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6 livres renversants qui vont vraiment vous retourner la tête !

Oubliez tout ce que vous croyez savoir. A quoi bon lire des livres, si ceux-ci ne vous apprennent rien de nouveau ? A quoi bon passer du temps à regarder des films et des séries si celles-ci ne vous font pas changer votre regard sur le monde ? Pour avancer, pour progresser, il faut être capable d’interroger nos dogmes, nos préjugés, les idées tellement enracinées en nous que nous n’y pensons même plus, ces idées pas forcément fausses mais pas tout à fait vraies non plus que nous tenons pour des vérités évidentes et structurantes…

Mais comment prendre conscience de ces dogmes ou préjugés, puisque, précisément, nous n’y pensons même pas ? C’est là toute la difficulté, qui explique pourquoi si peu d’individus sont capables de remettre en cause leur point de vue, et pourquoi, de ce fait, la société évolue si peu et si lentement. Commencez la révolution en travaillant sur vous-même, en osant aller à la rencontre d’idées et de systèmes de pensée dérangeants, provocants, aberrants – et que nous jugeons en réalité comme tel uniquement parce qu’ils ne vont pas dans le sens de ce que l’on « croit », de ce que l’on pense déjà savoir.

Voici une sélection de 6 livres, sur des thématiques très variées mais qui nous concernent tous plus ou moins d’assez près, qui s’attaquent à des idées communes très répandues, et qui proposent des modèles qui peuvent dans un premier temps nous sembler fous voire impossibles. Une lecture honnête et attentive de ces livres devrait amener tout un chacun à repousser les limites de sa réflexion et de ses ambitions. Le monde n’est peut-être pas aussi figé que l’on croit. La liberté reste une possibilité – encore faut-il s’y préparer mentalement et intellectuellement !

Une société sans école, d’Ivan Illitch

Le livre d’Ivan Illitch Une société sans école est un monument de la pédagogie libertaire, probablement l’un des livres les plus audacieux en la matière. C’est le seul à proposer, radicalement et sans demi-mesure, l’abolition totale de l’Ecole. Pas une évolution ou une restructuration de l’éducation scolaire, mais son anéantissement pur et simple. Présenté comme cela, cette idée semble vraiment folle pour l’immense majorité des gens. Cela semble irréalisable et surtout : non souhaitable… Et vous, qu’en pensez-vous ? Reparlons-en quand vous aurez lu ce bouquin hallucinant, novateur et, surtout, constructif.

Vers une société sans Etat, de David Friedman

Dans une perspective pas si éloignée du précédent bouquin sur l’école, l’auteur David Friedman propose une idée encore plus osée : pourquoi et comment nous pouvons nous diriger vers une société sans Etat ! L’Etat nous semble une institution fondamentale, pour ne pas dire indépassable, de la vie en société. Comment pourrions-nous survivre et nous organiser sans l’Etat ? La plupart des gens prendrait cela pour un délire anarchiste d’ados attardés. Mais David Friedman est un grand penseur respecté, fils du Prix Nobel d’économie Milton Friedman. La vision qu’il nous propose est finement construite, et nous permet d’envisager un avenir radieux de prospérité pour tous. Au fond, qu’est-ce que l’Etat ? L’Etat est avant tout un groupe d’hommes et de femmes qui prétendent que nous avons besoin d’eux pour vivre en société et encadrer les relations entre individus. Entre vous et moi, il y a donc l’Etat, qui prend une commission sur chacune de nos interactions. Avons-nous vraiment besoin de les payer autant pour faire respecter la justice (somme toute relative) et assurer une police (qui semble parfois plus dangereuse pour les honnêtes citoyens que pour les malfrats)…? C’est à ces questions choquantes que propose de répondre l’ouvrage.

La vertu d’égoïsme, d’Ayn Rand

Et si l’égoïsme était une vertu, et non un vice ? Voilà l’étrange conception de la sulfureuse Ayn Rand dans son petit ouvrage au titre résolument provocateur : La vertu d’égoïsme. Ce livre vous fera probablement voir la nature humaine d’une façon différente, et vous permettra de vous détacher de certains jugements hâtifs. Nous avons l’habitude de critiquer « l’individualisme » de la société moderne, l’appât du gain, la course aux profites et aux intérêts… Mais peut-être que nous sommes piégés par les mots, et ce que nous reprochons aux autres n’est pas exactement ce que l’on croit. Il y a toujours ce que l’on voit, et ce que l’on ne voit pas… Il y a ce que disent, montrent ou prétendent les uns et les autres, et les conséquences insoupçonnées, parfois désastreuses, de leurs actions ou de leurs déclarations. Un ouvrage salutaire qui vous permettra d’y voir plus clair ! A noter qu’Ayn Rand est également l’auteur du roman le plus vendu aux USA : La grève (traduction française du titre original Atlas Shrugged), qui d’une certaine façon met en scène les principes et notions philosophiques de la vertu d’égoïsme à travers des personnages et des situations qui pourraient bien finir par arriver…

