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Faites-vous entendre ! 6 principes pour maîtriser sa voix lors d’une prise de parole en public

Votre voix est le reflet de votre personnalité. Votre voix, c’est aussi des muscles, des cavités, des liquides, des tissus, tout comme le reste du corps. Certaines personnes ont naturellement une voix claire et forte, d’autres doivent la travailler davantage. Mais tous personnes souhaitant devenir de grands orateurs doivent y passer : il faut exercer sa voix pour l’améliorer. Boire de l’alcool et fumer n’arrangent rien, évidemment…

(Avant de lire cet article, assurez-vous d’avoir lu celui concernant la respiration !)

1. Gardez votre voix

Chacun possède sa personnalité vocale, chaque voix est différente d’une autre. Vous ne devez pas essayer d’en changer car elle représente vos expériences, votre point de vue. Si vous voulez être entendu et cru restez authentique, car vous ne pourrez jamais dire quelque chose avec la voix de quelqu’un d’autre. En revanche, chacun peut améliorer sa voix.

Évitez au maximum les mots parasites, les uhh, les ahh, les donc, les devenez-quoi, tout mot ou groupe de mot répété trop souvent. Une fois que l’auditoire les remarque, il commence à les compter et ne prête plus attention au message.

2. Parlez avec enthousiasme

Vous faites parfois des erreurs dans vos présentations ? Si vous êtes enthousiaste lorsque vous parlez –enthousiaste mais pas précipité-, la plupart de vos imperfections ne seront pas remarquées. L’enthousiasme, remarqué à votre sourire, est le meilleur moyen d’être perçu comme compétent dans le domaine dont vous parlez. Car être enthousiaste, c’est être à l’aise. Et si personne ne remarque vos hésitations…

Votre auditoire attend de l’intensité dans votre discours. Il aime se sentir transporté par un bon parleur, sentir l’émotion, le sens, le pouvoir qui ressort d’un discours efficace. L’énergie et la variation sont l’électricité qui alimente le moteur de votre message. Votre meilleur atout est votre énergie, le feu intérieur qui est immédiatement ressenti. Savez-vous ce qui rend immédiatement séduisant ? Avoir un haut niveau d’énergie. Préparez-vous, exercez-vous, et vous aurez le pouvoir d’excellentes présentations.

3. Faites des présentations conversationnelles

Lorsque vous faites face au public et parlez dans le vague, vous avez statistiquement moitié moins de chances d’avoir l’attention complète de votre auditoire. La meilleure présentation possible est conversationnelle, celle pendant laquelle vous parlez à l’auditoire comme lors d’une conversation avec un ami.

– Parlez toujours à quelqu’un : ne parlez jamais à votre feuille, ne parlez jamais à votre écran, ne parlez jamais à la fenêtre. Regardez toujours en direction du public. Si vous avez besoin de votre ordinateur portable, disposez-le entre vous et votre auditoire, vous pourrez regarder vos slides en restant tourné vers le plus important, ceux qui vous écoutent.

– Parlez à une seule personne à la fois, regardez-là dans les yeux pendant au moins 3 secondes en continu, sans être trop long pour ne pas gêner.

– Imaginez une conversation à deux avec cette personne et parlez-lui de cette façon. Un acquiescement de tête ou un sourire sont le signe que vous pouvez regarder quelqu’un d’autre.

Je citerai ici Hal Persons, auteur du livre « Technique de scène pour apprivoiser les papillons ».

« Ne parlez jamais à une foule. Pour ce faire, éliminez toute pensée que vous parlez à un groupe de personne. Ne parlez jamais à un auditoire. Ne parlez jamais à une classe. Ne parlez jamais à une congrégation. Ne parlez jamais à un club. Vous parlez à 1000 personnes…une à la fois. »

4. Soyez entendu

Pour être entendu, il faut projeter votre voix, ce qui n’est pas parler plus fort. La première chose à faire est d’inspirer profondément, puis de parler loin plutôt que fort. En pratique dans une conversation, parlez aussi loin que la personne derrière votre interlocuteur. Dans une salle, parlez 5 rangs derrière le dernier rang. Cela vous permettra de montrer votre confiance en vous, de montrer votre enthousiasme et de vous faire entendre, ce qui peut être utile lors d’un discours.

Votre voix est un excellent outil pour porter un message, surtout lorsqu’elle est utilisée au maximum de ses possibilités. N’hésitez pas à écrire votre voix sur votre texte, une flèche montante pour l’aiguë ou le fort et inversement, pour marquer les pauses, soulignez les mots à amplifier. Mais ne parlez jamais à votre feuille, relevez toujours la tête pour parler. Lisez-levez-parlez. Votre fiche devra être une partition de musique, votre voix sera votre instrument. La voix, le contenu du texte et la gestuelle doivent être cohérents entre eux. A vrai dire le plus souvent, votre voix suivra vos gestes, monter les bras au ciel en signe de victoire vous donnera souvent la voix forte.

Je vous propose ici quatre façons de jouer de votre voix :

– Le rythme : la plus facile des manières de changer de rythme est de ralentir le débit lors des phrases importantes, de marquer des pauses. Si vous parlez trop vite, c’est aussi souvent que vous ne respirez pas suffisamment.

