans son excellent article : Le meal engineering, futur de la nutrition

3 – Retrouvez la bonne quantité de sommeil

Autant que possible, il faut essayer d’obtenir la quantité habituelle de sommeil, quitte à dormir en 2 ou 3 fois. le fait de dormir entre 2 et 5 heures du matin heure française contribue à l’ancrage des rythmes biologiques.

On peut prolonger cette période sur une partie de la nuit locale, mais prévoir tout de même de la lecture, par exemple, pour les interruptions de sommeil qui ne manqueront certainement pas d’arriver. Le besoin d’un autre épisode de sommeil à l’heure de la sieste française se fait souvent sentir et est très utile, donc à ne pas négliger.

4 – Exposez-vous à la bonne lumière

L’exposition à la lumière naturelle favorise le « recalage » à l’heure locale. En escale, on peut réduire ce risque en se protégeant avec des lunettes de soleil aux heures correspondant à la nuit française. Au retour chez soi (en France dans notre exemple de départ), il est conseillé de s’exposer autant que possible à la lumière naturelle afin de se recaler au plus vite.

5 – Gardez vos habitudes sportives !

Le sport est à pratiquer dans les heures de la journée française si on veut maintenir son horloge interne, mais tout de même à éviter dans les 3 dernières heures avant le coucher… Idéalement, choisissez de séjourner dans un hôtel ayant une salle de fitness ouverte 24h sur 24, ou trouvez une salle de ce genre a proximité de votre logement. Eventuellement, faites votre footing pendant la nuit…

6 – Restez vigilant par rapport à… la vigilance

En plus de la difficulté de maintenir l’organisation de ses rythmes biologiques, le businessman à l’international doit idéalement être en forme pendant le vol, afin de profiter autant que possible de ces longues heures pou travailler efficacement. Se contenter de dormir n’est pas toujours la meilleure option, car la qualité du sommeil n’est jamais optimale. Par ailleurs, si le vol se déroule pendant les heures de la journée heure française, dormir créera et accentuera la fameuse désynchronisation que l’on cherche justement à éviter… Pour rester en forme, il est sain de faire une sieste avant le vol.

Idéalement, l’heure de cette sieste peut être calculée en fonction de l’heure de repos que l’on s’accorde à bord. Une « sieste éclair » ou power nap est souvent la meilleure solution, rapide et efficace, efficace car rapide.

7 – Evitez les somnifères

Attention aux somnifères ! Ces médicaments sont de faux amis, ils entrainent rapidement dépendance ou accoutumance. Il faut les éviter et clairement préférer des moyens naturels pour gérer le sommeil et la fatigue. Les techniques de relaxation, méditation, sophrologie, etc. vous y aideront. Et d’une façon générale, tout dépend avant tout d’une bonne hygiène de vie.

De plus, soulignons ici les risques que représentent les somnifères, si vous avez une intervention à fort enjeu à votre arrivée (grand discours en public, passage médiatique en langue étrangère, négociation décisive avec le biais d’interprètes…). Une situation dangereuse pourrait survenir en cas de réveil intempestif 2 à 3 heures après la prise de certains somnifères qui peut alors s’accompagner d’une perte de contrôle de soi. C’est pourquoi un minimum de 8 a 10 heure est indispensable entre la prise de somnifère et votre activité professionnelle, et nous vous déconseillons fortement d’en prendre à mi-parcours pendant le vol si vous devez être opérationnel des votre arrivée.

8 – Pourquoi pas un petit café…

Face à la fatigue ressentie, la caféine peut bien sur être conseillée pour favoriser le maintien de la vigilance. Mais attention : son effet peut être parfois retardé. Par ailleurs, le café et les variations de pression dues au vol en avion peuvent causer des problèmes gastriques. Si vous devez donner une conférence à votre arrivée, le risque de roter est assez élevé…

9 – Que penser de la melatonine ?

