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Les valeurs du leader : l’exemple de George Washington

Pour dégager les principes et règles de comportements propre au leader, prenons un exemple de leadership qui fut un succès : le cas remarquable de George Washington, premier Président des Etats-Unis d’Amérique de 1789 à 1797. Dans l’exercice de ses fonctions comme dans sa vie de tous les jours, il a manifesté un leadership d’exception, dont la vision marqua profondément l’histoire des Etats-Unis.

George Washington fut commandeur en chef de l’armée américaine pendant la guerre d’indépendance que les « rebelles » américains ont livrée à l’armée la plus puissante du monde de l’époque, l’armée britannique. Il lui fut proposé dans le monde de 1789 de se faire introniser roi après sa victoire contre la puissance coloniale. Il a refusé. Alors qu’il était considéré par les Américains comme un grand héros en 1783, à la fin de la guerre d’indépendance, il ne chercha pas à s’emparer du pouvoir, ni à s’y accrocher.

Lorsque les Etats confédérés commencèrent, pendant les premières années d’indépendance, à se quereller sur les questions de frontières, sur celles de l’utilisation des cours d’eau et sur les problèmes de voisinage, c’est chez lui que se réunirent les facilitateurs et autres médiateurs en 1785 pour faire la paix. Devant les difficultés et l’importance des problèmes entre les Etats nouvellement indépendants, une convention eut lieu en 1787 à Philadelphie, présidée par George Washington. De cette convention sortit une constitution qui conduisit à la première élection, qu’il gagne, suite à laquelle il entame son premier mandat le 30 avril 1789, renouvelé en 1792. Il refuse un troisième mandat et respecte scrupuleusement les termes et dispositions de la constitution que les Américains s’étaient librement donnée. Il passe pacifiquement le pouvoir au deuxième président des Etats-Unis : John Adams. Il se retire du pouvoir et vit dans sa ferme du Vernon où il meurt en décembre 1799 à l’âge de 67 ans.

Après sa mort, George Washington est devenu encore grand dans le cœur des Américains. Des universités, des cours d’eau, des montagnes, des comtés, des rues et des avenues, des villes (dont la capitale fédérale) et des villages et même un Etat de la côté pacifique américaine portent son nom. Son anniversaire est la seule fête, avec la fête d’indépendance, que tous les Etats de l’union célèbrent chaque année (22 février 1732). Et il est par ailleurs également immortalisé sur la monnaie américaine, sur les pièces autant que sur les billets, non pas ceux de cent dollars mais sur ceux de un dollar.

Quels ont été les traits marquants du leadership américain des indépendances ? Comment George Washington a-t-il été ce leader exceptionnel qu’il fallait justement, à cette époque cruciale pour la jeune nation américaine ? Un ancien directeur de l’association du Mont Vernon, James C. Rees et un écrivain, Stephen Spignesi ont publié en 2007, un ouvrage pour répondre, selon eux, à la question de savoir quelles sont les leçons de leadership que le père fondateur des USA peut nous enseigner plus de deux siècles après sa mort. Le titre de cette œuvre est tout un programme : George Washington’s Leadership Lessons: What the father of our country can teach us about effective leadership and character. Les auteurs résument en quinze leçons ce que le leadership de Washington peut nous enseigner. Loin d’être ethnocentrées, américaines ou même occidentales, les élites du monde entier peuvent s’en inspirer :

1. Le leader a une vision claire ;

2. Le leader est honnête ;

3. Le leader est ambitieux ;

4. Le leader est courageux ;

5. Le leader est discipliné et sait se maîtriser (self control) ;

6. Le leader sait prendre ses responsabilités quand il le faut ;

7. Le leader est toujours déterminé ;

8. Le leader a une forte éthique opérationnelle ;

9. Le leader a un bon jugement ;

10. Le leader sait tirer les leçons de ses erreurs ;

11. Le leader sait se remettre en cause et cherche toujours de nouvelles solutions ;

12. Le leader est humble ;

13. Le leader soigne sa présentation ;

14. Le leader sait anticiper les attentes ;

15. Le leader a foi en ce qu’il fait, il a confiance en lui et fait confiance aux autres.

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Devenir officier, devenir un leader : les leçons de leadership de West Point

Située sur la rive gauche de l’Hudson au nord de New York, la fameuse école militaire de West Point a été créée en 1802 dans le but de former des jeunes officiers des armées de terre et de l’air des USA. Scott Snair est un ancien étudiant de West Point. En 2004, il a publié un livre qui présente les leçons de leadership que l’on peut tirer de la formation délivrée dans cette école très spéciale. Certes, West Point est une académie militaire, et formate un corps de métier particulièrement discipliné, engagé et endurci en vue d’affronter des épreuves violentes et douloureuses. Le style militaire ne peut se transposer au mode d’organisation civil, notamment parce qu’il ne répond pas aux mêmes impératifs. Mais l’idée est justement de tirer de cet enseignement hors-normes les grands principes qui permettent de faire face à toutes sortes d’épreuves. Même si la majorité des sortants de West Point sont connus pour avoir été de grands soldats, plusieurs de ses diplômés se sont affirmés comme leaders incontestés dans d’autres domaines de la vie économique et sociale.