– L’intensité : pour jouer sur l’intensité, adaptez votre voix au contenu émotionnel de votre texte. Un texte triste est lu différemment d’un texte joyeux.

– Le volume : n’en jouez pas trop ! Il doit seulement être adapté au contenu émotionnel, la colère sera forte, la peur ou la tristesse sera faible.

– La pause : exercez-vous à faire des pauses courtes (un peu moins d’une seconde) à chaque virgule, une pause moyenne (environ 2 secondes) à la fin de chaque phrase et une pause longue (minimum 3 secondes) à la fin de chaque paragraphe ou transition. N’oubliez pas le silence de prise de parole qui vous permet de prendre les 5 respirations abdominales profondes. Une respiration = une seconde, cela tombe bien !

5. Rendez votre voix plus émotionnelle

Des études scientifiques ont montré que les émotions dans la voix entraînaient une réponse supérieure dans le cerveau de l’auditoire. Les voix expressives qui s’accordent au texte sont mieux retenues que les voix monotones. Ainsi, lorsque votre texte parle d’une bonne nouvelle, celle-ci doit s’entendre. Si vous arrivez à mettre de l’émotion en parlant en grommelots, c’est gagné ! L’objectif est d’envoyer un message clair, par tous vos moyens. Car parler avec passion, c’est être authentique.

1. Imaginez-vous dans un de vos souvenirs, quand vous ressentiez très fortement l’émotion que votre message fait passer. Par exemple : gagner à la loterie, tenir votre enfant pour la 1e fois, gagner un concours de natation, la frustration d’avoir été 4e à la course sans médaille.

2. Voici les émotions de base. Exercez-vous à les retranscrire. Elles vous permettront de mettre de l’émotion dans votre voix -et gestes- peu importe le contenu du texte.

Joie – Tristesse
Confiance – Dégoût
Peur – Colère
Surprise – Anticipation
Une autre manière de mettre de l’émotion dans votre voix est d’exagérer la longueur des mots :

Au lieu de dire « la voiture était tellement loin de la plage », dites « la voiture était teeeeeeeellement loin de la plage »
Au lieu de dire « Le repas était bon », dites « le repas était bonnnnn ».

6. Renforcez votre voix

Cet exercice de renforcement de la voix a été préparé par Kate Peters, coach en voix. Il est à faire en étant parfaitement relaxé.

– Inspirer profondément (respiration abdominale) puis expirer en faisant ssss, 10 fois.

– Dire mm-mmm pendant 6 secondes en essayant de ne pas nasiller, 10 fois. L’objectif est de conserver un débit d’air constant et de trouver la résonance dans la zone autour du nez.

– Même exercice en ajoutant 1, puis 2, puis 3, puis 4, puis 5. » Mmm-mm un », « mmm-mmm 2 », « mmm-mm 3 », « … », et terminer avec « mmm-mm très heureux de parler avec vous ».

– Même exercice que le 2 en changeant le ton, départ au milieu > montée, départ au milieu > descente.

– Répétez 5 fois de suite les virelangues suivantes, très rapidement et jusqu’à ce que toutes les phrases soient parfaitement intelligibles :

As-tu vu le ver vert allant vers le verre en verre vert ?
Blés brûlaient, brûlent les blés.
La blatte près du plat de pâtes.
Cinq saints sains de corps et d’esprit et ceints de leur cordon, portaient sur leur sein le seing de leur Saint-Père.
C’est honteux mais tentant de téter les tétons de tata quand tonton n’est pas la
Je suis un original qui ne se désoriginalisera jamais.
– Prenez votre texte et répétez-le (devant miroir) à haute voix autant de fois que nécessaire (si votre temps est réduit, répétez l’introduction, la conclusion et les transitions).

– Enfin, 5 grosses respirations abdominales, et n’oubliez pas de respirer pendant la présentation.

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6 façons de vous assurer que l’auditoire retiendra bien votre message

Il est intéressant d’interroger un auditoire, pas seulement à la fin d’une présentation, mais quelques jours après : le plus souvent, les auditeurs ne se souviennent de rien… si ce n’est d’un petit point de détail différent selon l’intérêt de chacun. C’est pourquoi il revient à celui qui assure la présentation, à l’orateur, de prendre ses auditeurs par la main afin qu’ils retiennent bien son message. Voici six façons de capter l’attention et marquer les esprits :

1. Concentrez votre présentation sur un seul message clé

Décidez de ce qui est le plus important dans ce que vous allez présenter. C’est l’idée-force, à partir de laquelle vous pouvez élaborer votre message clé (en une ou deux phrases max). Puis construisez votre présentation autour de cette idée. Il est très tentant d’avoir plusieurs messages clé, mais retenez que plus vous avez d’idées, plus vous diluez la puissance de chacune… Ne cherchez pas à être exhaustif : parlez moins, mais parlez mieux.

2. Faites de votre idée-force un message simple et concret

Pour avoir un message puissant, commencez par trouver une bonne idée clé. Prenez le temps de créer un message facile à comprendre et à répéter. Recherchez toute chose abstraite ou conceptuelle et tentez de les remplacer par des mots concrets, des images spécifiques et parlantes que votre auditoire peut imaginer dans sa tête. Utilisez par exemple la technique de la photo mentale, et inspirez-vous des méthodes générales de storytelling.