La melatonine est commercialisée en France pour les personnes de plus de 55 ans. Elle n’a pas d’intérêt lors de courts séjours à l’étranger puisqu’il faut éviter de modifier son horloge biologique pour 1 ou 2 nuits, comme nous venons de le voir. Il n’y a que pour faciliter le réajustement ou « resynchronisation » au retour d’un long séjour que son utilisation pourrait trouver sa pertinence. Quoi qu’il en soit, la prise éventuelle de melatonine doit absolument être discutée avec un spécialiste du sommeil.

10 – Le vrai risque : la dette de sommeil

En règle générale, en voyage à l’autre bout du monde ou chez soi, il est impératif de récupérer la dette de sommeil engendrée par des horaires atypiques et de longs trajets tout autour de la planète. Il faut donc trouver un équilibre entre repos, vie personnelle, et vie sociale. Il est prudent d’évaluer de temps en temps l’adéquation entre ses besoins de sommeil et le temps qui y est réellement consacré, sieste comprise. Et savoir dire non à certaines sorties avec des amies, même quand on en a parfois très envie…

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La peur de parler, cette étrange maladie qu’est le trac…

Pour certains, la sensation de trac se révèle stimulante. Les acteurs et les comédiens y sont habitués et savent que le trac se dissipe dans l’action. Ils entrent en scène galvanisés, transformant cette vibration en énergie positive. Mais comment faire quand on n’a pas cette expérience d’homme de scène ? Comment ne plus avoir le trac ?

Chez la plupart des personnes, la nervosité coupe tout nos moyens. Nous pouvons observer de nombreux signes de trac, et la question est maintenant de savoir comment s’en débarrasser…

Surmonter le trac : une nécessité

Être à l’aise à l’oral est une nécessité. Ceci est d’autant plus vrai pour tous ceux qui veulent s’engager pour leurs idées ou promouvoir un projet. Que ce soit dans le monde de l’entreprise, en politique ou dans le milieu associatif, il faut oser prendre la parole en public, animer une réunion, débattre ou négocier, intervenir sur un plateau télé, répondre à des journalistes…

Ces situations sont à chaque fois des épreuves, où même les personnes les plus expérimentées doivent bien souvent faire face à leur trac. Les manifestations du trac sont nombreuses et variées, mais tenter de les contrôler ne sert à rien tant que leur véritable cause subsiste à un niveau plus profond.

Comprendre la cause du trac

Une première façon de surmonter le trac est précisément d’en comprendre la cause. Pourquoi avons-nous peur de parler en public ? Cette peur, cette cause du trac, est triple :

  • 1) la peur liée à l’enjeu de la situation ;
  • 2) la peur de ne pas être suffisamment compétent ;
  • 3) la peur d’être jugé en tant que personne.

Prendre conscience de ces différentes peurs permet déjà d’avoir un certain recul par rapport à l’une ou l’autre d’entre elles. Mais pour s’en débarrasser totalement, il est important d’entreprendre une véritable préparation psychologique à la façon des sportifs de haut niveau, en plus d’une préparation physique. Il est possible de suivre des préparations mentales pour ne pas avoir le trac.

Bien sûr, il faut s’y prendre à l’avance. se débarrasser de la peur de parler en public et du trac ne se fait pas en un clin d’œil, le temps d’avaler une pilule magique… Oubliez les bêta-bloquants, qui présentent de vrais risques pour la santé, et optez pour des solutions naturelles (méditations, exercices de visualisation…) et bien sûr, rappelez-vous que le meilleur moyen de ne pas avoir peur est de s’exposer régulièrement à cette peur.

Donc : entraînez-vous, entraînez-vous, entraînez-vous… Commencez le plus jeune possible. Une très bonne solution est de s’inscrire à des cours de théâtre, puis de participer à tous les concours d’éloquence dont on entend parler ! Si vous êtes parents, inscrivez votre enfant au théâtre, ou même à des cours d’improvisation : il vous en sera extrêmement reconnaissant une fois plus grand !

