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S’ouvrir de nouveaux horizons en tant que formateur ou conférencier

Dans le monde professionnel, il est essentiel de toujours chercher à s’améliorer et à se développer. Pour cela, il est nécessaire de s’ouvrir de nouveaux horizons en tant que formateur ou conférencier. Les métiers de la formation et de la conférence offrent de nombreuses opportunités pour enrichir sa carrière et partager ses connaissances avec un public varié.

Etape 1 : Professionnaliser son activité

Avant de chercher à vous développer à l’international, pensez « local » et national : essayez de devenir un formateur ou un conférencier professionnel reconnu à votre niveau. C’est la base à partir de laquelle vous développer à des niveaux toujours plus hauts. Si cette base n’est pas solide, tôt ou tard tout ce que vous tentez de construire risque de s’écrouler violemment… Donc avant de voir comment devenir un formateur international ou un conférencier de stature mondial, rappelons les fondamentaux de ces métiers si particuliers :

Les compétences clés pour réussir en tant que formateur ou conférencier

  • La maîtrise du sujet: Que vous soyez formateur ou conférencier, la maîtrise de votre sujet est essentielle pour inspirer confiance et transmettre efficacement vos connaissances. Continuez à vous former et à vous informer pour rester à jour sur les dernières tendances et avancées dans votre domaine.
  • La pédagogie: Pour être un bon formateur, il est crucial de savoir adapter sa méthode d’enseignement en fonction de son public et de ses besoins. Utilisez des techniques pédagogiques variées pour rendre votre formation interactive et stimulante.
  • L’éloquence et la communication: Un conférencier doit être capable de captiver son auditoire et de communiquer clairement ses idées. Travaillez sur votre élocution, votre gestuelle et votre manière de structurer votre discours pour être un orateur efficace.

Les avantages de la profession de formateur ou conférencier

  1. L’autonomie: En tant que formateur ou conférencier indépendant, vous avez la possibilité de gérer votre emploi du temps et de choisir les missions qui vous intéressent le plus. Cette autonomie vous permet de concilier vie professionnelle et vie personnelle selon vos besoins.
  2. Le réseau professionnel: Évoluer dans le domaine de la formation ou de la conférence vous donne l’opportunité de rencontrer des professionnels de différents secteurs et de nouer des relations enrichissantes. Cela peut également vous ouvrir de nouvelles perspectives de carrière.
  3. La satisfaction personnelle: Contribuer au développement des compétences et des connaissances d’autrui est une source de satisfaction personnelle pour de nombreux formateurs et conférenciers. C’est l’occasion de partager votre passion et de vous sentir utile.

Comment se lancer en tant que formateur ou conférencier

  • Se former: Il est important de se former aux techniques de formation et de prise de parole en public pour devenir un formateur ou un conférencier efficace. De nombreux organismes proposent des formations professionnelles adaptées à vos besoins.
  • Se spécialiser: Choisissez un domaine de compétence dans lequel vous excellez et spécialisez-vous pour vous démarquer de la concurrence. Une spécialisation vous permettra de proposer des formations et des conférences de qualité et d’attirer un public spécifique.
  • Promouvoir ses services: Pour vous faire connaître en tant que formateur ou conférencier, il est essentiel de mettre en place une stratégie de communication efficace. Utilisez les réseaux sociaux, les plateformes spécialisées et les événements professionnels pour promouvoir vos services et nouer des partenariats.

Étape 2 : étendre son activité à l’international

Se développer à l’international est une excellente façon d’élargir son audience et d’accroître sa notoriété en tant que conférencier ou formateur. Cela permet de diversifier ses sources de revenus, d’échanger avec des professionnels de différents horizons et de s’enrichir sur le plan culturel. Voici quelques conseils pour développer votre activité à l’étranger.

Les étapes clés pour une expansion internationale

  1. Évaluer ses compétences linguistiques: Pour intervenir en tant que conférencier ou formateur à l’étranger, il est essentiel de maîtriser la langue du pays cible ou de travailler avec un interprète. Pensez à vous former en langues étrangères et à adapter vos supports de communication en conséquence.
  2. Se renseigner sur les réglementations locales: Chaque pays a ses propres règles en matière de formation et de conférences. Renseignez-vous sur les exigences légales, les certifications requises et les modalités d’obtention de visas pour exercer votre activité à l’étranger.
  3. Adapter son offre: Adaptez vos formations et conférences aux spécificités culturelles et professionnelles du pays cible. Prenez en compte les besoins locaux, les compétences recherchées et les attentes du public pour proposer une offre pertinente et attractive.
  4. Développer un réseau international: Pour réussir à l’étranger, il est crucial de se constituer un réseau professionnel solide. Participez à des événements internationaux, rejoignez des associations professionnelles et utilisez les réseaux sociaux pour nouer des contacts et échanger avec des acteurs clés du secteur.

Quels pays privilégier pour se développer à l’international ?

Le choix du pays dans lequel étendre son activité dépend de nombreux facteurs, tels que la langue, la culture, les opportunités professionnelles et la demande en formation ou conférences. Voici quelques pays qui offrent de bonnes perspectives pour les conférenciers et formateurs :

  • Les pays anglophones: Les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont des marchés porteurs pour les conférenciers et formateurs. La maîtrise de l’anglais est un atout majeur pour travailler dans ces pays.
  • Les pays européens: La France, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie sont des pays avec une forte demande en formations et conférences, notamment dans les domaines de la technologie, de l’innovation et du développement durable. La maîtrise des langues locales est un avantage pour se démarquer.
  • Les pays émergents: Les pays en développement, tels que le Brésil, l’Inde, la Chine ou l’Afrique du Sud, offrent des opportunités intéressantes pour les conférenciers et formateurs. Les besoins en compétences et en formations y sont importants, et la concurrence peut y être moins intense qu’ailleurs.

