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Vidéo : Regardez comment ce coach sportif motive son équipe !

Regardez la vidéo ci-dessus : un coach sportif motive son équipe !

La vidéo est sobrement intitulée « The greatest speech ever » par celui qui l’a postée. Le meilleur speech du monde ? Qu’en pensez-vous ? Même sans comprendre l’anglais, on peut se laisser porter par le rythme et apprécier.

Il faut en effet reconnaître à ce coach une certaine forme d’éloquence, de l’aisance et une véritable énergie dans son body langage, une force dans son eye contact et ses intonations…

De mon point de vue, le défaut majeur de ce speech vient cependant…de ce qui ne vient pas du speech en lui-même, mais s’y superpose maladroitement… Je veux parler de la musique ! Beaucoup trop présente, et peu originale, fréquemment utilisée dans ce genre de situation pour amplifier volontairement la vibration et l’émotion (il s’agit de la bande son du film Le dernier des Mohicans).

Un bon orateur ne devrait pas avoir pas besoin de ce subterfuge pour capter son public, la musique doit venir de sa voix elle-même, les vibrations de son corps tout entier. Le rythme peut être aléatoire, le phrasé moins construit, mais l’intervention d’autant plus vraie et directe.

Ne cherchez pas à vous « cacher » derrière une musique, ni même un support visuel, un costume ou un décor : parler en public, c’est un peu se mettre à nu face aux autres. Il faut assumer cette « nudité », s’habiller de sa plus belle voix et de gestes habiles. Il faut travailler l’aisance de son expression corporelle, la façon de mouvoir et de bouger son corps avant de réfléchir à la façon de le vêtir. Il faut s’efforcer de posséder son sujet intérieurement, intimement, plutôt que vouloir à tout prix le présenter sur des supports externes, par exemple sous forme de PowerPoint.

L’art de parole, c’est cette capacité à transmettre une vision, à construire un monde simplement grâce au pouvoir des mots, c’est une façon de stimuler l’imagination du public avec le moins d’artifice possible. L’orateur n’a besoin d’aucun autre instrument que lui-même, son corps, sa voix et son esprit ; et c’est là en réalité un orchestre tout entier qu’il lui faut diriger, et qui peut emplir les coeurs et faire tressaillir les âmes bien plus que n’importe quel spectacle !

Toutefois l’utilisation d’un fond sonore est un excellent moyen de s’entraîner, voici par exemple 4 usages possibles :

1Adapter la durée de l’intervention à la durée d’un morceau, en vue de respecter un timing très précis. Dans sa version pro, c’est par exemple le fameux compte à rebours sonore que l’on entend lors d’un flash info à la radio. Choisissez un jingle, une musique courte (1 minute), écoutez-le attentivement, puis réécoutez-le en réfléchissant au placement de vos paroles par-dessus. Vous devez suffisamment bien connaître cette musique pour vous caler sur le rythme et anticiper la phase finale, indiquant le moment de conclure. Lorsque la musique s’arrête, vous savez que vous devez impérativement conclure par une dernière et ultime phrase.

2Se calquer sur le rythme d’un morceau particulier, pour les crescendo et decrescendo, phases d’accélération du débit et ralentissement… Choisissez un morceau qui correspond à l’état d’esprit que vous voulez transmettre lors de votre intervention (plutôt rock, plutôt mélancolique…). La durée doit elle aussi coïncider. Puis travaillez votre discours en vous basant sur le rythme et les phases musicales de ce morceau : parlez plus vite quand la musique accélère, plus fort quand le son augmente, ralentissez et parlez plus doucement sur les passages plus calmes… Une excellente façon de travailler les modulations (voix grave/aiguë, rythme lent/rapide) et les variations (volume faible/fort) vocales.

