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Se faire des relations et influencer les gens : la « bible » de Dale Carnegie

Le livre de Dale Carnegie Comment se faire des amis est un véritable best-seller international. Vous devez absolument l’avoir dans votre bibliothèque, le lire… et le relire ! Je ne plaisante pas. Le titre français (« comment se faire des amis ») est un peu pourri, je vous l’accorde. Mais le titre original est plus intéressant : How to win friends and influence people. En anglais, le notion de « friends » correspond davantage à celle de « relation », ou « contact pouvant être utile »… Et la deuxième partie du titre est très claire : comment influencer les gens… Car voilà le véritable propos de l’auteur : les techniques présentées ont un but principal, comment accroître son pouvoir d’influence.

Dale Carnegie est l’un des fondateurs du développement personnel adapté au monde de l’entreprise. Son best-seller Comment se faire des amis a été traduit en 37 langues et commercialisé à plus de 40 millions d’exemplaires, rien que ça ! Autant dire que c’est un auteur incontournable pour tous ceux qui s’intéressent aux questions de communication interpersonnelle, au leadership, et plus généralement au développement personnel.

Précisons à nouveau, comme son titre ne l’indique pas, que le livre Comment se faire des amis n’est pas un guide pour faire des rencontres amicales, d’amis ou d’amies pour la vie… Non, ce livre ne vous indiquera pas les meilleurs sites de rencontre ou les bons plans de rencontre en vacances, au camping ou dans une nouvelle ville… Le livre de Dale Carnegie a plutôt été utilisé par des générations de commerciaux et de managers pour développer leurs relations professionnelles et leur influence au sein de l’entreprise, à l’image du célèbre milliardaire Warren Buffet par exemple. Et ceci bien avant le développement de la programmation neuro-linguisitique (PNL) par Richard Bandler et John Grinder en Californie dans les années 70.

Le livre de Dale Carnegie se lit comme on savoure un bon film américain. On est séduit par ses histoires ou plutôt son storytelling, on est étonné par le caractère intemporel de ses recommandations et tout à la fois amusé par le côté vieillot de certains points de vue, pourtant toujours d’actualité (toutefois notons qu’une version plus moderne de ce livre existe, Comment se faire des amis à l’ère du numérique…).

La première partie du livre développe essentiellement la manière de bâtir un rapport solide avec les personnes que vous côtoyez. Voici les deux principales idées que vous pouvez en retenir :

1. Intéressez-vous sincèrement aux autres

Cette idée peut paraître évidente mais c’est bien souvent ce qui fera la différence. Comment faire ?
– Sachez écouter activement ;
– Encouragez les autres à parler d’eux-mêmes ;
– Parlez à votre interlocuteur de ce qui l’intéresse, de ses passions, ses aspirations ;
– Faites sentir aux autres leur importance et faites-le sincèrement.

2. Mémorisez et utilisez régulièrement leur prénom pour renforcer le lien

Notre nom fait partie de ces mots hypnotiques qui permettent de capter notre attention et de faciliter le rapport avec notre interlocuteur. Apprenez à mémoriser les prénoms et utilisez les à chaque interaction pour établir plus de chaleur et de proximité…

La seconde partie développe les techniques permettant d’influencer son interlocuteur. Je vous présente dans un autre article les 8 techniques d’influence que l’on peut selon moi en tirer. Pour aller plus loin (beaucoup plus loin…), à vous d’en tirer vos propres enseignements et compléter votre bibliothèque avec ce livre incontournable de Dale Carnegie : Comment se faire des amis. Il faut aussi savoir qu’une version actualisée de ce livre existe : Comment se faire des amis à l’ère du numérique !

