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Avoir un max d’énergie tout au long de la journée

Pour avoir un maximum d’énergie toute la journée sans faiblir, nombreux sont ceux qui vont consommer certaines substances ou boissons du type « énergisantes ». Voyons voir de quoi il s’agit vraiment, comment profiter des meilleurs effets, et surtout, essayons de voir s’il n’y a pas de risques associés…

Boissons « énergétiques » ou énergisantes ?

Attention aux faux-amis ! Il est fréquent de confondre les boissons dites « énergisantes » et les boissons « énergétiques ». Alors, quelle est la différence ?

Les boissons énergétiques sont surtout destinées aux sportifs, car elles contiennent des nutriments essentiels (tels que sucres, éléments minéraux, etc.) pour une activité physique intense. Ce type de boisson n’est donc pas spécialement adaptée si vous voulez simplement rester en forme au bureau… C’est même déconseillée, car les sucres et les glucides contenus dans ces boissons pourraient même vous faire énormément grossir, si vous n’accompagnez pas cette consommation d’une pratique musculaire en conséquence !

Les boissons énergisantes, quant a elles, peuvent être dangereuses pour certains sportifs, en raison de l’adjonction de taurine et de glucuronolactone, naturellement présents dans certains aliments, mais a des niveaux nettement supérieurs… Une canette de boisson énergisante de 25cl contient environ 80 mg de caféine, soit l’équivalent d’une tasse de cafe expresso en moyenne. La dose maximum qu’il est recommandée de ne pas dépasser est de 400 mg de caféine par jour… (si vous êtes un grand buveur de cafés, gardez ces 3 recommandations en tête). Lire aussi l’article : 4 choses (surprenantes) à savoir sur le café pour mieux profiter de ses effets

Une bonne énergie doit être régulée

Il est important de bien réguler son énergie tout au long de la journée. C’est normal d’avoir des phases plus dynamiques, et des phases de relaxation, de relâchement voir d’assoupissement. Si vous vous mettez au lit comme une pile le soir venu, vous n’arriverez pas a dormir, et du coup c’est le lendemain que vous serez épuisé. C’est pourquoi les boissons que vous allez consommer pour avoir de l’énergie doivent elles aussi être régulées, notamment le café – et bien sur les éventuelles boissons énergisantes.

D’une façon générale, privilégiez le café aux boissons énergisantes, même si l’apport en caféine est a peu près le même. Car ce qui est different, ce sont tous les sucres et les substances chimiques ajoutées a ces boissons ! Bref, préférez un bon cafe noir sans sucre. Toutefois, attention a ne pas en boire plus de 4 tasses par jour, et si possible pas après 16h. Mais attention aux effets du cafés sur le sommeil.

Le secret, c’est le sommeil

Boire du café tout au long de la journée peut sembler une bonne idée pour être plein d’énergie, mais le problème survient le soir quand il s’agit de s’endormir. Le café a en effet des effets sur le sommeil : retard d’endormissement, diminution du temps de sommeil mais aussi de la qualité du sommeil, la caféine a clairement un impact négatif. Elle est d’ailleurs recherchée pour le contraire : ses effets sur le maintien de la vigilance et de l’éveil…

Le charisme et le leadership dépendent de la qualité de votre sommeil. Si vous êtes tout le temps fatigué, vous n’avez plus d’énergie à transmettre, vous faites de moins en moins vibrer les gens et progressivement vous perdez tout votre pouvoir de leadership. Pour devenir plus charismatique, commencez donc par retrouver un sommeil de bébé. Lire l’article : Technique de leadership : mieux maîtriser son sommeil pour décupler son influence et son pouvoir d’action

Lire aussi : 6 choses à connaître pour mieux maîtriser son sommeil et l’article suivant : Les 7 clefs d’un bon sommeil : comment mieux dormir, mieux récupérer, mieux se reposer pour mieux profiter !


