Relations

L’art de l’éloquence en matière de séduction

Dans cet article, nous avons voulu aborder la question de l’éloquence dans le domaine particulier de la séduction. Comment appliquer l’art de l’éloquence à la séduction ? Comment utiliser les bonnes techniques de communication pour faire de belles rencontres ? Comment mettre en pratique l’éloquence, c’est à dire la façon de s’exprimer avec aisance mais aussi l’art d’émouvoir, dans sa vie sentimentale ?

Certains hommes politiques, journalistes ou avocats médiatiques possèdent cette faculté de prendre la parole en public avec un tel aplomb et une telle confiance que cela en est parfois surprenant. Dans la séduction, c’est un peu le même principe. Lorsque vous abordez une personne avec comme objectif d’obtenir un rendez-vous ou tout simplement de créer un lien, les mots que vous allez prononcer, tout comme la manière dont vous allez vous comporter, sont prépondérants… Voici nos meilleurs conseils pour utiliser la force de l’éloquence dans le contexte d’un rapport de séduction :

Ciblez immédiatement le point à travailler

Comme dans tous les domaines, l’éloquence peut se travailler et bien sûr s’améliorer grâce à un travail spécifique, idéalement dans le cadre d’un coaching ou d’un accompagnement.

Même si l’objectif est de séduire de manière plus efficace, il existe une multitude de points à travailler. L’art de dialoguer efficacement ne s’acquiert pas seulement par l’enrichissement du vocabulaire. Il faut savoir quoi dire, avoir les mots pour le dire, mais surtout savoir comment le dire – trouver le bon ton, joindre le bon geste… Il existe de nombreux domaines sur lesquels le travail peut être axé, et qui sont donc susceptibles de vous conduire à améliorer votre jeu de séduction. Il va de soi que le fait de connaitre un maximum de mots ne peut que vous êtes utile, mais ce n’est pas le seul facteur à prendre en considération. L’ éloquence en séduction c’est aussi savoir gérer des détails qui peuvent avoir une importance prépondérante : la voix, la posture…

Pour développer votre éloquence et surtout appliquer chacun de ces conseils à votre séduction je vous invite à déterminer un axe de travail spécifique. Il est essentiel d’avancer par petits objectifs afin de prendre en main votre évolution. Déterminez immédiatement : « Quel est votre premier axe de développement ? »

Exercice à mettre en place immédiatement :

La prochaine fois que vous serez en face d’une personne que vous pourriez chercher à séduire, je vous demande de bien penser à vous tenir droit, garder les épaules ouvertes, et ne pas laisser votre regard tomber ou fuir vers le bas. Cette position vous permettra de gagner en charisme et donc mieux transmettre votre discours . Essayez de le reproduire avec au moins 3 interlocuteurs dans la journée. Vous verrez que lorsque vous êtes moins droit et que votre regard est fuyant, votre interlocuteur(trice) ne vous accorde pas la même attention !

Pourquoi la séduction est un domaine à part ?

J’imagine que selon vous, l’éloquence n’est qu’une question de pratique et vous avez… à moitié raison. En réalité, il existe tellement de paramètres à maîtriser que la pratique ne peut pas tout régler. De plus, vous pouvez parfaitement être très éloquent dans un domaine précis, mais lorsque vous vous retrouvez dans un autre contexte, vous perdez pied. Il est évident que la séduction fait entièrement partie de ces domaines « à part » où la gestion du stress est une problématique centrale.
Devant une personne que vous appréciez, il vous sera plus difficile de garder votre naturel, d’être vraiment spontané, et c’est pourquoi je vous invite à travailler sur votre confiance personnelle.

En séduction, si vous prenez confiance en vous, vous serez en mesure de vaincre vos blocages et ainsi d’aborder la personne qui vous attire vraiment !