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Technique de leadership : se donner à 100%, se reposer à 200%

Il est nécessaire de commencer par rappeler cette évidence, confirmée depuis par de nombreuses études scientifiques : le manque de sommeil émousse le charisme. Moins vous dormez, et moins vous êtes charismatique. Pas seulement parce que vous commencez à avoir une sale tête de déterré avec des grosses cernes de zombies, mais aussi parce que cela impacte votre posture, votre attitude, et globalement la dose d’énergie que vous pouvez communiquer. Bref, si vous ne voulez pas devenir une grosse bouse que personne ne respecte, commencez par prendre soin de vous, et cela passe par le sommeil, tout simplement.

Mais attention, savoir se reposer ou récupérer rapidement ne veut pas dire faire la sieste n’importe quand, et surtout pas n’importe comment ! C’est un principe simple et pourtant peu connu et peu mis en pratique : nous avons besoin d’alterner des cycles d’activité intense avec de véritables temps de récupération pour être heureux, créatifs et performants. Des cycles à la fois courts (dans la journée, la semaine, l’année) et longs (sur plusieurs années). Mais alors que nous connaissons bien les cycles de récupération courts nous sommes beaucoup à ignorer ou négliger l’importance des cycles de récupération longs :

Les cycles de récupération courts : essentiels et mais globalement mal compris

Le modèle de société dans lequel nous vivons organise pour nous des cycles de récupération courts qui nous permettent de tenir la distance : pauses café, sommeil, week-ends, congés annuels.

Réduisez anormalement ces temps de récupération nécessaires et vous observez directement l’impact sur votre santé. Heureusement c’est assez facile d’en prendre conscience car vos proches seront les premiers à vous le faire remarquer. Il faut ensuite un peu de discipline pour corriger le tir et rétablir un rythme adapté.

Les cycles de récupération longs : importants mais souvent ignorés

Il existe en revanche des cycles de récupération longs, moins ancrés dans notre modèle social et pourtant tout aussi nécessaires. Il s’agit de cycles de 18 mois à 3 ans durant lesquels nous devons « lever le pied » pour rester en forme et profiter de la vie ici et maintenant sans attendre la retraite à 65 ans.

Dans leur forme la plus aboutie ces cycles peuvent prendre la forme de congés sabbatiques, de tours du monde, etc. mais il n’est pas forcément nécessaire d’aller jusque-là. Un changement de job pour un poste moins exposé au stress peut aussi fonctionner. Parfois même un simple aménagement de votre poste actuel en refusant telle ou telle promotion ou en réduisant passant au 4/5e.

Au delà de l’idée même qu’on puisse gérer son parcours de vie par une alternance de cycles longs, le frein psychologique qui nous retient vient de la perception que nous avons de nous même : nous craignons d’être faibles, de décevoir en étant – un temps – moins ambitieux.

Rien n’est pourtant moins vrai. L’exemple des sportifs de haut niveau comme des grands entrepreneurs montre qu’on ne peut pas toujours être « au top ».

C’est l’un des nombreux enseignements très pratiques que je retiens du livre La Semaine de 4 heures de Tim Ferriss un entrepreneur américain qui l’a bien compris. Ne vous fiez pas au titre un peu racoleur de son livre ni à l’égo démesuré du personnage… Malgré ses nombreux et gros défauts, ses idées sur le développement personnel sont une excellente source d’inspiration.

Réfléchissez à votre propre parcours. Comment ces cycles se sont naturellement mis en place ? Quand est ce que vous avez tardé à rentrer dans un cycle de récupération long ? Quel impact sur votre motivation et votre santé ?

Pensez à ceux qui autour de vous sont stressés ou fatigués par leur rythme de vie, à qui les vacances ne suffisent pas pour retrouver un équilibre durable. Parlez-en avec eux, parfois la simple découverte du concept cycle court/cycle long peut être très utile.

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Technique de récupération rapide : le « Power Nap » est-il efficace ?

Un « Power Nap », c’est une sieste éclair. Cette technique offre une possibilité de récupérer rapidement sa fatigue, ou d’éviter d’aggraver cette fatigue.