Les vices ne sont pas des crimes, de Lysander Spooner

Le propos est radical : une revendication de liberté totale. On pourrait se dire que Lysander Spooner ne fait pas dans la dentelle avec son pamphlet Les vices ne sont pas des crimes. Mais c’est au contraire une argumentation fine et convaincante, ou plutôt déstabilisante, qui finit par nous amener à interroger nos conceptions morales et politiques. A noter que Lysander Spooner est également auteur d’un autre pamphlet choc que l’on lira avec tout autant de réjouissance : Outrage à chefs d’Etat

La vie innommable, de Michel Bounan

Les ouvrages du situationniste Michel Bounan parus aux éditions Allia sont courts et percutants. Ils méritent tous d’être lus, et relus, et surtout partagés avec le plus grand nombre. Michel Bounan renverse toutes nos conceptions établies sur l’ordre du monde et la logique de nos sociétés. La vie innommable n’est que l’un d’eux. Nous avons déjà parlé de La logique du terrorisme dans un précédent article. Vous pouvez également vous procurer L’or du temps, L’Etat retors, La folle histoire du monde ou encore Le temps du sida, toujours aux éditions Allia.

Les secrets de la monnaie, de Gérard Foucher

Nous voulons tous de l’argent. Plus d’argent. En tout cas suffisamment pour survivre dans ce monde trop cher. Nous essayons de mettre de côté, d’économiser, mais on se rend compte avec effroi que c’est beaucoup plus difficile qu’on ne le croit. Et l’argent qu’on a réussi à sauver semble ne plus permettre d’acheter ce que l’on veut. Comme si les prix ne cessaient d’augmenter, comme si tout coûtait toujours plus cher, beaucoup plus cher. En réalité, quand les prix semblent monter, c’est tout autant la monnaie qui perd de sa valeur. 1 euro aujourd’hui vaut moins qu’1 euro il y a dix ans… Comment expliquer ce paradoxe ? Qui « vole la valeur » de notre argent ? C’est à ces questions que cherche à répondre Gérard Foucher dans Les secrets de la monnaie, dans son style bien à lui. Quand vous aurez pris conscience de cette gigantesque escroquerie qu’est la monnaie officielle, orchestrée par les Etats et les Banques centrales, vous verrez peut-être la politique très différemment, que vous soyez à « droite » ou « à gauche ». Peut-être que cette compréhension du système profond dans lequel nous sommes englués vous permettra même de dépasser ce clivage gauche/droite, pour envisager des solutions autrement plus renversantes et révolutionnaires. Il est temps de remettre en cause tout ce que nous croyons savoir sur la société, la politique et l’économie, pour se mettre à construire dès aujourd’hui le monde de demain sur des bases et des fondations solides et clairvoyantes.

Le livre de votre propre vie !

Les livres proposés ici ne sont pas forcément « inspirants », ou « motivants ». Ils ne visent pas directement à vous faire gagner plus d’argent ou à favoriser votre succès social et professionnel. Ce sont des livres qui peuvent réellement et profondément changer votre manière de voir. Après la lecture de ces ouvrages, et de ceux qui suivront, peut-être regarderez-vous votre propre vie différemment. Nous acceptons de nombreuses contraintes dans notre société parce que nous croyons fermement qu’elles sont justifiées, pour ne pas dire tout court qu’elles sont « justes ». Si nous découvrons que nous sommes sous l’emprise de discours idéologiques insidieux visant à nous manipuler et à nous plumer, nous pouvons décider de changer radicalement ces situations, par certains engagements, ou simplement en les refusant et en agissant dans de nouvelles perspectives. La vie est comme un livre que nous écrivons nous-mêmes. A nous de décider l’Histoire que nous voulons vraiment lire, que nous voulons vraiment vivre.

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Toutes ces choses qui en valent la peine

« Toute les choses que j’ai faites et qui finalement en valaient la peine… sont celles qui m’effrayaient à leur début… »

Cet aveu de Steve Jobs donne du courage. Il est normal d’être effrayé quand on tente quelque chose de vraiment nouveau, de parfaitement inconnu : la force ou le courage ne veut pas dire n’avoir peur de rien, mais plutôt être capable de dépasser cette peur, d’agir malgré elle. Et c’est ce dépassement de soi qui rend l’action vraiment méritante. Sinon ce n’est que folie ou inconscience… et parfois chance…

Citations inspirantes Steve Jobs

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Les conférences TED & TEDx : une source d’inspiration pour les spectateurs comme pour les orateurs

TED = Technology-Entertainment-Design : trois domaines qui, ensemble, façonnent notre avenir. Depuis 25 ans, les conférences TED rassemblent de brillants esprits pour partager leurs idées avec le monde. C’est un évènement annuel où les plus grands talents internationaux sont invités à parler de leurs projets, de leurs découvertes, de leurs passions. De très célèbres figures y ont déjà participé, comme le chanteur Bono, l’ancien président Bill Clinton ou encore l’écologiste Al Gore.