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4 manuels exceptionnels pour travailler sa voix, sa diction, son articulation

Voici ma petite sélection de livres et de manuels proposant de très bons exercices pour améliorer sa diction, son articulation, et d’une façon plus générale son pouvoir vocal. Ce sont des ouvrages de référence, de véritables « bibles » pour les orateurs confirmés ou débutants, et ils furent pendant longtemps mes livres de chevet. Je ne peux que vous recommander de vous les procurer à votre tour et de vous plonger dedans régulièrement, je suis certain qu’ils vous emmèneront très loin, au-delà de vos espérances :

Trouver sa voix : Contrôler sa respiration, enrichir son timbre, élargir son registre vocal, de Louis-Jacques Rondeleux

Voilà un ouvrage de référence que vous devez absolument posséder, que vous soyez orateur débutant ou conférencier aguerri, ou encore professeur d’éloquence. Ce livre renferme une méthode complète et progressive extrêmement bien pensée pour maîtriser sa voix de A à Z. Vous gagnerez à suivre cette méthode pas à pas, et vous aurez souvent envie d’y revenir, de « réviser », c’est pourquoi je vous recommande d’en faire votre livre de chevet ! En tout cas, ce livre devrait trouver une place de choix dans votre bibliothèque. Comme le dit l’auteur Louis-Jacques Rondeleux : « c’est un livre pratique qui nous aide à accepter que, plus encore qu’un instrument vocal, c’est nous-mêmes que nous construisons. ». Si vous êtes coach ou formateur, cette méthode vous sera personnellement profitable, et vous pourrez y puiser des idées d’exercices pour vos élèves. Enfin, je recommande ce livre même à ceux qui ne s’intéressent pas à ce sujet, simplement pour leur culture générale ! Ce livre est en effet d’une rare qualité, sur un sujet lui-même assez exotique. Bref, vous l’avez compris : si vous ne deviez en commander qu’un, c’est celui-ci ! Trouver sa voix, de Louis-Jacques Rondeleux

Traité pratique de la diction française, de Georges Le Roy

Encore un livre de référence ! Et même une véritable « bible », oserais-je dire. Comment l’art de dire pourrait-il s’apprendre en un livre ? C’est pourtant le pari réussi de son auteur, Georges Le Roy. Grâce à ce manuel fondamental extrêmement bien construit, il met à la portée constante des étudiants les quelques préceptes indispensables et les notions fondamentales touchant à l’étude de la diction, tant expressive que correcte. Le but est de redresser sans tarder les tendances fâcheuses à la négligence et à la vulgarité qui se sont introduites dans le langage, et ce dès le début d’une formation en art oratoire, dès les premiers balbutiements… Si vous ne deviez commander que deux ouvrages, alors commandez celui-ci (et le précédent). Ce manuel est tout aussi utile aux apprenants qu’aux professeurs, et permet de préparer une nouvelle génération d’orateurs véritablement dignes de la langue française et de ses chefs-d’oeuvre. Bonne lecture, et surtout bonne parole ! Traité pratique de la diction française, de Georges Le Roy

Jeux pour mieux articuler, prononcer, dire, rire, de Claude Marc

Après les deux ouvrages de référence évoqués ci-dessus, voici un ouvrage plus léger, plus facile d’accès, qui plaira d’ailleurs autant aux enfants qu’aux adultes. Mais que les adultes ne s’y trompent pas ! Le côté « naïf » de certains jeux ne doit pas masquer leur puissance et leur utilité ! Ce livre ne plaira donc pas à celles et ceux qui se prennent un peu trop au sérieux, mais régalera tous les orateurs ayant l’esprit suffisamment ouvert. En tout, ce sont plus de 60 petits textes et phrases à lire et relire pour apprendre à mieux articuler. Tous les textes de ce livre sont des créations originales de son créatif auteur Claude Marc. Mon conseil : n’hésitez pas à vous procurer ce livre d’autant plus si vous avez des enfants, et faites les exercices de diction avec eux ! Fous rires (et progrès) garantis !! (il faut savoir que l’auteur a donné une suite à ce premier manuel, avec un tome II et un tome III !) Jeux pour mieux articuler, prononcer, dire, rire

Déclamation : Ecole du mécanisme, de Paul Gravollet

Revenons aux ouvrages fondamentaux, aux « bibles » que devraient posséder tout orateur ou coach en éloquence. Déclamation en fait partie, clairement. Comme son nom l’indique, ce livre de diction est dédié à l’art déclamatoire. C’est une véritable bible écrite à l’intention de tous ceux qui, par goût ou par nécessité professionnelle, souhaitent améliorer leur articulation et acquérir une bonne diction. Il fait notamment partie des grands classiques de l’entraînement à la prononciation pour les apprentis comédiens depuis près d’un siècle (l’édition originale date de 1930). Au cours de 50 leçons sont présentés de nombreux exercices parfaitement adaptés pour travailler les sons et la phonétique. Si vous ne deviez commander que trois livres… Vous m’avez compris (commandez aussi celui-ci) ! Déclamation, de Paul Gravollet