3. Annoncez votre message clé

Prévenez votre auditoire de l’importance de ce que vous allez lui dire ! Vous devez indiquer à vos auditeurs de se mettre en alerte et de tendre l’oreille au moment où vous vous apprêtez à prononcer votre message clé. Le principe est de sous-entendre, en une phrase, quelque chose comme « …Attention – Prêt – Ecoutez ! »

Lorsque vous rédigez un texte écrit, vous pouvez mettre le passage important en italique, et/ou en gras, ou encore le souligner. A l’oral, on parle de « saupoudrage » : en marquant un silence avant, et pourquoi pas après, pour détacher les paroles importantes. Puis en prononçant le message sur un ton de voix particulier, en lui donnant une inflexion spécifique. Avec le silence et l’intonation, un autre moyen d’annoncer votre message clé consiste à utiliser une phrase qui jouera le rôle de surligneur. Voici des exemples d’annonce :

  • « Voici ce que vous devez retenir de plus important [pause] … »
  • « Voici ce que je dis à ceux qui critiquent notre entreprise [pause] … »
  • « Le secret d’une bonne gestion d’un restaurant est simple. En résumé, c’est… »
  • « Laissez-moi répéter ce en quoi je crois [pause] … »
  • « Ainsi, mes chers amis/camarades/collègues/compatriotes [pause] … »
  • « Je vous dirai à vous ce que j’ai déjà dit aux membres du club [pause] … »
  • « Je ne sais ce qu’en disent les autres, mais en ce qui me concerne [pause] … »
  • « Je vous réponds en vous disant [pause] … »
  • « Ainsi, mes amis, je vous dis… »

Encore une fois, comme nous l’avons dit précédemment : limitez-vous à un seul message clé par présentation. Ne diluez pas sa puissance.

4. Accordez votre message clé à une image mémorable

Le fait d’ajouter une image à votre pensée aide à retenir l’idée. Notre cerveau retient moins les mots que les images qui y sont associées. Cela étant, assurez-vous que l’image choisie correspond parfaitement à l’idée sous-jacente. Si ce n’est pas le cas, non seulement l’image n’aidera en rien, mais elle risque davantage de distraire l’auditoire qui tentera de déterminer quel est le lien entre les deux – ce qui accaparera donc son attention dans la mauvaise direction et se révélera particulièrement contre-productif…

Si vous préparez un support visuel de type PowerPoint, la tentation est grande choisir des photographies que l’on juge intéressantes même si elles ne sont pas directement liées avec le sujet : mais c’est à éviter, car cela perturbe l’apprentissage ou la transmission du message. Les images qui ne correspondent pas à l’idée ne sont qu’une forme de « bruit » parasite visuel.

5. Montrez votre message sur une slide PowerPoint, et laissez-le en place

Si vous avez trouvé l’image parfaite pour votre message, combinez-les dans une slide PowerPoint. Si vous n’avez pas d’image suffisamment parlante ou cohérente, ne mettez pas une image moyenne mais contentez-vous du seul message écrit en toutes lettres sur un fond neutre. Cela apparaîtra en arrière-plan comme un écho visuel de votre message, et lui donnera de la longévité. Lorsque vous parlez de votre message, laissez la slide derrière vous pendant toute la durée.

6. Répétez votre message clé ! Répétez votre message clé ! Répétez votre message clé !

Le 28 août 1963, Martin Luther King a répété 11 fois qu’il « avait un rêve » – « I have a dream » C’est l’un des discours les plus célèbres de l’histoire, et quasiment tout le monde connaît cette phrase, elle fait littéralement partie de la culture mondiale de l’humanité. Si elle n’avait été prononcée qu’une fois, peut-être aurait-elle été oubliée. Mais en la répétant, en la martelant, en insistant, elle s’est imposée comme le message clé, le résumé de tout le discours et toute la vision de Martin Luther King.

La répétition d’un mot ou d’un groupe de mots au début de chaque phrase est un procédé rhétorique qui s’appelle Anaphore.

Au minimum, répétez votre message deux fois : la première fois dès les premières minutes de votre présentation, la seconde dans ses dernières minutes. Vous utiliserez ainsi à votre avantage l’effet de primauté (mieux se souvenir des premiers éléments d’une liste) et de l’effet de récence (mieux se souvenir des dernières informations entendues).

Bien-sûr, vous pouvez aussi répéter votre message tout le mong de votre intervention. Retenez simplement que les répétitions sont surtout efficaces lorsqu’elles sont suffisamment espacées dans le temps – évitez les répétitions exagérées ou trop rapprochées…

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Avoir un max d’énergie tout au long de la journée

Pour avoir un maximum d’énergie toute la journée sans faiblir, nombreux sont ceux qui vont consommer certaines substances ou boissons du type « énergisantes ». Voyons voir de quoi il s’agit vraiment, comment profiter des meilleurs effets, et surtout, essayons de voir s’il n’y a pas de risques associés…

Boissons « énergétiques » ou énergisantes ?

Attention aux faux-amis ! Il est fréquent de confondre les boissons dites « énergisantes » et les boissons « énergétiques ». Alors, quelle est la différence ?