Toutefois l’événement ne s’arrête pas là et présente des idées provenant de tout autre domaine, de toute discipline : science, technologie, planète, témoignages, design, culture, économie… Autant de sujets traités ici sous un jour complètement nouveau, le but étant de s’ouvrir aux idées de demain et aux initiatives remarquables mises en place dans le monde.

Accessibles en vidéo sur le site www.ted.com, les conférences TED sont une précieuse source d’information et de découverte. Leur format court (moins de 18 minutes) les rend particulièrement attractives et dynamiques, loin des conférences classiques de plusieurs heures sur un même sujet…

Surtout, chaque conférence est un grand moment de communication et d’art oratoire, où les intervenants font preuve de tout leur enthousiasme, de toute leur éloquence et de toute leur créativité pour convaincre, toucher, sensibiliser le public et lui transmettre une passion, une idée, un rêve, un projet…

D’origine américaine (créées en Californie en 1984), les conférences TED se sont progressivement diffusées tout autour de la planète : on parle alors des conférences « TEDx » (Le « x » signifiant qu’il s’agit évènements organisés indépendamment tout en respectant un certain nombre de critères définis par TED). D’où : « TEDxParis ». Mais aussi TEDx Lille, TEDx Alsace, et toutes les régions et villes de France et du monde, et même Ecoles, Universités, s’engageant pour organiser localement ce genre d’événement.

TEDxParis a débuté en 2009, et tenait sa quatrième édition à l’Olympia le 6 Octobre 2012. 1200 personnes étaient attendues, et comme à chaque fois, les places ont été prises d’assaut, et les inscriptions affichaient déjà COMPLET quelques heures à peine après leur ouverture…

Heureusement, les conférences TED et TEDx se retrouvent ensuite en ligne, soit sur le site officiel, soit sur youtube, ce qui permet de suivre une source d’inspiration universelle et internationale où que l’on soit sur la planète, pourvu que l’on dispose d’une connexion internet ! Voici pour vous une sélection de 3 conférences TED que nous avons trouvé particulièrement inspirantes, et qui vous donneront un bon aperçu de ce qui peut être proposé :

Une tension de colère plane dans l’air… Elizabeth Lesser explore les deux côtés de la nature humaine en nous-même (qu’elle appelle « le mystique » et « le guerrier ») qui peuvent être exploités pour nous élever et améliorer la façon dont nous nous traitons les uns les autres. Déjeuner avec quelqu’un qui n’est pas d’accord avec vous et lui poser trois questions pour savoir ce qu’il y a vraiment dans leur cœur…

La perspective est tout, surtout quand il s’agit d’examiner vos croyances. Êtes-vous un « petit soldat », enclin à défendre votre point de vue à tout prix ? Ou un éclaireur, stimulé par la curiosité ? Julia Galef examine les motivations qui sous-tendent ces deux mentalités et comment elles façonnent la façon dont nous interprétons l’information, entrelacées avec une leçon d’histoire fascinante de la France du XIXe siècle. Lorsque vos opinions sont testées, Galef demande: « Qu’est-ce que vous voulez le plus ardemment ? Voulez-vous défendre vos propres croyances ou aspirez-vous à voir le monde aussi clairement que possible ? »

Dans notre monde de plus en plus bruyant, Julian Treasure déplore : « nous perdons notre capacité d’écoute. » Dans cette conférence courte et fascinante, Treasure partage cinq façons de réajuster nos oreilles pour une écoute consciente – pour les autres et le monde qui nous entoure.

Visionnez et partagez ces vidéos ! Et dénichez-en de nouvelles, à nous faire découvrir via twitter en taguant notre compte @CoachEloquence

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Réussir : la différence fondamentale entre le savoir, le savoir-faire et le savoir-être

On entend souvent dire que « le savoir est la clef de la réussite ». C’est fondamentalement vrai. Mais il faudrait préciser de quel savoir on parle. En effet, la différence est souvent grande entre savoir et savoir-faire, et même savoir-être.

Le savoir correspond aux connaissances intellectuelles, à l’enseignement théorique que nous avons reçu pendant nos études. Le savoir-faire est l’ensemble des compétences pratiques que nous ne pouvons acquérir que par l’exercice et l’expérience. Quant au savoir-être, il s’agit de notre attitude, de notre comportement, de ce sens humain qui nous permet de nouer des relations et nous adapter à notre environnement.