Le Power Nap se fait de préférence en position assise, ce qui facilite le réveil après environ un quart d’heure de sieste. Le réveil est en effet partiellement provoqué par l’inconfort de la position assise.

15 à 20 minutes suffisent pour dormir en sommeil léger (et non en sommeil profond), mais cela est déjà suffisant pour assurer un minimum de sommeil réparateur. Cela permet surtout d’éviter temporairement les accès de somnolences et les risques qui en découlent

La position assise est préférable à la position allongée, car lorsque l’on est allongé le sommeil risque généralement d’être plus long et de faire atteindre des stades profonds. Il sera alors plus difficile d’émerger si le réveil a lieu avant la fin d’un cycle, le réveil étant en effet ralenti par l’inertie du sommeil.

Dans quels cas un Power Nap peut s’avérer utile, voire salvateur ? La situation la plus évidente est : lors de la conduite automobile. Au volant, la somnolence doit être un signal immédiat pour interrompre la conduite le plus vite possible, car cela signifie que le sommeil peut survenir brutalement – et entraîner un accident malheureusement tout aussi brutal… Dans ce cas, la meilleure réaction à adopter est la suivante : stimulez-vous en mettant la radio, en ouvrant les fenêtres pour rouler jusqu’au premier parking, arrêtez-vous dès que possible et dormez ! 15 à 20 minutes de Power Nap sans quitter votre siège peuvent dès lors suffire pour récupérer une vigilance permettant de repartir.

Au cours d’une journée de travail, même si n’avez pas à conduire de voiture, il peut s’avérer pertinent de vous organiser pour vous réserver quelques plages horaires de Power Nap. La majorité des problèmes surviennent avec des personnes fatiguées. Des ventes sont manquées, des négociations sont ratées, des disputes éclatent et des incompréhensions pouvant mener à des désastres surviennent souvent à cause d’un mauvais sommeil.

Concernant les orateurs, les conférenciers ou les politiciens, il faut parfois oser retarder le début d’un meeting ou d’une interview pour s’autoriser un Power Nap de 20 minutes maximum dans un lieu dédié, idéalement une salle privée que l’on peut fermer à clef. Quand on a nulle part où aller, il reste l’option de s’installer dans les toilettes, tout simplement. Cela peut sembler ridicule, mais cette technique vous sauvera d’une situation bien pire encore si vous n’avez pas toute votre vigilance. Plus vous êtes en forme, plus vous pouvez être charismatique. Pensez-y, et n’oubliez pas que le meilleur moyen est de prévenir ce genre de problème en limitant le plus possible votre dette de sommeil !

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Fatigue V.S. Leadership : attention à la « dette de sommeil » et aux somnolences !

Qu’est-ce qu’une « dette de sommeil » ? C’est le risque qui apparaît lorsque le temps de sommeil est inférieur au besoin habituel. Dans un précédent article sur la façon de mieux gérer son sommeil, nous avons déjà mis en garde contre les nuits blanches : en effet, pour une seule nuit sans dormir, il faudrait normalement une année de nuits correctes (8 heures pleines par tranche de 24h) pour récupérer en intégralité ! Ce qui est bien sûr quasiment impossible… Une monstrueuse dette de sommeil se constitue donc dès l’adolescence, que la plupart des personnes ne pourront jamais rattraper au cours de toute leur vie. Et les effets peuvent être dramatiques. Nous avons d’ailleurs aussi vu qu’il y a un lien direct et avéré entre le charisme et la qualité du sommeil

En général, la dette de sommeil peut se cumuler sur plusieurs nuits, mais elle doit être récupérée au maximum pendant les périodes de repos. Or, c’est parfois pendant ces périodes dites « de repos » que nous en profitons pour sortir, faire la fête… et accumuler une dette de sommeil toujours plus importante !

Si on ne se donne jamais l’occasion de récupérer cette dette de sommeil pendant les périodes de repos, le risque est qu’elle devienne permanente, ce qui entraînera alors des somnolences, de la fatigue (chronique), une baisse des performances, et, progressivement, une plus grande fragilité physique et mentale, un risque accru d’accidents, bref : un danger de plus en plus présent, la possibilité d’un drame à tout instant.

