Inspiration

Petit conte de sagesse indienne : l’histoire de l’aigle qui avait grandi parmi les poulets

Il était une fois un jeune guerrier qui prit un oeuf dans le nid d’un aigle, le rapporta chez lui et le mit à couver dans la basse-cour. Quand l’oeuf vint à éclore, le petit aigle sortit et grandit parmi les poussins, picorant sa nourriture comme ses compagnons.

Un jour, regardant en l’air, il vit un aigle qui planait au-dessus de lui. Il sentit ses ailes frémir et dit à l’un des poulets :
« Comme j’aimerais en faire autant !
– Ne sois pas idiot, répondit le poulet, seul un aigle peut voler aussi haut. »

Honteux de son désir, le petit aigle retourna gratter la poussière et ne remit plus jamais en cause la place qu’il croyait avoir reçut sur cette terre…

Ne laissez jamais les autres déterminer qui vous êtes

Ce petit conte d’origine indienne est rapporté par la coach américaine Marilee Zdenek dans son livre Inventing the Future. Elle nous invite à réfléchir sur la condition de cet aigle qui a fini par se prendre pour un poulet (alors qu’il y a tant de poulets qui semblent se prendre pour des aigles…) :

« Imaginez, écrit Marilee Zdenek, que l’aigle ait refusé de permettre à quelqu’un d’autre de définir son potentiel. Imaginez qu’il ait perçu sa capacité unique et qu’il se soit libéré, qu’il ait ouvert ses ailes puissantes et se soit envolé au-dessus de tous les poulets qui avaient refusé de reconnaître sa vraie puissance et sa réelle identité. Imaginez comme il se sentirait s’il s’était approprié pour la première fois la responsabilité de sa destinée. »

Ce que l’on peut retenir de ce conte, c’est qu’il ne faut jamais laisser les autres déterminer qui nous sommes. Ecoutez leurs conseils, respectez les règles de la communauté qui vous a intégré, mais sachez aussi vous fier à votre propre intuition, et n’hésitez pas à prendre votre envol.

Le paraître est sur le chemin de l’être : faire « comme si » permet de progresser…

Retenez aussi qu’il faut souvent dépasser certains préjugés, sur les autres comme sur soi-même. Notre culture et notre éducation nous font parfois oublier qui nous sommes vraiment.

Pour redevenir la personne que nous sommes, ou devenir la personne que nous voulons vraiment être, il peut être utile de « faire comme si… » : les oisillons piaillent et battent des ailes comme s’ils volaient, avant de sortir du nid ; s’ils sautaient immédiatement, ils tomberaient… Il y a une longue période d’apprentissage, de « comme si… », indispensable avant de pouvoir s’envoler. De même l’apprenti-nageur simulera les mouvements de la brasse ou du crawl, avant de savoir nager.

D’une certaine façon, le paraître est sur le chemin de l’être. C’est pourquoi nous pouvons en quelque sorte « apprendre le succès », en faisant « comme si » nous avions toutes les compétences nécessaires, « comme si » nous vivions déjà ce succès !

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Mettez plus de couleurs dans vos bureaux, dans vos maisons, dans votre vie !

Imaginez que vous soyez un architecte et que vous deviez choisir les couleurs d’un immeuble de bureaux, sans savoir s’il sera occupé par une agence multimédia avec de jeunes webmasters, le casque Monster Beats sur les oreilles et Marie-Jeanne au coin des lèvres, ou si l’immeuble de bureau sera habité par des financiers en cravates rayées, boutons de manchettes et nez poudré.

Pourquoi des murs blanc ? Dans beaucoup de civilisations, le Blanc est la couleur de la mort…

Premier réflexe de l’architecte : on peint en Blanc (comme le nez des golden boys), pensent la plupart des architectes qui préférent se concentrer sur les volumes et les matières. « On ne peut pas faire de faute si on choisit du Blanc » entend-on souvent. Eh bien, je pense que c’est une faute. le Blanc ne sera ni relaxant, comme une couleur froide, ni activant comme une couleur chaude. cette « non couleur » est proscrite par les maîtres Feng Shui comme par les scientifiques.

Diverses études ont montré que dans des bureaux achromatiques (= sans couleur), la productivité diminue notablement et l’absentéisme augmente (alors qu’en présence de la couleur verte notamment, c’est la productivité qui augmente et l’absentéisme qui diminue).

Depuis la nuit des temps et encore aujourd’hui, les couleurs fortes dominent partout en décoration d’intérieur… sauf en Occident et au Japon. la couleur est omniprésente autant en Afrique qu’en Amérique du Sud ou que dans l’ensemble des pays asiatiques.