Par exemple, un « petit jeune » fraîchement diplômé de HEC et aussitôt recruté à un niveau important dans une grande entreprise peut se heurter à des difficultés inattendues, jamais abordées lors des cours de son cursus de formation. Seule l’expérience lui apprendra à y faire face, ainsi qu’un certain sens relationnel qui lui permettra de s’assurer du soutien des « anciens » et profiter de leurs conseils. Dans ces circonstances, le « savoir pur » ne sert pas à grand chose : il est une base nécessaire, certes, mais non suffisante, loin de là…

La réussite est donc liée au savoir, mais ce savoir est triple, et il ne faut faire l’impasse sur aucun des trois. L’acquisition de chacun de ces savoirs se fait lors de périodes privilégiées de la vie, et il faut aussi savoir respecter ce timing, c’est une autre clef de la réussite liée au savoir.

Le savoir-faire peut s’acquérir à partir d’un très jeune âge, par la pratique assidue et la prise de bonnes habitudes selon le domaine concerné (pensez notamment à la musique, aux pianistes, aux violonistes…). Mais si on reste bloqué sur la pratique sans jamais developper son savoir intellectuel, il arrivera un moment, entre 20 et 30 ans, ou l’on risque de sentir les limites de son savoir-faire. D’autant que de nouvelles techniques et technologies se seront probablement développées entre temps, et si on ne les a pas anticipées ou intégrées à nos pratiques, on se retrouve sur le carreau. Il est donc nécessaire de commencer à developper un profond savoir intellectuel à partir de l’adolescence. Hélas… C’est précisément l’âge ou l’on se fout un peu des études, on n’en mesure pas les enjeux, on veut cultiver son style « cool » et « rebelle » et la plupart des individus manque souvent cette étape décisive.

Il n’est pas utile de chercher à developper trop tôt son savoir intellectuel, car le cerveau est rarement prêt avant 10 voire 15 ans pour la plupart des gens (à partir de 7 ans pour les plus précoces). Mais si on tarde trop, le cerveau vieillit et se « ramollit ». On se met à avoir la flemme, on a du mal à fournir des efforts intellectuels, on est de plus en plus paresseux, on se laisse aller… Bref, on devient « vieux » dans le mauvais sens du terme. Généralement, la plupart des gens décrochent après leurs études, environ deux ans après leur premier poste. Ils ont le sentiment d’avoir fait l’essentiel et veulent désormais profiter, s’amuser, participer pleinement à la grande mascarade de la vie sociale ou mondaine… Bref, si on n’entretient pas son acquisition de savoir jusqu’à 30 ans environ, on devient assez vite con d’ici ses 40 ans.

Et le savoir-être dans tout ça ? Eh bien, c’est le plus compliquée à acquérir. La plupart des gens n’y pense pas et laissent passer le temps, jusqu’au moment ou ils se rendent compte qu’ils n’obtiennent rien de ce qu’ils veulent dans la vie. Ils ont un déficit d’autorité, de charisme et de leadership, ils ont du mal à progresser dans leur entreprise, ils finissent par se replier sur leur famille et leur petit cercle d’amis, toujours plus petit, petit… L’aventure sociale est finie pour eux. Le problème est que si l’on se concentre trop sur le savoir pur, on ne peut que difficilement developper son savoir-être au contact des autres. Si on est trop concentré sur la pratique, on néglige le savoir-être au sein d’environnements que l’on connait moins bien. Alors comment faire ?

Tout en se mettant à la pratique très tôt, il faut « naviguer » de communautés en communautés, garder l’esprit ouvert et s’efforcer de s’intéresser à des domaines qui ne nous intéressent pas, juste par culture générale. Tout comme pour le savoir intellectuel, qui ne doit pas se developper dans une seule discipline, mais être transversal à plusieurs disciplines. Il faut se donner l’occasion d’aller discuter, débattre, par exemple en rejoignant des clubs de réflexion, des cafés philo, des evénements culturels – et tout autant des événement culturels et des rencontres qui a priori ne nous intéressent pas ! C’est au contact de cette diversité que l’on apprend à être plus tolérant, plus subtil face aux différences, plus habiles dans notre aptitude à négocier ou nouer un lien avec « l’autre ».

Le savoir-être peut se developper dès la plus jeune enfance, dès les premières interactions avec les autres enfants à la maternelle. Le rôle des parents et des instituteurs est crucial pour le bon développement de l’enfant, pour qu’il dépasse sa timidité, ses peurs, et qu’il ose aller vers l’autre. Mais ensuite, en grandissant, c’est à cet individu en formation qu’il incombe de prolonger ce développement, de surmonter lui-même ses complexes et de rechercher activement la diversité.