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Savoir retenir sa langue, une qualité précieuse…

J’ai déjà parlé ailleurs du paradoxe de ces Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) toujours plus perfectionnées qui, paradoxalement, détruisent la communication et l’information…

Le développement prodigieux des systèmes de communication a permis à notre civilisation de devenir la championne toutes catégories de l’éloquence. L’art de bien parler s’avère donc la préoccupation – et aussi l’occupation – de la plupart des gens, même (et surtout) lorsqu’ils travaillent.

Voir aussi : 4 manuels exceptionnels pour travailler sa voix, sa diction, son articulation

Qu’il s’agisse de la télévision, de la radio ou, plus récemment des téléphones portables, on parle aujourd’hui à très grande échelle, au point de faire du bruit de fond de notre planète une conversation perpétuelle. Or, combien de paroles vraiment utiles, bonnes et vraies sortent aujourd’hui de nos bouches trop bavardes ?

Voir aussi la video de Raymond Devos : Parler pour ne rien dire !

Il nous faut non seulement limiter et sélectionner les bonnes paroles, bref, parler pour dire quelque chose d’intéressant et d’utile, mais également savoir se taire, savoir retenir les paroles superflues. Ce sont ces points que je souhaite donc aborder dans cet article (en espérant que mes propos seront davantage dans la première catégorie que dans la seconde !!)

Vous connaissez le diction : le silence est d’or…

À notre époque, les gens éloquents sont beaucoup plus valorisés que ceux qui sont silencieux. Le silence n’est pas une attitude très combative en apparence et elle reflète plus la timidité et le blocage psychologique que la vertu ou la sagesse.

Le secteur du développement personnel n’a pas échappé à ce parti-pris puisqu’on fait un peu partout de nos jours l’apologie de la parole savante et persuasive. Beaucoup de coachs sont même spécialisés dans l’enseignement de techniques de manipulation verbale et ont pour objectifs de vous rendre maître dans l’art d’avoir toujours raison, même quand ce n’est pas vrai.

Lire aussi : Les 4 piliers fondamentaux de la communication d’influence

Je ne juge pas une telle tendance, mais je remarque simplement qu’elle va à contre-courant des enseignements de ce même développement personnel qui vous invite, par ailleurs, à rompre avec l’hypocrisie et à devenir plus authentique et plus vrai avec vous-même.

Lire aussi : 8 principes pour rester authentique lors d’une prise de parole en public

Je ne vois pas en quoi le fait de manipuler les autres et de les amener à faire ou à dire ce que vous souhaitez est une forme positive d’affirmation de soi. Comment conjuguer le fait d’être honnête avec soi-même tout en cherchant à contraindre la volonté et le libre arbitre d’autrui? C’est une contradiction que je ne m’explique pas

La force des mots

Je ne condamne cependant pas la parole non plus, tout en ayant la conviction qu’elle peut être une arme de grande puissance dans la bouche d’un être évolué. De grands maîtres spirituels ont démontré l’intérêt d’une parole bien située. Ils ont confirmé aussi la force et l’utilité des mots choisis dans des contextes où le silence n’est pas une solution adaptée.

Lire aussi : Pour gagner en charisme, apprenez a cultiver le mystère…

C’est peut-être que la vie nous amène à suivre un chemin d’évolution par lequel nous pouvons comprendre que notre parole doit être habitée et non creuse ou faussée. Et fort heureusement, il existe certains repères dont nous pouvons nous servir pour étalonner notre manière de parler, que nos mots d’adressent aux autres ou à nous-mêmes.

Une petite histoire philosophique

Rien de tel qu’une petite histoire grecque pour nous aider à faire le tri entre des conversions oiseuses et celles qui élèvent l’âme et rendent meilleurs ceux qui les échangent.