Pour développer votre éloquence en matière de séduction, je vous invite dans un premier temps à apprendre à mieux communiquer avec toutes les personnes qui vous entourent et ainsi développer votre capacité à « socialiser ». Vous ne pourrez que profiter de cette expérience pour être plus à l’aise dans tous vos rapports, établir de nouveaux liens et favoriser de belles rencontres, dont des rencontres amoureuses.

Exercice à mettre en place pour séduire rapidement :

Prenez quelques minutes dans votre journée pour aborder 3 personnes inconnues. L’objectif principal est de dialoguer et d’attirer l’attention. Si vous êtes capable d’intéresser des inconnus alors vous pourrez facilement séduire des personnes qui vous attirent !

Eloquence et séduction, les détails à connaitre !

L’éloquence en séduction ne consiste pas (seulement) à employer de jolis mots ou à faire de jolies phrases, car le risque est de passer pour un beau parleur ou un baratineur et vous savez probablement qu’en agissant de cette manière vous risquez de ne pas pouvoir conclure.

En réalité, l’art de communiquer est bien plus vaste et il ne faut pas se concentrer uniquement sur la parole. Il est indispensable de prendre plusieurs paramètres en considération et notamment le langage corporel, qui vous permet d’établir une connexion immédiate avec votre interlocuteur(trice).

Exercice à faire immédiatement :

Lorsque vous parlerez avec une personne, n’hésitez pas à lui toucher 3 fois le coude au cours de votre conversation (technique du « toucher cubital »). Vous vous rendrez compte que la connexion se crée rapidement et que votre pouvoir de séduction est renforcé !

Votre stratégie de séduction repose en partie sur votre éloquence. Tout n’est pas uniquement basé sur le physique, ni sur le fait d’avoir tissé un lien social préalablement à la rencontre. Et même si c’est le cas, le fait de mieux communiquer avec votre interlocutrice ou votre interlocuteur ne peut être qu’un avantage supplémentaire. Grâce à votre nouvelle façon de communiquer, vous ne passerez plus inaperçu. Vous dégagerez ce magnétisme indispensable lorsque l’on souhaite attirer une personne, et qui vous permettra de vous faire immédiatement remarquer par celui ou celle que vous souhaitez charmer. Vos mots et votre attitude seront désormais vos meilleurs atouts !

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Savez-vous ce qu’est le Small Talking ?

Le Grand Art de la petite conversation… C’est le titre du livre de Debra Fine, qui traite du Small Talking, pratique encore peu connu en France mais connaissant un grand succès en Amérique.

Qu’est-ce que le Small Talking ? En réalité c’est ce que nous pratiquons tous les jours, chaque fois que nous croisons quelqu’un, la famille, un ami, un voisin, un commerçant ou un médecin, ou même des gens que l’on ne connaît pas… le Small Talking c’est la discussion au quotidien, le bavardage social, l’art de trouver le bon mot au bon moment, la petite phrase qui fait mouche, engager les conversations avec n’importe qui, et laisser une bonne impression…

Ça nous est tous arrivé au moins une fois : à l’occasion d’un cocktail ou d’une soirée par exemple. On débarque comme ça, on ne connaît pas grand monde, voire personne, seulement la personne qui organise, on se fait servir un verre et…on poireaute. On fait tapisserie. Il y du monde qui bouge, qui papote, qui rigole, des petits groupes ci et là, et nous, on est gêné, on reste dans son coin, l’idée même d’aborder quelqu’un au hasard ou de se « taper l’incruste » dans un groupe nous fait trembler. Alors on se cherche des excuses, on se dit que c’est vraiment une soirée « prout prout », que les gens sont nuls, inintéressants, que c’est eux qui ne savent pas y faire…

PRENEZ VOS RESPONSABILITES ! Toutes les fois où vous vous êtes fait chier à une soirée, où vous aviez envie de vous barrer, hé bien je vous le dit : c’était DE VOTRE FAUTE. Vous ne pouvez pas en vouloir aux autres d’être aussi timides et maladroits que vous. C’est à vous de changer les choses, en commençant par changer vous-mêmes : apprenez à établir la connexion avec n’importe qui, en toute circonstance, devenez enfin à l’aise et profitez à fond de toutes ces soirées et de tous les évènements ! Vous élargirez votre réseau, vous ferez des rencontres fabuleuses, qui pourront vous aider professionnellement ou vous faire de nouveaux amis, vous séduirez plus facilement les personnes que vous voulez, vous décuplerez votre pouvoir de séduction et vous y prendrez plaisir !

