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Technique d’influence et PNL : comment utiliser des mots « hypnotiques »

La Programmation Neuro-Linguistique (PNL) distingue un certain nombre de mots qui résonnent au plus profond de chacun d’entre nous. Cela peut être lié à la charge affective qu’ils ont pour nous, à leur connotation culturelle ou sociale, ou encore à leur sonorité. Ces mots sont dits hypnotiques… En général nous employons ce genre de mots pour décrire des choses très personnelles, intimes même, du moins qui nous émeuvent le plus. Il suffit de bien écouter pour déceler ces mots hypnotiques, propres à chaque personne.

Si ces mots sont propres à chacun, n’y a-t-il pas malgré tout quelques formules universelles, ou un moyen de les capter dans le vocabulaire de chacun ? Oui. Parmi tous ces mots hypnotiques, il en existe un qui déclenche généralement l’attention et une certaine dose de réconfort chez tout le monde : son prénom. En effet, quoi de plus personnel ? Employez le autant que possible et vous créerez ainsi un rapport de proximité qui facilitera vos échanges.

Quand vous entendez votre prénom, n’avez-vous pas le réflexe de vous retourner, de réagir ? Le simple fait qu’une personne emploie votre prénom, n’est-ce pas déjà là une forme de reconnaissance ? Si c’est une personne que vous ne connaissez pas encore très bien, ou même que vous venez juste de rencontrer, l’effet est encore plus fort. D’une certaine façon, c’est même flatteur de se dire que l’autre a retenu aussi vite notre prénom. C’est comme si vous comptiez déjà pour cette personne, comme si cette personne vous reconnaissait dans votre entière individualité…

Ne jamais prononcer le prénom d’une personne que vous côtoyez, c’est comme effacer progressivement une part de sa personnalité, comme gommer un peu de ce qu’elle est… Refuser d’utiliser le prénom des gens, c’est une façon de les rendre transparents, de les déshumaniser dans votre propre regard, et, petit à petit, dans leur propre regard.

Comment utiliser cette technique à votre tour ? C’est très simple. Prenons un exemple très concret : au lieu de commencer vos emails à Martine du service compta par « Bonjour, … » – adoptez plutôt « Bonjour Martine, … ». Idem lorsque vous saluez vos amis et relations, faites leur ce petit plaisir… dites leur prénom ! Sans en abuser, les gens que vous côtoyez souvent comme ceux que vous venez de rencontrer seront charmés par ce simple usage de leur prénom.

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Technique de manipulation et PNL : comment créer des « ancrages »

De façon plus ou moins consciente, nous faisons continuellement des associations entre ce que nous percevons du monde extérieur (par nos différent sens que sont la vue, l’ouïe, le toucher, l’odorat, le goût) et les émotions que nous ressentons intérieurement (surprise, désir, dégoût, peur, plaisir, déplaisir, etc.).

Lorsque que nous éprouvons une émotion intense, nous associons donc cette émotion à ce que nous percevons comme stimulus externe au même moment (ce que nous percevons avec l’un de nos cinq sens, le stimulus pouvant donc être : visuel, auditif, « kinesthésique », c’est-à-dire en lien avec le toucher ou le mouvement, olfactif, gustatif). Tout se passe comme si notre cerveau enregistrait directement toutes les informations d’un coup, et donc, d’une certaine façon, les « mélangeait »… C’est ce que l’on nomme en Programmation Neuro-Linguistique (PNL, pour son petit nom, et NLP en anglais) un ancrage.

Dans une perspective similaire, la répétition est un autre moyen très efficace d’inscrire des ancrages. Ces sensations que l’on retrouve dans un contexte précis, régulièrement, sur une durée de plusieurs jours voire de plusieurs années… C’est par exemple l’odeur du pain frais que vous dégustez depuis votre enfance, et qui peut dès lors réveiller en vous un sentiment de bien-être, de sécurité… C’est l’odeur de l’encre fraîche quand vous faites tourner les pages d’un livre neuf sous votre nez, et qui vous remémore vos années insouciantes d’écoliers, la camaraderie, etc.

C’est aussi le cas de l’image de la plage et des palmiers, si souvent associée aux vacances et à ses plaisirs. C’est la raison pour laquelle tant de campagnes publicitaires exploitent le cadre paradisiaque des îles des Caraïbes, sable blanc et eau turquoise, limpide…

A noter toutefois que les ancrages les plus puissants semblent être ceux auxquels nous pensons le moins : l’ancrage olfactif notamment. Nous percevons le monde en priorité par la vue, puis par le son et le toucher, puis vient le gustatif auquel nous associons des expériences souvent fortes (repas mémorables, péchés de gourmandise, sorties, voyages, défis culinaires…). Tandis que nous ne prenons pas vraiment conscience de l’olfctif, nous ne pouvons décider de diriger notre odorat ou de le détourner, à la différence de la vue (détourner le regard, fermer les yeux), de l’ouïe (se mettre les mains sur les oreilles), etc. C’est certainement pourquoi nous sommes moins résistants aux ancrages olfactifs, c’est-à-dire que nous les laissons d’autant plus facilement s’ancrer en nous.

Que faut-il en retenir ? Voici notamment une technique intéressante, particulièrement utilisée en PNL : quand vous souhaitez susciter chez quelqu’un une certaine émotion, pensez donc à utiliser les ancrages, et si possible ses ancrages personnels bien plus efficaces que ceux que nous partageons tous (comme cette photo de palmiers, beaucoup trop « clichés »…). Pensez aussi à associer un moment de forte émotion (positive notamment) avec un ancrage que vous pourrez déclencher plus tard : un sourire, une main sur l’épaule, une petite phrase.

technique PNL ancrage progrmmation cerveau méditation psychologie
Que vous évoquent les éléments de cette image ?

Si vous souhaitez avoir davantage d’exemples et de cas concrets d’applications pratiques dans la perspective de la PNL, lisez notamment le livre Pouvoir Illimité d’Anthony Robbins, véritable référence en la matière ! Vous y découvrirez la démonstration de toute l’étendue de l’ancrage, par un maître en la matière.

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Préparer un discours : 7 techniques pour faire une entrée fracassante

Démarrez vos pitchs avec panache en faisant une entrée en matière fracassante ! Quelle que soit la durée de votre intervention à l’oral, l’essentiel se joue dans les premiers instants, dès les premières phrases de votre introduction : si vous captez l’attention de votre public, il vous suivra sans hésiter, et la suite sera d’autant plus facile. Pour un même discours, avec le même contenu et les mêmes développements, changer quelques phrases ou quelques mots de l’intro peut totalement transformer la façon dont l’ensemble sera perçu. Voyons voir comment faire avec 7 techniques à fort impact

1. Les amabilités d’introduction sont inutiles

Lorsque vous prenez place face à l’auditoire, une seule chose doit vous importer : gagner son attention ! Le début d’une prise de parole est son prime time. Et pour faire forte impression, une bonne prise de parole doit s’ouvrir avec un message fort. Non pas en remerciant quelqu’un de vous avoir donné la parole, non pas en énonçant le sujet dont vous parlez, et surtout pas en vous excusant par avance de votre manque – réel ou non – de préparation… Est-ce que dire « bonjour », « merci untel », ou « j’ai un peu le trac désolé » vous semble être un message fort ? Oubliez les platitudes.