Un jour, un élève de Socrate vint le trouver et lui dit : « Maître, savez-vous ce que je viens d’apprendre concernant Aristophane ? »
Socrate l’interrompt et lui dit : « Attends, avant que tu ne commences ton histoire, j’ai trois questions à te poser. Premièrement, est-ce que ce que tu as à me dire est une bonne nouvelle? »
L’élève lui répond que non, car il s’agit de relater la mauvaise conduite d’un autre élève.
Socrate ajoute alors : « Est-ce que tes propos nous seront utiles à toi ou à moi ? » L’autre lui répond que non puisque ni l’un ni l’autre ne sont concernés.
Socrate termine enfin en demandant : « Est-ce que ton histoire est une histoire vraie ? » l’élève lui dit qu’il ne sait pas, car il l’a entendue raconter par quelqu’un d’autre.
Alors Socrate lui répond : « Dans ce cas, garde ton histoire, je ne veux pas l’entendre, car elle n’est ni bonne, ni utile, ni vraie ».

A méditer…

Ces questions permettent de savoir si ce que vous avez à dire est bon, utile et vrai. Faites le test, ne serait-ce que le temps d’une journée avec les gens que vous croisez (famille, amis…), et vous comprendrez pourquoi, très souvent, il est préférable de se taire !

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Le besoin de cohérence, ou comment manipuler les gens facilement…

Nous sommes tous soumis à des mécanismes psychologiques qui influent sur nos décisions. Le principe de cohérence est quelque chose que nous possédons tous. La vie en société induit une cohérence naturelle dans nos actes et décisions et est valorisée par cette même société.

En fait, la société ne pourrait pas tenir si aucun des individus qui la composent n’était pas un minimum cohérent. Et inversement : quelqu’un qui n’est pas « cohérent » ne pourrait simplement pas vivre en société. Il suffit d’imaginer un individu qui dit faire quelque chose, mais fait toujours son contraire… Un individu qui promet des choses, mais ne donne jamais rien de concret… La réaction logique après un temps est le rejet pur et simple de la personne.

C’est sur cette idée de fil conducteur des décisions que repose la technique de manipulation dit de « l’amorçage ». L’amorçage consiste à faire agir quelqu’un dans une certaine direction en omettant des détails ou en faisant croire à des avantages s’il prend la décision que nous voulons.

Un exemple tout simple : si nous voulons faire venir quelqu’un d’un peu radin à une soirée payante, il suffit d’omettre de lui dire qu’il faudra payer quelque chose… Une fois que sa décision de venir sera prise et qu’il sera en route, il pourra plus difficilement reculer par respect de cohérence dans ses prises de décisions en plus du coût effectif en temps et en effort.

De la même manière, il est possible de créer un « leurre » qui fera pencher la balance. Si on veut vraiment qu’une personne vienne à notre soirée, payante ou pas, on peut lui laisser entendre qu’il y aura telle ou telle personne qu’il ou elle apprécie tant… (son amoureux secret, telle nana super sexy, etc…). Tout l’art est de mentionner la présence de cette « guest star » sans la mettre en évidence plus que ça – et cela fera pencher la décision de la personne que nous souhaitons inviter. Évidemment, « l’appât » peut ne pas être invité, car ce qui compte est uniquement l’effet que l’annonce aura sur la cible… Une fois qu’elle est à la soirée, peu importe les raisons qui l’y ont poussée… Elle est là et c’est ce qui compte, a priori elle ne repartira pas aussitôt arrivée…

A chaque fois, comme la personne se sera mise en route grâce à notre amorçage, c’est par souci de cohérence qu’elle ira jusqu’au bout et nous rejoindra..

