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Storytelling & Personal branding : Une histoire dont vous êtes le Héros

Pas besoin de trop parler pour intéresser. Le bon communicant sait qu’il faut surtout être à l’écoute, et se centrer sur l’autre plutôt que sur soi-même. Il peut donner le sentiment d’avoir une conversation passionnante sans jamais dire un mot sur lui.

Son langage devient essentiellement non-verbal, s’étend à la gestuelle, au contact visuel : il se contente par exemple de manifester son intérêt par des petits hochements de tête, comme pour acquiescer, de subtils écarquillements des yeux ou d’habiles expressions corporelles…

Mais il arrive un moment où il est important de parler davantage, de parler de soi, pour mieux faire connaissance et aller plus loin. Si vous cherchez toujours à amener votre interlocuteur à parler de lui, et de lui seul, vous lui ferez peut-être passer un bon moment mais aucune relation ne s’établira vraiment.

C’est donc à votre tour d’oser vous mettre en lumière, de parler de vous… Mais comment parler de soi ? Comment raconter sa vie sans « briser le mythe » ? Ne pas avoir l’air trop banal sans pour autant verser dans le mytho ?

Parler de soi est tout un art. Il y a bien sûr un danger à se livrer : c’est en pleine lumière qu’apparaissent les petits défauts, les faiblesses, les incohérences… Votre silence vous protégeait, il était comme un mystère dans lequel vous draper, et vous concédait de ce fait un certain pouvoir d’attraction, voire de fascination.

Technique classique : en dire le moins pour en suggérer le plus ! On aimerait avoir une vie qui fait rêver, une vie de héros, de gloire et de succès, d’histoires folles à raconter… Dès lors, parler de votre vie risque non seulement de vous ramener à la banalité du quotidien, mais aussi et surtout à l’incohérence de votre parcours, ou aux échecs qui l’ont probablement ponctué.

En réalité, tout dépend de vos talents de conteur ou de narrateur, si vous savez-vous raconter de belles histoires ou non. L’art de vous présenter tient en effet dans votre capacité à raconter une certaine histoire : l’histoire dont vous êtes le héros

Une « histoire dont vous êtes le héros » ne veut pas dire une histoire où vous ne parlez que de vous, encore moins d’une histoire où vous n’accompliriez que des exploits à la James Bond. Cela veut dire une histoire dans laquelle vous n’êtes pas passif, à travers laquelle vous n’apparaissez pas comme un suiveur.

Vous ne subissez pas. Vous affirmez la maîtrise de votre propre vie – les seules choses qui pourraient vous guider demeurant vos passions. L’histoire de votre vie doit révéler votre personnalité et vos potentialités.

C’est une histoire qui n’est pas forcément « exceptionnelle », mais unique, nuance : vous êtes le héros d’une vie qui ne pouvait être que la vôtre… Tout est bien sûr affaire de point de vue, de présentation, de sens de la formule, de tournures et de ruses de langage ! Nous allons voir dans la suite de cet article quelques clefs pour (ré)écrire et raconter à votre tour cette fabuleuse histoire.

Chaque homme de ce monde devrait faire sienne cette célèbre devise militaire : « Ne pas subir ». D’abord prononcée par le Général de Lattre de Tassigny qui combattit les nazis et aujourd’hui reprise par le 2e RPIMA (Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine), elle traduit toute la force d’un esprit combattif et guerrier.

La vie est un combat, la société une sorte de jungle où il faut s’engager à fond, être sûr de bien savoir où l’on veut aller et rester volontaire pour y arriver. La virilité s’affirme dans le courage, la bravoure, la dignité en toute circonstance. Elle conduit à l’expression d’un optimisme invincible, d’une assurance sans cesse grandissante et d’une confiance en soi, en la vie, en l’avenir.

Et cela n’a rien à voir avec une certaine situation à un moment donné, ne dépendant ni de la richesse, ni de la beauté, ni d’aucune autre bonne fortune : il s’agit avant tout d’un état d’esprit. Ne pas subir, c’est regarder toujours au-delà de ce qui s’arrête sous nos yeux, et ne jamais se retourner avant de l’avoir atteint. Ne pas subir, c’est assumer son caractère et l’affirmer, rester volontaire dans la tempête et le tourment, continuer d’avancer, fier.

Bien sûr, tout est question de présentation. Même le plus vaillant des guerriers doit parfois admettre une défaite, un échec, une lassitude ou une faiblesse. Mais il ne s’y attarde pas. De même, éliminez le négatif, et mettez l’accent sur le positif. Ce n’est pas tant la réalité de votre parcours de vie qui compte vraiment, que votre façon d’en parler : bannissez de votre langage les expressions qui renvoient de vous une image passive, soumise, par exemple à la suite d’un licenciement ou d’un refus d’embauche : « Je me suis fait virer… », « Mon patron m’a jeté… », « Ils n’ont pas voulu de moi… » Plus jamais !