En somme, se développer à l’international en tant que conférencier ou formateur nécessite une bonne préparation et une connaissance approfondie des marchés cibles. Il est important de bien choisir les pays dans lesquels s’implanter en fonction de ses compétences, de ses objectifs et des opportunités offertes.

Ne pas sous-estimer les difficultés

La perspective de se développer à l’international est très excitante et motvante, et cela peut conduire à un excès d’optimisme… Les déceptions et désillusions seront d’autant plus dévastatrices. Car partir à la conquête du monde n’est pas donné à tout le monde, surtout pas aux personnes mal formées et mal préparées ! Attention à ne pas sous-estimer les difficultés pour développer son activité dans certains pays, notamment :

  1. Les barrières linguistiques: Dans certains pays, la maîtrise de la langue locale est indispensable pour réussir en tant que conférencier ou formateur. Les barrières linguistiques peuvent rendre l’adaptation de votre offre plus complexe et limiter vos opportunités professionnelles.
  2. Les différences culturelles: Les spécificités culturelles de chaque pays peuvent influencer les attentes du public et les pratiques professionnelles. Il est important de bien connaître la culture locale pour adapter votre offre et éviter les malentendus.
  3. La concurrence: Dans certains pays, la concurrence dans le secteur de la formation et des conférences peut être particulièrement intense. Il est alors nécessaire de se démarquer en proposant des formations et conférences innovantes et de qualité, et en développant un réseau professionnel solide.
  4. Les contraintes réglementaires: Les règles en matière de formation et de conférences peuvent varier d’un pays à l’autre. Les procédures pour obtenir les certifications ou les visas requis peuvent être complexes et coûteuses, ce qui peut freiner votre développement à l’étranger.

Soyez stratégique : visez les pays les plus faciles d’accès

Vous pouvez envisagez une stratégie de développement à l’international en ciblant d’abord les pays les plus faciles d’accès pour vous. Les pays les plus accessibles pour les conférenciers et formateurs sont ceux qui présentent des opportunités professionnelles intéressantes, une demande en formation et conférences, et des contraintes réglementaires moins strictes. Parmi ces pays, on retrouve :

  1. Les pays anglophones: Comme mentionné précédemment, les pays anglophones tels que les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande offrent un environnement favorable pour les conférenciers et formateurs. La maîtrise de l’anglais facilite grandement l’accès à ces marchés, et les opportunités professionnelles y sont nombreuses.
  2. Les pays européens voisins: Si vous êtes basé en Europe, il peut être plus facile d’étendre votre activité dans les pays voisins, en raison de la proximité géographique et des accords de libre circulation au sein de l’espace Schengen. Les pays tels que la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg ou la Suisse offrent des opportunités intéressantes pour les conférenciers et formateurs.
  3. Les pays avec des accords de coopération et d’échange: Certains pays ont des accords de coopération et d’échange avec votre pays d’origine, ce qui facilite l’accès à leur marché et simplifie les démarches administratives. Renseignez-vous sur les accords en vigueur entre votre pays et les pays cibles pour identifier les opportunités qui s’offrent à vous.

En conclusion, pour réussir à développer son activité de conférencier ou formateur à l’international, il est essentiel de bien choisir les pays dans lesquels s’implanter, en tenant compte des opportunités professionnelles, des barrières linguistiques et culturelles, ainsi que des contraintes réglementaires. La clé du succès réside dans une préparation minutieuse, une adaptation constante de votre offre et un travail de réseautage efficace.

Surmonter les difficultés et réussir à l’international

Pour faire face aux défis liés au développement de votre activité de conférencier ou formateur à l’international, voici quelques stratégies à adopter :

  1. Se former en langues étrangères: La maîtrise des langues est cruciale pour réussir à l’étranger. Investissez du temps et des ressources pour apprendre la langue du pays cible, ou travaillez avec des interprètes professionnels pour faciliter la communication avec votre public.
  2. S’adapter aux spécificités culturelles: Informez-vous sur la culture locale et adaptez votre offre en conséquence. Tenez compte des coutumes, des valeurs et des attentes du public pour proposer des formations et conférences pertinentes et respectueuses des spécificités culturelles.
  3. Collaborer avec des partenaires locaux: Pour faciliter votre implantation à l’étranger, il peut être judicieux de collaborer avec des partenaires locaux, tels que des organismes de formation, des universités ou des entreprises. Ces partenariats vous permettront de bénéficier de leur expertise et de leur réseau, et de mieux comprendre les besoins du marché local.
  4. Se tenir informé des réglementations et des tendances: Restez à jour sur les exigences légales et les tendances du secteur dans le pays cible. Cette veille vous permettra d’anticiper les évolutions du marché et d’adapter votre offre en conséquence.
  5. Se démarquer par la qualité et l’innovation: Pour réussir à l’étranger, il est essentiel de proposer des formations et conférences de qualité, qui répondent aux besoins du public et se démarquent de la concurrence. Investissez dans la recherche et le développement pour proposer des solutions innovantes et adaptées aux spécificités du marché.

En somme, développer son activité de conférencier ou formateur à l’international demande de la préparation, de la persévérance et de l’adaptabilité. En adoptant les stratégies mentionnées et en choisissant judicieusement les pays dans lesquels s’implanter, vous augmenterez vos chances de réussir et d’élargir votre audience à l’échelle internationale.

Bonus : 6 astuces pour se lancer à l’étranger

Lancer son activité de conférencier dans un nouveau pays peut représenter un défi de taille. Voici quelques astuces auxquelles on ne pense pas toujours immédiatement pour faciliter cette étape cruciale de votre développement professionnel.