Parmi les grands généraux américains, citons pêle-mêle : Ulysse S. Grant, Robert E. Lee, Dwight D. Eisenhower, Douglas Mc Arthur, Norman Schwarzkopf, George S. Patton… Cependant, de nombreux élèves de West Point travaillent en dehors de l’armée et font montre d’un leadership remarquable qui ne leur fait pas seulement gagner des guerres pour leur pays, mais qui va aussi contribuer à bâtir une nation puissante, prospère et stable.

Les élèves de West Point devenus de grands leaders ont par exemple construit des autoroutes entre les Etats de la Fédération (Francis Greene). Ils ont bâti le système de chemin de fer de New York (Horace Porter). Ils ont servi les présidents de leur pays (Jefferson Davis, Ulysse S. Grant, D. D. Eisenhower). D’autres ont voyagé dans l’espace, c’est le cas de Franck Borman, Buzz Aldrin, Michael Colins). Certains ont présidé de grandes compagnies multinationales comme John Hayes chez Coca-Cola et Marshall Larsen chez Goodrich). D’autres encore ont révolutionné la technologie et le business lui-même comme Jim Kimsey de AOL. Plusieurs autres exemples existent qui pourraient inspirer le leadership. Quelle philosophie peut-on extraire de la formation de cette école d’élite qu’est West Point ?

Scott Snair nous propose une dizaine de principes de base qui forgent le caractère, la personnalité et impriment la force du leadership dans les élèves de West Point :

Leçon 1 : Le devoir est au-dessus de tout et le leader se donne une conviction peu ordinaire de la responsabilité qu’il a.

Leçon 2 : L’honneur, qui permet à tout instant de la vie de suivre un code de bonne conduite : ne pas mentir, ne pas tricher, ne pas voler ni même tolérer ceux qui le font.

Leçon 3 : La nation, qui implique pour le leader qu’il se sente soumis à quelque chose de plus grand que lui. Personne n’est au-dessus du droit qui est le ciment qui soude la nation. Le leader se dévoue à cette nation et lui reste loyal.

Leçon 4 : La mission, à laquelle le leader doit se consacrer entièrement. Il doit comprendre clairement sa mission, la vivre et en faire la promotion auprès de ceux qu’il conduit et leur faire assumer à chacun d’eux leurs responsabilités.

Leçon 5 : La perspicacité qui offre aux leaders l’occasion de traiter qui sont affectés aux différentes tâches de la mission comme s’ils étaient plus importants que lui-même pour la cause, avec la conviction qu’ils le sont effectivement.

Leçon 6 : L’exécution qui permet au leader de laisser ses actions le définir et influencer la perception que les autres ont de lui. Le leader doit donner partout et toujours l’exemple.

Leçon 7 : Une stratégie intelligente que le leader adopte en tenant compte des subtilités de l’environnement et avec une bonne tactique et du bon timing.

Leçon 8 : Par sa compétence, le leader s’efforce d’être un expert dans ce qu’il sait faire le mieux. Il partage ses connaissances et ne vit pas la compétence comme la définition d’un domaine (les compétences du Minsitère) mais comme sa capacité à résoudre les problèmes et à exercer effectivement la mission.

Leçon 9 : La loyauté. Pour le leader, une fois les objectifs, les méthodes et les instruments de l’action définis, il faut s’y conformer strictement, sans à peu près, sans se trahir, sans trahir les autres et sans trahir la cause et la mission. Car pour le leader, les autres comptent beaucoup plus que lui-même.

Leçon 10 : La maîtrise et le contrôle du changement. Les habitudes et les pratiques quotidiennes finissent par imposer des routines et rendre le changement inéluctable. Le changement est un autre nom du progrès, de la croissance et du développement. Le leader doit être capable de rassurer ceux qui ont peur du changement et qui lui résistent. Il doit inspirer la confiance et le courage et donner l’assurance aux autres que le progrès peut être anticipé, maîtrisé, organisé.

Le devoir n’est rien sans conviction. La vision n’est rien sans ambition. La détermination n’est rien sans courage, et l’exécution ne sert à rien sans compétence. C’est ainsi que ces valeurs et ces qualités sont toutes imbriquées dans la personnalité d’un authentique leader.

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Inner game : pour qui, pour quoi ?

Qu’est-ce que le Inner Game ? Savez-vous vraiment de quoi il s’agit ? Peut-être que vous n’avez jamais entendu cette expression avant. Tentons donc une petite définition… En ce qui concerne le succès avec les femmes, et par opposition a « l’outer game », votre inner game ou jeu intérieur est l’opinion que vous avez de vous-même (en d’autres mots : votre estime de soi) et les objectifs que vous poursuivez dans la vie qui vous rendent intéressant et inspirant. Tout cela contribue à votre confiance en soi. Une personne confiante est plus susceptible d’avoir du succès avec les femmes, entre autres… Aves les hommes aussi, d’ailleurs, sans même prendre en compte l’homosexualité.