3S’entraîner à rester concentré sur ce que l’on a à dire malgré les perturbations sonores (typiques lorsqu’on intervient dans un bar ou autres lieux bruyants). L’idéal dans ce cas est d’enclencher plusieurs sources sonores : allumez la radio, la télé, et l’ordinateur en même temps..!! Vous pouvez même mettre un casque sur vos oreilles, pour augmenter la confusion. Variez le volume et les sources afin de vous sensibiliser progressivement à ces différentes perturbations, et habituez-vous à rester concentré dans ce brouhaha. Ainsi, lorsque vous devrez intervenir dans un lieu bruyant comme un café, vous serez d’autant moins troublé ou déstabilisé !

4Enfin, proche de l’exercice précédent, mettre la musique très fort, monter le volume au maximum (tout en respectant vos oreilles bien sûr…et celles de vos voisins…) pour s’entraîner à parler par-dessus et travailler ainsi la force et la portée de la voix. Ce dernier exercice correspond à celui que pratiquait Démosthène en 300 av. JC, en parlant face à la mer, jouant de sa voix face au grondement des vagues…

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Pourquoi la politique finit toujours par nous décevoir…

La politique rend les gens tristes. Croire que le monde sera meilleur ou différent si c’est un gouvernement « de droite » ou « de gauche » qui le dirige, c’est être dans l’erreur. Et c’est le fait de persévérer dans cette erreur, se rendre malade de cette gauche ou cette droite qui plonge les gens dans la tristesse et même le désespoir. Les améliorations ne viendront pas d’en haut. Le véritable changement vient de l’initiative privée, de l’engagement individuel, de la solidarité concrète entre les individus réels et non à travers des abstractions collectives comme « l’Etat ». Misons sur les individus que nous côtoyons quotidiennement, non sur ces inconnus qui prétendent nous représenter. N’attendons plus rien de la politique, n’espérons rien de « là-haut », mais œuvrons ensemble, agissons à la base.

Tous nos hommes politiques ont toujours fait campagne sur le thème de la « rupture », du « changement », de la « politique autrement »… Mais le système est toujours le même, copinage, magouillage, petits mensonges et grandes déceptions. Et si… Et si un jour un candidat aux présidentielles faisait campagne sur le thème du maintien, de la continuité, de la constance, de la discrétion ? Pas de coup d’éclat, pas trop d’ambition, à bas les fanfarons, plutôt le charme discret de l’humilité face au peuple, face à l’histoire, ne pas chercher à marquer son temps, à laisser son nom, simplement s’occuper des affaires publiques du mieux possible, prolonger les projets de son prédécesseur quel que soit son bord, éviter de tout remanier constamment, simplement avancer, lentement mais sûrement… Plutôt que croire naïvement au changement tous les 5 ans, plutôt que croire qu’il suffit de changer de gouvernants ou de gouvernements pour changer vraiment les choses, pourquoi ne pas viser une réelle évolution à travers toute une génération ?

La politique nous déçoit, parce que le changement ne peut plus venir des institutions politiques désormais bien établies. La politique a permis le changement lorsqu’elle était révolutionnaire, qu’elle renversait, qu’elle dévastait les institutions en place. Mais nous appelons désormais « politique » le système démocratique qui singe une opposition entre « gauche » et « droite ». On ne fait pas avancer le monde en regardant un match de foot. Pareil en regardant un débat télévisé. Cette « politique » n’a plus aucun impact. Il faut retrouver la vraie politique, celle qui se mène par l’action et non par les mots. On confond politique et politicien. On confond engagement et militantisme. On confond conviction et partisan. Il faut se libérer des mythes de la « démocratie » et de la « représentation ». Il faut arrêter de se tourner vers l’Etat, vers le gouvernement, vers les partis. Le véritable engagement politique consiste désormais a se tourner vers ses voisins. Pas pour tenter de les convaincre de voter pour untel ou untel, mais simplement recréer du lien, rétablir un véritable lien, refaire société. Qui sait ce qui émergera d’un tel mouvement de solidarité authentique…

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Améliorez votre expression paraverbale et décuplez votre impact à l’oral

Savez-vous ce qu’est la « voix FIP » ? La voix de la radio France Inter Paris… Notamment celle de Simone Hérault, qui a par la suite mis celle-ci au service des annonces sonores de la SNCF ! Cette délicieuse voix FIP… Celle qui peut vous charmer en parlant de musique du monde, et vous désarmer alors que vous vous rendez compte que vous allez encore devoir passer des heures dans les embouteillages !