Misez sur ce que vous avez pu faire à la place. Ne dites pas « J’ai abandonné… », dites plutôt : « J’ai décidé de ne pas donner suite à mon engagement ». Plutôt que de dire : « Je ne savais pas quoi faire / je n’avais pas trop d’idées où aller / j’ai pris une année sabbatique » (en d’autres termes : « J’ai glandé »…), préférez des formules pro-actives telles que : « Je me suis donné le temps de la réflexion / j’ai choisi de voir du pays / je souhaitais voyager » !

Présentez toujours vos décisions de façon positive. Par exemple, si vous devez vous justifier d’une démission sur le plan professionnel, si l’on vous demande pourquoi vous partez ou êtes parti de telle ou telle boite, expliquez : « J’avais le sentiment de tourner en rond », « Je souhaite voir autre chose », « Je veux progresser, je ne peux le faire ici », « J’ai saisi une autre opportunité ». Gardez pour vous les éléments négatifs – évitez notamment de critiquer l’entreprise, le patron ou les employés que vous quittez…

Les formules sont adaptables à tout type de situation, et ces conseils valent autant pour un entretien d’embauche que pour une longue discussion entre amis, ou en tête-à-tête avec quelqu’un qui souhaiterait davantage vous connaître. Vous pouvez réécrire de la sorte tout votre parcours, et révéler une volonté forte qui aurait in fine guidé l’ensemble de ces tours et détours. Une autre combine consiste à relier chaque action, réorientation, changement ou engagement à un événement décisif, ou chercher à l’inscrire dans la perspective de l’accomplissement d’une passion.

Vous donnez ainsi un sens à votre vie, vous lui assignez une cohérence profonde, quasi-métaphysique – et dans l’esprit de vos interlocuteurs, ce qui apparaît comme un dessein se confondra bientôt avec un destin, la marque de fabrique des héros…

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Où aller ? (Quand on ne sait vraiment plus où on en est…)

Il arrive parfois que l’on traverse des phases dures et douloureuses dans la vie, des phases qui peuvent durer très longtemps, pourquoi pas des années… Des phases où l’on se demande ce que l’on a fait pour en arriver là, pourquoi on a tout raté… Et de se demander ce que l’on peut faire désormais… Que peut-on bien faire quand on a le sentiment d’avoir tout essayé ? Que faire quand on a le sentiment que rien ne marche, que rien n’a jamais marché, que plus rien ne peut marcher ?

Les situations de chacun sont évidemment uniques, et je ne peux donner de solution directe et universelle. Par contre, je sais qu’il y a une certaine façon de réagir qui peut permettre à chacun de trouver la solution qui lui convient. C’est ce que je vais vous expliquer dans les lignes qui suivent…

En fait, quand on ne sait plus où aller, quand on se met même à douter d’où l’on vient, c’est qu’on est perdu. Et quand on est perdu, quelle est la meilleure chose à faire ? S’arrêter. Et faire le point, dans le but de retrouver le bon chemin.

Ça ne sert à rien de continuer à courir dans toutes les directions, ou de se recroqueviller sur soi pour pleurer et ruminer sur son sort. Vous devez simplement vous arrêter, mais continuer de regarder autour de vous, et de vérifier les ressources que vous avez encore à disposition. Concrètement, comment faire le point quand on est perdu dans sa vie ? Commencez par vous poser une série de questions :

  • D’où venez-vous ? (listez 3 évènements importants – formation, foyer, endroit où vous avez grandi…)
  • Qu’est-ce qui est vraiment important pour vous ? (listez les 3 premières choses qui vous viennent à l’esprit – valeurs, principes, causes…)
  • Quelles sont les personnes vraiment importantes pour vous ? (Listez 5 personnes qui peuvent vous influencer, ou être concernées par vos décisions)
  • Qu’est-ce qui vous empêche d’avancer ? (listez 3 aspects de votre vie qui vous éloignent régulièrement de ce qui vous importe vraiment)
  • De quoi avez-vous vraiment peur ? (listez au minimum 4 situations ou personnes qui vous inquiètent)

Reconnaissez-le : c’est le genre de questions que l’on se pose rarement. On se répète intérieurement « Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ça m’arrive à moi ? », mais on ne cherche pas vraiment à faire face à la réalité profonde de notre être. Il y a d’ailleurs certaines réponses que l’on redoute, plus ou moins consciemment. La vérité fait parfois mal à entendre, et elle est encore plus douloureuse à admettre soi-même…