Un outer game fort peut, pendant un court moment, donner une impression de confiance et aider à attirer les femmes (et impressionner les hommes, donc). Cependant, sans un inner game fort, il peut être difficile de retenir les femmes que vous avez attirées puisqu’elles se rendront bientôt compte que vous avez peu de choses dans votre vie qui voudraient les faire rester. Ou de maintenir des liens vraiment solides avec les mecs avec lesquels vous aurez sympathisé.

Le inner game peut être travaillé et amélioré autant que le outer game, et en effet les deux concepts sont fortement liés les uns aux autres. Un inner game fort aidera avec le outer game quand il s’agit de plaisanter avec une femme, car vous aurez beaucoup de choses à faire dans votre vie pour parler !

Un exemple de mauvais Inner Game :

Pour mieux comprendre cette notion subtile de « inner game », voici une petite histoire… Je vais vous raconter l’histoire de Roger. Accrochez-vous.

Roger est jeune, Roger est en forme. Roger pense que tout va bien dans sa vie : il a un travail (« même s’il ne me plaît pas, ça paye les factures, et ma vie ne se résume pas qu’à ça ! »), possède son propre appartement (« en banlieue, car c’est moins cher, et puis je suis loin de l’agitation de la ville, j’ai mon confort ! ») et a même une copine, Marie (« elle est tellement belle, je ne la mérite pas, elle est intelligente, tout ce qu’elle dit est si sensé, je suis si amoureux que je ne peux rien lui refuser… »). Roger passe même la plupart de son temps avec elle hors du boulot : ils vont au cinéma, quelques fois ils partagent un grec ou un macdo. lorsqu’elle n’est pas disponible, il se contente de faire une partie en ligne de son jeu préféré, avec son elfe niveau 80.

Marie ne répond plus au téléphone. Que se passe-t-il ? Roger est déprimé. il ne mange plus, ne dors plus et ne se connecte plus avec son elfe. Une semaine durant. Marie répond enfin. Pour lui dire que c’est fini. Roger est désespéré ! Pourquoi ? lui qui se pliait à toutes ses décisions ! lui qui faisait l’effort d’être gentil et de ne pas la contrarier ! Lui qui les voyait en train de mener une vie calme tous les deux…

Du coup, Roger est perdu. Roger n’a plus le goût de la vie. Mais la vie continue. Avant il pouvait supporter son job, mais désormais qu’il n’a plus de « tampon », il a de plus en plus de mal à se lever le matin et à se concentrer. Il rentre le soir, avec une seule envie, être tranquille. Il lui faut du calme. Les filles l’ont déçu, il ne veut plus en entendre parler, ça fait trop souffrir.

Roger rappelle ses amis. Enfin, anciens, vus qu’il ne leur accordait pas une seule minute de son temps libre et de ses sorties. Il a d’ailleurs l’impression qu’il ne les connaît plus lorsqu’ils font enfin une soirée ensemble. Il décide donc de rappeler d’autres amis : manque de pot, malgré les incessants appels, ils ne répondent plus.

Il décide de rappeler Marie afin de s’excuser, et de tout reprendre à zéro. Elle ne répond pas. Il va donc chez elle, quelle preuve d’amour ! Malheureusement, même si ça fait juste 2 semaines qu’ »ils » ont rompus, Marie se trouve être dans les bras d’un grand brun. « Elle pourrait observer un délai de décence, comme je le fais », pense-t-il. « De toutes manières, elle est avec lui par dépit ». Roger rentre chez lui. Roger se sent seul. Roger est seul. Sa vie n’a plus de sens.

Notre ami Roger est l’archétype du mec lambda. De la pauvre merde. Le genre de type qui vit avec ses idées préconçues, dictées uniquement par sa propre expérience et seulement la sienne et qui est clairement pas équilibré au niveau relationnel. Alors comment Roger pourrait-il surmonter tout ça et (re)commencer sa vie sur de nouvelles bases ? Une seule réponse : reprogrammer son cerveau..

Pour cela, il est nécessaire de faire un travail au préalable : se poser les bonnes questions. Pour decouvrir les bonnes questions a se poser et les principes à appliquer pour mener la vie que l’on désire, (re)lisez l’article : Le « Inner Game », ou l’art de se développer à l’intérieur de soi… ainsi que l’article : Où aller ? (Quand on ne sait vraiment plus où on en est…)

Le contraste avec un Inner Game fort et solide :

Voici un exemple beaucoup plus rapide de quelqu’un qui a un mauvais inner game :

Femme: … c’était une blague, alors qu’est-ce que tu fais ?
Vous: Euh, je suis un comptable.
Femme: Ok. Tu as des passe-temps ?
Vous: J’aime sortir avec mes potes, regarder des films et des trucs.
Femme: (bâillement)

Et par contraste, voici un exemple de quelqu’un qui a un fort inner game :