Nous avons fondamentalement besoin de toutes les couleurs et de toutes les nuances

Il n’y a qu’en Occident, depuis une trentaine d’années, que certaines modes, en particulier les modes « bobos », tendant à supprimer les couleurs ou à jouer des ambiances très désaturées dans notre environnement personnel comme professionnel. une mode reprise par les Japonais qui cherchent à « occidentaliser » leurs goûts en décoration d’intérieur. En Europe, il y a une cinquantaine d’années, nos grands-parents n’auraient jamais imaginé peindre leur intérieur en Blanc. Au Moyen Âge, nos églises et nos châteaux qui montraient l’exemple pour toute la population étaient particulièrement colorés du sol au plafond, statues comprises.

Ce rejet de la couleur en décoration d’intérieur n’est à mon sens qu’un phénomène de mode passager. Au Moyen Âge, les cathédrales étaient particulièrement colorées pour que les pèlerins se sentent bien dans les lieux de culte. Ne cherchons pas plus loin pourquoi nos églises d’aujourd’hui nous paraissent souvent tristes : pour la plupart, elles n’ont pas été repeintes depuis des siècles !

Le Blanc est la couleur de la mort dans beaucoup de civilisations. Un appartement ou un bureau blanc sera impersonnel, non convivial et aussi désincarné que le Paradis. le sentiment de propreté que provoque le Blanc ne supporte pas le moindre accroc. Une simple petite trace sur les murs, et le Blanc paraîtra sale. Cette couleur nécessite un entretien supérieur et des rafraîchissements fréquents, ce qui à l’arrivée coûte plus cher que de choisir des couleurs franches, même si on en change régulièrement.

Nous avons fondamentalement besoin de toutes les couleurs et de toutes les nuances. C’est comme dans la nature, où la diversité des couleurs engendre richesse et harmonie. Il est important de faire alterner les pièces à dominance chromatique chaude (Jaune, Rouge, Rose, Orange…), les pièces à dominances chromatique froide (Bleu, Violet, Turquoise…) et le Vert au centre du spectre qui crée un équilibre. Si vous ne pouvez pas voir le Vert en peinture, choisissez-le en grande plante (verte), cela fera très bien l’affaire. C’est même recommandé par les maîtres Feng Shui (sauf dans une chambre).

Ce texte est un extrait du livre L’étonnant pouvoir des couleurs de Jean-Gabriel Causse, que nous vous recommandons chaudement ! Lire aussi sur ce blog : Percer le sens caché des couleurs pour mieux communiquer.

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30 façons surprenantes d’entretenir sa créativité

C’est une liste célèbre de trucs et astuces sur la créativité dont on peut trouver différentes versions ailleurs sur le net, et que nous reproduisons ici car elle mérite d’être partagée et lue par le plus grand nombre de personnes possibles ! Nous avons mis en gras quelques astuces surprenantes, à tester :

1. Faites des listes (ça commence bien !)
2. Ayez toujours un petit carnet sur vous (et un crayon tant qu’on y est…)
3. Essayez d’écrire sans réfléchir ! Laissez venir et notez tout, dans tous les sens
4. Décollez de votre ordi (ou tablette, ou smartphone !)
5. Arrêtez de vous déprécier
6. Faites… des… pauses… (trop de travail tue le travail – vous tue… le non-travail fait partie intégrante du travail !)
7. Chantez sous la douche (et pas que…) et puis dansez aussi !
8. Buvez du café
9. Ecoutez de nouveaux morceaux (ne faites pas tourner votre playlist en boucle, balancez de la musique au hasard !)
10. Gardez l’esprit ouvert
11. Entourez-vous des personnes créatives (aberrantes, surprenantes, loufoques, folles, rebelles, utopistes, hors normes)
12. Réclamez et acceptez la critique
13. Misez sur le collaboratif (ne soyez pas parano, n’envisagez pas toute interaction comme un rapport de force, ne pensez pas que tout le monde veut vous piéger, vous arnaquer ou piquer vos idées…)
14. N’abandonnez pas. Persévérez.
15. Pratiquez, pratiquez, pratiquez. Entraînez-vous, entraînez-vous, entraînez. Essayez, essayez, essayez.
16. Acceptez de faire des erreurs
17. Changez d’air. Allez là où vous n’avez pas l’habitude d’aller, là où vous n’êtes jamais allé !
18. Ayez conscience de votre chance (parce que oui, on en a tous)
19. Reposez-vous (faites… des… pauses… vous vous souvenez ?)
20. Prenez des risques
!! bRisEZ les RéGLes .21
22. Ne vous forcez pas
23. De temps à autre, lisez une page entière du dictionnaire !
24. Élaborez votre méthode de travail, créez des canevas, établissez des plans d’action
25. N’essayez pas d’être la personne parfaite aux yeux d’autres personnes
26. Vous avez une idée ? Notez-la directement ! (les idées passent, les paroles s’envolent…)
27. Nettoyez votre bureau (mais gardez en tête le mot de Claudel : « L’ordre est le plaisir de la raison, le désordre est le délice de l’imagination »)
28. Amusez-vous !
29. Terminez quelque chose. A vous de trouver la 30e astuce, et de l’envoyer sur twitter @CoachEloquence !