Vous pensez peut-être que, en prenant la parole, des mots plaisants et non originaux sont une parfaite mise en jambe, une façon de démarrer tranquillement ? Cela vous fera en réalité passer pour quelqu’un de vague, de terne, voire quelqu’un de faible… En tout cas quelqu’un qui n’accroche personne. Pourtant, la majorité des personnes démarrent de cette façon : « C’est pour moi un plaisir d’être venu ici. Je remercie M. Robert de me donner l’opportunité de vous remercier… » ou encore : « Le sujet dont on m’a demandé de vous parler est la réduction des accidents de la route. » et gnagnagna… Que de banalités. Pour exprimer la même idée, que pensez-vous de cette introduction : « Quatre cent cinquante nouveaux cercueils ont été livrés à la ville jeudi dernier… » ? Ça claque, n’est-ce pas ? Ça surprend, tout en piquant notre curiosité. On souhaite instantanément en savoir plus, alors même qu’on ne se sentait pas forcement concerné ou intéressé par le sujet de « la réduction des accidents de la route »…

Beaucoup d’entre vous pensent que rentrer immédiatement dans le vif du sujet peut paraître brusque, qu’il faut préparer la salle avant toute chose. C’est faux ! La seule et unique façon efficace de démarrer un discours est la façon forte, celle qui fera que les têtes se tourneront vers vous en se disant « tiens, serais-je venu écouter quelqu’un d’intéressant ? » A l’inverse, des remerciements en début de prise de parole ne peuvent ressembler qu’à une mauvaise flatterie, pourtant habituelle (alors que, paradoxe, en exprimant ces mêmes remerciements au milieu du discours, ils paraîtront vraiment sincères !). Bref, les amabilités d’introduction sont des inutilités d’introduction, et risquent même le plus souvent d’être contre-productives.

Exception à la règle : si vous prenez la parole dans l’urgence, que votre auditoire est apeuré et veut savoir ce que vous avez décidé. Rassurez-les immédiatement, dites ce qu’il s’est passé, reconnaissez le problème et annoncez vos décisions.

2. Commencez avec… une statistique

La première chose à faire est de démarrer « à froid ». Ne préparez-pas la salle avec des clichés du discours, commencez avec panache, projetez votre voix et ensuite seulement vous pourrez revenir à des paroles plus raisonnables.

Reprenons l’exemple vu plus haut : « Quatre cent cinquante nouveaux cercueils ont été livrés à la ville jeudi dernier… » Dans cet exemple, il y a une combinaison de plusieurs éléments qui rendent la phrase très forte. Il y a l’objet en question, ici les cercueils, symbole particulièrement frappant d’une hécatombe. Il y a la dimension temporelle, exprimant à la fois la proximité (jeudi dernier, autrement dit « en ce moment », ce qui pose le problème comme étant une question d’actualité, ce qui suscite mécaniquement un certain intérêt de la part du public), et la durée (jeudi dernier soit un seul jour, 24 heures à peine, et non une semaine ou un mois). C’est donc cette dimension qui rend le nombre de cercueils livrés, 450, si impactant.

De même, vous pouvez intégrer vos chiffres ou statistiques dans un environnement ou au sein d’une combinaison d’éléments qui les rendent, par effet de contraste, d’autant plus frappants. Toutefois, gardez en tête que les chiffres font d’eux-mêmes un effet, car on suscite chez nos interlocuteurs le besoin ou l’envie d’en prendre la pleine mesure.

C’est aussi la raison pour laquelle il est préférable de démarrer sur un chiffre a priori important, pour ne pas dire énorme, gigantesque, monstrueux, plutôt qu’une statistique qui viserait à minorer un événement. Dans ce sens, préférez-toujours les statistiques inférieures à 10. Par exemple, à « 21,3% des salariés boivent trois cafés quotidiens », préférez « un salarié sur cinq »21,3% risque de sembler bien peu, tandis que 1 sur 5 donne le sentiment que ça concerne beaucoup plus de monde. Autre exemple : « Dans notre ville, 1 jeune sur 3 est au chômage. »

3. Commencez avec… une phrase qui attire l’attention

Si vous n’avez pas de chiffres pertinents à votre disposition, vous pouvez construire une phrase de telle façon à ce que les mots surprennent et captent l’attention. Les mots doivent être forts, chargés de sens, par exemple : « Le devoir. L’honneur. Le pays. Ces trois mots sacrés vous dictent ce que vous devez être, ce que vous êtes, ce que vous serez ». Ce qui marque dans cette phrase (qui est en réalité très simple), c’est la grandeur associée aux quatre notions énumérées avec aplomb (devoir, honneur, pays, mais aussi le fait de dire que ces mots sont sacrés !). On note également dans cette formule la maitrise de la puissance du rythme ternaire.

Certes, cet exemple renvoie au domaine des grands discours politiques ou historiques. Mais c’est le même principe qui s’applique à tous les secteurs : utilisez des mots lourds de sens. Et vous pouvez amplifier leur effet en les combinant de manière à créer une sorte de contraste ou de paradoxe. Par exemple : « Nous sommes ici pour choisir entre la rapidité… et la mort ». Autre exemple : « Nous avons réalisé les meilleures ventes de notre histoire… à moins que nous ne gâchions tout ! »

Notez bien les points de suspension, qui marquent un léger temps d’arrêt, une sorte de suspens, afin de rendre la suite de la phrase encore plus impactante ! Cette technique, qui relève de la dimension paraverbale, permet de mettre en relief l’idée qui vient juste après le silence, en lui donnant un poids particulier. Les mots ne sont pas forcement forts en eux-mêmes, mais c’est donc la façon de les prononcer qui leur donne cette force : « La première règle pour être un leader sage est que vous devez d’abord… définir le problème » (cette phrase peut sembler plutôt nulle quand on la lit dans sa tête, mais on peut donner une ampleur inouïe en la déclamant avec le bon rythme et sur le bon ton).

4. Commencez avec… une anecdote personnelle

Racontez l’anecdote avec vos propres mots. Ne dites pas « c’est l’histoire de cet homme qui… », qui signale à tous que vous allez raconter une histoire inventée. Au contraire, prenez-les par la main et parlez de « la vieille dame de MON quartier d’enfance » ou de « l’avocat chez qui JE suis allé ». Je vous invite à (re)lire à ce sujet Ma plus belle leçon de storytelling.

Le fait de démarrer par une anecdote, réelle ou présentée comme telle, relève en effet du plus pur storytelling. Cette première anecdote peut alors être comme un jalon posée des votre introduction pour developper un storytelling bien plus large et fécond tout au long de votre intervention ! Pensez par exemple à construire des personnages fascinants, à intégrer des dialogues pour les faire vivre, à faire appel aux sens et à jouer avec les émotions de votre auditoire

5. Commencez avec… une actualité ou une information factuelle spectaculaire

« Il y a 16 heures, un avion américain a largué une bombe sur Hiroshima. » L’information est suffisamment choquante pour capter violemment l’attention de vos interlocuteurs. Cela dit, pas besoin d’aller chercher un événement aussi dramatique ou d’une telle ampleur historique. Chaque jour, des dizaines de faits divers sont suffisamment curieux, troublants ou hallucinants pour nous interpeller. Le comique belge Alex Vizorek a par exemple réalisé un sketch entier sous forme de « revue de presse » aussi hilarante que stupéfiante en relevant des titres et des faits divers véridiques parus dans les journaux belges ! A vous de fouiller les catégories « insolites » ou « faits divers » pour trouver l’info inattendue pour démarrer votre intervention sur les chapeaux de roue.