372 exercices pour articuler, gérer son bégaiement et sa voix, de Françoise Estienne & Dominique Morsomme

Je souhaite conclure ma petite sélection par un joli livre que l’on m’a fait découvrir récemment. Les auteurs exercent la logopédie au centre universitaire d’audio-phonologie des cliniques universitaires Saint-Luc. Leur but est de réunir en un livre toute une série d’exercices destinés à entraîner ou rééduquer l’articulation, la parole bégayée, la voix parlée et chantée. Les exercices articulatoires peuvent servir de support pour remédier aux bégaiements et aux troubles vocaux : la majorité des exercices prévus pour traiter les bégaiements sont adaptables à la voix et vice versa. Ce livre concerne donc autant les troubles articulatoires, les bégaiements et les pathologies vocales que la voix en général. C’est donc un manuel très riche et très complet qui comblera tous les passionnés. Avec un magnifique objectif : « le plaisir d’articuler, de parler et de s’exprimer sans réserve et de cohabiter avec sa parole et sa voix. » Un livre à lire, donc, et pourquoi pas à offrir ! 372 exercices pour articuler, gérer son bégaiement et sa voix, de Françoise Estienne & Dominique Morsomme

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Je vous déconseille de lire ce qui suit…

Qu’êtes-vous en train de faire ? Mes conseils ne servent donc à rien ?! Si je vous dis de NE PAS LIRE cet article, c’est pourtant pour une bonne raison…

C’est pour vous montrer… la puissance de la sollicitation paradoxale

Je vous explique :

En vous « déconseillant » de lire cet article, je décuple votre envie de le lire quand même ! Et vous le faites avec d’autant plus d’attention et d’intérêt que vous avez peut-être le sentiment de braver un « interdit », d’accéder à ce qui vous est refusé, de percer un secret… De contredire un « ordre », de dire « non » quand on dit « oui » et de dire « oui » quand on dit « non » !

C’est l’application d’un principe très simple : jouer avec l’esprit de contradiction pour le retourner contre lui-même.

La sollicitation paradoxale, c’est le fait de demander l’inverse de ce que l’on souhaite, en s’attendant précisément à provoquer la réaction contraire.

On raconte que le psychologue et psychiatre américain Milton Erickson aurait fait la découverte de ce principe étant tout jeune :

A l’âge de 7 ans, le petit Erickson était avec son père et tous deux devaient faire rentrer un veau dans une étable. Le père tirait sur la corde, mais plus il tirait, plus le veau se cabrait et refusait d’y aller. Erickson eut alors l’idée, plutôt que de continuer à tirer sur la corde, de faire le tour du veau et de tirer sur sa queue, dans le sens opposé. Aussitôt, par réaction, le veau poussa en avant et rentra dans l’étable.

Regardez la vidéo ci-dessous – ou plutôt : ne la regardez surtout pas !

Vous allez voir comment un jeune père manipule son fils… exactement comme le petit Erickson avait manipulé le veau…

Que faut-il en retenir ? Eh bien, que vous pouvez vous aussi utiliser ce principe dans tous vos échanges, avec qui que ce soit, et plus particulièrement avec les personnalités rebelles et les contradicteurs patentés. Vous pouvez également en faire usage lors de vos discours et interventions en public.

Imaginez un professeur face à une classe d’étudiants prenant conscien- cieusement des notes à chaque mot qu’il prononce. Il suffit qu’il aborde un nouveau point, tout en déclarant : « Laissez tomber vos stylos, ce n’est pas la peine de noter ce que je vais vous dire là… » Il suscitera paradoxalement un regain d’intérêt, et il peut être certain que cette anecdote ou ce point sera l’un des passages les plus marquants et les mieux retenus de tout son cours.

Un bon moyen de capter l’attention et d’augmenter la valeur des informations que vous voulez transmettre est en effet de les présenter sous le signe du secret ou de la confidentialité. Avant un passage important, lâchez innocemment :

  • « Je ne devrais pas vous révéler cela, mais… »
  • « Je ne voulais pas aborder ce point aujourd’hui, je le réservais pour un moment spécial… »
  • « D’habitude un orateur veut capter l’attention du public, mais là ce n’est pas grave si vous n’êtes pas très attentif, en fait j’espère même que vous allez vite oublier ce que je vais vous dire… »
  • « Alors là, bouchez-vous les oreilles, je vais dire quelque chose que je ne devrais pas vous dire… »
  • « Arrêtez de prendre des notes pour ce que je vais vous dire, je ne veux surtout pas qu’il y ait de traces écrites… »
  • « Ce que je vais vous dire ne doit pas sortir d’ici… »
  • « Promettez-moi de ne pas répéter que… »

Faites monter le suspens en gardant le silence un petit moment, puis dites ce que vous avez à dire. Vous pouvez baissez le ton, ou regarder fixement quelqu’un pendant tout le passage, pour augmenter l’intensité de cette « révélation »… Vous serez sûr de faire mouche, de captiver votre public, et donc de diffuser au mieux votre message !