C’est certainement l’un des exemples les plus significatifs de l’importance de l’expression paraverbale (c’est-à-dire qui concerne l’ambiance sonore, autant la voix que les silences ou encore l’utilisation d’un micro, etc.) : ton, rythme, intensité de la voix – tout ce qui relève du timbre vocal et toutes ces modulations qui donnent du relief au discours, le rendent plus émotionnel.

La fameuse étude de Mehrabian, dont les résultats sont connus comme « loi des 7-38-55 »,, estime qu’environ 38% de notre communication est paraverbale (élocution, intonnation, etc.), alors que 55% est non verbale (posture, gestes, expressions du visage) et seulement 7% est verbale (les mots que nous utilisons).

Prendre conscience de son impact vocal et améliorer son expression paraverbale est fondamental. Il est notamment nécessaire de la faire coïncider avec notre expression verbale – ainsi que non verbale. En programmation neuro-linguistique (PNL), on parle plus précisément de congruence : le verbal et le paraverbal sont congruents lorsqu’ils véhiculent le même message.

Par exemple, si vous accueillez quelqu’un avec un « bienvenue… » les bras croisés (signe de fermeture), mou et hésitant (peu d’hospitalité dans la voix), vous n’êtes pas congruent et le message perçu peut même être perçu complètement à l’envers, comme une forme d’ironie, d’attitude désabusée voire hypocrite, en tout cas manquant d’authenticité…

Un autre axe d’amélioration consiste à maîtriser la source profonde de sa voix pour qu’elle vienne de préférence du ventre (« respiration ventrale ») plutôt que de la tête. Cela la rend à la fois plus puissante et plus sereine, important pour les comédiens pour se faire entendre jusqu’au fond du théâtre ou encore pour les professeurs qui doivent asseoir leur autorité. Le rôle du souffle est essentiel ! De même que la précision articulatoire, afin de prononcer les mots correctement.

L’ouvrage de Louis-Jacques Rondeleux Trouver sa voix offre de nombreux et passionants excercices pour apprendre à contrôler sa respiration, enrichir son timbre, élargir son registre vocal. Je vous le recommande vivement si vous souhaitez améliorer votre puissance vocale ! Je le recommande également à tous les curieux, qui découvriront ainsi les mécanismes et fonctionnement insoupçonnés de ce que nous utilisons quotidiennement sans y penser : notre voix !

Voici également un exercice que vous pouvez pratiquer dès à présent : soyez à l’écoute ! Tendez l’oreille, et tentez de percevoir les différences de timbres, les modulations, les intonations, les variations subtiles de volume, de rythme et de débit, les inflexions de la voix de toutes les personnes que vous entendez ou qui parlent autour de vous (dans le bus, au travail… et mêmes les personnages au cinéma…).

Entraînez-vous à repérez autour de vous les personnes dont vous appréciez l’expression paraverbale et essayez de comprendre ce qui la rend agréable… Vous découvrirez très rapidement des pistes intéressantes. Tentez ensuite de reproduire ces aspects vocaux. De même que c’est en forgeant que l’on devient forgeron, c’est en parlant que l’on devient un meilleur orateur !

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INTERVIEW VIDÉO : Jean Sommer, coach vocal

Jean Sommer est coach vocal, expert de la diction et de la prise de parole en public.

Issu du monde du spectacle et reconnu dans le métier de la chanson (2 fois grand Prix de l’Académie Charles Cros), Jean est un homme de scène et de paroles. Il fait de la voix un art à part entière, joue avec elle et permet à chacun d’en faire le meilleur outil au service d’une idée ou d’un projet.

Avec lui, vous apprendrez à « mettre votre plus belle voix » pour parler, de la même façon que vous mettez vos plus beaux habits pour sortir…

Mon conseil : allez sur son blog pour écouter et consommer sans modération ses « pastilles vocales », et téléchargez son guide complet pour améliorer votre voix !