Vers l’âge de 30 ans, cet individu commencera alors seulement à entrevoir ce qu’il y a au-delà des apparences. Si ce développement se poursuit convenablement, il aura toutes les clefs pour manager efficacement vers 40 ans, et affirmer pleinement son leadership. Ce n’est un hasard si de nombreux succès se concrétisent vers cet âge-là, entre 40 et 50 ans. On pourra toujours trouver quelques exceptions, qui nous fascinent, comme le cas emblématique de Vitalik Buterin. Mais globalement, c’est le travail ardent de toute une vie qui permet, finalement, de réussir.

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Blue Mind, ou le pouvoir de l’eau : nous avons tous un « esprit bleu »

Dans son incroyable livre Blue Mind, le biologiste marin Wallace J. Nichols explique que nous avons tous un « esprit bleu », qu’il désigne comme « un état légèrement méditatif caractérisé par un sentiment de calme, de paix, d’unité, ainsi que de bonheur général et de satisfaction de la vie. » Selon Wallace J. Nichols, cet état ou « esprit bleu » se déclenche lorsque nous sommes à proximité de l’eau (ou carrément dedans). Nous avons tous intérêt à nous rapprocher de l’eau et à essayer de déclencher notre « esprit bleu », car les avantages sont nombreux :

1. L’eau repose notre cerveau

« L’eau permet à notre cerveau de se reposer, car elle ne le sature pas d’informations… » Sur le plan visuel, la surface plane d’une grande étendue d’eau tranche avec la complexité de nos environnements urbains souvent rugueux, anguleux, agressifs. Sur le plan auditif, les sons produit par l’eau sont simples et reposants. De légers clapotis, un petit « glouglou » discret… Même le bruit des vagues, par son côté répétitif, a quelque chose d’hypnotisant et d’apaisant. D’une certaine façon, l’eau offre moins d’informations à traiter, et c’est en ce sens qu’elle permet donc à notre cerveau de se reposer. Le vide est source de repos

2. L’eau induit un état méditatif

Parce que l’eau repose notre cerveau, elle nous permet aussi d’entrer plus facilement dans un état contemplatif propice à la méditation. Lorsque l’eau est lisse et qu’elle reflète le ciel, cela offre une vision de profondeur, d’immensité, qui contraste nos lieux de vie et de travail au quotidien où la portée de notre regard est souvent stoppé par des murs et des plafonds : grâce à cette sensation d’espace et même d’infini, on « respire », cela nous « inspire »… On a le sentiment de se connecter avec le tout, de ne faire qu’un avec la nature et l’univers. Et cela est encore plus vrai lorsqu’on se baigne dans une eau douce et tiède.

3. L’eau incite à la compassion

A proximité de l’eau, il peut nous arriver d’éprouver une certaine crainte (associée au danger) : ce sentiment apparemment négatif augmente cependant notre capacité d’empathie et de connexion. Nous sommes davantage à l’écoute, attentif et réceptif, nous vivons plus intensément l’instant présent. C’est une façon de se connecter à la fois à quelque chose en soi et en dehors de soi-même.

4. L’eau est source de créativité

Un esprit bleu est un esprit créatif. Avez-vous par exemple remarqué comme les idées jaillissent lorsque nous sommes sous la douche ? Selon Wallace J. Nichols, le simple fait de prendre une douche permet de s’isoler phonétiquement grâce à un flux régulier de « bruit bleu ». Notre cerveau entre alors dans un état propice à l’expression libre (chant…) et à la créativité. Nous avons tous un « esprit bleu », une forme de créativité liée à l’eau…

5. L’eau est bonne pour le corps et l’esprit

L’exercice dans l’eau ou à proximité d’un milieu aquatique est excellent pour le corps et l’esprit. L’eau nous aide à nous détendre, elle permet d’assouplir les muscles lorsqu’on se plonge dedans. Elle offre aussi une certaine résistance, ce qui permet de réaliser des efforts musculaires tout en douceur (d’où le succès des cours d’aquagym ou encore d’aquabiking par exemple). La seule vision d’une grande étendue bleue et dégagée suffit à motiver et stimuler à la fois le corps et l’esprit : essayez de courir le long d’une plage, vous constaterez que la sensation est très particulière (et pas seulement parce que vous courez sur du sable) et que les résultats (endurance, motivation, plaisir…) sont étonnants !