  1. Utiliser des plateformes en ligne pour organiser des événements-tests : Avant de vous lancer pleinement dans un nouveau pays, testez votre offre et votre discours en organisant des événements en ligne à destination du public local. Utilisez des plateformes de streaming ou de webinaires pour évaluer l’intérêt du public et recueillir des retours d’expérience.
  2. Participer à des événements culturels locaux : Pour mieux comprendre la culture et les attentes du public dans le pays cible, assistez à des événements culturels locaux, tels que des expositions, des spectacles ou des conférences. Cela vous permettra d’établir des contacts, d’échanger avec les habitants et de vous imprégner de la culture locale.
  3. Collaborer avec des influenceurs locaux : Les influenceurs locaux peuvent être des alliés précieux pour promouvoir votre activité de conférencier dans un nouveau pays. Identifiez des influenceurs pertinents dans votre domaine d’expertise et proposez-leur des collaborations, comme des interviews, des articles invités ou des vidéos conjointes.
  4. S’inscrire à des concours et des prix internationaux : Pour gagner en visibilité et en notoriété, participez à des concours et des prix internationaux dans votre secteur d’activité. Une nomination ou une récompense peut constituer un atout majeur pour attirer l’attention du public et des professionnels du pays cible.
  5. Utiliser la gamification pour impliquer le public : Surprenez votre public en utilisant des techniques de gamification pour rendre vos conférences et formations plus interactives et attrayantes. Intégrez des éléments ludiques, tels que des quiz, des sondages en direct ou des jeux de rôle pour capter l’attention et faciliter l’apprentissage.
  6. Créer des partenariats avec des écoles et des universités locales : Les établissements d’enseignement supérieur sont souvent à la recherche de conférenciers et de formateurs pour enrichir leur programme académique. Proposez des interventions sur des sujets pertinents pour les étudiants et les enseignants, et profitez de cette expérience pour vous faire connaître auprès du public local.

Ces astuces peuvent vous sembler surprenantes et innovantes, en tout cas pensez-y car elles vous aideront à faciliter le lancement de votre activité de conférencier dans un nouveau pays, en vous permettant de mieux comprendre le marché local, de gagner en visibilité et de créer des liens avec le public et les professionnels du secteur.

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Vivre à l’international : (ré)apprendre à dormir avec des horaires décalées

Quand on cherche à développer son activité à l’international et que l’on passe de plus en plus fréquemment d’un pays à l’autre, d’un continent à l’autre, pour des durées toujours plus courte, le jetlag et la fatigue se font vite sentir. Cela peut d’autant plus vous être préjudiciable selon que votre activité relève du coaching ou de la formation. Vous vous devez en effet de cultiver votre charisme et votre leadership afin d’être performant en tant que coach, or il y a un lien inversement proportionnel entre le charisme et le manque de sommeil.

Lire aussi : Technique de leadership : mieux maîtriser son sommeil pour décupler son influence et son pouvoir d’action

Beaucoup d’autres métiers, certains très localisés sont également concernées par ces décalages horaires : activité de maintenance, militaires, sécurité et sûreté… Ces métiers imposent des horaires décalées qui entrainent des perturbations du sommeil. Cela a des conséquence non négligeables sur l’organisme, voyons donc comment gérer au mieux ces perturbations à travers 3 chiffres qui révèlent tous les méfaits du manque de sommeil :

Lire aussi : 6 choses à connaître pour mieux maîtriser son sommeil

Attention à la 26e heure…

« 26 » : le manque de sommeil entraine une dégradation des performances physiques et mentale dès la 26e heure de privation de sommeil. Lorsqu’on est debout depuis 8h, si les circonstances ne permettent pas de se reposer pendant la nuit qui arrive, il faut impérativement se ménager la possibilité de faire au moins une petite sieste à partir de 9 ou 10h le lendemain matin ! Pour les grands voyageurs, il est impératif de maitriser des techniques de récupération rapide et notamment le Power Nap.

Attention aux nuits de moins de 6 heures

« 28% » : un chiffre qui a de quoi inquiéter ! En effet. c’est le pourcentage d’augmentation du risque de diabète de type 2 quand on dort moins de 6 heures par nuit. Bref, l’idéal est de se ménager des nuits de 8 heures minimum chaque fois que possible. Si vous arrivez d’un vol long-courrier et que vous n’avez pas pu vous reposer correctement dans l’avion, allez vous coucher directement, ne cherchez pas à sortir à tout prix.

Lire aussi : Les 7 clefs d’un bon sommeil : comment mieux dormir, mieux récupérer, mieux se reposer pour mieux profiter !

Vous avez 1 chance sur 3 d’être concernés…

« 1/3 » : en France, 1 personne sur 3 souffre d’un trouble du sommeil. Oui, une personne sur trois ! Essayez donc d’être l’une des deux autres en suivant nos recommandations. Le sommeil est rythmé par une horloge biologique interne qui peut se dérégler, notamment en cas de travail de nuit ou de travail posté, ou encore de longs voyages. Le décalage horaire n’altère pas seulement la durée de la nuit ou la longueur du temps d’éveil, mais également les temps de repos, qui se voient considérablement raccourcis

Lire aussi : Fatigue V.S. Leadership : attention à la « dette de sommeil » et aux somnolences !

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Comment développer votre éloquence en anglais (et pourquoi cela fera décoller votre activité de conférencier)

L’importance de l’éloquence en anglais…

L’éloquence en anglais est un atout majeur pour toute personne souhaitant réussir en tant que conférencier et développer son activité à l’international. Que vous soyez entrepreneur, coach ou expert dans votre domaine, maîtriser l’art de la prise de parole en public en anglais vous permettra de toucher un public plus large et d’augmenter votre crédibilité à la fois au niveau national mais aussi bien évidemment sur la scène internationale. Vous connaissez le dicton : visez la lune, au moins vous finirez dans les étoiles… De la même manière, visez le monde : au moins cela boostera votre activité au niveau national ! Dans cet article, nous vous proposons des conseils pratiques pour développer votre éloquence en anglais et ainsi booster votre activité de conférencier.

