Quand on est conférencier professionnel, que signifie développer son activité à l’international ? Que faire et ne pas faire ? Quels atouts faut-il cultiver et acquérir pour y parvenir ? En abord, il faut une bonne dose de détermination. Cependant, savoir développer son réseau et avoir un certain talent oratoire s’avèrent tout aussi vitaux. S’ajoutent à cela une abnégation totale au travail et une grande maitrise des langues à l’écrit comme à l’oral. Cela dit, il faut bien plus pour devenir un conférencier international accompli. Ci-après les autres indispensables à connaître.
Pièges et difficultés lorsque l’on tente de développer son activité à l’international
Quand on est conférencier professionnel, quels avantages y a-t-il à passer à l’international ? Déjà, on est mieux payé. On gagne en notoriété, en influence et en crédibilité. Ce qui s’avère utile pour développer son réseau et trouver plus facilement des clients. Cela aide aussi à asseoir sa réputation afin d’intéresser plus d’invités et d’intervenants de renom à ses rencontres. Cela peut même permettre de développer des compétences de formateur international.
Cependant, universaliser ainsi son activité n’est pas sans écueils. Tenter de se développer à l’international en tant que conférencier revient à s’exposer à de nombreux pièges et tout autant d’épineuses difficultés. Par exemple, beaucoup se leurrent en pensant qu’il faut se focaliser davantage sur le contenu de son discours plutôt que sur son expression scénique. Or être un bon conférencier, c’est savoir donner de soi pour espérer toucher autrui et les aider à améliorer leur quotidien
Quand on veut jouer dans la cour des grands, les barrières de langage peuvent également mettre au pied du mur. Il s’agit d’un problème majeur et récurrent quand on organise dans un pays étranger.
Aussi, les escroqueries ne manquent pas dans le milieu. Il arrive qu’en souscrivant à une offre en ligne, il s’agisse d’une entourloupe. Il se peut aussi qu’en organisant une conférence à l’étranger, les accords de départ n’aient pas été respectés une fois sur place. Quand on souhaite passer de conférencier professionnel à international, il faut également se renseigner sur les législations des pays de destination.
Idées pour adapter ses conférences à l’international
Une fois qu’on a les idées claires sur le métier de conférencier à l’international, il faut passer au travail du contenu. Pour ce faire, on privilégie les discours avec moins de texte. En s’étalant moins et en faisant des discours concis, capter l’attention du public s’avère plus aisé. En ce sens, il faut étayer ses propos avec des projections vidéo et des illustrations pour mieux se faire comprendre.
Si on ne maitrise pas la langue locale, on peut traduire ses contenus et les afficher à travers des sous-titres. Ces sous-titres s’affichent généralement sur un support numérique tel que PowerPoint ou sur un support papier de type livret manuel. Pour ce qui est de dépasser la barrière de langue, le mieux serait d’apprendre et de maitriser l’anglais. Autrement, rien n’empêche d’utiliser des supports aux contenus traduits ou d’apprendre la langue locale.
Au début ou au terme de la conférence, on peut remercier ses visiteurs en leur offrant un cadeau. C’est une pratique très courante en Chine.
Problème de la langue lorsque l’on veut donner des conférences à l’étranger
Devenir conférencier à l’international revient à faire face aux problèmes de langue. Se faire comprendre dans une langue autre que la sienne n’est pas chose facile. Dès lors, que faire pour que ses messages, ses réponses et son point de vue passent durant sa conférence ? Plusieurs alternatives existent.
Déjà, on peut faire une conférence en anglais. C’est la langue universelle la plus parlée au monde. Sinon, pour qui doivent assurer plusieurs conférences dans un même pays, le mieux est d’apprendre la langue locale. Sinon, on peut tout aussi bien embaucher un traducteur mais cela revient plus cher. Dès lors, on peut se contenter de faire simple en s’adressant aux expatriés français et francophones. On peut espérer ainsi que ces derniers traduisent ses propos aux natifs. On peut aussi s servir d’un système de sous-titrage sur support papier ou numérique.
Dans tous les cas, la question de la langue se pose à tous les niveaux de toutes les interactions envisageables avec la population locale, et pas seulement dans le cadre d’une conférence. Cela commence par le grand défi de se faire connaître en tant que conférencier à l’étranger, parallèlement aux actions entreprises pour trouver des clients dans ce nouveau pays.
Prendre en compte les contraintes légales et administratives
Quand on veut rejoindre la scène internationale comme conférencier, on passe obligatoirement par la case de l’expatriation. Cela signifie toutefois se conformer aux contraintes légales et administratives des pays de destination.
Pour faciliter les procédures, on suffit d’acquérir un statut d’auto-entrepreneur et une couverture maladie en France. Cela facilite le rapprochement avec les institutions étrangères ou avec la caisse des Français de l’étranger. Il existe une seconde option consistant à un détachement en tant que travailleur indépendant ou micro-entrepreneur. Cela ne renvoie à aucune distinction de loi au sein de l’Union Européenne, de l’Islande, de la Norvège, de la Suisse et du Lichtenstein.
Hors du territoire de l’UE, les déplacements internationaux se font avec un visa. On peut en disposer en en requérant auprès du consulat ou de l’ambassade du pays de destination. Il peut s’agir d’un visa d’affaire, touristique ou de travail.
Il faudra acquérir en plus une carte de séjour (ou carte de résident) temporaire ou permanente auprès du consulat ou de l’ambassade du pays d’accueil. En cas de séjour dans un pays de l’UE, l’obtention de ce document est obligatoire en cas de séjour excédant les 3 mois. En plus de la carte de résident, il faut en général un permis de travail.
En cas d’expatriation par détachement, l’auto-entrepreneur peut requérir un séjour d’une durée de 24 mois ou moins. Son statut doit exister au moins 2 mois avant son départ. Il devra préserver sa structure en France : adresse siège de l’entreprise, même mission, acquittement des impôts français et statut toujours en règle avec la CFE (Centre des formalités des entreprises). Passés les 24 mois de détachement, il faut clarifier sa situation chez la CFE et l’URSSAF.
Dans tous les cas, vous pouvez d’ores et déjà passer en revue les possibilités d’ouvrir un compte sur place, ou vous renseigner sur les solutions bancaires qui pourront vous accompagner dans votre déploiement à l’international. Ne serait-ce que pour être en mesure d’encaisser vos premiers clients à l’étranger. Avoir une carte telle qu’une Amex Air France pourra se révéler fort utile si vous projetez de nombreux déplacements à l’étranger, je ne peux que vous recommander d’y souscrire sans tarder. Votre Amex pourrait bien devenir un véritable sésame sur votre chemin vous menant vers un succès mondial !