Voilà peut-être pourquoi les navigateurs et les surfeurs ont généralement l’air si cool et semblent profiter pleinement de la vie… Vous aussi plongez en vous pour réveiller votre esprit bleu, et inspirez-vous du livre Blue Mind. D’autres couleurs peuvent produire des effets tout aussi incroyables sur notre mental, comme la couleur verte par exemple, qui réduirait l’absentéisme et décuplerait la productivité au travail… D’une façon générale, mettez plus de couleurs dans votre vie, et oubliez le blanc !

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Witold Gombrowicz : « La philosophie est une chose obligatoire »

« Pas question de se demander s’il faut faire de la philosophie ou non. Nous faisons de la philosophie car c’est obligatoire. C’est fatal. Notre conscience se pose des questions et il faut essayer de les résoudre. La philosophie est une chose obligatoire. »

Cette citation percutante est de Witold Gombrowicz, tirée de son Cours de philosophie en six heures un quart (paru en 1969). Le « quart » est là pour rappeler la fin brutale et arbitraire de son cours et de sa vie, qui ne pouvait respecter une heure « ronde »… Il était malade et alité quand l’un de ses amis le pria de lui donner des cours, ce qu’il fit donc jusqu’à sa mort, qui le prit par surprise.

Nous ne savons jamais quand notre cerveau s’éteindra. Pour tous ceux qui continueront de fonctionner après l’arrêt du nôtre, nous nous devons de le faire fonctionner au maximum pour tenter de résoudre les problèmes persistants du monde et de l’humanité. Nous n’avons pas le choix.

Notre cerveau fonctionne malgré nous. Il tourne constamment à plein régime. Nous pouvons chercher à lui échapper par le divertissement, par l’évasion alcoolisée, par la culture de la bêtise (en se gavant d’émissions télévisées du style Arthur ou Hanouna, en se contentant de lire des magazines féminins bourrés de publicités…) mais il finit toujours par nous rattraper. Il nous confronte à tous les mystères de la vie, à tous les paradoxes de l’existence. Pourquoi sommes-nous là ? Qui sommes-nous ? Que pouvons-nous faire ? Que nous est-il permis d’espérer ? Comment nous organiser au mieux pour y parvenir ?

Même le plus abruti des hommes ressent au plus profond de lui l’urgence de ces questions, quand bien même il s’avère incapable de les formuler, ni de verbaliser la moindre esquisse de réponse. Le désir, la frustration, la terreur, la peur, la crainte, l’inconfort de la pauvreté ou de la précarité sont tout autant d’émotions qui nous ramènent constamment à la nature misérable de l’être humain. Tant que nous n’éprouvons pas un authentique bonheur prolongé, les questions nous assaillent et nous obsèdent. Parce que nous nous accrochons malgré nous à des réponses, généralement fausses ou incomplètes (fournies par les grandes idéologies, par les discours mythiques ou les légendes, par les religions, par la politique, etc.), ce désir de réponse, cette tentative de réponse, c’est déjà cela la philosophie. D’une certaine façon nous philosophons presque malgré nous. Nous sommes tous philosophe, quel que soit notre âge, quel que soit notre degré d’intelligence.

Cependant, ce n’est pas parce que nous sommes tous philosophe que toutes les philosophies se valent. Pour les esprits prêts à se consacrer à un minimum d’efforts intellectuels, il convient d’étudier différentes idées, les disséquer, les soupeser, les comparer, les confronter, et avancer progressivement. La lecture des grands philosophes offre bien sûr le guide le plus évident, qui permet d’aller le plus loin – le plus haut dans la pensée.

Cela passe généralement par la lecture, beaucoup de lecture. Les grands auteurs comme Kant, ou ses vulgarisateurs comme Luc Ferry, à vous de trouver votre point d’entrée dans le monde merveilleux de la philosophie. Pas besoin de transporter une tonne de livres, un livre à la fois c’est déjà bien suffisant, et cela peut déjà vous occuper plusieurs semaines, de longs mois ou même une année entière : la philosophie se lit et se relit, elle ne se consomme pas comme un roman, on avance très progressivement, très doucement, jusqu’au « déclic » qui nous fait soudainement franchir un seuil et nous permet de voir le monde d’un nouvel œil.

Par ailleurs, la philosophie ne se lit pas que dans les livres : elle se lit aussi sur tablette, sur Kindle, sur smartphone… Elle se pratique au quotidien par la réflexion personnelle, et la discussion avec les gens que vous côtoyez ou rencontrer. Philosophez, philosophez ! C’est obligatoire !

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Petit conte de sagesse indienne : l’histoire de l’aigle qui avait grandi parmi les poulets

Il était une fois un jeune guerrier qui prit un oeuf dans le nid d’un aigle, le rapporta chez lui et le mit à couver dans la basse-cour. Quand l’oeuf vint à éclore, le petit aigle sortit et grandit parmi les poussins, picorant sa nourriture comme ses compagnons.