6. Commencez avec… une citation

Un grand classique : utilisez une citation pour introduire votre intervention. Citez une personnalité si possible connue de votre auditoire, et surtout légitime par rapport au sujet et avec laquelle vous êtes familier. Cela dit, vous pouvez tout aussi bien citer un auteur peu connu, ou expert d’un domaine totalement hors de votre sujet. Ce qui compte ici, c’est de comprendre que la force de la citation peut résider :

  • Soit dans la citation elle-même, ce qu’elle exprime et la manière dont elle l’exprime ;
  • Soit dans l’autorité de l’auteur cité ;
  • Soit dans la pertinence du message ou de l’auteur par rapport au sujet abordé.

Evidemment, ces aspects peuvent tous se combiner. Dans ce cas la citation produira un effet extrêmement fort. Une technique plus subtile encore consiste à démarrer par la citation, et n’en élucider qu’un aspect dans l’introduction… Puis conclure avec la même citation, qui prendra alors une toute autre dimension de par les éléments abordés et expliqués pendant votre exposé ! L’effet sur le public est surpuissant. Mais il est rare de trouver le bon mot permettra un tel double usage « à tiroirs »…

7. Commencez avec… un exemple, ou interpelez votre auditoire

Un exemple d’introduction au sujet « Faut-il toujours finir son assiette ? » :

« Vous souvenez-vous de cet enfant ?
Cet enfant qui, pendant des heures,
Parlait à son assiette, plutôt que de la manger.

Je ne sais pas ce qu’en disent les autres,
Mais souvenez-vous de cet enfant.
Car cet enfant, c’était vous !
»

Toute la puissance d’un telle intro se joue au niveau du rythme, des intonations, ainsi que de la gestuelle et des éventuels déplacements. Passez du temps sur la préparation de votre ouverture. Préparez-là, améliorez-là, répétez-là. Montez sur la scène, appliquez la technique des 5 S ou prenez 5 respirations – ce qui marquera de fait un silence et attirera l’attention de l’auditoire sur vous – et lancez-vous.

D’ailleurs, en mentionnant un objet aussi concret qu’une assiette, vous pourriez même en apporter une avec vous, ou utiliser n’importe quel objet lors de votre présentation.

Pour la petite anecdote, lorsque j’assiste à une conférence, si j’entends les phrases typiques – et banales – d’introduction, quasiment à chaque fois l’intervention qui s’ensuit se révèle ennuyante et perd le soutien ou l’entrain du public. Quand le public est déconnecté, celui ci est perdu. Autant ne pas en perdre dès le départ. A l’inverse, quand il s’agit d’une conférencier qui démarre tout de suite en fanfare, en utilisant l’une des techniques ci-dessus notamment, on peut ressentir l’éveil et l’intérêt immédiat du public, qui se dit en regardant l’orateur faire son numéro « mais c’est qui ce type ? » et qui se retrouve scotché à ses lèvres de la première à la dernière phrase. Pour entrainer votre public sur votre chemin, préparez soigneusement votre entrée pour lui faire passer cette lourde porte qu’est l’introduction !

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Evolution de carrière : comment devenir formateur international ?

Vous songez à devenir formateur international ? C’est une belle évolution de carrière à envisager avec sérieux et à préparer suffisamment en amont. Dans cet article, découvrez quels cursus peuvent faciliter votre démarche professionnelle et comment décrocher vos premières missions ou recruter vos premiers clients en tant que formateur international :

Avez-vous le profil d’un formateur international ?

A l’international, le formateur anime des formations sur mesure dans différents pays et se sert d’outils pédagogiques en accord avec la stratégie et les valeurs d’une société ou d’un organisme. C’est donc un excellent métier pour voyager… Et c’est souvent ce qui peut attirer les plus jeunes, qui ont la bougeotte et veulent voir du pays. Mais le rôle de formateur international est généralement dévolu à des experts et spécialistes de leur secteur, qui ont donc pour la plupart un certain âge, ce qui leur fait redouter d’être trop souvent en déplacement sans jamais pouvoir se poser. Enchainer les voyages expose en effet à de grandes contraintes et une fatigue extreme. Attention à la dette de sommeil ! L’un des aspects souvent négligé du métier de formateur international est donc avant tout de savoir bien gérer sa fatigue, avoir les bonnes habitudes alimentaires et sportives pour rester en forme et faire face, entre autres, aux décalages horaires et jetlags à répétitions. Maitriser des techniques de récupération rapide telles que le PowerNap est un atout non négligeable.

Par ailleurs, bien au-delà des notions intellectuelles acquises, la transmission du savoir implique d’être doté de certaines qualités naturelles comme la pédagogie, la patience, la créativité et la disponibilité. Etre un spécialiste ou un expert n’est pas suffisant. Il faut aussi maitriser les techniques élémentaires pour transmettre un savoir à un public adulte, et, surtout, aimer ce rôle de transmetteur ! Cela dépend souvent d’une attitude naturelle ou innée, mais il est possible de developper des compétences spécifiques dans ce sens, c’est pourquoi il peut se révéler très utile de suivre au moins une formation de formateur, et faire superviser son activité.

D’une façon plus générale, suivre des formations en communication est très utile pour cultiver sa prestance et son leadership en tant que formateur, et faire face a tout type de public. Enfin, les formations plus spécifiques en communication interculturelle sont fortement recommandées en vue de devenir formateur international, surtout si vous vous tournez vers des pays « exotiques » comme la Chine, le Japon, ou encore pour exercer en Afrique. Pour inscrire sa pratique dans la durée, le formateur international a intérêt à tenir à jour ses connaissances et à en acquérir de nouvelles. En d’autres termes, si le formateur donne des formations, il doit lui-même en suivre tout autant ! Le formateur doit aimer former et se former.

Par ailleurs, si vous souhaitez vous expatrier pour devenir conférencier international ou formateur, informez-vous d’abord pour savoir si un permis de travail est exigé dans cette destination. Cette étape doit être franchie avant même de lancer son activité à l’étranger…

Quels sont les secteurs qui recherchent des formateurs internationaux ?

Plus que jamais, à travers le monde, les formateurs sont très demandés dans plusieurs secteurs de l’industrie et des services publics. Notamment dans les secteurs suivants :

  • En commerce et techniques de vente
  • En luxe & cosmétique
  • En logistique
  • En informatique et en bureautique
  • En management des ressources humaines
  • En gestion opérationnelle
  • En sécurité et normes de qualité
  • En communication, marketing et promotion web
  • En comptabilité et fiscalité
  • En formation de formateurs

Comment trouver vos premières missions de formation à l’international ?

Plusieurs possibilités s’offrent à vous pour développer une clientèle dans votre environnement et/ou pour trouver des clients à l’étranger :

  • Visitez souvent les plateformes (généralistes, spécialisées, freelances…), dont les annonces sont régulièrement mises à jour. LinkedIn reste le réseau social professionnel de référence à utiliser dans ce sens.
  • Communiquez directement avec les entreprises qui correspondent à votre secteur d’activité pour leur proposer vos services.
  • Prenez le temps de créer puis d’entretenir votre réseau de contacts professionnels pour trouver des clients.
  • Mettez vos prestations de formateur professionnel en valeur en réalisant un blog ou un site Internet, que vous tiendrez à jour.
  • Demeurez présent sur les réseaux sociaux spécifiques à chaque pays ou region (Wechat pour la Chine, Line pour Taiwan et le Japon, KakaoTalk pour la Coree, VKontakte pour la Russie…), c’est un bon moyen à ne pas négliger pour trouver des clients à l’étranger.
  • Participez à des ateliers, des 5 à 7, des salons, congrès ou conférences, qui vous permettront de faire la rencontre d’entrepreneurs et autres professionnels.
  • Proposer sa candidature en tant que conférencier international spécialisé en formation peut constituer une bonne alternative pour lancer son activité à l’étranger (cela suppose généralement que vous ayez déjà développé une activité de conférencier professionnel).
  • Une fois que vous avez accumulé une solide expérience en tant que formateur, vous pouvez éventuellement developper et soumettre à votre tour un cursus de formation de formateurs internationaux à des écoles et des associations professionnelles.