Un simple retard de sommeil peut déjà entraîner une somnolence dangereuse, et il faut savoir à ce titre que ce sont les somnolences qui causent environ 20% des accidents de la circulation. Le danger est donc bien réel, pour le plus grand malheur d’une large part de la population.

Il importe donc de savoir répérer dès que possible les signes indicateurs de somnolence, voire d’endormissement imminent. On peut notamment remarquer :

  • Les baillements ;
  • Des cligenemnts répétés des paupières ;
  • Un picotement des yeux ;
  • Une sentation de « tête lourde », qui tombe ;
  • Une baisse évidente et souvent désagréable de l’attention, de la concentration ;
  • Une certaine raideur de la nuque, et des douleurs dans le dos, notamment des contractures qui visent précisémment à résister à la dimininution du tonus musculaire.

Ces signes ne trompent pas, et si vous les ressentez, ou si vous les observez chez quelqu’un, il est parfois préférable de stopper l’action en cours, si cela est possible bien sûr, pour la reprendre après un bon repos. Dans la mesure du possible, faites-vous remplacer si vous êtes au travail. Trop insister ou chercher à tout prix à repousser les limites de son corps a hélas souvent des conséquences désastreuses, autant sur sa propre santé que… sur la vie des autres.

Dans le cas d’une activité dans le domaine de la représentation, il est parfois préférable d’annuler un rendez-vous, une rencontre, une interview ou une prise de parole en public, plutôt que d’avoir un malaise pendant l’événement, surtout si celui-ci est filmé… Un bon leader doit se connaître, ce qui veut dire savoir ce qui fait sa force, mais aussi et surtout connaître ses faiblesses et ses limites – et être assez fort pour savoir dire non et refuser quand il le faut. Le leadership est à ce prix.

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L’art de joindre le geste à la parole (en 17 photos)

Lorsque l’on parle, certains gestes amplifient le message ou facilitent la compréhension de ce que nous disons. Ce sont des gestes révélateurs de sens, c’est pourquoi nous parlons de gestes significatifs.

Afin de mettre en valeur vos gestes significatifs, vous pouvez jouer sur l’effet de contraste : moins vous ferez de gestes, et plus ils auront d’impact. Les rares que vous ferez se remarqueront d’autant plus. Chez vous, entraînez-vous régulièrement à associer un geste adapté à telle ou telle idée que vous exprimez : vous finirez par les faire spontanément avec d’autres personnes.

Il ne suffit pas de regarder les photos ci-dessous et de « comprendre » chaque geste en question : il faut se donner l’occasion d’exécuter soi-même ces gestes, régulièrement, et se mettre en situation pour les associer à votre parole au moment opportun, afin de les rendre parfaitement naturels et complémentaire de votre mode d’expression. Voici les gestes significatifs les plus fréquents et utiles :

1. Tourner une page

Deux mains, ouvertes, l’une comme balayant la page d’un livre (de préférence celle de droite sur celle de gauche). Cela permet de rendre très visuelle l’idée qu’on envisage un autre aspect du problème, qu’on cherche à changer de point de vue. Comme les deux plateaux d’une balance, il s’agit de peser le pour et le contre, évaluer les avantages et les inconvénients. Ce geste est adapté pour signifier : « d’un autre côté… ».

2. Mouvement d’ouverture

Gestuelle langage corporel

Main ouverte, geste vers l’avant, qui se déploie en complète supination. Comme nous l’avons vu, cela traduit un état d’esprit conciliant, accueillant, une bonne disposition au dialogue et à l’échange. Ce geste peut venir appuyer le propos de notre interlocuteur, c’est une façon de lui dire : « oui, voilà, tout à fait ».

langage corporel geste d'ouverture accueillant bienveillant

3. Mouvement de clôture

geste langage du corpslangage du corps gestuelle symbolique

A l’inverse du geste d’ouverture précédent, celui-ci consiste à effectuer le mouvement suivant : main plate tournée légèrement vers le haut, suivi d’un mouvement en avant vers le bas, comme si nous refermions quelque chose. Cela signifie : « silence, c’est clos ».