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Innover est une épreuve morale face à la société

La capacité à innover ne dépend pas que de la créativité. Elle dépend surtout de la résistance morale face à des milliers de critiques qu’il faut surmonter continuellement.

Des critiques d’individus pour la plupart pas créatifs pour un sou, de gens obtus, qui ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre, qui se contentent de ce qui existe déjà (même en le critiquant…), mais aussi et surtout d’individus jaloux, quasiment haineux face à la nouveauté qui ne vient pas d’eux, révoltés contre ceux qui essayent de se révolter quand eux se contentent de parler de révolution sans jamais chercher à vraiment la provoquer, quel paradoxe.

Sans compter ceux qui pensent vous aider, qui sont certainement très bienveillants mais qui veulent surtout, à travers leurs bons conseils, avoir le sentiment de diriger un peu vos actions, une façon d’y prendre part certainement. C’est épuisant. Et à moins d’être un parfait autiste, on ne s’habitue jamais vraiment.

Ce qui distingue l’innovateur expérimenté du débutant, c’est juste de ne pas s’arrêter trop vite aux premières critiques. Mais ça n’empêchera jamais que certains petits mots le piquent… Comme le « quand même » dans « Bon courage quand même« …! « On vous souhaite quand même de réussir »…!

Innover n’est pas seulement le fait de créer ou de vouloir créer de la nouveauté. C’est d’abord une capacité à résister face à la société, face au poids des conventions, face au qu’en-dira-t-on. A vrai dire, beaucoup d’individus ont des idées originales, marginales, délirantes. Mais elles restent au stade d’idées, enfermées dans leur cerveau. Les faire sortir, les mettre en mots, tenter de les réaliser, c’est s’exposer, prendre un risque, être moqué, pointé du doigt. Innover est une épreuve morale face à la société.

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Retrouverons-nous le plaisir de la vie ?

« La plupart des hommes craignent la mort, mais aiment-ils seulement la vie ? Ils ont bien du mal, n’importe quel jour de leur existence, à goûter une satisfaction passable : et pourtant ils souhaiteraient prolonger encore cette vie pour recommencer ce calvaire. »

Kant, dans ses réflexions sur les débuts de l’histoire humaine…

Moins la vie est riche, intéressante ou trépidante, plus on s’y accroche. Les peureux, les couards, voudraient la faire durer éternellement, une morne vie de mort-vivant. C’est lorsqu’on agit, que l’on prend des risques, qu’on accepte d’autant mieux la possibilité d’une fin tragique. Et en retour : accepter la possibilité d’une fin tragique incite d’autant plus volontiers à prendre des risques, à agir, à vivre pleinement en profitant de chaque instant. N’y a-t-il que l’idée d’une mort prochaine pour stimuler au plus haut point la vie ?

Encore faut-il s’éduquer à cette idée, à l’idée de notre propre mort, certaine – et imminente. Une idée qui dans un premier temps risque surtout de faire redoubler la peur, ou son envers, la couardise, un peu comme on le voit aujourd’hui dans les réactions en masse face à la fréquence inhabituelle d’attentats sur le sol français. Mais peut-être finirons-nous par atteindre collectivement cet état où, nous sentant clairement mortels, nous chercherons à nous sentir pleinement vivants, en chaque instant, en profitant à fond, en étant plus solidaire (sans pour autant nous rattacher à quelque mouvement politique que ce soit, moins dans la lutte, sans avoir besoin de se liguer contre un ennemi commun). Un peu comme cette attitude étrangement zen et jouissive d’une immense part des Japonais dans la perspective d’un tremblement de terre ou autre catastrophe naturelle pouvant survenir en tout lieu à tout instant. Accepter l’idée de la mort nous fera peut-être retrouver le plaisir de la vie.