Pourquoi suivre une formation pour devenir formateur international ?

En France, sur le plan juridique, il faut savoir le Code civil n’exige aucun diplôme particulier pour devenir formateur auprès des adultes. Il faut cependant pouvoir prouver, démontrer ou attester ses compétences auprès de ses prospects, clients ou potentiels employeurs… Pour faire reconnaître ses compétences, le formateur peut par exemple demander une certification de Formateur professionnel d’adultes (délivrée par l’État et acceptée par tous les organismes de formation). De nombreux cursus (licence pro, master…) pour devenir formateur sont aussi proposés par des organismes privés ou publics (par exemple l’AFPA) ainsi que des associations professionnelles. Une solide expérience dans les domaines de la pédagogie, de la conception de formations sur mesure ou de techniques d’animation s’avère essentielle pour trouver des clients à l’étranger, ainsi, bien évidemment, qu’une vraie maitrise de langue dans laquelle les formations doivent être données…

Devenir formateur international ne se limite pas à être un beau métier pour voyager. Il consiste surtout à transmettre aux autres les clés de leur avenir ! Il implique aussi, et c’est tout le paradoxe en tant que formateur, de se former soi-même tout au long de sa carrière. Le métier de formateur international est un métier passionnant, mais uniquement si on a avant tout la passion de la formation, la passion de transmettre, et la passion du secteur dans lequel on exerce. Pour vous engager dans cette direction, découvrez notre programme de formation « Devenez formateur international ». Si vous n’avez pas encore lancé votre activité, la formation de formateur « Devenez formateur professionnel » vous permettra d’acquérir un socle de connaissances et de compétences fondamentales pour vous projeter ensuite à l’international.

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Paroles de femmes, langage des cités

L’école résume ses missions élémentaires dans le triptyque : lire, écrire, compter… Et parler ? En novembre 2011, la chaîne Public Sénat a diffusé un documentaire d’Hélène Milano intitulé Les roses noires. Cela fait déjà des années, et pourtant, malgré des évolutions indéniables dans l’Education nationale, ce documentaire semble ne pas avoir pris la moindre ride…

Toute personne se destinant à l’enseignement dans le primaire ou le secondaire devrait voir ce film. Avant d’aller plus loin, visionnez au moins la bande-annonce (en cherchant un peu sur le net, vous devriez facilement trouver le documentaire complet en streaming gratuit) :

La réalisatrice donne la parole à des adolescentes de 13 à 18 ans, ayant grandi et vivant dans les banlieues de Marseille ou Paris, et dont les parents sont pour la plupart d’origine immigrée. Elles expriment un véritable malaise par rapport à la langue « officielle » – autrement dit l’expression correcte du français -, et tente de justifier leur refuge dans une langue propre à leur cité, faite comme elles disent d’un « mix de langues » et de recomposition des mots (termes et racines d’origines étrangères, verlan, néologismes…).

Claudie, 18 ans (Le Blanc Mesnil), fait part de son ressenti : « Nous on arrive sur Paris, directement ils nous entendent ils savent qu’on vient du neuf trois (93)… Les gens de Paris, eux, ils ont plus un parlé… Ils parlent correctement. Parce que, voilà, ils ont une façon de parler, une façon de se tenir, ou quoi que ce soit… Qui n’est pas du tout la même que la nôtre ».

Sébé, 16 ans, de Montfermeil, revendique une langue propre à sa cité, mais en perçoit aussi les risques et les limites : « Je pense que la langue joue un grand rôle, elle nous unit. La langue qu’on a choisi aujourd’hui de parler dans la cité c’est bien qu’elle ne soit pas comprise par tout le monde, mais en fait des fois la manière dont on l’emploie, elle a l’air d’être agressive, les gens disent que c’est pas un bon langage, c’est pas du bon français… Et ça peut aussi être un inconvénient… » Elle explique un peu plus loin : « Pour moi un langage bourge c’est… Parler avec des mots soutenus. J’dirai c’est pas par les gens civilisés, parce que moi j’veux pas dire qu’on n’est pas civilisé, mais par les gens… Par les Français. Enfin non j’peux pas dire ça parce que je suis française aussi, mais… Par les gens qui ne viennent pas des banlieues en fait ».

Sarah, 17 ans, de Saint Denis, présente le périphérique comme un véritable barrage, une séparation entre deux mondes : « Les Parisiens et les Banlieusards, ils communiquent pas, ils ne peuvent pas se comprendre. Et puis c’est pire qu’une frontière, c’est un mur : il faut un code pour passer. Ouais c’est un langage soutenu, ceux de Paris ils parlent pas comme nous. On sent que… On sent que c’est des gens, des gens civilisés tu vois… Ils ont eu une éducation pas comme la nôtre tu vois. Ils sont bien, ils parlent bien… Moi j’aimerais bien savoir parler comme eux ».

« Pourtant, on était tous dans la même école », comme le fait remarquer une autre jeune marseillaise…

Dans l’idéal, l’école devrait fournir à chaque (futur) citoyen les pleins moyens de s’exprimer avec aisance – autrement dit l’éloquence. Cela désigne tout autant la richesse du vocabulaire, la possibilité de choisir le bon mot pour exprimer précisément ses idées, la faculté de les agencer correctement, de formuler des phrases harmonieuses, grammaticalement correctes et cohérentes, et d’être suffisamment certains de ses propres qualités d’expression pour oser prendre la parole chaque fois qu’il le faut.

D’une certaine façon,  l’école nous a rendu timides et de là découle aussi, au moins en partie, le malaise social que nous connaissons en France… L’aisance à l’oral pourrait-elle en être un remède ?

Documentaire les roses noires langage des cités

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7 conseils pour développer votre activité de conférencier à l’international

Vous êtes conférencier et pensez avoir le charisme d’Obama? L’expertise de Simon Sinek? L’éloquence d’Anthony Robbins? Alors vous avez sûrement envie de montrer au Monde entier de quoi vous êtes capable.

Cependant, vous peinez à vous faire connaître à l’international malgré que vous soyez déjà reconnu en France ? Voici 7 conseils qui pourront vous aider à faire décoller votre carrière à l’international.

Conseil n°1 : se fixer un objectif

“Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va” disait Sénèque.

Le métier de conférencier s’est fortement développé ces dernières années grâce notamment à l’arrivée des nouveaux canaux de diffusion et des plateformes de vidéos en ligne (Youtube et Ted par exemple). La concurrence devient donc accrue et être bon conférencier ne suffit plus. Il vous faut une vraie stratégie, et ça commence par définir des objectifs.

Vos objectifs doivent être SMART (Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste, défini dans le Temps) et coller à votre personnalité et votre stratégie. En effet, vous n’aurez pas le même travail si vous souhaitez simplement faire quelques conférences en dehors de l’hexagone ou si vous voulez apparaître dans le top 25 des TED talks.