Ces questions vont vous permettre de mieux savoir qui vous êtes, ce que vous voulez vraiment, ce que vous êtes réellement prêt à faire. Soyez honnête avec vous-même, et surtout : soyez lucide. Quand vous aurez fait l’effort de répondre complètement aux questions ci-dessus (en écrivant sur un papier les différentes listes), vous pourrez alors examiner avec plus de clairvoyance les différents chemins qui s’offrent à vous : le chemin raisonnable, le chemin connu, le chemin inconnu, le chemin attirant, le chemin du retour, le chemin rêvé. Essayez de vous représenter le plus précisément possible en quoi consiste chacun de ces six chemins. C’est un exercice de visualisation qu’il ne faut pas prendre à la légère, et qui peut durer longtemps. Prenez votre temps. Puis faites votre choix.

Partagez cet article ! Il pourra aider certaines personnes qui n’oseront jamais avouer en avoir besoin… Mais ces simples questions pourraient bien permettre à chacun de mieux s’orienter et repartir du bon pied, quelle que soit la direction. Tous les chemins sont les bons.

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Pourquoi vous devriez vous remettre à écrire (avec un stylo !) de temps en temps…

Dans cet article, je vais vous présenter une astuce très simple. Vraiment très simple, et pourtant déterminante pour tisser et entretenir de solides relations à l’ère du numérique. En effet : au fil des années, avec le développement des outils informatiques et des smartphones, nous avons rapidement perdu le réflexe très personnel de rédiger un petit mot à la main à l’attention personnes qui comptent pour nous. Au collège et au lycée, avant les années 2000, on se faisait passer des petits mots en cachette pendant les cours… Aujourd’hui, on lance une story sur Instagram, on se filme sur Snapchat. Même le simple SMS semble ne plus avoir la cote…

Cela dit, c’est aussi une bonne nouvelle. Car cela crée un effet de contraste : puisque plus personne n’écrit, celui qui prend le temps de le faire marque des points ! Quel plaisir quand on trouve aujourd’hui quelques mots griffonnés par quelqu’un pour nous tout seul. Il y a un petit quelque chose d’exclusif qui nous flatte, c’est évident. C’est une attention d’autant plus touchante qu’elle traduit l’écriture de celui qui nous l’adresse (on serait tenté de verser dans la graphologie…) et le temps qu’il ou elle a pris pour nous l’écrire.

Il ne s’agit pas seulement de la traditionnelle – et même un peu trop conventionnelle – carte postale. Il s’agit plutôt du petit message impromptu qu’un ami dépose dans votre boite en passant, juste pour dire « merci encore pour hier soir » ou à la lettre manuscrite adressée par votre patron pour vous féliciter du travail accompli. Ça peut nous toucher énormément. De nos jours, Certains tombent amoureux pour moins que ça… Alors pourquoi ne pas le faire plus souvent ?

Ayez toujours à portée de main une pile de petites feuilles cartonnées, genre bristol. Ayez également pourquoi une réserve de jolies petites enveloppes, au même format, pourquoi pas de différentes couleurs (vous pourrez alors choisir la couleur selon le message et la situation !). En gardant tout ce matériel sous le main, vous aurez ainsi plus facilement le réflexe et le temps de diffuser autour de vous des messages manuscrits, et vous augmenterez ainsi d’autant plus votre influence.

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Comment faire un bon CV ?

Comment rédiger un CV accrocheur et décrocher votre ticket pour tous les entretiens ? Candidats à l’embauche, professionnels en quête d’un job d’intérimaire ou encore d’un poste de stagiaire, aussi expérimenté que vous êtes, rien ne saura mieux vous mettre en valeur qu’un CV savamment élaboré. Parfois, la seule utilisation de certains mots et verbes à fort impact pour rédiger votre CV peut faire toute la différence ! Il en va de même pour les « références », qui, habilement placées, mettront clairement votre profil en valeur aux yeux du recruteur. Autre exemple de point souvent négligé : la façon de décrire votre niveau de langue… Précieux outil dans la quête d’un nouvel emploi, ayez en tête qu’un CV en béton armé est avant tout votre passeport pour l’entretien d’embauche.

Le CV donne au recruteur une idée générale de votre parcours professionnel ainsi que des compétences acquises au fil des expériences. L’objectif à la base est clair : décrocher un entretien. Pour ce faire, vous avez obligation d’en produire un qui vous démarque des autres candidats. À cet effet, concision, efficacité et sens de l’esthétique doivent être conjugués. Il y a des informations qui ne sont pas nécessaires et qu’il est préférable d’enlever de votre CV pour ne pas l’alourdir inutilement. Rajouter trop d’informations se révèle généralement contre-productif.