C.C. Crédit photo : Viewminder

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4 choses (surprenantes) à savoir sur le café pour mieux profiter de ses effets

Il y a beaucoup d’idées reçues sur le café, certaines sont complètement fausses, d’autres pas tout a fait vraies… Il est utile de mieux connaitre le café, pour profiter pleinement de ses effets positifs (et limiter les risques d’effets négatifs, car oui, il y en a…). Voici donc 4 choses a savoir sur le café, et certaines vont probablement vous surprendre :

1 – Il y a plus de caféine avec un cafe filtre que dans un expresso !

Eh oui, voila une première information qui peut surprendre, car on pense généralement le contraire. Pourtant, plus on passe de l’eau sur un café et on plus on en extrait la caféine ! De ce fait, un expresso est donc moins fort en caféine qu’un café filtre… Sachez qu’il y a entre 50 et 180 mg de caféine dans une tasse de 15 cl de café filtre, contre 40 a 100 mg pour une tasse d’expresso de même contenance, soit presque deux fois moins en moyenne ! Donc si vous voulez vraiment un café bien fort, misez sur la bonne vieille machine a café traditionnelles avec filtre.

2 – La théine contenue dans le thé n’est pas moins forte que la caféine du café

Et pour cause ! Car la caféine et la thé sont en fait une seule et même molécule ! C’est pourtant une idée largement répandue que la théine du thé est moins forte que la caféine du café… Eh bien non. La différence étant dans la concentration qui est moindre dans le thé. La concentration moyenne en caféine du thé n’excède pas 200mg par litre, alors qu’elle peut monter a 1000mg par litre pour un seul expresso ! Donc attention a ceux qui boivent des litres et des litres de thé toute la journée en pensant que ce n’est pas risqué comme le café… Non seulement il y a un risque d’avoir plus de mal a s’endormir, mais, tout comme pour la surconsommation de café, la surconsommation de thé peut abimer la santé… C’est la dose qui fait le poison…

3 – La teneur en caféine est différente entre arabica et robusta

Saviez-vous que la teneur en caféine est différente selon qu’il s’agit de café arabica ou robusta ? Le robusta contient plus de caféine que l’arabica : entre 2200 et 2600 mg pour 100 grammes de matière sèche, contre 1200 et 1500 mg/100g pour l’arabica. Certains prétendent le ressentir au gout, en tout cas cette information pourra peut-etre vous faire pencher en faveur de l’un ou de l’autre.

4 – La dose recommandée est de 400 mg de caféine par jour

Pas besoin de sortir vos calculatrices pour voir combien de tasses de robusta filtré vous pouvez avaler chaque jour… En effet, le calcul le plus simple est de se limiter a deux tasses (ou un bol) de café le matin si vous en avez vraiment besoin, et un expresso voire un double expresso après le déjeuner. Pas plus, et surtout pas après 15h. Si vous respectez cela, vous n’en souffrirez pas ! Vous profiterez au maximum des effets positifs du café sans les désagréments. La consommation de café est sans effet indésirable en-dessous de ce seuil d’environ 400 mg de caféine par jour, soit 4 (voire 5…) expressos pour un adulte.

Consommer trop de café peut présenter de nombreux risques insoupçonnés, comme une forme de dépendance. Parlons aussi des troubles au niveau cardio-vasculaire. Pour tout effet positif, il y a un risque négatif qui dépend le plus souvent de la quantité consommée. Pour profiter du maximum d’effets positifs, il ne faut donc paradoxalement pas en consommer le maximum, mais la juste dose selon son profil et sa corpulence, ainsi qu’en fonction de son activité et de l’heure de la journée… A bon buveur, salut !

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Technique de storytelling : comment utiliser des dialogues pour structurer vos histoires

On parle beaucoup de storytelling, tout le monde finit par connaître le principe, par contre il est beaucoup moins évident d’appliquer les bonnes techniques. Concrètement, le storytelling, comment ça marche ?