Avez-vous déjà rêvé de relancer une conversation qui s’éteint ? D’éviter les silences ? D’introduire de nouveaus sujets d’échange ? De vous sentir plus à l’aise dans les fêtes et les réceptions ? de développer des relations professionnelles cordiales… et efficaces ? Et, surtout, de laisser une bonne première impression ?

Vous découvrirez de nombreuses petites astuces très utiles dans ce livre. Voici par exemple quelques uns des meilleurs « brise-glaces » d’usage courant (une cinquantaine en tout, sans compter les brise-glaces « entreprise » !) :
1 – Que pensez-vous de ce film / de ce restaurant / de cette soirée ?
2 – Parlez-moi des plus belles vacances que vous ayez jamais passées.
3 – Quelle est votre occupation préférée les jours de pluie ?
4 – Si vous reviviez un moment de votre vie, lequel choisiriez-vous ?
5 – Quel objet en particulier aimeriez-vous vraiment posséder ? pourquoi ?
6 – Parlez-moi de vos parents préférés.
7 – Comment vivait-on dans la ville où vous avez-grandi ?
8 – En quoi voudriez-vous vous réincarner ?
9 – Quel est pour vous l’âge idéal ?

…Bref, ces premiers exemples sont basiques, mais vous avez compris le principe de ce manuel de small talking : des idées nombreuses et variées pour lancer des discussions, en apprendre davantage sur vos interlocuteurs et partager avec eux des émotions.

Ne vous y trompez pas : les conversations « légères » sont parfois les plus difficiles et les plus lourdes de conséquences ! C’est un art à part entière qui n’est pas donné à tout le monde. Et comme dans toute forme d’art, il n’y a pas de secret : il faut travailler, répéter, s’entraîner. En d’autres termes : prendre la légèreté au sérieux !

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Comment dire non avec éloquence

Savoir dire non est la marque des personnes qui affirment leur position. Ces personnes apparaissent comme charismatiques simplement parce qu’elles ne disent pas oui à tout et à tous… Elles font valoir leur droit, marquent leur territoire, évitent de se faire marcher sur les pieds… Mais nous en avons tous fait l’expérience, exprimer clairement et fermement un refus, décliner une invitation ou ne pas se laisser entrainer dans un guet-apens est bien plus délicat que prononcer un simple petit mot d’une syllabe… Pourquoi est-ce parfois si difficile de dire non à quelqu’un ? Comment apprendre à dire non ?

La plupart du temps, quand nous n’osons pas dire non, nous craignons surtout le conflit qui pourrait s’ensuivre. Nous savons que le non peut être perçu comme une agression ou une provocation. Oser dire non, c’est aussi accepter le risque d’un conflit ; et pour ne plus avoir peur des conflits, le meilleur moyen c’est d’y être préparé, être armé… Comment faire ? De la même manière que certains vont dans un club de boxe pour apprendre à donner et encaisser des coups, rejoindre un club d’éloquence permet de se confronter, de s’entraîner à affirmer et défendre sa position, apprendre à manier la force de la voix et des mots, riposter ou exprimer un refus avec clarté et fermeté. Dans les deux cas, boxe ou éloquence, c’est aussi le mental que l’on travaille, la canalisation de son énergie et la gestion de ses émotions, la combativité face à l’adversité.