Les boissons énergétiques sont surtout destinées aux sportifs, car elles contiennent des nutriments essentiels (tels que sucres, éléments minéraux, etc.) pour une activité physique intense. Ce type de boisson n’est donc pas spécialement adaptée si vous voulez simplement rester en forme au bureau… C’est même déconseillée, car les sucres et les glucides contenus dans ces boissons pourraient même vous faire énormément grossir, si vous n’accompagnez pas cette consommation d’une pratique musculaire en conséquence !

Les boissons énergisantes, quant a elles, peuvent être dangereuses pour certains sportifs, en raison de l’adjonction de taurine et de glucuronolactone, naturellement présents dans certains aliments, mais a des niveaux nettement supérieurs… Une canette de boisson énergisante de 25cl contient environ 80 mg de caféine, soit l’équivalent d’une tasse de cafe expresso en moyenne. La dose maximum qu’il est recommandée de ne pas dépasser est de 400 mg de caféine par jour… (si vous êtes un grand buveur de cafés, gardez ces 3 recommandations en tête). Lire aussi l’article : 4 choses (surprenantes) à savoir sur le café pour mieux profiter de ses effets

Une bonne énergie doit être régulée

Il est important de bien réguler son énergie tout au long de la journée. C’est normal d’avoir des phases plus dynamiques, et des phases de relaxation, de relâchement voir d’assoupissement. Si vous vous mettez au lit comme une pile le soir venu, vous n’arriverez pas a dormir, et du coup c’est le lendemain que vous serez épuisé. C’est pourquoi les boissons que vous allez consommer pour avoir de l’énergie doivent elles aussi être régulées, notamment le café – et bien sur les éventuelles boissons énergisantes.

D’une façon générale, privilégiez le café aux boissons énergisantes, même si l’apport en caféine est a peu près le même. Car ce qui est different, ce sont tous les sucres et les substances chimiques ajoutées a ces boissons ! Bref, préférez un bon cafe noir sans sucre. Toutefois, attention a ne pas en boire plus de 4 tasses par jour, et si possible pas après 16h. Mais attention aux effets du cafés sur le sommeil.

Le secret, c’est le sommeil

Boire du café tout au long de la journée peut sembler une bonne idée pour être plein d’énergie, mais le problème survient le soir quand il s’agit de s’endormir. Le café a en effet des effets sur le sommeil : retard d’endormissement, diminution du temps de sommeil mais aussi de la qualité du sommeil, la caféine a clairement un impact négatif. Elle est d’ailleurs recherchée pour le contraire : ses effets sur le maintien de la vigilance et de l’éveil…

Le charisme et le leadership dépendent de la qualité de votre sommeil. Si vous êtes tout le temps fatigué, vous n’avez plus d’énergie à transmettre, vous faites de moins en moins vibrer les gens et progressivement vous perdez tout votre pouvoir de leadership. Pour devenir plus charismatique, commencez donc par retrouver un sommeil de bébé. Lire l’article : Technique de leadership : mieux maîtriser son sommeil pour décupler son influence et son pouvoir d’action

Lire aussi : 6 choses à connaître pour mieux maîtriser son sommeil et l’article suivant : Les 7 clefs d’un bon sommeil : comment mieux dormir, mieux récupérer, mieux se reposer pour mieux profiter !


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4 manuels exceptionnels pour travailler sa voix, sa diction, son articulation

Voici ma petite sélection de livres et de manuels proposant de très bons exercices pour améliorer sa diction, son articulation, et d’une façon plus générale son pouvoir vocal. Ce sont des ouvrages de référence, de véritables « bibles » pour les orateurs confirmés ou débutants, et ils furent pendant longtemps mes livres de chevet. Je ne peux que vous recommander de vous les procurer à votre tour et de vous plonger dedans régulièrement, je suis certain qu’ils vous emmèneront très loin, au-delà de vos espérances :

Trouver sa voix : Contrôler sa respiration, enrichir son timbre, élargir son registre vocal, de Louis-Jacques Rondeleux

Voilà un ouvrage de référence que vous devez absolument posséder, que vous soyez orateur débutant ou conférencier aguerri, ou encore professeur d’éloquence. Ce livre renferme une méthode complète et progressive extrêmement bien pensée pour maîtriser sa voix de A à Z. Vous gagnerez à suivre cette méthode pas à pas, et vous aurez souvent envie d’y revenir, de « réviser », c’est pourquoi je vous recommande d’en faire votre livre de chevet ! En tout cas, ce livre devrait trouver une place de choix dans votre bibliothèque. Comme le dit l’auteur Louis-Jacques Rondeleux : « c’est un livre pratique qui nous aide à accepter que, plus encore qu’un instrument vocal, c’est nous-mêmes que nous construisons. ». Si vous êtes coach ou formateur, cette méthode vous sera personnellement profitable, et vous pourrez y puiser des idées d’exercices pour vos élèves. Enfin, je recommande ce livre même à ceux qui ne s’intéressent pas à ce sujet, simplement pour leur culture générale ! Ce livre est en effet d’une rare qualité, sur un sujet lui-même assez exotique. Bref, vous l’avez compris : si vous ne deviez en commander qu’un, c’est celui-ci ! Trouver sa voix, de Louis-Jacques Rondeleux