Étape 1 : Améliorez vos compétences linguistiques

Apprenez le vocabulaire spécifique à votre domaine

Pour être un conférencier éloquent en anglais, il est essentiel de maîtriser le vocabulaire spécifique de votre domaine d’expertise. Cela vous permettra de vous exprimer avec précision et d’engager efficacement votre audience. Prenez le temps de vous familiariser avec les termes techniques et les expressions courantes en anglais liés à votre sujet.

Pratiquez régulièrement l’anglais

Pour améliorer votre éloquence en anglais, la pratique régulière est indispensable. Impliquez-vous dans des conversations en anglais, participez à des débats et des discussions en ligne, et n’hésitez pas à rejoindre des clubs de conversation ou des groupes d’échange linguistique.

Étape 2 : Maîtrisez les techniques de prise de parole en public

Travaillez sur votre posture et votre gestuelle

Une bonne éloquence ne se limite pas aux mots que vous prononcez, mais englobe également votre posture et votre gestuelle. Adoptez une posture confiante et ouverte, utilisez des gestes naturels pour appuyer vos propos et maintenez un contact visuel avec votre public. Vous allez voir que certains gestes évidents pour marquer certains points lorsque vous vous exprimez en français deviennent bien moins évidents ni même faciles lorsque vous exprimez des idées similaires mais en anglais ! La langue a donc un impact sur la communication de votre corps tout entier, cet aspect n’est surtout pas à négliger.

Entraînez-vous à gérer votre stress

Le trac peut nuire à votre éloquence en anglais. Apprenez à gérer votre stress en pratiquant des techniques de relaxation, comme la respiration profonde ou la méditation. S’entraîner régulièrement à parler en public vous aidera également à gagner en confiance et à réduire votre anxiété. Autant dire que parler en public dans une autre langue que votre langue natale peut considérablement augmenter votre stress… Une préparation poussée est donc d’autant plus importante si vous devez faire une intervention en anglais.

Étape 3 : Développez votre style personnel

Trouvez votre propre voix

Chaque conférencier a un style unique qui le distingue des autres. Pour être un orateur éloquent en anglais, il est important de trouver votre propre voix et de l’affirmer. Écoutez des conférenciers anglophones que vous admirez et analysez les éléments de leur discours qui vous plaisent. Utilisez ces éléments pour créer votre propre style de prise de parole.

Racontez des histoires captivantes

Les histoires sont un excellent moyen de captiver votre public et de rendre votre discours mémorable. Utilisez des anecdotes personnelles et des exemples concrets pour illustrer vos propos et susciter l’émotion de votre audience.

Étape 4 : Préparez soigneusement vos interventions

Structurez votre discours

Un discours bien structuré est essentiel pour captiver votre audience et faciliter la compréhension de vos propos. Organisez vos idées de manière claire et logique, en introduisant votre sujet, en développant vos arguments et en concluant avec une synthèse ou une invitation à l’action.

Répétez et peaufinez votre présentation

La répétition est la clé pour développer votre éloquence en anglais. Répétez votre discours à voix haute, en prêtant attention à votre diction, votre intonation et votre rythme. Entraînez-vous devant un miroir ou filmez-vous pour analyser et améliorer votre posture et votre gestuelle.

Étape 5 : Interagissez avec votre public

Encouragez la participation de l’audience

Un conférencier éloquent en anglais sait engager son public et l’impliquer activement dans sa présentation. Posez des questions, sollicitez les opinions de votre audience et encouragez les réactions pour créer une atmosphère dynamique et interactive.

Gérez les questions et les objections

Être capable de répondre aux questions et aux objections de votre public en anglais est un élément clé de l’éloquence. Préparez-vous en anticipant les questions potentielles et en formulant des réponses claires et concises. Lorsque vous répondez aux questions, restez calme et diplomate, même si vous êtes en désaccord avec l’interlocuteur.

Conclusion : L’impact de l’éloquence en anglais sur votre activité de conférencier

En développant votre éloquence en anglais, vous augmenterez votre crédibilité et votre visibilité sur la scène internationale. Cela vous permettra d’élargir votre public, d’accroître votre influence et de booster votre activité de conférencier. En suivant les étapes et les conseils présentés dans cet article, vous serez en mesure de maîtriser l’art de la prise de parole en public en anglais et de vous démarquer en tant que conférencier de renom.

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Les quatre phases d’un discours éloquent selon Cicéron

Selon Cicéron, un bon discours s’articule en quatre grandes parties : l’exordium (introduction), la narratio (exposition des faits), la confirmatio (présentation des arguments) et la peroratio (conclusion).

Ces différentes parties font à leur tour l’objet de nouvelles divisions. La confirmatio, par exemple, se décompose en propositio (définition du point à débattre), l’argumentatio (déroulement de l’argumentation logique et développement des raisons probantes), la refutatio (où l’on réfute les arguments de l’adversaire), l’altercatio (où l’on provoque par une série de questions rhétoriques), l’amplificatio (où l’on cherche à élever le débat), et la disgressio (considérations annexes par rapport au point du débat).

Tout au long du discours et de chacune de ses parties et sous-parties, l’orateur éloquent doit également veiller à trouver le bon style oratoire, tout en joignant le geste à la parole.