Femme: … c’était une blague, alors qu’est-ce que tu fais?
Vous: Je suis un comptable. Je travaille à New York la semaine prochaine avec un gros client, c’est génial parce que nous passons beaucoup de temps à manger dans de bons restaurants et à être emmenés pour des boissons corporatives.
Femme: Wow. Tu as des passe-temps?
Vous: En fait, je suis un passionné de rock. Le mois prochain, je passe le week-end à faire de l’escalade dans le sud de la France. Je l’aime là-bas.
Femme: C’est incroyable! J’aimerais faire quelque chose comme ça …

Pour developper un tel inner game puissant et robuste, lisez l’article : Comment révolutionner sa communication personnelle en 3 étapes radicales ! Vous lirez egalement avec profit l’article : Petite méthode pour assainir sa communication (et recréer des liens plus vrais) ainsi que l’article : Comment avoir sans cesse de nouvelles histoires à raconter et developper un lifestyle de folie !

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Le vrai luxe, c’est de prendre son temps… Une méthode en 6 étapes pour gagner la course contre la montre

Comment bien gérer son temps ? Voila une question fondamentale. Car le vrai luxe, c’est de prendre son temps… Voici donc une méthode en 6 étapes pour retrouver le contrôle sur votre vie qui s’écoule seconde après seconde :

1. Gérer son temps comme une ressource rare

« Ceux qui disent que le temps c’est de l’argent sont dans l’erreur, on peut mettre les euros de côté, pas les heures » disait Oxmo Puccino. Le temps est et a toujours été sans aucun doute la ressource la plus précieuse de l’Homme. Néanmoins, comme chaque ressource naturelle, elle est gaspillée à foison, et seuls certains sont capables de l’appréhender et de l’apprécier à sa juste valeur. Heureusement, il existe des leviers essentiels sur lesquels il est possible d’agir afin de renforcer sa maîtrise sur le temps.

2. Un manque de temps n’est qu’une mauvaise gestion des priorités

Et pour re-établir une gestion saine des priorités, il est indispensable de re-pondérer complètement toutes ses soi-disantes « priorités ». Première chose a faire : supprimer les habitudes chronophages qui vous desservent ! Regarder la TV en rentrant chez vous, passer une heure sur internet pour répondre à ses mails, consulter et partager des bullshits sur des sites communautaires… peuvent être un bon exemple de mauvaises habitudes. A la place, vous pouvez en profiter pour vous instruire ou pour développer votre social : sorties entre amis, apprentissage d’une langue étrangère, lecture de ce livre spécifique qui traîne depuis trop longtemps dans votre bibliothèque… Sachez donc hiérarchiser et pondérer vos priorités.

3. Le pouvoir de la délégation

Vous avez fait un tri dans vos activités ? Bien ! maintenant, il ne doit vous rester que des activités qui sont soit obligatoires soit enrichissantes. Le but est donc de prendre les activités dont vous désirez vous séparer mais dont vous ne pouvez pas faire autrement que de les traiter et de les déléguer ensuite à une personne tierce. Exemple : déléguer le repassage de l’ensemble de sa garde robe à sa gardienne, sous réserve d’une rémunération. Cela vous coûtera de l’argent mais vous libérera du temps que vous pourrez mettre à profit pour vous. D’une manière générale, déléguez tout ce que vous pouvez.

4. Une vision planificatrice

Vous disposez donc d’un noyau d’activités « saines ». Le but étant maintenant de les organiser entre elles. Pour cela, il est impératif d’avoir un minimum de planification. Si vous avez un rendez-vous à l’autre bout de Paris, planifiez une heure de départ et laissez-vous le temps du trajet avec une marge d’erreur qui, si elle ne sert pas, vous servira à prendre un thé/café ou tout simplement à faire une partie du trajet à pied !

5. Qui dit planification dit…

objectifs. Définissez vous des objectifs à long terme et à court terme, et écrivez les sur une feuille de papier afin de les faire passer d’un état abstrait à un état concret. Affichez-les, jetez un œil dessus chaque jour/semaine/mois, que sais-je, mais ne les perdez pas de vue, cela vous évitera de l’égarement et donc une perte de temps.

6. L’Exemple d’Edison

Paraphrasons Edison : « Je n’ai pas connu 100 échecs avant d’inventer l’ampoule, j’ai juste découvert 100 façons de ne pas fabriquer une ampoule ». Ce mot d’esprit merite qu’on prenne le temps de le méditer… Une fois quelque chose accomplie, prenez du recul et revenez dessus une semaine plus tard. A froid, cette chose a-t-elle été positive ? négative ? avez-vous réellement gagné du temps ? en avez-vous perdu au final ? Cela permettra d’analyser vos faux-pas et de les tourner en expériences enrichissantes. Rappelez vous que l’échec n’existe pas.

Si vous aussi vous avez vos trucs pour devenir le maître du temps, partagez-les avec nous sur twitter @CoachEloauence !

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Comment les nouvelles technologies de l’information… ont détruit l’information

Abordons un point crucial. Comment les Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) ont modifié la recherche de connaissances, et par là, l’information elle-même. Attention : paradoxe !