Traité pratique de la diction française, de Georges Le Roy

Encore un livre de référence ! Et même une véritable « bible », oserais-je dire. Comment l’art de dire pourrait-il s’apprendre en un livre ? C’est pourtant le pari réussi de son auteur, Georges Le Roy. Grâce à ce manuel fondamental extrêmement bien construit, il met à la portée constante des étudiants les quelques préceptes indispensables et les notions fondamentales touchant à l’étude de la diction, tant expressive que correcte. Le but est de redresser sans tarder les tendances fâcheuses à la négligence et à la vulgarité qui se sont introduites dans le langage, et ce dès le début d’une formation en art oratoire, dès les premiers balbutiements… Si vous ne deviez commander que deux ouvrages, alors commandez celui-ci (et le précédent). Ce manuel est tout aussi utile aux apprenants qu’aux professeurs, et permet de préparer une nouvelle génération d’orateurs véritablement dignes de la langue française et de ses chefs-d’oeuvre. Bonne lecture, et surtout bonne parole ! Traité pratique de la diction française, de Georges Le Roy

Jeux pour mieux articuler, prononcer, dire, rire, de Claude Marc

Après les deux ouvrages de référence évoqués ci-dessus, voici un ouvrage plus léger, plus facile d’accès, qui plaira d’ailleurs autant aux enfants qu’aux adultes. Mais que les adultes ne s’y trompent pas ! Le côté « naïf » de certains jeux ne doit pas masquer leur puissance et leur utilité ! Ce livre ne plaira donc pas à celles et ceux qui se prennent un peu trop au sérieux, mais régalera tous les orateurs ayant l’esprit suffisamment ouvert. En tout, ce sont plus de 60 petits textes et phrases à lire et relire pour apprendre à mieux articuler. Tous les textes de ce livre sont des créations originales de son créatif auteur Claude Marc. Mon conseil : n’hésitez pas à vous procurer ce livre d’autant plus si vous avez des enfants, et faites les exercices de diction avec eux ! Fous rires (et progrès) garantis !! (il faut savoir que l’auteur a donné une suite à ce premier manuel, avec un tome II et un tome III !) Jeux pour mieux articuler, prononcer, dire, rire

Déclamation : Ecole du mécanisme, de Paul Gravollet

Revenons aux ouvrages fondamentaux, aux « bibles » que devraient posséder tout orateur ou coach en éloquence. Déclamation en fait partie, clairement. Comme son nom l’indique, ce livre de diction est dédié à l’art déclamatoire. C’est une véritable bible écrite à l’intention de tous ceux qui, par goût ou par nécessité professionnelle, souhaitent améliorer leur articulation et acquérir une bonne diction. Il fait notamment partie des grands classiques de l’entraînement à la prononciation pour les apprentis comédiens depuis près d’un siècle (l’édition originale date de 1930). Au cours de 50 leçons sont présentés de nombreux exercices parfaitement adaptés pour travailler les sons et la phonétique. Si vous ne deviez commander que trois livres… Vous m’avez compris (commandez aussi celui-ci) ! Déclamation, de Paul Gravollet

372 exercices pour articuler, gérer son bégaiement et sa voix, de Françoise Estienne & Dominique Morsomme

Je souhaite conclure ma petite sélection par un joli livre que l’on m’a fait découvrir récemment. Les auteurs exercent la logopédie au centre universitaire d’audio-phonologie des cliniques universitaires Saint-Luc. Leur but est de réunir en un livre toute une série d’exercices destinés à entraîner ou rééduquer l’articulation, la parole bégayée, la voix parlée et chantée. Les exercices articulatoires peuvent servir de support pour remédier aux bégaiements et aux troubles vocaux : la majorité des exercices prévus pour traiter les bégaiements sont adaptables à la voix et vice versa. Ce livre concerne donc autant les troubles articulatoires, les bégaiements et les pathologies vocales que la voix en général. C’est donc un manuel très riche et très complet qui comblera tous les passionnés. Avec un magnifique objectif : « le plaisir d’articuler, de parler et de s’exprimer sans réserve et de cohabiter avec sa parole et sa voix. » Un livre à lire, donc, et pourquoi pas à offrir ! 372 exercices pour articuler, gérer son bégaiement et sa voix, de Françoise Estienne & Dominique Morsomme

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Je vous déconseille de lire ce qui suit…

Qu’êtes-vous en train de faire ? Mes conseils ne servent donc à rien ?! Si je vous dis de NE PAS LIRE cet article, c’est pourtant pour une bonne raison…

C’est pour vous montrer… la puissance de la sollicitation paradoxale

Je vous explique :

En vous « déconseillant » de lire cet article, je décuple votre envie de le lire quand même ! Et vous le faites avec d’autant plus d’attention et d’intérêt que vous avez peut-être le sentiment de braver un « interdit », d’accéder à ce qui vous est refusé, de percer un secret… De contredire un « ordre », de dire « non » quand on dit « oui » et de dire « oui » quand on dit « non » !

C’est l’application d’un principe très simple : jouer avec l’esprit de contradiction pour le retourner contre lui-même.

La sollicitation paradoxale, c’est le fait de demander l’inverse de ce que l’on souhaite, en s’attendant précisément à provoquer la réaction contraire.