Cette façon de décomposer le discours en parties clairement identifiées a évidemment un grand avantage méthodologique, en fournissant ainsi à l’orateur un canevas à respecter pour produire plus facilement ses allocutions. Mais le risque est aussi de limiter l’orateur dans sa créativité, le contraindre dans sa façon de penser, et, en révélant un même schéma pour toutes ses argumentations, amoindrir l’effet de celles-ci aux yeux de ceux qui l’auront trop nettement identifié…

Nous ne nous attacherons donc pas trop à ce découpage du discours, et prenons-le simplement ici comme un exemple de « l’obsession taxinomique » qui semble animer les grands théoriciens de la rhétorique… L’orateur moderne trouvera toujours un intérêt à se tourner vers la tradition, ne serait-ce que pour sa culture culture générale, mais il gagnera tout autant à chercher à les combiner avec de nouvelles inspirations en explorant des modes de communication plus contemporains, comme le storytelling.

Image en illustration de cet article : Cicéron dénonçant Catilina (CC Perkins, Bridgeman Art Library).

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Pourquoi nous avons peur de parler en public

Être à l’aise à l’oral est une nécessité. Ceci est d’autant plus vrai pour tous ceux qui veulent s’engager pour leurs idées ou promouvoir un projet.

Que ce soit dans le monde de l’entreprise, en politique ou dans le milieu associatif, il faut oser prendre la parole en public, animer une réunion, débattre ou négocier, intervenir sur un plateau télé, répondre à des journalistes…

Ces situations sont à chaque fois des épreuves, où même les personnes les plus expérimentées doivent bien souvent faire face à leur trac.

Les manifestations du trac sont nombreuses et variées, mais tenter de les contrôler ne sert à rien tant que leur véritable cause subsiste à un niveau plus profond.

Une première façon de surmonter le trac est précisément d’en comprendre la cause. Celle-ci est généralement triple :

  • La peur liée à l’enjeu de la situation
  • La peur de ne pas être suffisamment compétent
  • La peur d’être jugé en tant que personne

Voyons plus en détail en quoi consiste ces peurs, et comment prendre du recul par rapport à chacune d’entre elles pour être plus à l’aise en public :

La peur liée à l’enjeu de la situation est typique des examens, concours, passages à l’oral devant un jury, entretiens d’embauche et autres tests de sélection… Plus l’objectif visé est important (nouveau travail, entrée dans une école prestigieuse, etc.), plus le stress est grand.

La peur de l’incompétence caractérise celui qui ne se sent pas à la hauteur en termes de reconnaissance, d’importance ou de statut. Cela peut-être dû à l’absence de diplôme universitaire ou des titres nécessaires pour être officiellement reconnu comme spécialiste de tel ou tel domaine, et conférant une certaine légitimité pour intervenir sur certains sujets.

Enfin, la peur d’être jugé en tant que personne est la peur de déplaire, d’être critiqué, de se faire huer voire insulter, que l’on se moque de vous et que l’on parle dans votre dos.

Ces peurs ne concernent pas seulement la prise de parole en public, mais toutes les situations du quotidien où il s’agit de s’exprimer face à certaines personnes, répondre à des inconnus, aborder des gens que l’on ne connaît pas très bien, etc.

Avoir conscience de ces différentes peurs permet déjà de prendre un certain recul par rapport à l’une ou l’autre…

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Manipulation : la technique du « pied-dans-la-porte »

Le principe du « Pied-dans-la-porte » est très simple, et l’image est d’ailleurs suffisament évocratrice… Imaginez un vendeur qui veut rentrer chez quelqu’un : il sonne à la porte, la personne entreouvre légérement la porte, et au moment où elle voit le vendeur, elle veut refermer la porte ! Mais le vendeur vient simplement de glisser son pied, ce qui empêche la personne de refermer à clef. Et le vendeur peut alors commencer son baratin…

De façon plus générale, la technique du pied-dans-la-porte consiste à formuler une demande visiblement peu coûteuse qui sera vraisemblablement acceptée, suivie par une demande plus coûteuse. Évidemment, la seconde demande aura alors plus de chance d’être acceptée que si elle avait été placée directement et sans « préparation ». C’est un des effets du phénomène de l’engagement.

Un bon exemple de cette technique est celui du « groupe de fumeurs ». Il suffit d’imaginer un groupe de fumeurs à qui on demande d’arrêter de fumer deux jours, puis par la suite une semaine. Le taux de réponses positives pour la seconde proposition sera plus grande que si on avait directement demandé au groupe de ne plus fumer pendant une semaine. Ils se sentent engagés dans le processus. Il est plus facile de commencer petit, puis d’augmenter, que de placer tout de suite la barre trop haut…

D’une certaine, la technique du pied-dans-la-porte peut également marcher sur soi-même ! Par exemple, en se fixant de petits objectifs pour en atteindre de plus grands ! Si vous voulez atteindre un sommet, fixez-vous une première étape très modeste, puis une autre, puis une autre… Et progressez tranquillement sans stress. Tandis que si vous vous attaquez directement au sommet, vous risquez de vous décourager, et de ne même pas tenter…

Les applications de la technique du Pied-dans-la-porte sont multiples. Un autre bon exemple de cette forme de manipulation est celle du mendiant. Si quelqu’un demande une pièce de monnaie dans la rue afin de téléphoner, personne ne voudra la lui donner. Si par contre il demande quelque chose de « moins coûteux » tel que l’heure, tout le monde la lui donnera. Il suffit alors d’emboîter les deux : demander l’heure en premier, puis enchaîner en demander une pièce de monnaie. Cette expérience a été chiffrée, et rapportée dans le livre La soumission librement consentie : dans le premier cas – la demande la pièce sans question préalable – les résultats positifs étaient de 0% contre 40% par simple utilisation de cette double question ! Ces chiffres sont tout simplement hallucinants. Mais si ça marche, pourquoi vous en priver ? En faisant une petite demande, vous avez 40% de chance que la grosse demande suivante soit honorée. En ne faisant aucune demande préalable, vous n’avez…aucune chance ! Personnellement, le choix est vite fait…