Un jour, regardant en l’air, il vit un aigle qui planait au-dessus de lui. Il sentit ses ailes frémir et dit à l’un des poulets :
« Comme j’aimerais en faire autant !
– Ne sois pas idiot, répondit le poulet, seul un aigle peut voler aussi haut. »

Honteux de son désir, le petit aigle retourna gratter la poussière et ne remit plus jamais en cause la place qu’il croyait avoir reçut sur cette terre…

Ne laissez jamais les autres déterminer qui vous êtes

Ce petit conte d’origine indienne est rapporté par la coach américaine Marilee Zdenek dans son livre Inventing the Future. Elle nous invite à réfléchir sur la condition de cet aigle qui a fini par se prendre pour un poulet (alors qu’il y a tant de poulets qui semblent se prendre pour des aigles…) :

« Imaginez, écrit Marilee Zdenek, que l’aigle ait refusé de permettre à quelqu’un d’autre de définir son potentiel. Imaginez qu’il ait perçu sa capacité unique et qu’il se soit libéré, qu’il ait ouvert ses ailes puissantes et se soit envolé au-dessus de tous les poulets qui avaient refusé de reconnaître sa vraie puissance et sa réelle identité. Imaginez comme il se sentirait s’il s’était approprié pour la première fois la responsabilité de sa destinée. »

Ce que l’on peut retenir de ce conte, c’est qu’il ne faut jamais laisser les autres déterminer qui nous sommes. Ecoutez leurs conseils, respectez les règles de la communauté qui vous a intégré, mais sachez aussi vous fier à votre propre intuition, et n’hésitez pas à prendre votre envol.

Le paraître est sur le chemin de l’être : faire « comme si » permet de progresser…

Retenez aussi qu’il faut souvent dépasser certains préjugés, sur les autres comme sur soi-même. Notre culture et notre éducation nous font parfois oublier qui nous sommes vraiment.

Pour redevenir la personne que nous sommes, ou devenir la personne que nous voulons vraiment être, il peut être utile de « faire comme si… » : les oisillons piaillent et battent des ailes comme s’ils volaient, avant de sortir du nid ; s’ils sautaient immédiatement, ils tomberaient… Il y a une longue période d’apprentissage, de « comme si… », indispensable avant de pouvoir s’envoler. De même l’apprenti-nageur simulera les mouvements de la brasse ou du crawl, avant de savoir nager.

D’une certaine façon, le paraître est sur le chemin de l’être. C’est pourquoi nous pouvons en quelque sorte « apprendre le succès », en faisant « comme si » nous avions toutes les compétences nécessaires, « comme si » nous vivions déjà ce succès !

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Mettez plus de couleurs dans vos bureaux, dans vos maisons, dans votre vie !

Imaginez que vous soyez un architecte et que vous deviez choisir les couleurs d’un immeuble de bureaux, sans savoir s’il sera occupé par une agence multimédia avec de jeunes webmasters, le casque Monster Beats sur les oreilles et Marie-Jeanne au coin des lèvres, ou si l’immeuble de bureau sera habité par des financiers en cravates rayées, boutons de manchettes et nez poudré.

Pourquoi des murs blanc ? Dans beaucoup de civilisations, le Blanc est la couleur de la mort…

Premier réflexe de l’architecte : on peint en Blanc (comme le nez des golden boys), pensent la plupart des architectes qui préférent se concentrer sur les volumes et les matières. « On ne peut pas faire de faute si on choisit du Blanc » entend-on souvent. Eh bien, je pense que c’est une faute. le Blanc ne sera ni relaxant, comme une couleur froide, ni activant comme une couleur chaude. cette « non couleur » est proscrite par les maîtres Feng Shui comme par les scientifiques.

Diverses études ont montré que dans des bureaux achromatiques (= sans couleur), la productivité diminue notablement et l’absentéisme augmente (alors qu’en présence de la couleur verte notamment, c’est la productivité qui augmente et l’absentéisme qui diminue).

Depuis la nuit des temps et encore aujourd’hui, les couleurs fortes dominent partout en décoration d’intérieur… sauf en Occident et au Japon. la couleur est omniprésente autant en Afrique qu’en Amérique du Sud ou que dans l’ensemble des pays asiatiques.

Nous avons fondamentalement besoin de toutes les couleurs et de toutes les nuances

Il n’y a qu’en Occident, depuis une trentaine d’années, que certaines modes, en particulier les modes « bobos », tendant à supprimer les couleurs ou à jouer des ambiances très désaturées dans notre environnement personnel comme professionnel. une mode reprise par les Japonais qui cherchent à « occidentaliser » leurs goûts en décoration d’intérieur. En Europe, il y a une cinquantaine d’années, nos grands-parents n’auraient jamais imaginé peindre leur intérieur en Blanc. Au Moyen Âge, nos églises et nos châteaux qui montraient l’exemple pour toute la population étaient particulièrement colorés du sol au plafond, statues comprises.