On pourrait penser que la télé, puis internet, puis les smartphones, nous ont à chaque fois offert un accès toujours meilleur à toutes les informations du monde entier, où que l’on se trouve soi-même, à chaque instant. Pourtant, il y a un grand paradoxe facile à observer : plus nous sommes connectés, et moins nous semblons correctement informés…

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Deux grandes catégories de NTIC, et deux objectifs opposés

Les NTIC ont rendu la connaissance accessible à tous. Cette accessibilité de l’information a séparé les personnes en deux groupes :

  • – ceux qui veulent savoir quelque chose, le cherchent et le trouvent ;
  • – les autres, ceux qui ne s’intéressent pas au savoir.

Chacun de ces groupes peut avoir deux grandes attitudes :

  • – J’apprends, je sais et je transmets ;
  • – Je n’apprends plus, je ne sais plus, je transmets quand même et je me concentre sur la transmission.

Il est regrettable que la plupart des journaux télévisés se situent dans la seconde catégorie. Puisque l’attention du téléspectateur est maximale entre 20h00 et 20h05 puis entre 20h20 et 20h25 (en gros l’introduction et la conclusion), c’est dans ces moments que doivent intervenir l’émotion ainsi qu’un minimum d’information, et meubler entre les deux. Lisez plutôt le dialogue suivant, cliché qui est le fruit de mon imagination, mais basé sur ce que j’ai pu entendre parfois à la télévision.

Exemple édifiant (et réel !) :

– Chantal, journaliste plateau : Ouvrons ce journal avec un drame en Ardèche, nous ne savons pas exactement ce qui est arrivé, un train aurait déraillé, alors en direct du lieu de l’accident notre envoyé spécial qui va nous donner plus d’informations. Philippe, que pouvez-vous nous dire sur le drame ?

– Ecoutez Chantal, tout ce que je peux vous dire à l’heure actuelle c’est que nous ne savons pas ce qu’il s’est passé, nous attendons toujours des informations des autorités et il semblerait que même les secours ne soient pas encore exactement au courant de la hauteur de l’événement…

– Philippe, est-ce que l’on connaît les causes de l’accident ? On parle d’un train qui aurait déraillé et fait de nombreuses victimes…

– Non, pour l’instant nous n’avons aucune idée de ce qu’il s’est passé ni du nombre de victimes potentielles, elles sont estimées à entre 0 et 200 personnes, mais je le répète nous ne savons encore rien.

– Nous comprenons que nous n’avons pas plus de détail sur l’événement, nous reviendrons sur cet événement en fin de journal si nous avons des informations, merci beaucoup Philippe pour vos informations très précieuses.

Les deux journalistes, l’une en studio à Paris, l’autre au milieu d’un champs, ont pris 5 minutes du temps des téléspectateurs afin de se confirmer mutuellement qu’ils ne savaient rien, ont tout de même réussi le fameux exercice d’établir des hypothèses à partir de rien et de se remercier de n’avoir rien dit. De la peur et de l’angoisse il y a eu ; ce qui manqua fut le contenu…

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Que faire face à ce problème ?

Pour les besoins du rationnel, ma préférence va aux lieux de débats (débats télévisés, forums internet, sites de journaux papier avec commentaires ouverts), car toute information à sens unique a un côté abrutissant, en ce sens qu’elle ne permet pas de penser par soi-même, chaque pièce d’information étant immédiatement remplacée par une autre puis par une autre, sans possibilité de s’arrêter pour penser.

C’est là la définition même de l’esprit critique : penser pour et avec soi, ne pas prendre ce que l’on entend ou ce que l’on lit pour vérité sans (bon) argument attaché, faire preuve de discernement et surtout de reconnaître l’ensemble des raisons possibles ou improbables. L’imaginaire et la créativité constituent le moteur de la transformation, de soi comme de la société, car rester confiné à ce qu’on veut bien nous dire constitue est un crime contre l’esprit critique.

A chacun désormais de prendre ses responsabilités, car c’est tous ensemble que nous construirons le monde de demain…

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Penser autrement, ou l’art de renverser son regard

L’anecdote est désormais célèbre : c’est en voyant les héros de Star Trek utiliser une sorte de tablette vidéo que Steve Jobs aurait eu l’idée de l’iPad. Ce qui est en train de devenir un banal outil de notre quotidien, au même titre que les smartphones ou autolib, est donc né il y a plusieurs décennies dans l’esprit fou d’un auteur de science-fiction.

Fou car à l’époque, personne n’aurait ne serait-ce qu’oser envisager la possibilité d’une telle réalité. C’était bien de la fiction. Ce qui nous semble normal aujourd’hui fut souvent anormal ou délirant aux yeux de nos grands-parents.

L’innovation ne se limite pas à l’aspect strictement technologique : elle peut aussi concerner nos modes d’organisations sociales ou politiques. Ces deux aspects sont d’ailleurs souvent liés, et les vraies innovations transforment notre société.