Il est fréquent de rencontrer des candidats qui, même avec une expérience remarquable et un parcours académique élogieux, peinent malgré tout à décrocher un emploi. Cet état de choses soulève deux questions : 1/ Votre CV vous met-il assez en valeur ? 2/ Met-il en avant les aptitudes qui vous démarquent par rapport aux autres ? Si vous n’avez pas la réponse à ces interrogations, pas de soucis. Voici une série de précieux conseils que nous avons déclinés en quatre volets. Ces techniques vous en apprendront davantage sur l’art de la conception d’un CV « sur-mesure », sans oublier toutes les astuces pour impressionner les recruteurs…

1. Faites une synthèse de votre profil

Concevoir un CV nécessite un travail préalable. Faites un rappel de toutes les informations qui pourraient vous être nécessaire. Un peu comme un brouillon, faites une rétrospective sur votre parcours, vos compétences ainsi que vos objectifs. Ledit rappel doit être détaillé et prendre en compte des informations telles que :

– Vos objectifs professionnels

En deux phrases maxi, mentionnez vos objectifs professionnels, l’emploi que vous avez envie d’occuper et pourquoi pas les fonctions qui y sont attachées, si vous en avez précisément connaissance.

– Votre parcours académique

Il faut souligner la place de choix qu’occupe la formation académique, dans un processus d’embauche. Quel est votre niveau d’études ? Avez-vous fait des spécialisations, des échanges universitaires à l’étranger ? Y a-t-il dans votre parcours des attestations de succès à des examens professionnels ? Parlez-en, et n’omettez pas de noter vos mentions et/ou distinctions académiques particulières (major de promotion, meilleur projet scientifique). Cela peut s’avérer déterminant pour certains emplois.

– Vos expériences professionnelles

Ne vous contentez pas de lister des intitulés de postes, soyez explicites, quant à vos réalisations, vos succès et même vos échecs professionnels. Assumez chaque détail de votre parcours, sans toutefois omettre de vous vendre en premier. Mettez tout ce que vous reconnaissez avoir fait, au moment de la rédaction du CV vous saurez faire le tri.

Évitez de faire de l’à peu près, il vous en faudra plus pour décrocher un entretien. Quantifiez vos réalisations, parlez de ce que vous apporterez à la structure. Surtout, pensez à bonifier les intitulés de vos précédents postes. « Commercial à digital store » passe toujours mieux sur un CV que « Vendeur de produits électroménagers à digital store ».

– Personnaliser les langues et les divers

Vos compétences linguistiques doivent être mises en valeur du mieux que possible. Il est recommandé de mentionner si vous avez effectué des séjours de perfectionnement à l’étranger ou si vous avez passé des examens de niveau de langue. Si tel est le cas, ne manquez pas de les noter.

Quant aux divers ils sont supposés regrouper vos loisirs et centres d’intérêt. Pour sortir du lot, évitez de dire « sport, lecture, musique ». Cela risque de faire cliché ou donner un air de déjà vu à votre CV. Développez cette rubrique en tenant compte de votre personnalité. Permettez à l’employeur d’en apprendre davantage sur vous et d’entamer si besoin une discussion extra professionnelle, afin de mieux saisir ces petits détails qui vous caractérisent.

2. Structurez votre parcours à l’aide de la synthèse préalablement faite

Votre synthèse de profil n’est rien d’autre qu’une ébauche de votre CV, que vous devrez interpréter. Le recruteur qui lit votre CV doit déceler une certaine logique entre parcours académique, expériences professionnelles, et objectifs professionnels. Chacune de vos expériences professionnelles doit faire corps avec la précédente pour former un ensemble qui se rapproche le plus possible de l’emploi pour lequel vous postulez avec le CV.

Il peut arriver que vos expériences et réalisations professionnelles n’aient aucun lien entre elles. Vous pouvez faire le choix de concevoir un CV par compétence, en utilisant des compétences et accomplissements communs à vos diverses expériences.

Présenter un parcours cohérent sur un CV, il n’y a rien de plus réjouissant pour un recruteur. En effet, cela démontre combien vous vous connaissez ; vous avez également l’occasion de prouver à quel point vos objectifs et votre orientation professionnels sont clairs. Dans la plupart des offres d’emploi, les recruteurs n’accordent pas un réel intérêt aux candidats à la recherche d’un emploi par défaut, ceci même indépendamment du secteur. Par contre, ils sont attirés par des personnes motivées par l’obtention de leur futur emploi.