Dans « savoir dire non », il y a d’abord « savoir dire ». Parfois, la difficulté de dire non n’est que l’aspect d’une incapacité plus générale à communiquer. Dans le cadre dédié d’un club d’éloquence, les participants s’entraînent à tout dire, jusqu’à défendre tour à tour une position et son contraire. Il s’agit de prendre ses libertés avec les mots, avec la parole, pour trouver les mots qui résonnent vraiment en nous, pour faire jaillir une parole qui vient vraiment de nous. Ne pas avoir peur d’essayer de dire, quoi que ce soit, tenter de formuler des idées particulièrement complexes ou abstraites, verbaliser un ressenti, une intuition, quelque chose d’intérieur et de très profond, se lancer… Et finalement pouvoir dire non comme on peut dire oui.

L’entraînement au débat contradictoire consiste à tenir une position, quelle qu’elle soit, dans la pure tradition sophistique. Le but ? Non pas cultiver l’incohérence ou l’art de « retourner sa veste », mais plutôt apprendre à prendre le point de vue de l’autre, s’ouvrir à lui, mieux l’accepter, comprendre ses idées et pourquoi pas remettre en cause ses propres idées et préjugés.

Comment dire non ? On ne communique pas seulement avec sa parole, avec la voix et les mots… Il faut toujours garder en tête que l’on parle avec le corps tout entier, et apprendre à en jouer. Voici quelques principes simples à respecter :

  • Se tenir bien droit (renforcer sa légitimité en se sentant « droit dans ses bottes », pas de posture en contraction, épaules rentrées ou échine courbée…). Attention aux postures anti-charismatiques !
  • Prendre le temps, ne pas se mettre en tension, dominer ses émotions et simplement prononcer un « non » d’une voix calme et ferme, posée et décidée. Pour maitriser votre voix, travaillez notamment sur votre souffle.
  • Garder un visage impassible, neutre et relâché. Une expression marquée pourrait produire un effet contre-productif (un sourire, incongruent, peut par exemple être perçu dans ce contexte comme une provocation).
  • Et surtout, maintenir le contact visuel (pas de regard fuyant).

Dire non est rarement suffisant, et tout aussi rarement la meilleure solution. Commencez par reformuler la demande ou le propos de l’autre, recontextualisez, puis exprimez les sentiments que cela provoque en vous. Enfin, ne restez pas bloqué sur la position de l’autre, mais essayez d’en comprendre le pourquoi, et invitez à réfléchir à une solution qui pourrait satisfaire tous les intérêts, à la fois les vôtres et ceux de l’autre. Le non est généralement une réaction visant à clore un échange bloqué, rarement une solution satisfaisante et encore moins une invitation à la réflexion…

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Eye contact : l’importance du contact visuel dans la communication interpersonnelle

Abordons aujourd’hui un élément extrêmement important dans nos relations avec les autres. Quelque chose de tellement important qu’on ne le voit même pas… alors qu’on l’a sous les yeux ! Et même plus que ça : ce qui est important ce sont justement nos yeux ! Ou plus précisément l’usage que nous faisons de nos yeux… Notre regard…

Parlons aujourd’hui du eye contact. Le eye contact, que nous pouvons traduire en français par « contact visuel », est le fait d’établir une connexion avec les autres par le regard. Dit comme ça, ça n’a l’air de rien… Et pourtant ! Vous avez déjà remarqué que certaines personnes ont un regard fuyant, n’est-ce pas ? A l’inverse vous avez peut-être déjà eu le sentiment que certains individus avaient l’air plus fort, plus confiant, et cela se manifestait justement par leur regard, franc et direct.

Ce n’est pas si facile de soutenir le regard, de ne jamais détourner les yeux. Il est plus difficile encore de les garder bien ouvert, sans cligner des paupières trop souvent. A vrai dire le eye contact est loin d’être inné… Ce qui est un paradoxe, car c’est en réalité notre tout premier moyen de communication ! (les bébés sont champions de eye contact, hé oui !)