Conseil n°2 : avoir une expertise exportable

Deuxième conseil qui peut paraître évident, ayez une expertise qui soit assez universelle pour qu’elle puisse toucher les auditeurs du Monde entier. Si vous avez plusieurs sujets de prédilection sur lesquels vous faites déjà des conférences en France, il vous faudra choisir celui qui sera susceptible de plaire au maximum de personne dans le Monde.

Pour ce faire, il faudra travailler sur votre auditoire en fonction du pays dans lequel vous souhaitez intervenir.

Car parler à un auditoire chinois n’est pas pareil que de parler à un auditoire américain. Vous aurez donc un travail de recherche sur les différences culturelles à effectuer pour peaufiner votre discours, afin qu’il soit le plus efficace possible en fonction des oreilles qui vous écoutent.

Conseil n°3 : maîtriser la langue de Shakespeare

Si vous souhaitez vous développer à l’international, il va falloir que vous maîtrisiez l’anglais. Et par maîtriser, j’entends être aussi à l’aise qu’en français à l’oral pour que votre discours soit fluide et naturel. Heureusement, il existe de nombreuses techniques et astuces pour progresser rapidement en anglais. Débutants, ne désespérez pas ! En travaillant avec rigueur et efficacité, vous avez toutes les chances d’y arriver. Le tout est de commencer, et surtout de ne pas s’arrêter : tout est question de volonté et d’état d’esprit.

Vous le savez sûrement, dans une prestation orale, le contenu de votre discours importe paradoxalement assez peu… L’important c’est vous, votre confiance en vous, ce que vous dégagez. Le travail doit donc être fait en priorité sur vous-même.

Evidemment, le plus facile est de faire appel à des professionnels pour vous aider. Si vous n’avez que des notions en anglais, il faudra travailler régulièrement avec un professeur pour améliorer votre niveau. L’idéal serait même de trouver un coach ou professeur de théâtre anglophone pour travailler sur votre accent et votre aisance sur scène. Dans tous les cas vous gagnerez à préparer au plus tôt une première version de votre meilleure conférence en anglais.

Conseil n°4 : passer la certification CSP si ce n’est pas déjà le cas

Avoir une bonne maîtrise de l’anglais vous permettra notamment de passer la certification CSP – Certified Speaking Professional.

Si vous n’êtes pas encore CSP, il va falloir y songer sérieusement. Car cette certification vous ouvrira les portes de l’international, en plus de vous élever au rang de conférencier confirmé et reconnu par vos paires.

Pour connaitre les modalités pour candidater et obtenir le fameux sésame, je vous invite à consulter le site de la NSA (la National Speakers Association) : https://www.nsaspeaker.org

Cela dit, rien ne sert de mettre la charrue avant les boeufs. Parmi les critères nécessaires pour obtenir la certification CSP, il y a le nombre de conférences vendues au cours des dernières années. Vous devez donc déjà être conférencier professionnel, et même un conférencier particulièrement aguerri avant de prétendre au titre convoité de CSP !

Conseil n°5 : trouver un mentor

Une fois le CSP en poche, il sera plus facile pour vous de trouver un mentor qui ait déjà une présence à l’international.

Cependant, en attendant de d’obtenir le CSP, aller à des conférences internationales sur votre sujet peut être une bonne idée aussi pour rencontrer les conférenciers et éventuellement les participants qui, comme vous, cherchent à se développer à l’étranger.

Posez des questions, ouvrez-vous, soyez aware !

Un bon conférencier doit aussi être un éternel étudiant, quelqu’un qui a soif d’apprendre continuellement pour toujours donner le meilleur de lui-même. Le but ici est avant tout d’obtenir des critiques constructives pour vous faire avancer.

Conseil n°6 : vous inscrire dans un club d’éloquence

Dans la continuité du conseils précédent, je vous recommande de vous inscrire dans un club d’éloquence, par exemple le fameux Club Eloquence de Paris, ou encore une antenne locale du célèbre réseau international Toastmasters.

Toastmasters est une association internationale qui vous permettra d’améliorer vos compétences en matière de communication, notamment en anglais. Ça vous permettra de prendre confiance en vous et de peaufiner votre discours.

Conseil n°7 : être patients et rester vous-même

Vous le savez si vous êtes déjà conférencier, la patience est une vertu essentielle si on veut percer dans ce métier. A l’instar des artistes, acteurs ou chanteurs, la concurrence est rude, le talent ne manque pas et il faut une part de chance.

Ne perdez pas de temps pour régler toutes les questions plus techniques qui ne manqueront pas de se poser au fil de votre évolution et de votre progression. Par exemple, si vous avez réellement l’intention de vous développer à l’international, anticipez la question du service bancaire le plus adapté pour un mode de vie de grand voyageur (en souscrivant sans tarder à la carte Amex platinum Air France, que je vous recommande grandement pour les avantages et facilités qu’elle vous procure à l’étranger comme en France d’ailleurs !).

Le chemin pour devenir conférencier professionnel à l’international sera long et semé d’embûches, vous allez parfois devoir vous confronter aux pointures mondiales de l’univers de la conférence. Mais le jeu en vaut la chandelle si votre objectif est que votre nom ressorte au rang d’expert de votre domaine dans le Monde. N’oubliez pas que chaque petite pierre posée régulièrement finira par faire une montagne. Pensez succès à long terme

Avez-vous déjà une expérience de conférencier à l’international ? Si oui, n’hésitez pas à échanger à propos de cet article sur twitter et à donner d’autres conseils à toutes celles et tous ceux qui veulent se lancer !

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Devenir conférencier professionnel : comment lancer son activité

Comment devenir un bon conférencier et se professionnaliser ? Il existe certaines bases à prendre en compte pour lancer une activité en tant que conférencier de niveau professionnel. Dans cet article, nous présentons les éléments clés pour réussir ce métier.

Devenir un bon conférencier : comment lancer son activité

Le métier de conférencier professionnel est fait pour tout le monde. Il consiste à faire une présentation de discours sur certains domaines d’expertise face à un public concerné. L’objectif principal d’une conférence est de donner le maximum de motivation aux auditeurs pour qu’ils s’y intéressent jusqu’à la fin. Si vous rêvez alors de devenir conférencier, trouvez les règles d’or pour lancer votre activité et assurer votre métier.

L’important pour réussir à être un bon conférencier

Afin de devenir conférencier, il est nécessaire de comprendre qu’il faut considérer, en premier lieu, votre personne, le contenu s’ensuivra. Effectivement, certains font l’erreur de donner toute leur énergie pour parfaire la conférence et oublient de se préparer eux-mêmes en tant que conférencier. Réussir une conférence dépend fondamentalement de la confiance en soi. Lorsqu’il sera temps pour vous de monter sur scène, le premier but doit être le désir d’aider les interlocuteurs et non pas leur impressionner. En effet, devenir un excellent conférencier c’est réaliser un don de sa personne. Faire une conférence c’est partager un sujet qui aide à améliorer le quotidien des auditeurs.

En gros, il faut travailler sur votre personne pour pouvoir rassurer et aider votre public. C’est pourquoi il est par ailleurs si important, en amont, avant même de lancer son activité ou de chercher à trouver ses premiers clients pour vendre des conférences, de réfléchir profondément à la façon de construire et développer son personal branding de conférencier. Se faire connaître est une chose importante, se faire reconnaître l’est tout autant !

Toutefois, essayez de gérer la crise de panique lorsque vous vous concentrez trop sur vous. Gardez à l’esprit que vous êtes sur scène pour rendre service à quelqu’un à partir de votre point de vue. Davantage que la visibilité et la notoriété, développer son personal branding en tant que conférencier est aussi un moyen de gagner en confiance.