On raconte que le psychologue et psychiatre américain Milton Erickson aurait fait la découverte de ce principe étant tout jeune :

A l’âge de 7 ans, le petit Erickson était avec son père et tous deux devaient faire rentrer un veau dans une étable. Le père tirait sur la corde, mais plus il tirait, plus le veau se cabrait et refusait d’y aller. Erickson eut alors l’idée, plutôt que de continuer à tirer sur la corde, de faire le tour du veau et de tirer sur sa queue, dans le sens opposé. Aussitôt, par réaction, le veau poussa en avant et rentra dans l’étable.

Regardez la vidéo ci-dessous – ou plutôt : ne la regardez surtout pas !

Vous allez voir comment un jeune père manipule son fils… exactement comme le petit Erickson avait manipulé le veau…

Que faut-il en retenir ? Eh bien, que vous pouvez vous aussi utiliser ce principe dans tous vos échanges, avec qui que ce soit, et plus particulièrement avec les personnalités rebelles et les contradicteurs patentés. Vous pouvez également en faire usage lors de vos discours et interventions en public.

Imaginez un professeur face à une classe d’étudiants prenant conscien- cieusement des notes à chaque mot qu’il prononce. Il suffit qu’il aborde un nouveau point, tout en déclarant : « Laissez tomber vos stylos, ce n’est pas la peine de noter ce que je vais vous dire là… » Il suscitera paradoxalement un regain d’intérêt, et il peut être certain que cette anecdote ou ce point sera l’un des passages les plus marquants et les mieux retenus de tout son cours.

Un bon moyen de capter l’attention et d’augmenter la valeur des informations que vous voulez transmettre est en effet de les présenter sous le signe du secret ou de la confidentialité. Avant un passage important, lâchez innocemment :

  • « Je ne devrais pas vous révéler cela, mais… »
  • « Je ne voulais pas aborder ce point aujourd’hui, je le réservais pour un moment spécial… »
  • « D’habitude un orateur veut capter l’attention du public, mais là ce n’est pas grave si vous n’êtes pas très attentif, en fait j’espère même que vous allez vite oublier ce que je vais vous dire… »
  • « Alors là, bouchez-vous les oreilles, je vais dire quelque chose que je ne devrais pas vous dire… »
  • « Arrêtez de prendre des notes pour ce que je vais vous dire, je ne veux surtout pas qu’il y ait de traces écrites… »
  • « Ce que je vais vous dire ne doit pas sortir d’ici… »
  • « Promettez-moi de ne pas répéter que… »

Faites monter le suspens en gardant le silence un petit moment, puis dites ce que vous avez à dire. Vous pouvez baissez le ton, ou regarder fixement quelqu’un pendant tout le passage, pour augmenter l’intensité de cette « révélation »… Vous serez sûr de faire mouche, de captiver votre public, et donc de diffuser au mieux votre message !

C.C. Crédit photo : Viewminder

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4 choses (surprenantes) à savoir sur le café pour mieux profiter de ses effets

Il y a beaucoup d’idées reçues sur le café, certaines sont complètement fausses, d’autres pas tout a fait vraies… Il est utile de mieux connaitre le café, pour profiter pleinement de ses effets positifs (et limiter les risques d’effets négatifs, car oui, il y en a…). Voici donc 4 choses a savoir sur le café, et certaines vont probablement vous surprendre :

1 – Il y a plus de caféine avec un cafe filtre que dans un expresso !

Eh oui, voila une première information qui peut surprendre, car on pense généralement le contraire. Pourtant, plus on passe de l’eau sur un café et on plus on en extrait la caféine ! De ce fait, un expresso est donc moins fort en caféine qu’un café filtre… Sachez qu’il y a entre 50 et 180 mg de caféine dans une tasse de 15 cl de café filtre, contre 40 a 100 mg pour une tasse d’expresso de même contenance, soit presque deux fois moins en moyenne ! Donc si vous voulez vraiment un café bien fort, misez sur la bonne vieille machine a café traditionnelles avec filtre.

2 – La théine contenue dans le thé n’est pas moins forte que la caféine du café

Et pour cause ! Car la caféine et la thé sont en fait une seule et même molécule ! C’est pourtant une idée largement répandue que la théine du thé est moins forte que la caféine du café… Eh bien non. La différence étant dans la concentration qui est moindre dans le thé. La concentration moyenne en caféine du thé n’excède pas 200mg par litre, alors qu’elle peut monter a 1000mg par litre pour un seul expresso ! Donc attention a ceux qui boivent des litres et des litres de thé toute la journée en pensant que ce n’est pas risqué comme le café… Non seulement il y a un risque d’avoir plus de mal a s’endormir, mais, tout comme pour la surconsommation de café, la surconsommation de thé peut abimer la santé… C’est la dose qui fait le poison…

3 – La teneur en caféine est différente entre arabica et robusta

Saviez-vous que la teneur en caféine est différente selon qu’il s’agit de café arabica ou robusta ? Le robusta contient plus de caféine que l’arabica : entre 2200 et 2600 mg pour 100 grammes de matière sèche, contre 1200 et 1500 mg/100g pour l’arabica. Certains prétendent le ressentir au gout, en tout cas cette information pourra peut-etre vous faire pencher en faveur de l’un ou de l’autre.