Dans certaines situations cependant, la technique du « Pied-dans-la-porte » n’est pas toujours la plus adaptée, et il est préférable d’opter pour son opposée : la technique dite de la « Porte-au-nez ». La technique de la porte-au-nez consiste à l’inverse à faire demande très coûteuse, qui sera vraisemblablement refusée, suivi d’une demande moins coûteuse (celle que nous cherchons en réalité à atteindre). Par exemple, le fait de demander à emprunter une voiture une semaine à un ami – ce qu’il refuse – pour ensuite lui demander de l’emprunter deux jours ; il aura plus tendance à accepter la seconde proposition… C’est aussi ce que l’on nomme l’effet de contraste, technique de manipulation redoutable également…

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10 astuces pour préserver son sommeil et ses rythmes biologiques lors de déplacements à l’international

En tant que coach ou formateur, et plus généralement en tant qu’entrepreneur, lorsque l’on souhaite développer pleinement son activité, il arrive un moment où l’on envisage de s’ouvrir à l’international. Mais très vite, on s’aperçoit qu’au-delà des barrières culturelles ou de langages, un problème plus profond et pernicieux s’impose à nous : la difficulté de préserver nos rythmes biologiques. Le sommeil se dégrade rapidement et la santé se détériore tout autant, parfois jusqu’à un point dramatique si on ne respecte pas certaines règles de base, mettant alors en péril tous nos projets. Voici 10 astuces pour vous préserver si vous devez régulièrement faire de longs trajets type vols longs courriers en avion :

Qu’est-ce que le jet-lag exactement ?

Lors d’un changement d’horaire, les rythmes s’adaptent à des vitesses différentes. Ils se désynchronisent entre eux jusqu’au recalage complet sur le nouvel horaire, ce qui nécessite en général 8 à 10 jours !

Cette période de désynchronisation s’accompagne souvent d’une sensation de malaise, comportant des troubles de la vigilance et de l’appétit et qu’on appelle « syndrome de décalage horaire » ou jet-lag. Terme très utilisé à l’occasion du moindre voyage en avion mais dont la définition exacte est souvent mal connue, voilà donc ce qu’est le jet-lag, et il est surtout marqué pendant les 3 premiers jours après l’arrivée d’un long voyage.

1 – Maintenez les horaires du pays de départ

Une fois arrivé, si le séjour est long, par exemple deux semaines, l’organisme a donc le temps de se resynchroniser sur la première moitié du séjour. Mais lors d’un séjour très court de une à deux nuits, l’organisme n’a pas le temps de se resynchroniser sur le nouveau rythme local ; il vaut donc mieux s’efforcer de maintenir son horloge biologique dans l’horaire du pays de départ !

Si vous êtes Français et que vous devez vous rendre à Shanghai ou à Los Angeles le temps d’un week-end pour y donner une conférence, il est préférable que vous organisiez votre emploi du temps sur la base horaire de Paris et non de la ville où vous vous rendez.

Ceci facilitera aussi le retour en France et atténuera les perturbations que pourraient provoquer des allers et retours successifs en sens inverse Est et Ouest. D’ou l’intérêt de connaitre l’heure de France afin d’essayer de maintenir l’horaire des repas et su sommeil, grâce à une montre à 2 fuseaux horaires par exemple. Voir par exemple sur la photo ci-dessous une montre de la collection Navitimer de Breitling :

developper un business international

2 – Anticipez le décalage horaire par rapport aux repas

Très simplement, prévoir un « en-cas » en cas de fringale pendant la nuit locale. Choisir selon les moments des aliments protéines pour favoriser la vigilance, si vous devez travailler ou rester actif, sinon préférer des sucres lents pour faciliter le sommeil. La marque FoodSpring propose d’excellentes barres riches en protéine et faibles en calories. Saturo propose une sorte de « boisson-repas » qui s’avale facilement sans faire gonfler le ventre et procure une sensation de satiété pendant 3 bonnes heures. Le sandwich maison est bien sur toujours une option… Et si vous êtes dans l’avion, vous devriez pouvoir vous faire servir une petit quelque chose de léger. Attention aux compagnies qui ne proposent que des sucreries pendant le trajet !

Le blogueur Lionel Dricot a testé plusieurs formules de neo-alimentation et nous donne un avis très détaillé dans son excellent article : Le meal engineering, futur de la nutrition

3 – Retrouvez la bonne quantité de sommeil

Autant que possible, il faut essayer d’obtenir la quantité habituelle de sommeil, quitte à dormir en 2 ou 3 fois. le fait de dormir entre 2 et 5 heures du matin heure française contribue à l’ancrage des rythmes biologiques.

On peut prolonger cette période sur une partie de la nuit locale, mais prévoir tout de même de la lecture, par exemple, pour les interruptions de sommeil qui ne manqueront certainement pas d’arriver. Le besoin d’un autre épisode de sommeil à l’heure de la sieste française se fait souvent sentir et est très utile, donc à ne pas négliger.

4 – Exposez-vous à la bonne lumière

L’exposition à la lumière naturelle favorise le « recalage » à l’heure locale. En escale, on peut réduire ce risque en se protégeant avec des lunettes de soleil aux heures correspondant à la nuit française. Au retour chez soi (en France dans notre exemple de départ), il est conseillé de s’exposer autant que possible à la lumière naturelle afin de se recaler au plus vite.

5 – Gardez vos habitudes sportives !