Visitez également son site La Voix Debout !

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Astuces et manipulations mentales… Un petit jeu simple avec une pièce cachée dans une main

Voici un drôle de petit livre pour s’initier au mentalisme et à l’art de la manipulation : Astuces et manipulations mentales, de Julien Labigne

A travers des anecdotes et des récits d’expériences à réaliser soi-même, Julien Labigne rassemble en 150 pages environ les grands principes de persuasion, de manipulation, de psychologie appliquée, de communication non-verbale et même d’illusionnisme.

Il explique d’une façon simple et amusante des mécanismes que nous utilisons ou subissons en réalité tous les jours, d’une façon souvent inconsciente. Nous apprenons ainsi au fil des pages comment les magiciens s’y prennent pour détourner l’attention du public, comment tricher à certains jeux et même gagner contre Kasparov sans rien connaître (ou presque) aux échecs, comment déjouer les pièges des charlatans et comment étonner ses amis avec des tours simples à exécuter !

Prenez par exemple ce petit jeu simple auquel nous avons tous déjà joué : le jeu du « cinquante-cinquante ». Vous cachez une pièce dans une main et vous demandez : « La gauche ou la droite ? »

Voici 6 astuces psychologiques qui vous permettront d’augmenter votre pourcentage de succès :

1. Par réflexe, les gens ont tendance à mettre au premier coup la pièce dans la main avec laquelle ils écrivent. Au deuxième, par esprit de constance, ils remettent la pièce dans la même main. Ce n’est qu’au troisième coup qu’ils changent généralement de main…

2. Le langage du corps de votre adversaire peut aussi le trahir. Observez bien l’inclinaison de son visage, notamment au moment où il sort les mains de derrière son dos pour vous les présenter : son nez pointera légèrement en direction de la main qui contient la pièce !

3. Voici un autre stratagème pour le démasquer : demandez lui de croiser les mains. En général la main qui contient la pièce se retrouvera au-dessus (comme si votre adversaire voulait inconsciemment compenser la culpabilité de sa main en l’exposant directement à vos yeux) !

4. Ou encore, demandez lui de fermer les yeux et de compter à rebours à partir de 50. Arrivé à la moitié, demandez-lui de se concentrer à nouveau sr la pièce et d’imaginer très fort que celle-ci devient chaude, voire bouillante (toujours les yeux fermés) : vous verrez alors le mouvement de ses yeux à travers ses paupières, qui iront en direction de la main avec la pièce (votre adversaire ne se méfiera pas puisqu’il a les yeux fermés…) !!

5. Plus surprenant encore : vous pouvez même jouer avec une pièce imaginaire ! Prenez dans vos mains les poignets de votre ami, de façon à ce que vous puissiez sentir son pouls. Demandez-lui alors de penser à l’une de ses deux mains en imaginant qu’elle contient une pièce : vous sentirez son pouls s’accélérer du côté de la main choisie…

6. Une dernière astuce : si vous jouez avec quelqu’un et que plusieurs personnes assistent à la partie, retournez-vous, demandez à votre adversaire de mettre les mains dans le dos et de cacher la pièce dans l’une d’elles. Lorsque c’est fait, demandez de montrer aux témoins présents la main qui contient la pièce en la levant distinctement. Vous pourrez ensuite déterminer où est la pièce en observant ses veines : elles ressortiront plus sur la main qui est restée orientée vers le bas, derrière son dos, contrairement à la main qui a été levée et de laquelle le sang est redescendu… Redoutable, et insoupçonnable.

Faites le test avec des amis, ils seront surpris (et vous aussi).

…Et ces premières astuces concernant ce petit jeu simple de « la pièce cachée dans la main gauche ou la main droite » constituent seulement la première page du livre de Julien Labigne !

Le reste du livre permet de découvrir d’autres astuces incroyables et d’en apprendre davantage sur les mystères du cerveau, l’hypnose, les techniques de manipulations, comment décrypter le langage du corps, savoir si on vous ment, deviner les pensées de votre interlocuteur, l’influencer, etc.