Prenez donc le soin de ne pas lister des expériences qui n’ont aucun fil conducteur entre elles. Essayez de leur trouver une cohérence. Si votre CV contient des informations inadaptées à l’image globale que vous souhaitez renvoyer, n’hésitez pas à les rayer de la présentation. Et si vous avez un profil junior ou de jeune diplômé, parlez de façon explicite, de vos activités extrascolaires, de vos expériences bénévoles ou associatives. Le but est de ressortir les compétences que vous avez pu acquérir en pratiquant ces diverses activités et de les présenter comme des atouts à offrir dans le cadre de votre futur poste.

3. Soignez le contenu du CV proprement dit

Décrocher un entretien nécessite de respecter quelques fondamentaux. À commencer par le contenu de votre curriculum vitae qui doit faire ressortir tout votre dynamisme et votre motivation à décrocher un nouveau job.

– Pensez votre contenu dans ses moindres détails

Dans chaque expérience, recherchez les éléments utiles que vous pouvez mettre en avant. L’objectif est de trouver dans le parcours les détails qui donnent de la valeur ajoutée à votre profil. C’est à ce niveau du curriculum vitae que vous justifiez certaines périodes de votre parcours (creuses ou pleines).

– Soyez honnête !

L’erreur que vous pourrez commettre est de vouloir à tout prix adapter le contenu à l’annonce. Avec Google, il est de plus en plus facile de retracer votre parcours en se renseignant auprès de vos anciens employeurs. Autant éviter donc de prendre le risque de vous faire éliminer d’entrée. Un conseil, laissez transparaître les trous dans votre parcours et essayez de les justifier. Un recruteur peut comprendre que tous les parcours ne soient pas continus.

– Rédigez un CV accessible à tous

Vous êtes ingénieur en mécanique, pas la peine de bourrer votre CV de termes techniques. Le recruteur ou le DRH qui lit votre CV n’a aucune connaissance du jargon technique. L’une des règles d’or pour décrocher un rendez-vous d’entretien, c’est de rendre l’ensemble de votre parcours compréhensible pour tous.

– Actualisez votre profil

Sachez enterrer les expériences anciennes. Seul ce qui fait votre actualité intéresse le recruteur, valorisez donc vos expériences récentes, et évitez de monter jusqu’à la dernière décennie.

– Soyez explicites et… attention aux fautes !

Rédigez dans un style formel. Évitez le registre familier, l’humour et l’auto dérision. Quant à vos expériences professionnelles, donnez l’intitulé du poste, et les tâches et accomplissements afférents. Faites attention aux fautes de tous genres (orthographe, grammaire, conjugaison), les recruteurs accordent vraiment de l’importance à ces détails. Veillez donc à ne pas laisser ces coquilles se glisser dans votre CV.

4. Adaptez le contenu de votre CV à l’offre d’emploi

Pour un recruteur, le plus important, c’est de déterminer à la lecture de votre curriculum vitae, si votre profil est le plus adapté aux qualités qu’exige le poste. À cet effet, le CV ne saurait être une liste exhaustive de toutes vos compétences. Pour réussir ce pari, évitez de vous centrer sur l’emploi proposé, focalisez-vous plutôt sur toutes les informations contenues dans l’offre. Des détails comme le type d’entreprise, ses objectifs, ses activités ainsi que le vocabulaire employé, peuvent vous aider à ressortir vos compétences les mieux adaptées au poste.

Notez que le choix d’un jargon semblable à celui de l’entreprise peut être déterminant pour la sélection finale… Pour être sûr d’avoir les bons mots, vous pouvez piocher directement dans l’offre et si besoin faire quelques recherches sur l’entreprise. Identifiez, ces mots et expressions qui reviennent fréquemment et réintégrez-les dans le CV. En procédant ainsi, vous augmentez vos chances d’être contacté pour un entretien.

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Le saviez-vous ? Dans ce monde, rien n’est vraiment sérieux…

Dites-vous intérieurement que « la vie n’est qu’un jeu »… Sérieusement, ne prenez rien au sérieux ! Si je ne devais ne retenir qu’une chose de toutes mes expériences, si je ne devais retenir qu’un conseil de toutes mes lectures et conférences, ce serait celui-là. Ce petit rien qui change du tout au tout la qualité des relations que l’on peut entretenir avec les autres. Qui change le monde dans son ensemble… Ce petit rien, il tient en tout juste deux mots : « Amusez-vous ! »… quelle que soit la situation, aussi « sérieuse » soit-elle !

Quel que soit l’enjeu, ne laissez pas la situation guider votre humeur. Prendre en main votre humeur, votre état d’esprit, c’est là qu’est votre force. Que vous approchiez l’homme ou la femme de vos rêves, ou que vous négociez le prix de votre futur appartement, adoptez un état d’esprit joueur et répétez vous que la vie n’est finalement qu’un jeu.