Ce qu’il faut faire pour animer une conférence

Réussir une animation de conférence nécessite une bonne préparation, notamment sur le sujet à exposer. Le conférencier doit s’entrainer là-dessus et répéter plusieurs fois le partage. Il est aussi préférable de se poser des questions qui pourront être posées lors du jour J, c’est-à-dire, évoquer toutes les questions pertinentes qui pourront intéresser les interlocuteurs. Pour inviter les convives, il est mieux d’envoyer l’invitation plusieurs jours à l’avance, sur réseaux sociaux par exemple, en indiquant tous les détails nécessaires. Les personnes ayant répondu à votre proposition doivent ensuite réceptionner une confirmation, au plus tard, la veille de la conférence.

Pour éviter certains désagréments comme d’éventuelles pannes ou autres imprévus, il est recommandé d’arriver en avance sur les lieux. Dans tous les cas, c’est la base de votre activité de conférencier professionnel : vous devez connaître toutes les meilleures techniques pour interagir avec le public et faire face à toutes les situations, notamment les imprévus ! C’est pour cela que suivre une formation de conférencier professionnel peut vraiment vous apporter un plus dans ce sens et vous rassurer sur votre capacité à gérer tout ce qui pourrait se passer lors de vos nombreuses interventions à venir…

Pourquoi une formation de conférenciers professionnels ?

Le métier d’un conférencier professionnel est passionnant et à prendre vraiment au sérieux. Lourd de responsabilités, ce travail demande beaucoup d’efforts venant de l’animateur. Toutefois, beaucoup préfèrent la méthode autodidacte. Mais pour être un orateur hors pair, il est important de passer par une formation de conférencier professionnel. Cette dernière vous permet d’acquérir une méthode spécifique avec l’aide d’un coaching de qualité. Bref, devenir conférencier professionnel s’apprend et est accessible à tous.

Une multitude de formations professionnelles de conférencier sont disponibles pour enrichir ses compétences et son savoir-faire. Quoi de mieux qu’un orateur professionnel qui vous met sur bonne voie pour réussir votre activité ? Durant votre parcours de formation, vous allez surtout comprendre la différence entre le travail de conférencier et celui de formateur ou même de coach. Une formation adaptée vous apporte tous les éléments dont vous avez besoin (compétence oratoire, choix du sujet). Les formations en ligne sont également une option si vous possédez déjà un bagage concernant une prise de parole en public, mais l’idéal est de ne pas se limiter au e-learning. Pour se professionnaliser, les mises en situation et la pratique réelle sont toujours les choses les plus importantes ! Pour compléter une formation, un coaching peut être une bonne option. Un coach en éloquence vous aidera notamment à parfaire certains aspects de votre style, à fignoler et finaliser tous les détails pour que la préparation de vos conférences soit la plus parfaite possible.

Les points clés pour devenir un bon conférencier

Un bon conférencier est celui qui se prend pour un étudiant et qui cherche sans cesse quelles sont les meilleures attitudes à adopter sur scènes. Il se demande toujours comment il va améliorer son discours, son style et sa technique d’approche. Il faut toutefois se rapprocher d’un mentor, celui qui contribue à améliorer vos conférences professionnelles. N’oubliez donc pas d’assister à des conférences des mentors et posez-leur des questions qui vous permettront d’avancer dans votre rêve. Il faut relever le défi et réaliser des interviews de vos conférenciers préférés. Un coaching de conférencier permet de connaitre comment les plus grands conférenciers ont débuté, quelles erreurs ils ont connues et quelles démarches ils ont suivis pour arriver à la place qui est la leur aujourd’hui. Vous gagnerez à vous tourner vers un coach en éloquence ou un professeur d’art oratoire. Où trouver le meilleur expert pour vous accompagner ? Prenez le temps de consulter l’annuaire de l’Association des Formateurs Professionnels en Art Oratoire, tous les meilleurs y sont référencés.

Le marché est compétitif en termes de conférencier à but professionnel. En effet, il existe plusieurs orateurs talentueux sur scène et si vous souhaitez en faire partie, donnez-vous tous les moyens de réussir. Investissez, réservez un moment pour votre prestation dans vos temps libres. Avec vos amis ou en famille, ayez toujours le réflexe de partager de la valeur, d’aider les autres face à un défi et de tester également vos aptitudes à faire des blagues. Ainsi, même sur scène, vous n’aurez plus aucune difficulté.

Ce qu’il faut faire pendant la conférence

Animer idéalement une conférence nécessite certaines attitudes à adopter. Vous devez connaître toutes les techniques pour interagir avec votre public et rendre vos interventions plus dynamiques. Premièrement, il faut que le conférencier reste objectif tout en ayant un unique intérêt : le bon déroulement de la conférence. Il doit se montrer courtois envers ses interlocuteurs et à l’écoute. Une ouverture d’esprit est importante pour assurer un sens de contact favorable. Il doit se montrer confiant envers le public tout en ayant un caractère dynamique et enthousiaste. Finalement, il est primordial de présenter sa motivation pour susciter la participation de tous jusqu’à la fin.

N’oubliez pas de veiller à toutes les conditions d’écoutes et de visibilité dans la salle. Vous vous engagez pleinement à être responsable du bon déroulement de votre conférence. Respectez l’horaire que vous avez établi et limitez les commentaires trop longs. En fin de conférence, faites un résumé du vif du sujet et remerciez tous ceux qui sont venus.

Visez toujours plus loin

S’il paraît évident de dire que vous devez maîtriser les secrets de préparation d’une bonne conférence pour en faire votre métier, il ne faut pas pour autant s’arrêter aux conférences. Les conférences, c’est ce que vous vendez. Mais vous devez envisager votre activité de conférencier comme une entreprise à part entière, qui doit se développer au mieux et conquérir de nouveaux marchés. Ne vous arrêtez pas à votre ville ou votre pays : envisagez de développer votre activité de conférencier au-delà de la France ! Pour toucher le public le plus large possible, pourquoi ne pas devenir conférencier international ?

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Conférenciers : faites-vous connaitre (et reconnaitre) grâce au personal branding

Le personal branding regroupe toutes les techniques qui permettent de mettre en avant votre marque personnelle. Travailler sur votre marque personnelle, c’est développer tout ce qui fait votre singularité, votre originalité, votre authenticité.

C’est aussi affirmer qui vous êtes et vos valeurs. Dans un milieu aussi concurrentiel que celui des conférenciers, il est devenu indispensable de travailler sa marque personnelle pour se développer. Mais en quoi est-ce devenu indispensable? Voici quelques éléments de réponse et surtout quelques précieux conseils pour développer au mieux votre personal branding en tant que conférencier, coach ou formateur.

Personal branding & métiers de la com’ : indissociables !

Quand on entend le terme de « marque » (brand), il y a une connotation marketing indissociable. Et le marketing, c’est avant tout être tourné vers l’extérieur, comprendre le besoin de ses cibles, de ses clients et appréhender un marché.

Paradoxalement, le travail du personal branding est d’abord un travail intérieur, un travail sur soi, de l’ordre de l’intime. Mais ce travail est fait pour renvoyer une image qui correspond parfaitement à votre personnalité et à vos valeurs au monde extérieur.

Alors pourquoi faire ce travail? Parce qu’en tant que communicant, vous être aussi un vendeur… Vous.. vous vendez…vous-même ! Vous devez vous vendre.