Idéal pour avoir des sujets de conversation en soirée (small talking), et amuser la galerie en faisant quelques petits tours de passe-passe (commandez Astuces & manipulations mentales sur Amazon)

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Ce qui compte vraiment pour être plus éloquent

On demandait au célèbre orateur Démosthène ce qui comptait le plus dans un discours. Tout le monde s’attendait à ce qu’il parle de la beauté des mots, de l’intelligence du propos, de la qualité de l’argumentation… Pourtant voici ce qu’il répondit :

« Rapprochez-vous mes amis, je vais vous dire quelles sont les 3 choses qui comptent vraiment pour être éloquent… La première chose la plus importante, c’est L’ACTION. La deuxième chose la plus importante… c’est L’ACTION. Et la troisième chose mes amis ? L’ACTION ! »

En art oratoire, l’action désigne le fait de joindre le geste à la parole (être « actif », tout simplement) : cela correspond à la gestuelle, au langage corporel, à l’aisance dans les mouvements et les déplacements.

C’est la première chose que l’on voit, et dont on se souvient le mieux. Voilà pourquoi l’action (ou langage du corps, ou Body Language, appelez cela comme vous voulez) était si important pour Démosthène, et l’est toujours autant aujourd’hui.

On doit à Démosthène d’excellentes techniques pour améliorer son éloquence.

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Une société de citoyens « libres », prisonniers de l’image qu’ils veulent donner

Nous sommes souvent prisonniers de l’image que nous voulons renvoyer, ou que nous pensons devoir renvoyer aux autres. Certains pratiquent telle ou telle activité, tel ou tel sport uniquement parce qu’ils pensent que ça donne d’eux une bonne image, « cool » ou « intellectuelle », « virile » ou « raffinée », « rebelle » ou « socialement acceptable », c’est selon, mais sans jamais y prendre de vrai plaisir.

De même pour les études, ou les filières scolaires : beaucoup font leur choix parce qu’ils sont attirés par telle école « prestigieuse », tel titre, tel statut, tel nom de métier – et non le métier en lui-même, sa réalité effective, les actes qu’il s’agit d’accomplir quotidiennement pour s’y maintenir.

Qu’est-ce qui guide vraiment nos choix ? Qu’est-ce qui dirige vraiment nos vies ? Notre volonté propre, ce que l’on sent en nous? ou ce que l’on veut montrer de nous, l’image que l’on cherche à se construire dans le regard des autres, notre famille, nos amis, la société ? De qui sommes-nous les esclaves inconscients en pensant agir par nous-mêmes ?

Pour s’engager dans la voie de la libération, commencez par vous poser ces simples questions :

  • Ce que je fais dépend-il de l’approbation des autres ? Ou puis-je y prendre du plaisir à l’abri de tous les regards, pour moi-même ?
  • Si je n’avais personne à qui parler ou à qui montrer ce que je fais, le ferais-je quand même ?
  • Si je pouvais réellement décider de faire ce que je veux, est-ce que je continuerai vraiment dans cette voie ?
  • Si les gens à qui je suis fier de montrer ceci ou de dire cela devait disparaître, serais-je toujours aussi fier ?
  • Est-ce que je fais certaines choses avant tout pour pouvoir le dire ou le montrer à certaines personnes ?
  • Suis-je satisfait de ma vie ?

Si vous répondez « non » ou « moyennement » à au moins l’une de ces questions, cela signifie probablement que vous accordez encore trop d’importance au regard des autres et aux normes sociales. A vous de réfléchir à la direction que vous voulez vraiment prendre.

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Etes-vous esclave de la technologie ?

Certes, la technologie n’est qu’un outil. Dans de bonnes mains, elle permet d’accomplir des miracles. Mais… Y at-t-il dans de bonnes mains que cela sur notre petite planète ? Permettez-moi d’en douter. Je reformule donc, au conditionnel : la technologie nous permettrait d’accomplir des miracles. Mais beaucoup trop d’entre nous s’en servent mal, d’une part ; et d’autre part, ceux qui la manient efficacement l’utilisent pour asservir davantage les autres. Alors, oui, je le pense sincèrement : nous sommes devenus des esclaves de la technologie.