Tout d’abord cette humeur positive vous aidera à établir une connexion authentique, un vrai contact avec votre interlocuteur. En prenant la situation comme un jeu, un défi, vous serez plus souriant, plus passionné, et plus flexible dans votre comportement. Vous serez davantage « détaché » des craintes, des peurs et des pensées négatives…

Prendre la situation comme un jeu vous rendra aussi meilleur. En effet, des études ont par exemple montré que rire rend plus créatif (ce qui se révèle très utile pour mener une négociation difficile, hé oui), ou encore être original dans sa façon d’aborder les gens (et se démarquer de la plupart des dragueurs qui reproduisent des schémas automatiques pour séduire, par exemple…).

Enfin, prendre la situation comme un jeu permet de ne pas craindre l’échec. C’est souvent cette peur liée à l’enjeu d’une situation qui, paradoxalement, nous fait tout rater ! Le (bon) joueur sait s’amuser quelle que soit l’issue de la partie, et quand il perd il relativise toujours en se disant qu’il a appris comment gagner plus facilement au prochain coup. Jamais perdant, toujours gagnant ! L’attitude d’un vrai leader.

Donc quand vous sentez qu’une situation vous stresse : arrêtez-vous ! STOP ! Mettez sur pause, entre parenthèses, changez d’air, faites un break, ne vous enlisez pas davantage ! Rappelez-vous l’enjeu qui vous fait stresser, puis adoptez cette méthode toute simple en trois étapes pour corriger au mieux la situation :

  • 1. Demandez-vous ce qu’il se passerait si jamais vous échouez…
  • 2. Posez-vous trois fois de suite la même question : « Et alors ? ». Vous vous apercevrez bien souvent que les implications se résument à un peu de temps ou d’argent perdu, rien de bien grave en somme.
  • 3. Une fois relativisé l’enjeu, adoptez votre état d’esprit le plus joueur, celui que vous avez quand vous démarrez une partie de votre sport favori, ou lorsque vous taquinez votre meilleur ami(e).

Vous mettrez ainsi toutes les chances de votre côté et vous passerez un moment plus agréable ! Ça peut sembler simple, et pourtant ça pourrait bien vous sauver la mise dans de nombreuses circonstances. Soyez vivant, soyez léger !

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Si tu veux quelque chose que tu n’as jamais eu…

Comment faire pour avoir ce que je veux ?

Il y a tant d’individus qui « souhaitent » avoir de meilleures relations avec les autres, faire davantage de rencontres, se sentir plus à l’aise avec leurs collègues, progresser sur le plan professionnel, s’épanouir dans la vie de tous les jours… Mais le souhaitent-ils suffisamment, le veulent-ils vraiment pour « faire quelque chose » à ce sujet ?

La vérité, c’est que… la plupart ne font rien… et continuent de se plaindre ou subissent en silence…

Agissez. Quittez votre zone de confort, prenez des risques, mettez-vous en danger. Allez vers les autres et osez faire des choses que vous n’avez jamais faites avant !

Et vous profiterez de ce que le monde peut offrir de meilleur.

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Le vrai pouvoir de la voix, selon Jean Sommer

La voix… Elle est partout et nulle part à la fois… On l’entend sans jamais la voir, et pourtant elle est comme un second visage. La voix nous définit. La voix dit aux autres qui l’on est. Assuré ? Timide ? Dominant ? Autoritaire ? Franc ? Heureux ? Colérique ? Sincère ? Bienveillant ? Libre ?

Qui parle avec sa vraie voix ? Quelles sont les personnes qui s’expriment en toute liberté, sans retenue, qui révèlent toute leur individualité dans chacun de leurs mots, chaque phrase, chaque échange ? Beaucoup se retiennent, prennent une voix excessivement mielleuse, ou à l’inverse ont une voix cassante, parlent « dans leurs dents » en serrant la mâchoire, et trahissent soit de la gêne, soit de la nervosité

Le coach vocal Jean Sommer offre de nombreux exercices pour travailler sa voix sur son site internet.

Jean Sommer est coach vocal, expert de la diction et de la prise de parole en public. Issu du monde du spectacle et reconnu dans le métier de la chanson (2 fois grand Prix de l’Académie Charles Cros), Jean est un homme de scène et de paroles. Il fait de la voix un art à part entière, joue avec elle et permet à chacun d’en faire le meilleur outil au service d’une idée ou d’un projet. Avec lui, vous apprendrez à « mettre votre plus belle voix » pour parler, de la même façon que vous mettez vos plus beaux habits pour sortir…

Jean Sommer réalise des vidéos et des articles d’excellente qualité, dans lesquelles il révèle ses techniques et astuce pour développer son pouvoir vocal. Rendez-vous sur son site internet personnel Jean-Sommer.fr ou son site professionnel La Voix Debout.