Lorsque vous faites un discours pendant une conférence, une part infime de ce que vous dites a un impact sur votre auditoire. Ce que va surtout transparaître, c’est votre personnalité, votre voix, votre humour et ce que vous aurez à transmettre par le langage corporel.

L’idée est que les gens se déplacent non plus pour voir une conférence sur un sujet qui les intéresse, mais qu’ils se déplacent pour venir vous voir, vous !

Mais alors pourquoi parler de marque ? Inutile de rappeler ici que l’humain n’est pas un produit et ne doit pas être envisagé comme une marchandise… On est d’accord.

Mais quelque part, si ce que vous vendez c’est vous-même, vous êtes votre propre gagne-pain. Le personal branding n’est pas là pour vous faire remarquer ou vanter que vous êtes le meilleur conférencier de l’univers. Il est indispensable pour deux principales raisons : vous différencier et vous faire connaître. Et c’est parce que vous vous faîtes connaître que l’on pourra…vous reconnaître.

Votre marque personnelle vous distingue de vos concurrents

Vous avez vos forces, faiblesses, personnalité et valeurs qui mixées ensemble, ne font qu’un être unique : vous-même.

Travailler votre marque personnel vous aidera d’une part à trouver ce qui fait votre différence, à identifier vos points forts, et d’autre part à mettre en valeur ces forces et valeurs qui font que vous êtes unique.

Connaître ces points est fondamental pour vous démarquer de votre concurrence. Car vous avez beau être unique, vous connaître et communiquer sur vos forces suscitera l’adhésion de votre auditoire qui saura se reconnaître, pas seulement par votre discours, mais aussi par votre personnalité.

“Lui ça pourrait être mon ami” : N’avez-vous jamais eu cette réflexion par rapport à une célébrité que vous appréciez mais que vous n’avez jamais rencontré ? C’est tout simplement parce que vous êtes touché par sa personnalité et ce qu’il transmet.

Le plus important, c’est de communiquer sur pourquoi et comment vous faites les choses. En d’autres terme, trouver votre raison d’être et savoir communiquer dessus est fondamental. C’est une étape indispensable à accomplir avant même de commencer à chercher des clients. A vrai dire, l’étape du personal branding doit faire partie intégrante de votre stratégie pour trouver des clients en tant que conférencier.

Le personal branding vous aide à vous faire connaître

Travailler son personal branding, c’est aussi apprendre à communiquer.
Il n’a jamais été aussi simple de communiquer sur sa personnalité aujourd’hui grâce aux outils que l’on trouve sur le web, réseaux sociaux en tête.

Mais paradoxalement, il n’a jamais été aussi difficile de se démarquer, car la simplicité de l’outil fait que votre concurrence a elle aussi envie de montrer sa différence en travaillant sur sa stratégie digitale.

On parle bien ici de stratégie, car il ne s’agit pas de poster un article ou une photo de temps en temps sur les réseaux sociaux mais d’être persévérant et régulier dans la durée. Il faut bien choisir ses outils, travailler son mode de communication, sa fréquence, etc.

Mettez en place une vraie stratégie de communication digitale

Travailler sur son personal branding, c’est donc d’une part regarder vers votre intérieur pour identifier vos forces et valeurs, et dans un second temps, apprendre à communiquer dessus.

Si vous en avez les moyens et/ou que vous n’avez pas le temps de vous occuper de cette partie communication, je vous conseille de vous faire aider par une agence de communication digitale ou un expert en stratégie digitale freelance.

La communication digitale vous permet potentiellement de vous adresser instantanément au monde entier. C’est pour cette raison que l’élaboration d’une stratégie digitale pertinente est décisive dans la perspective de développer son activité de conférencier à l’international par exemple. C’est en effet un moyen sur lequel s’appuyer pour prospecter et trouver de nouveaux clients, cela permet de se faire connaître en tant que conférencier à l’étranger. Mais attention, si une stratégie de présence digitale semble être un vecteur idéal pour se développer à l’international, cela ne supprime en rien les pièges et les difficultés pour faire cloître son business dans le monde entier et conquérir de nouveaux marchés…

Six exemples de personnalités avec une marque forte

Pour vous inspirer et vous montrer comment une marque personnelle forte peut vous emmener très loin dans votre carrière de communicant, je vous ai choisi quelques exemples de personnalités avec un personal branding remarquable :

1. Les politiques. Par exemple : Nicolas Sarkozy, Barack Obama

Tous les hommes politiques (en tout cas ceux qui ont de grosses ambitions) ont travaillé sur leur personal branding. Même si, quand ils sont au sommet, ils sont forcément accompagnés de spin doctors (experts en communication qui écrivent les discours notamment) et de coachs en communication, les hommes politiques savent que leur instrument de travail, c’est eux-mêmes.

Que vous l’appréciez ou que vous le détestiez, quand vous pensez à Nicolas Sarkozy, quels sont les adjectifs qui vous viennent en tête? Travailleur, tenace, ambitieux sont certainement les mots les plus appropriés. C’est l’image globale qu’il dégage auprès de ses partisans mais aussi très largement auprès de la majorité de ses opposants.

Quand vous pensez Barack Obama ? Elégance, assurance, humour sont aussi des termes appropriés. Tout ça n’est pas le fruit du hasard, leur communication est basée sur ces valeurs, et donnent envie à ceux qui s’y reconnaissent de mettre un bulletin à leur nom dans l’urne.

2. Les conférenciers. Par exemple : Anthony Robbins, Simon Sinek

Ce sont les stars mondiales des conférenciers, mais leur communication est tellement travaillée qu’il est intéressant de s’en inspirer.

Anthony Robbins se décrit comme quelqu’un qui était foncièrement introverti, timide, pas sûr de lui, presque la définition du “loser”. Et que grâce à sa méthode et son mindset, il a réussi à soulever des montagnes et devenir le multimillionnaire qu’on connaît aujourd’hui. Il arrive grâce à cela à toucher les gens timides qui souhaitent devenir plus sûrs d’eux même grâce à sa méthode et ses livres.

Simon Sinek parle assez peu de lui-même, il a une démarche plus pudique. Mais c’est aussi très intéressant, car on peut être touché justement par sa pudeur, sa simplicité et son humilité. L’inventeur du Golden Circle transmet donc le fait qu’on peut être un grand leader tout en restant simple et humble.

3. Les artistes. Par exemple : Anne Roumanoff, Kendji Girac

Quand vous pensez à Anne Roumanoff, quel est la première chose qui vous vient à l’esprit ? Rouge ? bingo. Que serait Anne Roumanoff sans cette couleur ? Le rouge est la couleur de la passion, de l’amour et de la colère. Et c’est tout ce qu’elle souhaite transmettre avec son humour : de l’amour pour son public et de la dénonciation des problème de société via son discours décapant.

Kendji Girac a choisi de mettre en avant ses origines gitanes par sa musique et sa marque personnelle. Il communique sur son côté bon vivant et joyeux pour toucher un maximum de monde. Et sans le connaitre on repère assez vite ce qu’il veut transmettre.

L’objectif pour vous maintenant, c’est de travailler votre personal branding pour qu’on puisse attacher à votre image des adjectifs qui vous ressemblent et qui feront votre succès.

Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il est important dès le début de réfléchir à l’image que vous vous voulez donner de vous-même, avant même de lancer concrètement votre activité. Cette image est bien sûr avant tout visuelle, elle dépend du look, du style, et doit idéalement être immédiatement reconnaissable par des éléments forts tels qu’une couleur dominante comme dans le cas d’Anne Roumanoff. C’est aussi plus globalement votre style, qui peut évoquer un certain milieu ou certaines origines, comme dans le cas de Kendji Girac. La règle est bien sûr d’assurer une certaine élégance, même dans la perspective d’un style rock ou même punk. Cela passe par la qualité des matières, des finitions, mais aussi plus simplement par le fait que les habits sont parfaitement adaptés par rapport à votre morphologie. Ça doit vous aller comme un gant.

(Re)lisez l’article : Les 3 principes fondamentaux du relooking ou l’importance de l’apparence !

Mais le visuel n’est pas le seul paramètre ni même le plus important du personal branding. C’est aussi l’état d’esprit que vous voulez faire ressentir, certaines facettes de votre personnalité, certaines étapes de votre parcours que vous voulez mettre en avant. Votre expression globale et les expressions particulières que vous utilisez, votre style oratoire, votre attitude et vos manières sont tout aussi décisives dans la construction de votre branding, qui en vient à se confondre avec la notion rhétorique d’ethos.

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Comment développer son personal branding en tant que conférencier

Comment créer votre personal branding de conférencier ? Voici les 4 étapes indispensables pour travailler une marque personnelle digne de ce nom.

Après avoir vu pourquoi il est important de travailler son personal branding pour un conférencier, nous allons esquisser ici les grandes lignes pour pouvoir travailler sur notre marque personnelle. On peut distinguer 4 étapes principales, qui sont les suivantes : Faire le point sur vos objectifs, apprendre à mieux vous connaitre, bâtir votre stratégie de communication et agir pour atteindre vos objectifs. Voyons ces étapes en détail…

1 : Faire le point sur vos objectifs.

Pas de résultat pour celui qui ne sait où il va ! La première étape d’une démarche de création de marque personnel est de faire le point sur vos objectifs. Vous devez comprendre vos besoins, ce que vous aimez (ou pas), identifier vos valeurs et passions, identifier vos cibles et réfléchir à ce que vous avez envie de leur transmettre.

C’est la première étape de réflexion en vue de trouver ses premiers clients en tant que conférencier, coach ou formateur : vous devez définir le profil des clients que vous visez, avec lesquels vous souhaitez travailler en priorité. En fonction de ce public cible, vous pourrez mieux définir votre style pour être cohérent avec cet univers. N’ayez pas peur d’être le plus précis possible dans la description de ce profil de client idéal ! Une erreur serait de vouloir « viser tout le monde ». Au contraire, ça peut sembler paradoxal mais plus vous vous spécialisez sur une question, un thème et un public précis, plus vous vous démarquez et finalement plus vous touchez du monde !

2 : Apprenez à vous connaitre par cœur

Se connaitre sur le bout des ongles est la base : la base pour communiquer sur ce qu’on fait, comment on le fait et pourquoi on le fait. La base également pour vivre pleinement de ce qui vous passionne.

Ca sonne un peu comme un livre de développement personnel sans âme, mais c’est vrai. Se connaître, c’est savoir quels sont vos forces et vos faiblesses, ce qui vous fait peur, ce qui vous fatigue, ce qui vous anime, comment vous réagissez quand vous êtes frustré, heureux, en colère, satisfait…etc.

L’unique manière de vous connaître est de porter votre attention sur vous-même, prendre conscience de vos émotions. A l’époque des réseaux sociaux et de l’internet, on cherche beaucoup plus à attirer l’attention des autres au lieu porter son attention sur soi-même.

Et pourtant, faire ce travail vous permettra d’apprendre à vous connaître d’une part, mais aussi de prendre confiance en vous et d’accorder moins d’importance au jugement des autres.

Ces deux premières étapes sont les plus essentielles, et celles qui vous prendront le plus de temps. Avant de chercher à vous faire connaître, apprenez à mieux vous connaître ! Aussi, si vous n’arrivez pas à prendre du recul ou que vous manquez de temps, il est conseillé de travailler avec un coach professionnel qui saura vous accompagner dans votre démarche.

3 : Apprenez à communiquer au monde votre marque personnel

Maintenant que vous avez identifié qui vous êtes et ce que vous voulez transmettre de par votre activité de conférencier, vous pouvez commencer à construire plus précisément et plus concrètement votre image.

Votre image, c’est un peu comme votre miroir sur le Monde, elle est le reflet de votre personnalité. C’est par votre image que l’on va se faire un premier avis sur vous et sur ce que vous transmettez.

Ne dit-on pas que « personne n’a jamais une deuxième chance de faire une bonne première impression » ? Il est donc important pour vous, en tant que conférencier (et par définition communicant) de faire en sorte que cette première impression corresponde exactement à ce que vous êtes. A quoi bon essayer de créer une marque fidèle à ce que vous êtes si c’est pour que l’image que vous renvoyiez diffère de ce que vous êtes réellement ?

Choisissez donc un style vestimentaire adéquate avec vos valeurs et votre personnalité. Concentrez vous sur les détails : une couleur, un accessoire, un détail sur votre visage peut faire la différence.

Choisissez également les couleurs attenantes à vos moyens de communications comme votre site internet et vos réseaux sociaux, tout en sachant que chaque couleur à sa signification.

Enfin, créez des comptes sur les réseaux sociaux sur lesquels se trouvent votre audience, et fabriquez-vous un site internet. Toujours en veillant à rester cohérent au niveau du design graphique et des couleurs. Faites-vous aider par des professionnels si vous n’avez pas les compétences techniques pour faire un site internet. Apprenez les spécificités des réseaux sociaux et notamment LinkedIn, car c’est bien sûr un réseau incontournable, vous pouvez trouver des clients sur LinkedIn en tant que conférencier pour peu d’agir avec méthode.

4 : Atteignez vos objectifs

Atteindre vos objectifs, c’est avant tout vous mettre en condition pour réussir. Au-delà de votre travail d’orateur, du travail de votre voix et de votre langage corporel, le travail sur la marque personnelle est un effort de chaque instant dans votre vie professionnelle de conférencier. Comme la marque personnelle est normalement fidèle à ce que vous êtes, ça ne demande pas un effort surhumain. Mais c’est pourquoi il est essentiel de bien se connaitre pour rester fidèle en toute circonstance à ses valeurs.

Soyez discipliné avec vous-même : appliquez-vous une routine de la réussite, et surtout respectez cette routine ! N’ayez pas peur de communiquer sur ce qui vous touche et avec le ton qui vous est propre. Assumez votre authenticité, c’est le plus important.

Apprenez à gérer votre temps de manière efficace, en mettant en place un plan d’action fait de jalons, de priorités et d’objectifs finaux.

Entourez-vous également de personnes inspirantes, qui croient en vous et qui savent vous remonter le moral dans les moments de doutes. N’hésitez pas à vous tourner vers des experts de l’accompagnement, un coach en éloquence ou un pro du relooking : ces professionnels saurons vous apporter un regard extérieur constructif en toute confidentialité, le prix en vaut souvent la chandelle.

Gérez votre stress en vous accordant des plages de repos, en apprenant des exercices de relaxation que vous vous appliquerez à vous même régulièrement. L’auto-hypnose ou la sophrologie par exemple, peuvent vous aider. N’hésitez pas à consulter des professionnels pour apprendre les techniques, ça ne sera pas du temps de perdu.

Enfin cultivez-vous sur le leadership, sur les influenceurs de votre milieu, restez curieux sur ce qui se fait en matière de communication. Soyez enthousiaste en toute circonstance et allez au bout de vos rêves. Il n’y a que ça qui compte.

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