Sur Coach Eloquence Magazine, nous voulons vous donner les techniques et astuces les plus fondamentales pour utiliser pleinement le pouvoir de votre propre regard, et devenir plus séduisant, plus attirant, plus charismatique. Le eye contact va vous permettre d’avoir plus de succès dans vos relations avec tout type de personnes, dans tous les domaines, que ce soit au travail, dans votre vie sociale ou amicale, ou même dans l’intimité…

Pour en savoir plus sur le eye contact, je vous recommande vivement de commencer par lire ces deux articles sur le sujet : Qu’est-ce que le Eye Contact ? dans lequel sont cités plusieurs très bons manuels de eye contact que vous pouvez acheter sans hésitation, et 3 techniques de Eye Contact pour créer une relation unique avec votre public.

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La Séduction est un Art

La séduction est tout un art : ce n’est pas la drague, c’est plus raffiné, plus délicat…

La drague, comme son nom l’indique, consiste à « ratisser large »… A l’origine, une « drague », dans le langage maritime, désigne un filet de pêche pour les moules ! Le mot désigne aussi ces grands bateaux, ou plutôt « machines flottantes » employée pour curer le fond des canaux, des fleuves…

Bref, vous pouvez vous aussi vous comporter comme une grosse machine flottante, dans la rue, à essayer d’interpeller toutes les personnes qui passent : si vous êtes une femme et que vous voulez attirer l’attention d’un homme, ça devrait marcher – mais si vous êtes un homme et que vous voulez rencontrer une femme, il est probable que ça rate tout le temps ! A moins que…

…A moins que vous fassiez cela dans les règles de l’art, et que vous utilisiez une méthode. Contrairement à ce que l’on croit, la séduction doit assez peu au hasard, et les meilleurs séducteurs sont aussi ceux qui savent, quand il le faut et avec qui il le faut, employer des techniques de séduction.

La question maintenant est donc : où apprendre ces techniques ?

Beaucoup d’hommes pensent ou prétendent avoir de bonnes techniques. Mon grand-père et ma grand-mère aussi. Tous veulent donner leur petit conseil, expliquer telle ou telle vérité sur les relations homme-femme… Bizarrement, ce sont ceux qui parlent le plus qui « pécho » le moins, pour ainsi dire… Les mecs qui ont toujours tenu à me donner des conseils sont loin d’être des Don Juan…

Si vous voulez une vraie méthode, des techniques éprouvées et des conseils spécialisés, tournez-vous du côté des pro. Les coachs en séduction, ou « love coach », ça existe et ça marche.

Commencez par lire des sites web spécialisées, je vous recommande notamment le site Art de Séduire, qui comme son nom l’indique traite directement de la séduction comme d’un art !

ArtDeSéduire, ou « ADS » pour les intimes, est plus qu’un site : c’est une véritable communauté, avec un forum, des commentateurs réguliers… Et une équipe de choc pour partager les secrets des meilleurs séducteurs dans des articles très complets et bien rédigés. Osons la comparaison, et disons que le site Art de Séduire est a la séduction ce que Coach Eloquence Magazine est a l’éloquence : une mine d’informations pratiques !

Un seul conseil : allez faire un tour sur ADS avant… d’aller faire un tour dans la rue !

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5 étapes pour apprendre à répondre du tac au tac

Répondre « du tac au tac » L’expression remonterait au XIXe siècle et ferait référence à l escrime, où lorsqu’un joueur répondait du tac au tac, cela voulait dire qu’il répondait de façon très rapide. « Tac ! », « tac ! » font les épées des escrimeurs qui se battent ! (Lire aussi l’article : Qu’est-ce qu’un bretteur ?)

Avoir de la repartie est un excellent atout. Certains n’ont peut-être pas cette chance de répondre aussi rapidement et facilement, mais qu’ils se rassurent : il est possible de s’entrainer pour acquérir cette facilite de réagir avec aplomb en toute circonstance. Voici notre programme en 5 étapes :

1 – Prendre conscience des situations

Pour répondre du tac au tac, il faut d’abord être capable de détecter qu’on vient de vous balancer une vacherie. Ce qui, pour certains, n’a rien d’évident ! Ils ne réagissent donc pas, laissent filer… C’est souvent le cas pour les personnes qui se ont tellement été attaquées et insultées au cours de leur vie qu’a un moment, elles refusent de se battre contre ces attaques, elles refusent de les percevoir, elles sont dans une forme de déni et ne se rendent même plus compte qu’on se moque d’elles ou qu’on les insulte…