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A propos de Wikipédia… Et de la culture de masse

Dans le Courrier International de la première semaine de juillet 2006 paraissait une entrevue intéressante du philosophe Norbert Bolz sur Internet (et à titre d’exemple des réalisations d’internet, Wikipedia). Nous en reproduisons quelques extraits ici (notre analyse plus bas) :

Extraits de l’interview du philosophe Norbert Bolz sur Wikipedia

Question de Courrier International : La sagesse des masses est-elle supérieure au savoir des experts ?

Réponse de Norbert Bolz : Oui, et à bien plus d’un égard : par son actualité, par son ampleur, par sa profondeur et par la richesse de ses références. En revanche, on n’y trouve naturellement jamais de contributions hautement abstraites […] Wikipedia, c’est la doxa pour le peuple. Mais, quand on est un professionnel, on doit communiquer avec des professionnels.

Question de Courrier International : Le phénomène dissimule également des évolutions économiques très importantes. Une entreprise comme Wikipedia menace l’existence de temples de la connaissance publique comme l’Encyclopaedia Britannica. Eprouvez-vous parfois un sentiment de fin du monde ?

Réponse de Norbert Bolz : Pas de fin du monde. Mais il est sûr qu’il y a quelque chose qui change dans la pertinence publique. L’expertocratie perd du terrain, de la légitimité. On peut à bon droit dire que les masses gagnent en influence. Les gens deviennent de plus en plus des idiotae – comme disait au Moyen Age Nikolaus von Kues [1401-1464, cardinal allemand et grand esprit] -, ils se contentent de leur opinion et n’écoutent pas les lettrés.

Quelques éléments d’analyse :

Le problème de la crédibilité de la source

Ces propos ont un petit rien de réac’ qui n’est pas pour déplaire.. Cela dit, les « lettrés » sont-ils les seuls à pouvoir prétendre au savoir, ce dernier ne pouvant jamais parvenir aux masses autrement que sous une forme agrégée, simplifiée, tronquée voire erronée par-là même ? Ce n’est pas exactement l’idée. Le vrai problème semble plutôt relatif aux sources. Qui écrit, qui publie sur Internet ? Qui se cache derrière tel ou tel pseudo débile ? Un érudit qui a déjà rédigé plusieurs thèses sur le sujet qu’il aborde, ou un petit trou du cul qui fait mine de tout savoir sur tout ?

De tous les blogs, aussi intéressants soient-ils, se pose le problème de l’identification de l’auteur, qui implique l’engagement de ce dernier, la responsabilité des propos tenus, et permet du point de vue du lecteur de se renseigner sur sa formation ou ses qualifications et sa légitimité à traiter tel ou tel sujet (On observe d’ailleurs que les sites et blogs qui attirent le plus de visiteurs et suscitent le plus de commentaires sont ceux d’auteurs identifiables, connus ou reconnus, ce qui indique peut-être, dans une certaine mesure, au-delà de l’effet « people », que les internautes ne voudraient pas être dupés).

Le problème de la source se pose encore plus dans le cadre d’une entreprise collective telle que Wikipedia. Autant dans le cas d’un blog on s’en tient à une seule marionnette numérique (dont l’œuvre qui se tisse progressivement a donc plus ou moins une cohérence interne, indépendamment du niveau de réflexion ou de la somme de connaissances), autant sur Wikipedia se mélangent plusieurs dizaines de milliers de contributeurs qu’il est impossible de suivre chacun à la trace (et tellement inégaux tant du point de vue de leur capacités intellectuelles que de l’école de pensée dont ils se réclament). Les articles ne peuvent donc pas être signés, ou plutôt sont signés « Wikipedia » mais sans que cela renvoie à une véritable communauté, simplement un amas d’individus sans autre lien que cette rencontre impromptue et qui se confrontent plus qu’ils ne travaillent ensemble.

L’impossible objectivité et l’honnête partialité

Bien sûr, le prétexte de cette non-identification est d’abord l’objectivité à laquelle prétend une telle encyclopédie : « pas besoin de savoir à quel ensemble intégrer telle ou telle partie puisque nous sommes dans le tout ». Mais on sait à quoi s’en tenir en ce qui concerne l’« objectivité ». Le moindre exemple, la moindre tournure de phrase, implique déjà un biais. Inutile de rappeler dans cette même veine qu’à l’origine le projet de nombre d’Encyclopédistes était au moins autant de diffuser une idéologie que de transmettre des connaissances. D’une manière générale, le label « objectif » ou « indépendant » est le premier indicatif d’un parti pris qui ne s’assume pas comme tel…