Ce rejet de la couleur en décoration d’intérieur n’est à mon sens qu’un phénomène de mode passager. Au Moyen Âge, les cathédrales étaient particulièrement colorées pour que les pèlerins se sentent bien dans les lieux de culte. Ne cherchons pas plus loin pourquoi nos églises d’aujourd’hui nous paraissent souvent tristes : pour la plupart, elles n’ont pas été repeintes depuis des siècles !

Le Blanc est la couleur de la mort dans beaucoup de civilisations. Un appartement ou un bureau blanc sera impersonnel, non convivial et aussi désincarné que le Paradis. le sentiment de propreté que provoque le Blanc ne supporte pas le moindre accroc. Une simple petite trace sur les murs, et le Blanc paraîtra sale. Cette couleur nécessite un entretien supérieur et des rafraîchissements fréquents, ce qui à l’arrivée coûte plus cher que de choisir des couleurs franches, même si on en change régulièrement.

Nous avons fondamentalement besoin de toutes les couleurs et de toutes les nuances. C’est comme dans la nature, où la diversité des couleurs engendre richesse et harmonie. Il est important de faire alterner les pièces à dominance chromatique chaude (Jaune, Rouge, Rose, Orange…), les pièces à dominances chromatique froide (Bleu, Violet, Turquoise…) et le Vert au centre du spectre qui crée un équilibre. Si vous ne pouvez pas voir le Vert en peinture, choisissez-le en grande plante (verte), cela fera très bien l’affaire. C’est même recommandé par les maîtres Feng Shui (sauf dans une chambre).

Ce texte est un extrait du livre L’étonnant pouvoir des couleurs de Jean-Gabriel Causse, que nous vous recommandons chaudement ! Lire aussi sur ce blog : Percer le sens caché des couleurs pour mieux communiquer.

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30 façons surprenantes d’entretenir sa créativité

C’est une liste célèbre de trucs et astuces sur la créativité dont on peut trouver différentes versions ailleurs sur le net, et que nous reproduisons ici car elle mérite d’être partagée et lue par le plus grand nombre de personnes possibles ! Nous avons mis en gras quelques astuces surprenantes, à tester :

1. Faites des listes (ça commence bien !)
2. Ayez toujours un petit carnet sur vous (et un crayon tant qu’on y est…)
3. Essayez d’écrire sans réfléchir ! Laissez venir et notez tout, dans tous les sens
4. Décollez de votre ordi (ou tablette, ou smartphone !)
5. Arrêtez de vous déprécier
6. Faites… des… pauses… (trop de travail tue le travail – vous tue… le non-travail fait partie intégrante du travail !)
7. Chantez sous la douche (et pas que…) et puis dansez aussi !
8. Buvez du café
9. Ecoutez de nouveaux morceaux (ne faites pas tourner votre playlist en boucle, balancez de la musique au hasard !)
10. Gardez l’esprit ouvert
11. Entourez-vous des personnes créatives (aberrantes, surprenantes, loufoques, folles, rebelles, utopistes, hors normes)
12. Réclamez et acceptez la critique
13. Misez sur le collaboratif (ne soyez pas parano, n’envisagez pas toute interaction comme un rapport de force, ne pensez pas que tout le monde veut vous piéger, vous arnaquer ou piquer vos idées…)
14. N’abandonnez pas. Persévérez.
15. Pratiquez, pratiquez, pratiquez. Entraînez-vous, entraînez-vous, entraînez. Essayez, essayez, essayez.
16. Acceptez de faire des erreurs
17. Changez d’air. Allez là où vous n’avez pas l’habitude d’aller, là où vous n’êtes jamais allé !
18. Ayez conscience de votre chance (parce que oui, on en a tous)
19. Reposez-vous (faites… des… pauses… vous vous souvenez ?)
20. Prenez des risques
!! bRisEZ les RéGLes .21
22. Ne vous forcez pas
23. De temps à autre, lisez une page entière du dictionnaire !
24. Élaborez votre méthode de travail, créez des canevas, établissez des plans d’action
25. N’essayez pas d’être la personne parfaite aux yeux d’autres personnes
26. Vous avez une idée ? Notez-la directement ! (les idées passent, les paroles s’envolent…)
27. Nettoyez votre bureau (mais gardez en tête le mot de Claudel : « L’ordre est le plaisir de la raison, le désordre est le délice de l’imagination »)
28. Amusez-vous !
29. Terminez quelque chose. A vous de trouver la 30e astuce, et de l’envoyer sur twitter @CoachEloquence !

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