Le sport est à pratiquer dans les heures de la journée française si on veut maintenir son horloge interne, mais tout de même à éviter dans les 3 dernières heures avant le coucher… Idéalement, choisissez de séjourner dans un hôtel ayant une salle de fitness ouverte 24h sur 24, ou trouvez une salle de ce genre a proximité de votre logement. Eventuellement, faites votre footing pendant la nuit…

6 – Restez vigilant par rapport à… la vigilance

En plus de la difficulté de maintenir l’organisation de ses rythmes biologiques, le businessman à l’international doit idéalement être en forme pendant le vol, afin de profiter autant que possible de ces longues heures pou travailler efficacement. Se contenter de dormir n’est pas toujours la meilleure option, car la qualité du sommeil n’est jamais optimale. Par ailleurs, si le vol se déroule pendant les heures de la journée heure française, dormir créera et accentuera la fameuse désynchronisation que l’on cherche justement à éviter… Pour rester en forme, il est sain de faire une sieste avant le vol.

Idéalement, l’heure de cette sieste peut être calculée en fonction de l’heure de repos que l’on s’accorde à bord. Une « sieste éclair » ou power nap est souvent la meilleure solution, rapide et efficace, efficace car rapide.

7 – Evitez les somnifères

Attention aux somnifères ! Ces médicaments sont de faux amis, ils entrainent rapidement dépendance ou accoutumance. Il faut les éviter et clairement préférer des moyens naturels pour gérer le sommeil et la fatigue. Les techniques de relaxation, méditation, sophrologie, etc. vous y aideront. Et d’une façon générale, tout dépend avant tout d’une bonne hygiène de vie.

De plus, soulignons ici les risques que représentent les somnifères, si vous avez une intervention à fort enjeu à votre arrivée (grand discours en public, passage médiatique en langue étrangère, négociation décisive avec le biais d’interprètes…). Une situation dangereuse pourrait survenir en cas de réveil intempestif 2 à 3 heures après la prise de certains somnifères qui peut alors s’accompagner d’une perte de contrôle de soi. C’est pourquoi un minimum de 8 a 10 heure est indispensable entre la prise de somnifère et votre activité professionnelle, et nous vous déconseillons fortement d’en prendre à mi-parcours pendant le vol si vous devez être opérationnel des votre arrivée.

8 – Pourquoi pas un petit café…

Face à la fatigue ressentie, la caféine peut bien sur être conseillée pour favoriser le maintien de la vigilance. Mais attention : son effet peut être parfois retardé. Par ailleurs, le café et les variations de pression dues au vol en avion peuvent causer des problèmes gastriques. Si vous devez donner une conférence à votre arrivée, le risque de roter est assez élevé…

9 – Que penser de la melatonine ?

La melatonine est commercialisée en France pour les personnes de plus de 55 ans. Elle n’a pas d’intérêt lors de courts séjours à l’étranger puisqu’il faut éviter de modifier son horloge biologique pour 1 ou 2 nuits, comme nous venons de le voir. Il n’y a que pour faciliter le réajustement ou « resynchronisation » au retour d’un long séjour que son utilisation pourrait trouver sa pertinence. Quoi qu’il en soit, la prise éventuelle de melatonine doit absolument être discutée avec un spécialiste du sommeil.

10 – Le vrai risque : la dette de sommeil

En règle générale, en voyage à l’autre bout du monde ou chez soi, il est impératif de récupérer la dette de sommeil engendrée par des horaires atypiques et de longs trajets tout autour de la planète. Il faut donc trouver un équilibre entre repos, vie personnelle, et vie sociale. Il est prudent d’évaluer de temps en temps l’adéquation entre ses besoins de sommeil et le temps qui y est réellement consacré, sieste comprise. Et savoir dire non à certaines sorties avec des amies, même quand on en a parfois très envie…

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La peur de parler, cette étrange maladie qu’est le trac…

Pour certains, la sensation de trac se révèle stimulante. Les acteurs et les comédiens y sont habitués et savent que le trac se dissipe dans l’action. Ils entrent en scène galvanisés, transformant cette vibration en énergie positive. Mais comment faire quand on n’a pas cette expérience d’homme de scène ? Comment ne plus avoir le trac ?

Chez la plupart des personnes, la nervosité coupe tout nos moyens. Nous pouvons observer de nombreux signes de trac, et la question est maintenant de savoir comment s’en débarrasser…

Surmonter le trac : une nécessité

Être à l’aise à l’oral est une nécessité. Ceci est d’autant plus vrai pour tous ceux qui veulent s’engager pour leurs idées ou promouvoir un projet. Que ce soit dans le monde de l’entreprise, en politique ou dans le milieu associatif, il faut oser prendre la parole en public, animer une réunion, débattre ou négocier, intervenir sur un plateau télé, répondre à des journalistes…

Ces situations sont à chaque fois des épreuves, où même les personnes les plus expérimentées doivent bien souvent faire face à leur trac. Les manifestations du trac sont nombreuses et variées, mais tenter de les contrôler ne sert à rien tant que leur véritable cause subsiste à un niveau plus profond.

Comprendre la cause du trac

Une première façon de surmonter le trac est précisément d’en comprendre la cause. Pourquoi avons-nous peur de parler en public ? Cette peur, cette cause du trac, est triple :

  • 1) la peur liée à l’enjeu de la situation ;
  • 2) la peur de ne pas être suffisamment compétent ;
  • 3) la peur d’être jugé en tant que personne.

Prendre conscience de ces différentes peurs permet déjà d’avoir un certain recul par rapport à l’une ou l’autre d’entre elles. Mais pour s’en débarrasser totalement, il est important d’entreprendre une véritable préparation psychologique à la façon des sportifs de haut niveau, en plus d’une préparation physique. Il est possible de suivre des préparations mentales pour ne pas avoir le trac.