4. Brandir le poing fermé

symbolique des gestes

Poing fermé en mouvement uniligne : impression de force, détermination. Ce geste peut accompagner l’expression de la colère, ou à l’inverse l’enthousiasme et le cri de la victoire. Il s’agit de transmettre une grande dose d’énergie, combinée à une forte émotion. C’est un geste que l’on retrouve fréquemment dans les discours motivationnels, qui ont pour but de pousser à l’action. C’est aussi le point levé comme signe de ralliement dans la symbolique communiste.

geste agressif poing levé fermé

5. Trancher avec la main

gestuelle du leadergestuelle charismatique

Geste avec le tranchant de notre main : comme si nous coupions en deux quelque chose, nous fendons l’air d’un mouvement énergique. C’est le mouvement de l’arbitre, du directeur, du patron, qui vient rétablir l’ordre. C’est une façon d’exprimer clairement un refus ou une prise de décision : « c’est comme ça et pas autrement », « ça suffit ! », « voilà ce que nous ferons… ».

6. Pointer du doigt

signification geste agressif index tendu

Les gestes avec l’index dressé sont généralement mal perçus. Si nous pointons un index accusateur vers notre interlocuteur, cela représente une attitude menaçante et arrogante à son égard, ou risque d’être interprété comme un geste très agressif ! C’est également le mouvement du prédicateur, du sermoneur, ou du professeur qui « donne la leçon ». A éviter.

gestuelle gestes à éviter langage du corps signification

7. Les mains en coupe

symbolique des gestessymbolique des gestes

Les deux mains en coupe donnent l’impression de tenir ou de protéger quelque chose.

8. Mouvement de refus

langage corporel geste de refus

Les paumes vers l’avant signifient que nos mains éloignent, repoussent, font « bouclier »… Ce geste peut traduire le refus. (Remarque : si le geste est accompagné d’un haussement d’épaules, cela veut généralement dire « Je ne sais pas », « je ne suis pas coupable »).

gestuelle de refus

9. Mouvement de repli

langage du corps symbole de fermeture bras croisés

Bras croisés : attitude fermée. Toutefois, attention aux interprétations erronées. Les bras croisés n’expriment pas automatiquement le refus ou la critique. Selon la situation, ce geste peut signifier que notre interlocuteur hésite, ou prend simplement une position confortable pour nous écouter. Mais lorsqu’il est effectué volontairement, ce geste a pour but de marquer son désaccord, sa désapprobation. C’est une forme de repli, une façon de s’exclure du débat ou de la négociation…

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Une astuce pour surveiller l’heure discrètement lors d’une réunion ou d’un entretien

Voici une astuce pour surveiller l’heure discrètement, par exemple lors d’une réunion, d’un entretien ou tout autre forme d’échange. Rien de plus insupportable que quelqu’un qui regarde sans cesse sa montre ! Cette petite astuce vous permettra d’éviter cela, tout en veillant à ne pas dépasser les limites horaires que vous vous étiez fixées. Regardez bien la photo ci-dessous :

Comment regarder l'heure sans se faire voir astuce

En tenant vos mains l’une sur l’autre, faites tourner votre montre de façon à placer le cadran dans la partie intérieure de votre poignet. Ainsi, d’un simple coup d’œil, sans avoir besoin de retourner la main, vous pouvez surveiller l’heure et contrôler le timing de votre intervention sans vous faire remarquer ! Cela permet également de regarder l’heure de façon discrète, afin de ne pas mettre mal à l’aise vos interlocuteurs lors d’une discussion. C’est d’autant plus nécessaire dans le cadre d’un entretien professionnel, d’un entretien d’embauche ou d’une négociation.