Vous trouvez ça normal, vous, tous ces gens qui marchent dans la rue en parlant tous seuls ou qui ont constamment le nez collé à leur smartphone ? Que ce soit pour chassez des Pokémon, ou chasser sur Tinder… Dans les deux cas, il s’agit de chasse virtuelle (helas, ne croyez pas que tous les profils qui défilent sur les sites de rencontre sont bien réels…). Tous enfermés dans leur bulle, ne se rendant pas compte qu’ils sont en train de jacter avec un morceau de plastique (la coque de leur portable…). Ceux qui pensent « chasser » sur Tinder (Mesdames, excusez l’expression, même si vous êtes vous aussi chasseuse) gagnerez a quitter leur portable des yeux pour chasser « en vrai » dans la rue, en faisant davantage attention autour d’eux (et en souriant !).

Trouver davantage de conseils en seduction sur le site : www.ArtDeSeduire.com

Avant, il y avait les idoles religieuses. Maintenant, ce sont les tablettes et les smartphones et leurs « notifications » incessantes auxquelles on voue un culte. Le soi-disant progrès en matière de communication est en réalité une régression. La quête et l’attente de notifications nous avilie. Nous réagissons instamment a chaque petit son ou aux vibrations de nos smartphones, nous nous ruons dessus pour voir qui nous écrit, combien de nouveaux likes nous avons reçus, bref, nous sommes pièges par cette illusion de reconnaissance sur les réseaux sociaux. Nous pourrions sortir un miroir en pleine rue et nous regarder tout en continuant de marcher, ce serait la même chose.

Cette situation est désolante. On nous fait croire que la liberté est de posséder des instruments high-tech ultra-performants alors que ce sont eux qui nous possèdent et nous aliènent. Quand je vois quelqu’un brandir avec un peu trop d’empressement son smartphone, j’ai vraiment le sentiment que cet individu est une grosse merde, ne méritant aucune considération ni droit de vote. S’il se fait piquer son smartphone parce qu’il le sort négligemment en plein métro ou en pleine rue, je n’ai même pas envie de le plaindre. Je dirais même que c’est tant mieux. Oui, je pense que c’est une bonne chose pour cette pauvre merde que de lui enlever son smartphone des mains.

Vous croyez que je suis un vieux réactionnaire, réfractaire à la technologie ? En réalité j’utilise moi aussi cette technologie… sauf que je m’arrange pour ne pas en être esclave. Disons, en tout cas, que j’ai cette prétention d’utiliser ce genre d’outil avec une extreme modération, même si je reconnais que je pourrais encore en limiter l’usage si j’avais un peu de plus de volonté… Nul n’est parfait n’est-ce pas, nous sommes tous perfectibles…

Par exemple, mon téléphone ne peut pas recevoir d’email. C’est un vieux portable Nokia, l’un des tout premiers mais qui marche encore tres bien, tant que l’on se contente des appels et des SMS. Pas d’apps a la con, pas de PokemonGO, pas de Tinder… Cela peut sembler incongru à notre époque, mais je vous assure qu’il ne m’est jamais arrivé le moindre souci en déplacement. Rien n’est jamais vraiment urgent que dans la tête de celui ou celle qui vous met la pression et vous oblige à vous connecter constamment sur les différents réseaux sur lesquels vous avez accepté de vous brancher…

De meme pour ma participation a toutes ces communautés virtuelles que sont : les forum, les mailing lists, et bien sur les réseaux sociaux… Dites-moi franchement, sur le nombre d’amis que vous avez sur Facebook, combien en avez-vous rencontré vraiment ou avec lesquels vous avez au moins bu un café ?

Je considere qu’on devrait (au minimum) boire un café avec chaque personne se prétendant notre ami sur un réseau social. Que pensez-vous de cette idée ? (pour réagir a mes prises de position, rendez-vous sur twitter : @CoachEloquence !).