Mais le commun des « mortels » veut repousser cette idée le plus loin possible, ne pas croire qu’elle finira par arriver, ne pas y penser, tout simplement. En échange de ce reniement, le commun des mortels goûte ainsi une « satisfaction passable », tout de même moins ambitieuse que la jouissance des plaisirs de la vie… Et plutôt que le plaisir, c’est davantage le paradoxe de ce goût si tenace pour la vie, quand bien même elle serait misérable, qui étonne le philosophe. La peur de la mort, aussi grande soit-elle, n’est apparemment pas encore assez intense pour pousser spontanément les hommes à mieux s’organiser de leur vivant (problématique phare de la Conjecture sur les débuts de l’histoire humaine d’où est extraite la citation).

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Où aller ? (Quand on ne sait vraiment plus où on en est…)

Il arrive parfois que l’on traverse des phases dures et douloureuses dans la vie, des phases qui peuvent durer très longtemps, pourquoi pas des années… Des phases où l’on se demande ce que l’on a fait pour en arriver là, pourquoi on a tout raté… Et de se demander ce que l’on peut faire désormais… Que peut-on bien faire quand on a le sentiment d’avoir tout essayé ? Que faire quand on a le sentiment que rien ne marche, que rien n’a jamais marché, que plus rien ne peut marcher ?

Les situations de chacun sont évidemment uniques, et je ne peux donner de solution directe et universelle. Par contre, je sais qu’il y a une certaine façon de réagir qui peut permettre à chacun de trouver la solution qui lui convient. C’est ce que je vais vous expliquer dans les lignes qui suivent…

En fait, quand on ne sait plus où aller, quand on se met même à douter d’où l’on vient, c’est qu’on est perdu. Et quand on est perdu, quelle est la meilleure chose à faire ? S’arrêter. Et faire le point, dans le but de retrouver le bon chemin.

Ça ne sert à rien de continuer à courir dans toutes les directions, ou de se recroqueviller sur soi pour pleurer et ruminer sur son sort. Vous devez simplement vous arrêter, mais continuer de regarder autour de vous, et de vérifier les ressources que vous avez encore à disposition. Concrètement, comment faire le point quand on est perdu dans sa vie ? Commencez par vous poser une série de questions :

  • D’où venez-vous ? (listez 3 évènements importants – formation, foyer, endroit où vous avez grandi…)
  • Qu’est-ce qui est vraiment important pour vous ? (listez les 3 premières choses qui vous viennent à l’esprit – valeurs, principes, causes…)
  • Quelles sont les personnes vraiment importantes pour vous ? (Listez 5 personnes qui peuvent vous influencer, ou être concernées par vos décisions)
  • Qu’est-ce qui vous empêche d’avancer ? (listez 3 aspects de votre vie qui vous éloignent régulièrement de ce qui vous importe vraiment)
  • De quoi avez-vous vraiment peur ? (listez au minimum 4 situations ou personnes qui vous inquiètent)

Reconnaissez-le : c’est le genre de questions que l’on se pose rarement. On se répète intérieurement « Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ça m’arrive à moi ? », mais on ne cherche pas vraiment à faire face à la réalité profonde de notre être. Il y a d’ailleurs certaines réponses que l’on redoute, plus ou moins consciemment. La vérité fait parfois mal à entendre, et elle est encore plus douloureuse à admettre soi-même…

Ces questions vont vous permettre de mieux savoir qui vous êtes, ce que vous voulez vraiment, ce que vous êtes réellement prêt à faire. Soyez honnête avec vous-même, et surtout : soyez lucide. Quand vous aurez fait l’effort de répondre complètement aux questions ci-dessus (en écrivant sur un papier les différentes listes), vous pourrez alors examiner avec plus de clairvoyance les différents chemins qui s’offrent à vous : le chemin raisonnable, le chemin connu, le chemin inconnu, le chemin attirant, le chemin du retour, le chemin rêvé. Essayez de vous représenter le plus précisément possible en quoi consiste chacun de ces six chemins. C’est un exercice de visualisation qu’il ne faut pas prendre à la légère, et qui peut durer longtemps. Prenez votre temps. Puis faites votre choix.

Partagez cet article ! Il pourra aider certaines personnes qui n’oseront jamais avouer en avoir besoin… Mais ces simples questions pourraient bien permettre à chacun de mieux s’orienter et repartir du bon pied, quelle que soit la direction. Tous les chemins sont les bons.

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