Pourquoi vouloir changer les choses ? Pourquoi ne pas accepter le monde tel qu’il est ? Pourquoi remettre en cause ce qui ne marche déjà pas si mal ? Pourquoi prendre des risques ? Pourquoi s’interroger sur ce qui nous semble évident ? Pourquoi poser des questions qui peuvent sembler bizarres, troublantes, choquantes ou inutiles ? Pourquoi laisser vagabonder sa pensée et ne pas seulement la diriger sur un objectif concret et réalisable ? Pourquoi imaginer des choses a priori folles ou impossibles ? Pourquoi rêver ? Pourquoi « pourquoi ? » ?

Les fous sont-ils ceux qui pensent autrement ? Ceux qui veulent voir les choses différemment ? La folie, nous disait Einstein, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. Les vrais fous sont ceux qui pensent n’importe comment, (des)espérant que les choses aillent mieux sans pour autant chercher à changer quoi que ce soit dans leur façon de faire, de penser, de dire, de voir le monde.

L’humanité ne progresse pas de façon linéaire. L’histoire semble guidée par le hasard. Les révolutions s’expliquent parfois a posteriori, mais surprennent toujours ceux qui les vivent. Nous voudrions nous rassurer, penser que nous pouvons tout contrôler, du moins préserver ce à quoi nous sommes habitués… Mais nous ne pouvons jamais savoir ce qui va arriver.

C’est le paradoxe même de la prospective : comment penser l’impensable ? Plutôt que de chercher à justifier l’ordre en place (social, politique, technologique, culturel…), plutôt que le considérer comme indépassable ou irréformable, autorisons-nous à imaginer dans le menu détail un « autre monde », peut-être pas parfait, mais plus agréable ou plus juste que celui que nous connaissons. Non pas « ce qu’il faudrait faire » pour que les choses aillent mieux, mais « comment ça se passe » dans le monde dans lequel nous nous projetons soudain, dans 500 ou peut-être 1 000 ans… Acceptons le délire d’une pure fiction.

Utilisons le pouvoir imaginatif du « si… » : Et si tous les transports (métro mais aussi voiture, avion) n’étaient plus payants ? Et si nous pouvions nous servir librement sur les étalages alimentaires, manger selon nos besoins sans jamais se soucier du prix ni craindre de pénurie ?

Mettons un instant entre parenthèse toutes les réactions spontanées, telles que : « c’est idiot », « c’est infaisable », « ça ne marcherait pas », « ce serait trop cher pour la collectivité », « cette idée n’a rien d’original », « si c’était possible on l’aurait déjà fait ! » D’une certaine façon, la question qu’il s’agit de poser ne concerne pas les problèmes qui nous empêchent de réaliser cette situation, mais plutôt les nouveaux problèmes qui pourraient survenir si cette situation était réalisée.

Essayons de répondre à des questions a priori absurdes. Par exemple : comment vivre dans une société sans école ? Non pas : « peut-on… » ni même « comment vivrions-nous… » au conditionnel, mais « comment (bien) vivre… », comme si nous y étions déjà. Comment vivre dans une société sans État ? Précisons ou complexifions à loisir : comment faire exister la solidarité par-delà les institutions publiques qui prétendent la mettre en œuvre ?

Exerçons-nous, avec Edward de Bono, à la pensée latérale. L’une de ses techniques, parmi les plus connues, est de penser à un problème (que l’on veut sérieusement résoudre), ouvrir un livre à n’importe quelle page, y pointer un mot au hasard… puis chercher une connexion, même délirante, entre ce mot et le problème.

Lors d’une émission de radio à laquelle De Bono était invité, il testa cette technique en direct pour répondre à la question : « Que devons-nous faire du Premier Ministre ? » Le mot tiré au hasard fut… « champignon ». A vous d’imaginer une solution !

Une réponse possible : les membres du gouvernement ferait un meilleur travail si on les enfermait dans une cave obscure jonchée de détritus, comme pour cultiver des champignons. Cette réponse passe bien sûr pour une provocation pure et simple. Et pourtant : retenir des décideurs et responsables politiques tant qu’une affaire n’est pas réglée dans une salle sans confort – sans douche, juste des toilettes, un simple lit de camp pour dormir et un distributeur automatique de barres et sucreries pour seule source d’alimentation – permet d’accélérer étonnement le processus de décision. Dans son livre-interview avec la journaliste Judith Waintraub, Michel Rocard explique comment il utilisa précisément cette méthode dans le cadre de l’affaire d’Ouvéa, entre autres. Et le processus dura quelques jours à peine. En y pensant, c’est aussi le principe à l’origine des conclaves. D’un point de vue plus général, moins de frais de représentation pour nos élus et l’obligation de participer à toutes les réunions – ou séances de l’Assemblée pour les députés -, voilà qui contribuerait probablement à améliorer les choses.

Comme quoi, même un inattendu « champignon » peut nous ouvrir la voie vers de très sérieuses propositions…

Au fond, qu’est-ce qu’un problème ? C’est le fait de devoir combiner plusieurs éléments qui semblent n’avoir aucun rapport entre eux. La solution dépend essentiellement de notre aptitude à trouver ou à créer des liens entre ces éléments qui n’en ont apparemment aucun. Une réponse farfelue peut nous guider vers une autre réponse plus raisonnée… Mais sans ce détour illogique, peut-être n’y serions-nous jamais parvenus.