La première étape, assez douloureuse pour ces personnes, et de quitter le déni et de reconnaitre en tant que telles les attaques et moqueries dont elles font l’objet. Lors de prochains échanges vifs avec des amis, des connaissances ou des collègues, soyez vigilant et faites attention a vos propres sensations : est-ce que votre interlocuteur ne serait pas en train de vous agresser ou se moquer, même gentiment, mais a vos dépends ? Plutôt que de répondre poliment et gentiment, autorisez-vous un instant de silence, le temps de faire le point sur la situation. Si vous avez le moindre doute, ne faites surtout pas comme si de rien n’était ! Au contraire, tentez de lever le doute, ne serait-ce que pour vous-même, et questionnez votre interlocuteur : « Que veux-tu dire par… ? » Ne lâchez pas le morceau, et mettez votre interlocuteur dans l’obligation d’aller au-delà des sous-entendus et d’élucider sa pensée.

2 – Préparer ses ripostes

Prendre conscience qu’on est attaqué est une chose, réagir sur le coup en est une autre. Et généralement, c’est d’autant plus difficile que nous sommes un peu ébranlés émotionnellement. Ce qui se passe alors le plus souvent, c’est qu’on ne sait pas du tout quoi répondre… C’est autant l’effet d’une éventuelle timidité que celui de la sidération, surtout face a quelqu’un de la part de qui on ne serait pas du tout attendu a ce genre d’attaque ou de moquerie. On reste con, et c’est encore pire…

Le secret pour réagir, même quand notre cerveau est sous le choc ? S’être préparé et suffisamment entraîné. Il n’y a évidemment pas de formule type pouvant être utilisée dans n’importe quelle situation. Par contre, a défaut d’une formule, il est possible de riposter en communicant par le langage non verbal : on croise fermement ses bras, on lance un regard glacial que l’on maintient suffisamment longtemps, on évite toute expression de joie ou de sourire, bref, on cherche a imprimer un malaise chez notre interlocuteur par notre attitude. Si vous avez le sentiment d’être sur le point d’exploser, préférez vous lever et mettre un terme a l’échange en vous en allant.

Attention a deux choses en particulier. La première, c’est qu’il est inutile de réagir de façon trop cinglante selon le contexte. Il faut d’autant moins donner le sentiment que vous vous faites marcher sur les pieds s’il y a du monde autour de vous, car vous êtes alors en train de construire votre image publique. Mais selon le statut de votre interlocuteur et sa popularité auprès des personnes qui vous entourent, il peut aussi être risqué d’être trop violent verbalement. Tout est donc affaire de dosage. A cette étape, évitez donc d’être trop cinglant et préférez une attitude non verbale de fermeté. La deuxième chose a laquelle il faut faire attention, c’est se rappeler que la repartie n’a de véritable sens et d’effet que dans la réactivité : donc si vous laissez passer trop de temps, n’essayez plus de réagir de façon trop cinglante, c’est malheureusement trop tard… Laissez passer ce tour et attendez le prochain…

3 – Trouver son style

Une erreur typique, lorsqu’on essaye de répondre du tac au tac, est d’imiter ou singer notre interlocuteur. On réagit sur le même ton, en reprenant les mêmes mots ou le même style, et souvent on se retrouve a un niveau très bas, celui des vannes bêtes, méchantes et blessantes. Bien sur, imiter l’autre est une solution de facilite. Mais le risque est de s’engager soi-même un peu trop loin dans ce genre de relation et d’avoir d’autant plus de mal a en sortir. Le but de cultiver son art de la reparti n’est d’être aussi bête que les autres ou se mettre a leur niveau, mais au contraire être capable de mettre un terme aux railleries et s’élever par rapport a ces échanges toxiques et destructeurs. C’est pourquoi une étape très importante consiste a trouver son propre style pour répliquer avec efficacité.