Cela accroîtra la sympathie de vos interlocuteurs à votre égard, qui n’auront pas l’impression que vous « voulez en finir » ou que vous êtes pressé de passer à autre chose… Ils auront le sentiment que vous leur accordez un moment particulier et exclusif, pendant lequel vous leur portez une totale attention. En même temps, ils auront également le sentiment d’un grand professionnalisme de votre part, car vous donnerez l’impression de gérer rigoureusement votre temps de manière intuitive.

Mais attention ! Une fois l’entretien terminé, pensez à bien remettre votre montre comme il faut, face sur le dessus du poignet, au risque de vous faire prendre comme notre ancien président François Hollande… Le magazine Le Point en avait fait la couverture de son édition du 17 mai 2012, avec un titre grinçant (« fini de rire ») et un sous-titre non moins ironique (« peut-il faire face ? ») :

président montre à l'envers

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Langage corporel : connotation positive et négative des gestes vers le haut et vers le bas

Regardez les trois personnes en train de trinquer sur la photo ci-dessous : celui qui lève son verre le plus haut est certainement le plus enthousiaste de la bande, ou en tout cas semble l’être ! De même lorsqu’un groupe de personnes est en train d’applaudir : celles dont les mains sont au plus haut niveau sont aussi les plus satisfaites de ce qui vient de se dérouler.

gestuelle langage corporel explication des gestes inconscients

Lorsque que vous faites des gestes, que vous voulez exprimer un sentiment de victoire ou un soutien à quelque chose ou quelqu’un, impliquez-vous davantage en relevant les bras un peu plus haut que d’habitude. Attention à ne pas le faire tout le temps et à ne pas être excessif : marquez simplement quelques passages en développant une gestuelle enthousiaste.

Au contraire, les gestes vers le bas sont perçus comme négatifs, une façon de s’écraser ou d’écraser l’autre… Lors d’un discours ou d’un débat politique, utilisez les gestes qui vont vers le bas uniquement pour parler du camp adverse !

A retenir : les mouvements vers le haut sont perçus comme positifs – les mouvements vers le bas comme négatifs.

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8 idées pour optimiser vos matinées

On met parfois trop de temps à se réveiller, à se lever… A prendre son petit-déjeuner… A regarder les news, les e-mails, à prendre son temps… Et soudain il est déjà midi, on n’a pas vu le temps passer et pourtant une demi-journée vient de s’écouler ! Comment faire pour éviter ce terrible sentiment de perdre son temps ? Voici des idées simples et efficaces pour optimiser vos matinées :

1. Gérer son énergie, pas son temps (grosse nuance ! Inutile de se lever trop tôt si vous n’encaissez pas, et que vous somnolez pendant des heures… Il est préférable de dormir un peu plus, se lever un peu plus tard mais de sortir du lit plein d’énergie. C’est tout l’art de gérer sa forme et sa fatigue tout au long de la journée et cela commence la nuit par un bon sommeil, notamment pour récupérer au maximum votre dette de sommeil.)

2. Se préparer dès la veille (savoir ce que l’on va faire pendant la matinée, mettre les dossiers en cours sur la table, lister les tâches à exécuter en priorité… On peut ainsi se mettre au travail dès le réveil, et non passer des heures à hésiter entre tout ce qu’il faudrait faire.)

3. Ne pas ouvrir ses mails avant midi

4. Éteindre son téléphone (ou même ne pas l’allumer au réveil) – et le laisser dans une pièce à côté

5. Bosser dans un endroit frais (la chaleur nous assoupi…)

6. Se tenir assis comme il faut (ne pas s’affaler…)

7. Ne pas perdre trop de temps pour le p’tit déj’ (prévoir la veille au soir les ingrédients dont on aura besoin… Ne pas passer des heures à lire la boite de céréales devant son bol qui ramollit…)

8. Avoir son petit rituel pour démarrer la journée (l’importance des rituels pour ancrer de nouvelles habitudes et progresser dans tous les domaines !)