Entraînons et développons notre capacité à penser autrement, à voir les choses différemment. La méthode consiste entre autres à bousculer ses habitudes pour décentrer son point de vue et aller au-delà des a priori. Voici 7 petits exercices pour développer cette aptitude :

  • Exercice 1 : Se rendre au kiosque le plus proche, et acheter un magazine qu’on n’aurait jamais pensé lire (celui qui nous paraît le plus idiot, le moins intéressant ou qui nous concerne le moins). Le lire de A à Z.
  • Exercice 2 : Réfléchir à une théorie à laquelle on est profondément opposé. Se mettre dans la peau de l’un de ses défenseurs, sans ironie ni caricature, et établir sérieusement les bonnes raisons d’y adhérer.
  • Exercice 3 : Faire l’effort de considérer comme normale une chose qu’on juge anormale.
  • Exercice 4 : Mettre exprès un cadre mural ou une affiche de travers. Laisser traîner chez soi divers objets qu’on a habituellement la manie de vouloir ranger. Avoir en tête ce joli mot de Paul Claudel : « L’ordre est le plaisir de la raison, mais le désordre est le délice de l’imagination… »
  • Exercice 5 : Manger plusieurs jours de suite des plats et aliments jamais goûtés auparavant. Au restaurant, commander ce qui ne nous tente pas (mais qu’on ne connaît pourtant pas).
  • Exercice 6 : Essayer de pratiquer quelque chose qui a priori ne nous intéresse pas du tout.
  • Exercice 7 : Considérer ce qui nous semble aller de soi, lister toutes nos évidences, nos « vérités »… Et les retourner encore une fois.

En politique plus que dans n’importe autre domaine ce dernier exercice se révélerait salutaire si tout un chacun s’y appliquait de bonne foi.

Oserions-nous prétendre que nous nous attachons uniquement à des idées auxquelles nous sommes durement parvenus, au terme d’une longue étude du sujet et d’une profonde réflexion personnelle, jusqu’à la remise en cause de ces idées mêmes ? Faisons-nous réellement l’effort d’aller au-delà de l’instinct, de l’émotion, de la vulgaire opinion ? Dépassons-nous la réaction épidermique que provoque la seule prononciation de certains mots, comme « Dieu » pour certains, ou « athéisme » pour d’autres – et d’ailleurs tant de termes en « -isme » ?

Et si le communisme était un idéal viable ? Et si le communisme n’était pas un idéal viable ? Et si ce que je condamne dans le socialisme n’avait en réalité que peu à voir avec le socialisme ? Et si ce que je condamne dans le libéralisme n’était en fait pas du tout « libéral » ? Et si la possibilité de se marier avec des robots était une bonne chose ? Et si un régime végétarien ponctuel me permettait de préserver un peu ma santé ? Et si ce que je crois et défends passionnément était aussi bête que ce que je rejette ? Et si ce qui me semble évident ne l’était pas vraiment ? Et si ce que je crois tenu pour évident par les autres ne l’étaient en fait pas non plus pour eux ? Et si l’évidence de la non-évidence n’était évidemment pas si évidente ?

…Et si c’était moi l’idiot ?

– Une version de ce texte a initialement paru dans Libres !

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Qu’est-ce qu’un chef ? Ou comment s’inspirer des grands leaders et des hommes de caractère…

Après quarante-trois années d’une carrière militaire qui l’a conduit à devenir chef d’état-major des armées, le général Pierre de Villiers présente dans son nouveau livre Qu’est-ce qu’un chef ? ses observations et réflexions sur le leadership.

Chacun peut devenir un leader a son propre niveau, c’est-a-dire de prendre ou reprendre pleinement le contrôle de sa vie et ne pas subir. Ne pas subir ce monde sordide, ce monde complexe, ce monde en perte de valeurs et de sens. Et faire partie de ceux qui cherchent au contraire a y voir clair, a ne pas laisser tout partir en vrille, a celles et ceux qui refusent d’abandonner, et qui, a défaut de trouver des modèles, essayer et s’efforcer d’être eux-mêmes des repères et des modèles.

Le général Pierre de Villiers est président d’une société de conseil en stratégie. En 2017, il avait publié Servir aux éditions Fayard. Avec son nouveau livre intitulé Qu’est-ce qu’un chef ?, le général Pierre de Villiers signe un essai ambitieux sur l’ordre, remettant l’Homme au centre du système. Comme le ferait un officier, il indique au lecteur le cap qu’il faut tenir dans un monde complexe et sa méthode pour y agir utilement.