Très concrètement, cela consiste a se fixer en amont quelques principes clairs avec lesquels on ne transigera pas. Par exemple : ne jamais utiliser de gros mot ni verser dans la vulgarité ; ne jamais attaquer le physique ou la mentalité de l’autre ; ne jamais chercher a utiliser des confidences ou des choses privées voire secrètes que nous connaissons sur l’autre, etc. Lorsque c’est l’autre qui s’y risque, le repérer immédiatement et clore aussitôt l’échange avec la plus grande fermeté. Le risque de riposter sur le même terrain est de se diriger vers l’escalade de violence verbale, parfois jusqu’a la violence physique – ce qui est alors le véritable point de non retour et un cuisant échec pour tous.

4 – Pratiquer l’autoderision

Pour beaucoup de personnes ayant du mal a developper leur reparti, ce qui leur pose problème c’est de s’attaquer a l’autre. Une tactique simple consiste donc a se centrer sur soi. Si l’autre nous attaque, plutôt que de montrer que l’on est pique au vif, autant verser dans l’autodérision et même en rajouter. Cela a un triple effet : d’abord, couper l’herbe sous le pied de celui qui veut se moquer ; ensuite, exagérer a un tel point que cela le fera lui-meme se sentir ridicule ; enfin, lui donner l’impossibilité de continuer car vous ne lui laissez aucune prise et il aura l’impression que ses moqueries ou méchancetés n’ont strictement aucun effet.

Attention cependant a ne pas trop en faire, gardez bien en tête les limites que vous vous êtes fixées a l’étape 2. Ne vous flagellez pas devant votre agresseur, ne vous mettez pas plus bas que terre : il s’agit surtout de ne pas chercher a vous « défendre » directement face aux attaques de l’autre, mais a en sourire et a dire par exemple « c’est clair ! » en s’amusant soi-même de la moquerie qui nous était pourtant adressée !

5 – Préparer son réservoir de répliques

Pour cultiver son sens de la repartie, la meilleure manière consiste a noter celles que l’on entend et que l’on a trouvée bien senties. On peut aussi noter celles qui nous sont venues a l’esprit bien plus tard, bien après l’altercation, mais que l’on se réserve pour une prochaine fois. On peut aussi lire des livres et des recueils de répliques célèbres et s’en inspirer, voire les ressortir si les circonstances s’y prêtent. Une autre excellente source se trouve dans les films et les séries, dans lesquels les héros sont justement des héros parce qu’ils ont toujours le bon mot au bon moment. En plus, vous pouvez également vous inspirer de leurs attitudes, postures, regards et gestuelle…

Quelques suggestions de livres et recueils a lire : Voilà ce que j’aurais dû dire ! 170 exercices pour avoir de la répartie et s’affirmer aux éditions Eyrolles, Comment avoir le dernier mot : Développez votre sens de la repartie pour toujours répondre du tac au tac aux éditions Leduc, Vous n’aurez pas le dernier mot ! Petite anthologie désinvolte des plus belles réparties chez Albin Michel, Et toc ! Le meilleur des réparties pour moucher les emmerdeurs, les cons, les prétentieux et autres ennuyeux par Fayard/Mille et une nuits, ou encore L’Art de Clouer le Bec: Les plus belles réparties de l’histoire, de Diogène à Twitter !

Constituez-vous une véritable collection de répliques, votre propre  » best of », en les notant dans un petit carnet spécialement prévu a cet effet ! Faites une selection pour ne retenir que les répliques avec lesquelles vous vous sentez a l’aise. N’hésitez pas a les réécrire et reformuler pour que les mots ou tournures de phrases vous conviennent personnellement. Et lisez et relisez de temps en temps votre carnet, au fil du temps vous connaitrez les meilleures par coeur et elles jailliront spontanément sans même que vous y pensiez. Vous serez alors pleinement dans le tac au tac.

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