Bien sûr, il faut s’y prendre à l’avance. se débarrasser de la peur de parler en public et du trac ne se fait pas en un clin d’œil, le temps d’avaler une pilule magique… Oubliez les bêta-bloquants, qui présentent de vrais risques pour la santé, et optez pour des solutions naturelles (méditations, exercices de visualisation…) et bien sûr, rappelez-vous que le meilleur moyen de ne pas avoir peur est de s’exposer régulièrement à cette peur.

Donc : entraînez-vous, entraînez-vous, entraînez-vous… Commencez le plus jeune possible. Une très bonne solution est de s’inscrire à des cours de théâtre, puis de participer à tous les concours d’éloquence dont on entend parler ! Si vous êtes parents, inscrivez votre enfant au théâtre, ou même à des cours d’improvisation : il vous en sera extrêmement reconnaissant une fois plus grand !

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Savoir retenir sa langue, une qualité précieuse…

J’ai déjà parlé ailleurs du paradoxe de ces Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) toujours plus perfectionnées qui, paradoxalement, détruisent la communication et l’information…

Le développement prodigieux des systèmes de communication a permis à notre civilisation de devenir la championne toutes catégories de l’éloquence. L’art de bien parler s’avère donc la préoccupation – et aussi l’occupation – de la plupart des gens, même (et surtout) lorsqu’ils travaillent.

Voir aussi : 4 manuels exceptionnels pour travailler sa voix, sa diction, son articulation

Qu’il s’agisse de la télévision, de la radio ou, plus récemment des téléphones portables, on parle aujourd’hui à très grande échelle, au point de faire du bruit de fond de notre planète une conversation perpétuelle. Or, combien de paroles vraiment utiles, bonnes et vraies sortent aujourd’hui de nos bouches trop bavardes ?

Voir aussi la video de Raymond Devos : Parler pour ne rien dire !

Il nous faut non seulement limiter et sélectionner les bonnes paroles, bref, parler pour dire quelque chose d’intéressant et d’utile, mais également savoir se taire, savoir retenir les paroles superflues. Ce sont ces points que je souhaite donc aborder dans cet article (en espérant que mes propos seront davantage dans la première catégorie que dans la seconde !!)

Vous connaissez le diction : le silence est d’or…

À notre époque, les gens éloquents sont beaucoup plus valorisés que ceux qui sont silencieux. Le silence n’est pas une attitude très combative en apparence et elle reflète plus la timidité et le blocage psychologique que la vertu ou la sagesse.

Le secteur du développement personnel n’a pas échappé à ce parti-pris puisqu’on fait un peu partout de nos jours l’apologie de la parole savante et persuasive. Beaucoup de coachs sont même spécialisés dans l’enseignement de techniques de manipulation verbale et ont pour objectifs de vous rendre maître dans l’art d’avoir toujours raison, même quand ce n’est pas vrai.

Lire aussi : Les 4 piliers fondamentaux de la communication d’influence

Je ne juge pas une telle tendance, mais je remarque simplement qu’elle va à contre-courant des enseignements de ce même développement personnel qui vous invite, par ailleurs, à rompre avec l’hypocrisie et à devenir plus authentique et plus vrai avec vous-même.

Lire aussi : 8 principes pour rester authentique lors d’une prise de parole en public

Je ne vois pas en quoi le fait de manipuler les autres et de les amener à faire ou à dire ce que vous souhaitez est une forme positive d’affirmation de soi. Comment conjuguer le fait d’être honnête avec soi-même tout en cherchant à contraindre la volonté et le libre arbitre d’autrui? C’est une contradiction que je ne m’explique pas

La force des mots

Je ne condamne cependant pas la parole non plus, tout en ayant la conviction qu’elle peut être une arme de grande puissance dans la bouche d’un être évolué. De grands maîtres spirituels ont démontré l’intérêt d’une parole bien située. Ils ont confirmé aussi la force et l’utilité des mots choisis dans des contextes où le silence n’est pas une solution adaptée.

Lire aussi : Pour gagner en charisme, apprenez a cultiver le mystère…

C’est peut-être que la vie nous amène à suivre un chemin d’évolution par lequel nous pouvons comprendre que notre parole doit être habitée et non creuse ou faussée. Et fort heureusement, il existe certains repères dont nous pouvons nous servir pour étalonner notre manière de parler, que nos mots d’adressent aux autres ou à nous-mêmes.

Une petite histoire philosophique

Rien de tel qu’une petite histoire grecque pour nous aider à faire le tri entre des conversions oiseuses et celles qui élèvent l’âme et rendent meilleurs ceux qui les échangent.

Un jour, un élève de Socrate vint le trouver et lui dit : « Maître, savez-vous ce que je viens d’apprendre concernant Aristophane ? »
Socrate l’interrompt et lui dit : « Attends, avant que tu ne commences ton histoire, j’ai trois questions à te poser. Premièrement, est-ce que ce que tu as à me dire est une bonne nouvelle? »
L’élève lui répond que non, car il s’agit de relater la mauvaise conduite d’un autre élève.
Socrate ajoute alors : « Est-ce que tes propos nous seront utiles à toi ou à moi ? » L’autre lui répond que non puisque ni l’un ni l’autre ne sont concernés.
Socrate termine enfin en demandant : « Est-ce que ton histoire est une histoire vraie ? » l’élève lui dit qu’il ne sait pas, car il l’a entendue raconter par quelqu’un d’autre.
Alors Socrate lui répond : « Dans ce cas, garde ton histoire, je ne veux pas l’entendre, car elle n’est ni bonne, ni utile, ni vraie ».

A méditer…

Ces questions permettent de savoir si ce que vous avez à dire est bon, utile et vrai. Faites le test, ne serait-ce que le temps d’une journée avec les gens que vous croisez (famille, amis…), et vous comprendrez pourquoi, très souvent, il est préférable de se taire !

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