A l’inverse, un autre projet de site encyclopédique collaboratif tel que Wikiberal par exemple (qui se veut le « wikipédia du libéralisme »), aussi partial soit-il, avoue et revendique sa partialité : un lecteur peut donc reprocher avec raison le manque d’« objectivité » d’un article, mais au moins il sait à quoi s’en tenir – et mieux encore : il sait à quel système de pensée il peut intégrer sa lecture. Par ailleurs, la communauté à laquelle prétend se rattacher l’entreprise étant identifiable, il est possible de déterminer si elle est approuvée ou non par cette communauté, ce qui constitue un crédit supplémentaire. En assumant la partialité, en établissant une ligne éditoriale claire/intransigeante, on fournit au lecteur et l’opinion et le filtre pour la décoder. Ce qui n’est donc pas objectif, certes, mais paradoxalement peut-être plus honnête..

Le problème de l’identité (anonymat) et de la stabilité (disparition des pages web)

Il y a encore un problème, toujours relatif aux sources mais concernant également le support Internet en lui-même. La possibilité d’identifier et de pouvoir rattacher un article à un ensemble plus large (à un auteur, à l’œuvre d’un auteur, à une communauté, une école, etc) n’est pas seulement sensée servir le lecteur isolé : c’est aussi une condition pour pouvoir être cité, réutilisé, bref, être établi comme référence. Or non seulement il serait par exemple délicat de citer un « Zob4042 » (pseudo ayant réellement été utilise sur un forum…) entre un Kant et un Heidegger dans un exposé de philo, mais il est également difficile de s’assurer de la « stabilité » de ce à quoi on renvoie.

Internet est en effet un support particulièrement mouvant, où les pages sont régulièrement éditées, modifiées, où certaines même disparaissent purement et simplement, et cela indépendamment du référent lui aussi tout aussi instable ou difficilement manipulable (les url de 150 caractères, modifiées à chaque restructuration du site ou encore complètement effacées puis recomposées en cas de déménagement du site ou changement d’hébergeur, etc.) Bref…

Internet est un média, autrement dit un outil, et sa valeur dépend donc de l’usage que nous en faisons. Nous pouvons faire beaucoup de choses avec, mais il faut toujours garder une force de réserve… La puissance n’est rien sans maîtrise.

Credit Photo C.C. : Jeramey Jannene

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Un livre sur les techniques et stratégies de communication d’influence

En 2014, un étrange petit livre a paru en toute discrétion aux éditions Tatamis : Influence politique. Il faut dire que l’éditeur lui-meme est plutôt confidentiel, et publie des auteurs souvent polémiques et sulfureux (il fut lui-meme attaqué pour diffamation).

Pour la petite anecdote, Influence Politique était disponible en librairie depuis le 13 octobre 2014, mais a peine quelques mois plus tard l’éditeur était menacé de faire faillite, ce qui a bien sur été nuisible a la visibilité de ses publications. Cela dit, il est toujours possible de dénicher le livre sur divers sites internet et autres bouquinistes.

Comme le souligne l’auteur des l’introduction, s’interroger sur l’influence revient à questionner nos propres croyances : pourquoi pense-t-on ce que l’on pense ? Qu’est-ce qui fait qu’une idée nous semble vraie, ou plus crédible qu’une autre ? Pourquoi fait-on certaines choses, certains choix, alors que rien ne nous y prédisposait ?

La question est éminemment politique car liée à l’art de bien gouverner. Et bien plus, elle est politique au sens de faire société, car l’ordre social se maintient par un jeu d’influences réciproques entre tous. D’une certaine manière nous sommes tous influenceurs, et tous influencés.

Le livre aborde la question de l’influence dans d’autres domaines comme le marketing, les relations interpersonnelles… L’approche est avant tout psychologique, voire philosophique, et non strictement politique. C’est un essai qui vise à stimuler l’esprit critique, la réflexion sur notre sensation de liberté, plus qu’un recueil de techniques de manipulation.

Les lecteurs y trouveront des éléments très pratiques, comme une méthode complète de storytelling, des techniques de personal branding, les principes fondamentaux de la rhétorique… Mais aussi, sur un plan plus théorique, une réflexion sur l’identité de tout un chacun, l’image de soi et ses opinions, à l’heure de la surmédiatisation – jusqu’à la virtualisation – de toutes nos relations.

Aux dernières nouvelles, l’auteur prépare un nouvel ouvrage sur le sujet, certainement beaucoup plus complet et détaillé. Le livre Influence politique vaut cependant le coup, car il est court et rapide a lire, et rassemble de nombreuses techniques très utiles bien au-delà du seul champ de la communication politique : toutes les personnes concernées par l’influence et les stratégies de communication gagneront donc a le lire, ou au moins a l’avoir dans leur bibliothèque !

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