Il explique ainsi : « Je ne suis ni philosophe, ni sociologue, ni capitaine d’industrie. Je suis un praticien de l’autorité qui s’est toujours efforcé de placer les relations humaines au cœur de son engagement au service de la France et de ses armées. Car l’autorité n’est pas spécifiquement militaire, c’est le lien fondamental de toute société humaine. Fort de ces convictions, je propose dans ce livre quelques jalons pragmatiques, simples et avérés pour sortir d’un mal-être sociétal croissant, diriger avec justesse et discernement. »

Mêlant une réflexion puissante sur les problèmes profonds que traverse notre époque et des solutions efficaces, le général de Villiers met ici son expérience unique au service de tous. D’une certaine manière, le titre « Qu’est-ce qu’un chef » est une réponse à la polémique courant 2018 lorsque Macron lui avait rappelé « Je suis votre chef » alors qu’ils se trouvaient en désaccord sur les budgets à allouer à l’armée… Cette réponse est salutaire, et profitable a nous tous, President(s) comme citoyens…

Commandez le livre Qu’est-ce qu’un chef. Et allez lire l’article : Devenir officier, devenir un leader : les leçons de leadership de West Point

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Pour attirer le succès : arrêtez de vous plaindre et de critiquer !

Evitons de vous plaindre tout le temps et de critiquer constamment ! Combien d’entre nous le font sans même s’en apercevoir ? Certains par caractère, d’autres pour meubler la conversation, mais au final ces complaintes perpétuelles finissent par avoir un impact négatif sur notre entourage et sur nous-mêmes…

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La critique et les plaintes sont trop fréquemment un sujet de conversation, pour la simple raison que les émotions négatives qu’elles déclenchent sont addictives et même bien souvent fédératrices – il est toujours plus facile de parler de ce qui ne va pas plutôt que décider des actions à mener à notre niveau pour améliorer la situation…

On se complaît donc souvent à « dire du mal », car c’est une façon de rejeter la faute sur quelqu’un ou quelque chose autre que nous. On se plaint car on aime être plaint, c’est une façon parmi d’autres d’attirer l’attention… Cela nous permet aussi et surtout d’exprimer notre colère, notre envie ou notre jalousie, ce que François Lelord appelle une « vidange émotionnelle ». Mais après un bref sentiment de soulagement, ce type de vidange émotionnelle a un effet très contre productif.

D’une part, cette vidange émotionnelle ancre encore plus profondément notre ressentiment. D’autre part, il nous conduit à prendre l’habitude de se plaindre et ainsi de multiplier les occasions d’émotions négatives. Par ailleurs, c’est sans compter l’effet que peuvent avoir plaintes et critiques sur notre entourage : les personnes auprès desquelles nous nous plaignons trop souvent finissent par associer peu à peu notre présence à des moments désagréables et peuvent éloigner les personnes qui nous sont chères… (et c’est là, paradoxalement, qu’on aura vraiment de quoi vous plaindre…)

Pour cultiver votre leadership et votre pouvoir d’attraction et d’inspiration, évitez autant que possible de trop vous plaindre publiquement. La prochaine fois qu’il vous vient l’idée de vous plaindre ou de critiquer, recherchez plutôt un projet ou un événement agréable à commenter. A la fin de la conversation, faites le bilan et comparez le moment que vous avez passé avec celui que vous aurait fait passer une plainte ou une critique…

S’il est nécessaire de critiquer, pensez à le faire de manière constructive et imaginez des solutions, des alternatives. Enfin, si vous avez vraiment besoin de vous « décharger » à tout prix, faites-le auprès d’une personne qui saura comprendre et en qui vous pouvez avoir toute confiance : un parent, un meilleur ami, ou même un psy si besoin… Mais évitez la complainte publique, d’autant plus auprès des personnes qui ont déjà commencé à se forger une toute autre image de vous – le décalage risquerait de vous desservir grandement.

Prenez conscience que la complainte ne fait que renforcer les raisons de vous plaindre ! Vous n’avez probablement pas vous-même envie d’aider les gens qui se plaignent tout le temps ; au mieux, ils vous font pitié, au pire vous les rejetez. C’est la même chose. Tandis qu’en vous efforçant de trouver un aspect positif et « challengeant » dans toutes les situations, vous allez gagner en attractivité et attirer à vous le succès.

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Steve Jobs : « Si aujourd’hui était le dernier jour de ma vie… »

Citation Steve Jobs se regarder dans un miroir

Se regarder dans un miroir* ? En se posant une question… Steve Jobs raconte cette anecdote :

« A 17 ans, j’ai lu une citation qui disait à peu près ceci : « Si vous vivez chaque jour comme si c’était le dernier, vous finirez un jour par avoir raison. » Ça m’a marqué. Et depuis, chaque matin, je regarde dans le miroir en me demandant : « Si aujourd’hui était le dernier jour de ma vie, est-ce que j’aimerais faire ce que je vais faire aujourd’hui ? » Si la réponse est « non » plusieurs jours de suite, alors je sais que je dois changer quelque chose. »

* I want you to look in a mirror = Je veux que tu te regardes dans un miroir… L’image ci-dessus est une parodie de la fameuse affiche pour le recrutement américain pendant la Première Guerre Mondiale représentant Oncle Sam le doigt pointé en direction du lecteur avec les mots « I want you for U.S. Army »

Affiche Uncle Sam I want you

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