4 – La dose recommandée est de 400 mg de caféine par jour

Pas besoin de sortir vos calculatrices pour voir combien de tasses de robusta filtré vous pouvez avaler chaque jour… En effet, le calcul le plus simple est de se limiter a deux tasses (ou un bol) de café le matin si vous en avez vraiment besoin, et un expresso voire un double expresso après le déjeuner. Pas plus, et surtout pas après 15h. Si vous respectez cela, vous n’en souffrirez pas ! Vous profiterez au maximum des effets positifs du café sans les désagréments. La consommation de café est sans effet indésirable en-dessous de ce seuil d’environ 400 mg de caféine par jour, soit 4 (voire 5…) expressos pour un adulte.

Consommer trop de café peut présenter de nombreux risques insoupçonnés, comme une forme de dépendance. Parlons aussi des troubles au niveau cardio-vasculaire. Pour tout effet positif, il y a un risque négatif qui dépend le plus souvent de la quantité consommée. Pour profiter du maximum d’effets positifs, il ne faut donc paradoxalement pas en consommer le maximum, mais la juste dose selon son profil et sa corpulence, ainsi qu’en fonction de son activité et de l’heure de la journée… A bon buveur, salut !

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Technique de storytelling : comment utiliser des dialogues pour structurer vos histoires

On parle beaucoup de storytelling, tout le monde finit par connaître le principe, par contre il est beaucoup moins évident d’appliquer les bonnes techniques. Concrètement, le storytelling, comment ça marche ?

Voici une technique redoutable : pensez aux dialogues pour structurer facilement des histoires captivantes !

Pensez un instant aux passages les plus saisissants dans les films ou les livres qui vous plaisent… Souvent, ce sont les dialogues qui vous ont accroché, n’est-ce pas ? Les dialogues mettent en effet en scène des personnages, de façon inattendue, et constituent donc les les séquences qui sont au cœur de l’histoire, des intrigues. A travers leurs paroles, c’est un regard sur le monde, une façon de voir les choses, qui vous apparaît.

C’est pourquoi l’utilisation d’un dialogue, même très simple, a autant d’effet. En résumé : quand vous parler de quelque chose qui implique une autre personne, exprimez cette relation sous forme de paroles vivantes échangées entre cette personne et vous-même. C’est une astuce toute simple pour mieux captiver votre auditoire ou vos interlocuteurs. Lorsque vous décidez d’utiliser une technique de storytelling, c’est même l’une des premières techniques qui devrait vous venir à l’esprit !

Par exemple, plutôt que de relater un fait banal tel que : « Ce matin j’ai croisé une très bonne amie d’enfance, on était tellement émus que nous avons convenu de nous revoir très bientôt », vous pourriez par exemple utiliser la formulation suivante : « Ce matin, j’ai croisé Elsa, une très bonne amie d’enfance. C’est elle qui m’a reconnu « Fabien, tu te souviens de moi ? », j’ai mis quelques secondes à réaliser « Elsa ?… Ben ça alors c’est toi ? Je pensais bien ne jamais te revoir ». Elle m’a répondu en me regardant au fond des yeux « Oui, on n’aurait jamais dû se fâcher sur coup de tête comme ça – je suis préssée, mais voilà mon numéro appelle-moi ce week-end ! »

Grande différence, n’est-ce pas ? Les dialogues nous transportent véritablement au cœur de l’histoire, au cœur de l’action, et permettent de faire passer beaucoup plus d’émotions que de simples descriptions.

Toutefois, de bonnes descriptions sont aussi très utiles en storytelling, car elles plantent le décor de l’histoire ou de l’action, donc des dialogues ! C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à travailler de belles descriptions en storytelling, des descriptions évocatrices impliquant le maximum d’éléments sensoriels comme dans la fameuse technique de la photo mentale.

En guise de résumé : quand pensez « storytelling », pensez bien sûr à tous les éléments de l’histoire, mais parmi tous ces éléments pensez surtout aux dialogues à chaque fois que vous racontez l’histoire en question !

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Vous êtes un grand buveur de café ? Gardez ces 3 recommandations en tête…

Savez-vous combien de temps durent vraiment les effet du café ? La caféine s’élimine entre 2 et 10 heures ! Et ses effets persistent tant que la moitié n’a pas été éliminée. C’est-a-dire que 9h après avoir bu votre double expresso, il est possible que vous en ressentiez toujours les effets. Autant dire que si vous l’avez avalé après 16h, il est possible que vous ayez quelques problèmes pour vous endormir

Certes, la durée des effets de la caféine dépend de votre corpulence : chacun réagit différemment a la molécule, d’ou la difficulté de déterminer les doses journalières a ne pas dépasser pour sa santé. Mais d’une façon générale, nous avons tendance a dépasser la dose de caféine conseillée… Bref, si vous êtes un grand buveur de cafe et que vous pensez en avoir absolument besoin pour continuer de travailler, nous vous conseillons de bien garder en tête les 3 recommandations suivantes :

1 – Modérez les apports en caféine

Cela est d’autant plus important chez les enfants, les ados et les femmes enceintes et allaitantes. Il faut savoir a ce propos que la mention « Teneur élevée en caféine, déconseillé aux enfants et aux femmes enceintes ou allaitantes » doit figurer sur l’étiquetage des boissons contenant plus de 150mg/l de caféine (a l’exception du thé et… du café bien entendu…).