On peut étendre le principe à tout. Il faut amorcer une décision via des avantages apparent et une fois la décision prise réellement, le mécanisme de cohérence s’enclenchera… Malgré la virtualité de ces avantages, la cible persistera et se confortera par souci de suivi sa décision première…

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Pour produire des idées qui « collent », utilisez le storytelling

Pour votre prochain discours, vous avez trouvé une idée. Mais comment transformer une idée simple, basique, en vraie bonne idée ? C’est à cette question que les auteurs Chip et Dan Heath ont voulu répondre dans leur ouvrage Made to Stick, écrit par Chip et Dan Heath. Et parmi tous les principes qui font d’un simple idée une bonne idée, celui-ci est peut-être le plus important : utilisez les ressorts du storytelling… Facile à dire, mais pas évident à faire. Comment vous y prendre ? Voici mes astuces pour vous aider à construire votre message grâce au storytelling :

– Tout d’abord, une idée dans une histoire : faites agir, soyez un stimulus ! Montrez à votre public l’exemple de comment agir, simulez des événements passés pour résoudre un problème de façon efficace de manière à améliorer le futur.

– Donnez de l’inspiration, donnez de l’énergie pour vouloir agir.

– Soyez puissant grâce au contexte (manque toujours à l’idée abstraite)

– Donnez de l’inspiration en combinant ces différents aspects, en fonction du genre qui vous correspond le plus et du message que vous voulez faire passer :

  • Le challenge : David contre Goliath, créer votre entreprise…
  • La connexion : Le bon Samaritain, être ami (ou plus) avec tout le monde…
  • La créativité : ayez des idées créatives pour résoudre les problèmes…

– Changez la façon dont les personnes réagissent : une bonne histoire doit rendre l’auditeur acteur, pas seulement spectateur passif ! Donnez-leur un coup de poing entre les yeux et proposez leur de vous le rendre…

– Dressez un tableau des possibilités : montrez de quelle manière les choses peuvent changer, faites fonctionner la petite voix dans la tête de votre auditoire, ne présentez pas seulement de purs faits.

Si vous suivez ces 6 règles, vous emmènerez vos auditeurs jusqu’au bout du monde. Pour leur faire décrocher la lune, il vous faudra combiner la puissance du storytelling avec tous les autres principes abordés dans l’ouvrage Made to stick (excellent ouvrage traduit en français par Ces idées qui collent), je résume :

– Une idée qui attire l’attention : inattendue, qui attise la curiosité, qui surprend par la « logique cassée ». Ne donnez pas toutes les informations à vos interlocuteurs, pour leur donner envie d’en savoir plus. C’est le secret. Trop d’orateurs cherchent à être exhaustifs !

– Une idée comprise et retenue : concrète, acceptée et crue, crédible. S’ils vos interlocuteurs ne croient pas en votre idée, trouvez les détails concrets qui les feront y croire. Si vous passez votre temps à argumenter avec eux, dressez un tableau de possibilités, quittez les statistiques pour aller vers les exemples parlants, utilisez des anecdotes.

– Une idée qui les concerne : en misant sur la dimension émotionnelle (joie, colère, tristesse, espoir, peur…). Si vos interlocuteurs sont individualistes, utilisez une histoire d’individus basée sur le challenge et la créativité, faites appel à leur identité. S’ils ne sont pas intéressés, sortez de la base de la pyramide de Maslow (survie alimentaire, sécurité physique) et parlez à des intérêts supérieurs.

– Une idée sur laquelle ils peuvent agir : utilisez des histoires, utilisez le storytelling comme nous l’avons vu plus haut. Si vos interlocuteurs acquiescent mais n’agissent pas, simplifiez et rendez l’idée plus concrète, inspirez avec une histoire de challenge, utilisez le tableau des possibilités, transformez l’histoire en un proverbe ou dicton connu. S’il y a différents niveaux de connaissance présents : créez une idée hautement concrète (cette sacoche en cuir marron sur la table est l’ordinateur portable du futur).

Grâce à ces différentes techniques, vous décuplerez votre capacité d’influence, votre force de conviction, et vous pourrez entraîner votre public absolument partout où vous voulez, vous pourrez motiver les meilleurs pour vous accompagnez dans tous vos projets, et atteindre des sommets !

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