Certes, ce n’est pas toujours facile ni faisable, ni même vraiment nécessaire d’ailleurs. Par ailleurs le fonctionnement de certains réseaux ne permet pas ce genre d’affinité, comme Twitter par exemple, puisqu’on peut vous suivre sans soi-même suivre en retour… D’ailleurs, en parlant de twitter, j’ai au moins l’honnêteté de vous dire que j’y suis par intérêt afin de faire connaître mes chères publications à de nouvelles personnes, sans me leurrer pour autant sur l’importance que je présumerai avoir dans leur cœur le jour où l’on copinera « électroniquement ».

Quand vous fermez Facebook ou twitter ou n’importe quelle autre « app », regardez autour de vous et sentez à quel point vous êtes plus ou moins seul(e)… Désolé, ça peut faire mal, c’est vrai… Mais cela vous permettra peut-être de prendre conscience de toute cette mascarade virtuelle, de prendre votre veste et vos clés de bagnole et d’aller dans un rad pour voir des vrais gens… Bref, ca peut faire mal au début, mais vous vous sentirez tellement mieux après, quand vous vous serez enfin reconnecté au monde réel ! Assainissez votre communication et croquez la vie a pleines dents !

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Sens nodal et périphérie : l’importance de la rhétorique

La rhétorique est un combat destiné à convaincre avec des convictions. Elle est le subtil mélange d’une multitude d’éléments, qui, ensemble, forment un argument. Prenons deux exemples frappant de l’histoire politique de notre Ve République : Lionel Jospin et Nicolas Sarkozy.

Lionel Jospin semble avoir beaucoup à dire, et le message qu’il veut transmettre est suffisamment sensé et important pour se suffire à lui-même. En comparaison, Nicolas Sarkozy semble avoir bien peu à dire. Mais ce peu, il le dit de manière très efficace. De ces deux hommes, l’un a connu l’échec, l’autre le succès. Comme dans toute recherche qui se respecte, une seule question est indispensable : pourquoi ? En partie grâce à la rhétorique. Une petite partie pour Jospin, une grande partie pour Sarkozy…

Tout d’abord, distinguons le sens nodal de la périphérie. S’il est difficile de définir ce qu’est la périphérie, il importe aussi de définir ce qu’est le sens nodal. Le sens nodal (de noyau) constitue le cœur du message que vous voulez transmettre. Ce « sens nodal » cher à Lionel Jospin est entouré d’un cercle destiné à convaincre, la « périphérie » de l’actuel président de la République. Exemples :

  • Je vous aime = sens nodal
  • J. K. Rowling est le meilleur écrivain car elle vend le plus = périphérie
  • Ribery parle de footbal = sens nodal
  • Ribery parle de son image = périphérie

La périphérie prend de plus en plus le pas sur le sens nodal. C’est-à-dire que vous pouvez, en ne disant strictement rien et avec une périphérie efficace, recueillir une ovation debout. Est-ce malheureux pour l’esprit critique ? Assurément. Est-ce malheureux de l’utiliser vous-même ? Assurément pas ! Car on combat avec les moyens que l’on a, et l’éthique qui est propre à chacun (c’est ce que rappelle Schopenhauer dans L’art d’avoir toujours raison).

Ce que les gens apprécient, en live, est d’assister à un spectacle, un véritable show : c’est ainsi que doit se concevoir et se rpéparer le discours d’un orateur. A défaut d’offrir ce spectacle, vous devrez transmettre un minimum d’information. Et si vous n’avez vraiment rien à dire ni ne savez comment le dire… Taisez-vous. Mais si, par « accident », vous en veniez à avoir quelque chose à dire, faites en sorte de toujours le dire de la meilleure façon possible. D’où l’importance de la rhétorique pour mettre en forme et enjoliver vos propos. Si le sens nodal est un cadeau pour l’esprit, la périphérie doit en être l’emballage. Et un beau papier cadeau est un plaisir, tout comme le fait de le déballer !

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