Vous pensez peut-etre que cette recommandation est superflue. Pourtant, on trouve de la caféine dans divers aliments et boissons – et pas seulement dans le café ! On en trouve aussi par exemple dans le thé, le kola, le guarana, le mate… Des boissons telles que les sodas (type cola…) et les boissons énergisantes contiennent aussi de la caféine, ainsi que le chocolat (60mg pour 100g). Vous voyez donc qu’il est facile de dépasser la dose recommandée, a savoir pas plus de 400mg de caféine par jour !

2 – Evitez d’associer la caféine avec l’alcool

Le mélange est souvent consomme sous forme de boissons énergisantes alcoolisées, avec possibilité de comportements a risques…

3 – N’abusez pas de la caféine pendant l’exercice physique

Certaines personnes boivent du cafe pendant le sport ou les efforts, car elles pensent que cela leur donne de l’énergie… Mais cela augmente surtout le risque de tachycardie (accélération du rythme cardiaque) et la caféine n’augmente pas les performances physiques ! Bref, si vous pensez que le café « vous rend plus fort », vous vous trompez, le café pourrait très bien vous détruire… Il ne s’agit pas non plus de ne plus en boire une goutte, mais simplement de modérer ce plaisir…

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6 conseils pour mieux récupérer, se relaxer, et retrouver le sommeil

Le stress et le rythme de nos petites vies trépidantes détériorent peu a peu notre sommeil. Cela a un impact sur notre santé, mais également sur notre charisme ! Comme nous l’avons rappelé plusieurs fois sur ce site, il y a un lien direct entre la qualité de notre sommeil et le charisme que l’on dégage. Nous avons donc toutes les raisons de chercher a retrouver pleinement notre sommeil.

D’une façon générale, nous gagnons a savoir comment récupérer plus vite, et comment nous relaxer avant une intervention a fort enjeu. Pour l’endormissement, les maitres mots sont calme et régularité. Pour récupérer, pensons sieste et relaxation. Enfin, ayons en tête ce qu’il est convenu d’appeler « TOP » (pour Technique d’Optimisation du Potentiel). Voici 6 conseils pour mieux récupérer a tout moment, se relaxer plus profondément et s’endormir plus vite quand on se couche :

1 – Préservez votre espace de repos

Dormir dans le silence est préférable, avec une température idéale de 19 degrés. Evitez la présence d’un animal sur le lit ou dans la chambre, même si vous aimez beaucoup votre gros toutou ou votre petite chatte. Eteignez le téléphone portable pour éviter qu’il sonne pendant la nuit ! (il est possible de paramètrer son téléphone pour pouvoir l’éteindre et que l’alarme sonne tout de même a la bonne heure…)

2 – Evitez les écrans !

Eteignez une bonne fois pour toutes tous ces foutus « black mirrors » le soir venu ! Ce sont des poisons destructeurs de nos vies. Eteignez l’ordinateur, mais aussi la tablette, le smartphone, et tous ces gadgets électroniques qui nous empoisonnent la vie. Pourquoi est-ce aussi important d’éteindre tous les écrans avant d’aller se coucher ? Parce que la lumière émise par ces appareils de mort freine l’endormissement ! Si possible, eteignez-les au moins une heure, voire deux heures avant le coucher. Et, mieux encore : essayez de tout couper un jour entier par semaine

3 – Resynchronisez votre horloge biologique

Efforcez-vous d’agir en toute conscience sur les leviers qui aident a resynchroniser l’horloge biologique. Notamment : couchez-vous, levez-vous et mangez a heures régulières. Essayez également de vous astreindre a une activité physique régulière et une alimentation équilibrée. A ce titre, n’oubliez pas que l’alimentation a également un rôle décisif dans l’art oratoire, aussi surprenant que cela puisse paraitre !

4 – Pratiquez l’art de la « sieste stratégique »

Lorsque votre sommeil a clairement été insuffisant, la sieste permet de récupérer de la vigilance. Comme pour dormir, veiller a faire votre sieste au calme, dans la pénombre, en vous concentrant sur des images positives afin de chasser le stress. La sieste ne doit pas durer plus de 30 minutes, sinon vous risquez d’avoir des difficultés a vous réveiller.

5 – S’étirer et visualiser après la sieste

Apres une bonne petite sieste réparatrice, il est conseillé de s’étirer, de décontracter ses articulations et de se préparer au retour a l’action en visualisant mentalement les taches a accomplir.

6 – Pensez au « TOP » !

Les TOP (Techniques d’Optimisation du Potentiel) conjuguent a la fois la sophrologie, la relaxation et la préparation mentale. Il s’agit de techniques de régulation avant de mener des actions décisives (rencontre avec un client important, entretien d’embauche, négociation a fort enjeu…), mais aussi de techniques de dynamisation pendant ces actions, puis de récupération après ces actions.

Pour conclure et aller plus loin, je vous recommande la lecture de Comprendre et pratiquer les techniques d’optimisation du potentiel pour rester au Top d’Edith Perreaut-Pierre, ainsi que le livre sur le sommeil de Nathalie Ferron intitulé Bien dormir, tout simplement !

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