Ces conseils sont proposés et développés dans l’article original 8 Steps to Having Wildly Productive Mornings sur le site Entrepreneur.com.

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Faire un dessin ou utiliser un objet ? Rendre ses idées plus concrètes

Sur la photo en illustration de cet article : la scientifique Jill Bolte Taylor prend dans ses mains un véritable cerveau humain lors de son fameux TED talk sur la neuroanatomie

On retient plus facilement les images, que les mots qui y sont associés. D’où l’importance des illustrations, des images, des schémas, des dessins. Vous connaissez le dicton : un petit dessin vaut mieux qu’un long discours… Cela dit Il y a une différence entre image et schéma. L’image peut être métaphorique, symbolique, et ne pas représenter directement l’idée que l’on présente, tandis que le schéma doit être représentatif. Le schéma a d’abord une fonction pédagogique. Il permet d’illustrer un propos, d’expliquer une idée complexe. Il permet de rendre l’information plus facile à comprendre et à mémoriser. L’image symbolique ou métaphorique vise quant à elle à associer l’idée à un sentiment ou une émotion particulière.

Il faut aussi distinguer le pouvoir de l’objet de celui d’un dessin : le schéma a une visée explicative et reste sujet à interprétation, tandis que l’objet apparaît comme une véritable preuve matérielle de ce que l’on avance. Le schéma rend visuel quelque chose d’abstrait. A l’inverse, l’objet nous rattache directement au réel, au concret. C’est ainsi que Steve Jobs utilisait souvent le pouvoir de l’objet lors de ses présentations, et c’est précisément ce qui les rendait si spectaculaire ! Attention cependant à ne pas tomber dans l’excés, en utilisant à tout prix un objet au risque que celui finisse par sembler quelque peu décalé par rapport au discours… Comme Schwarzenneger et son balai lors de sa campagne en 2003…

Dans le cas du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou lors de son discours à l’ONU le 27 septembre 2012, c’est moins le contenu du schéma que la représentation de la « bombe » qui a fait parler. C’est d’abord par l’utilisation d’un symbole, celui d’une bombe sur le point d’exploser, qu’il vise à alerter. Le côté « cartoon » a eu deux effets : c’est la raison d’un véritable buzz sur internet, il y gagne une large publicité – mais aussi le risque d’être décrédibilisé, par les détournements dont il a justement fait l’objet.

Cependant, malgré le décalage entre ce dessin amusant de bombe et la gravité du propos, le fait de se saisir d’un support visuel lui permet d’appuyer concrétement son discours. Il ne se contente pas de répéter plusieurs fois « ligne rouge » : « Il n’y a qu’une seule manière d’empêcher l’Iran de se doter de l’arme atomique, et c’est en fixant une ligne rouge, claire… » puis « Face à une ligne rouge claire, l’Iran cédera… », etc. En la dessinant lui-même, il la rend ainsi lui-même claire, car visible. Il rend concrètes la volonté et la possibilité d’agir.

Dans le cas de Nétanyahou, il y a une congruence sémiologique très intéressante que l’on peut donc formuler ainsi : le seul que l’orateur se saisisse d’un objet, ou qu’il trace lui-même les traits d’un schéma, permet de matérialiser non seulement son propos mais aussi sa parole elle-même. L’orateur doit être en mesure de produire ce signe visuel complémentaire à son expression orale. Il ne doit pas se contenter de simplement diffuser ou projeter une image ou une vidéo sur un écran, mais bien la « créer » lui-même ou montrer qu’il peut la saisir de ses mains (saisir l’objet en tant que signe). Par défaut, si l’orateur est limité à diffuser une image ou une vidéo, il peut être pertinent que ce soit lui qui apparaisse sur la photo ou dans le clip, ce qui donnera au public le sentiment d’un passage évident de l’image à la réalité.

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