Voici une technique redoutable : pensez aux dialogues pour structurer facilement des histoires captivantes !

Pensez un instant aux passages les plus saisissants dans les films ou les livres qui vous plaisent… Souvent, ce sont les dialogues qui vous ont accroché, n’est-ce pas ? Les dialogues mettent en effet en scène des personnages, de façon inattendue, et constituent donc les les séquences qui sont au cœur de l’histoire, des intrigues. A travers leurs paroles, c’est un regard sur le monde, une façon de voir les choses, qui vous apparaît.

C’est pourquoi l’utilisation d’un dialogue, même très simple, a autant d’effet. En résumé : quand vous parler de quelque chose qui implique une autre personne, exprimez cette relation sous forme de paroles vivantes échangées entre cette personne et vous-même. C’est une astuce toute simple pour mieux captiver votre auditoire ou vos interlocuteurs. Lorsque vous décidez d’utiliser une technique de storytelling, c’est même l’une des premières techniques qui devrait vous venir à l’esprit !

Par exemple, plutôt que de relater un fait banal tel que : « Ce matin j’ai croisé une très bonne amie d’enfance, on était tellement émus que nous avons convenu de nous revoir très bientôt », vous pourriez par exemple utiliser la formulation suivante : « Ce matin, j’ai croisé Elsa, une très bonne amie d’enfance. C’est elle qui m’a reconnu « Fabien, tu te souviens de moi ? », j’ai mis quelques secondes à réaliser « Elsa ?… Ben ça alors c’est toi ? Je pensais bien ne jamais te revoir ». Elle m’a répondu en me regardant au fond des yeux « Oui, on n’aurait jamais dû se fâcher sur coup de tête comme ça – je suis préssée, mais voilà mon numéro appelle-moi ce week-end ! »

Grande différence, n’est-ce pas ? Les dialogues nous transportent véritablement au cœur de l’histoire, au cœur de l’action, et permettent de faire passer beaucoup plus d’émotions que de simples descriptions.

Toutefois, de bonnes descriptions sont aussi très utiles en storytelling, car elles plantent le décor de l’histoire ou de l’action, donc des dialogues ! C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à travailler de belles descriptions en storytelling, des descriptions évocatrices impliquant le maximum d’éléments sensoriels comme dans la fameuse technique de la photo mentale.

En guise de résumé : quand pensez « storytelling », pensez bien sûr à tous les éléments de l’histoire, mais parmi tous ces éléments pensez surtout aux dialogues à chaque fois que vous racontez l’histoire en question !

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Vous êtes un grand buveur de café ? Gardez ces 3 recommandations en tête…

Savez-vous combien de temps durent vraiment les effet du café ? La caféine s’élimine entre 2 et 10 heures ! Et ses effets persistent tant que la moitié n’a pas été éliminée. C’est-a-dire que 9h après avoir bu votre double expresso, il est possible que vous en ressentiez toujours les effets. Autant dire que si vous l’avez avalé après 16h, il est possible que vous ayez quelques problèmes pour vous endormir

Certes, la durée des effets de la caféine dépend de votre corpulence : chacun réagit différemment a la molécule, d’ou la difficulté de déterminer les doses journalières a ne pas dépasser pour sa santé. Mais d’une façon générale, nous avons tendance a dépasser la dose de caféine conseillée… Bref, si vous êtes un grand buveur de cafe et que vous pensez en avoir absolument besoin pour continuer de travailler, nous vous conseillons de bien garder en tête les 3 recommandations suivantes :

1 – Modérez les apports en caféine

Cela est d’autant plus important chez les enfants, les ados et les femmes enceintes et allaitantes. Il faut savoir a ce propos que la mention « Teneur élevée en caféine, déconseillé aux enfants et aux femmes enceintes ou allaitantes » doit figurer sur l’étiquetage des boissons contenant plus de 150mg/l de caféine (a l’exception du thé et… du café bien entendu…).

Vous pensez peut-etre que cette recommandation est superflue. Pourtant, on trouve de la caféine dans divers aliments et boissons – et pas seulement dans le café ! On en trouve aussi par exemple dans le thé, le kola, le guarana, le mate… Des boissons telles que les sodas (type cola…) et les boissons énergisantes contiennent aussi de la caféine, ainsi que le chocolat (60mg pour 100g). Vous voyez donc qu’il est facile de dépasser la dose recommandée, a savoir pas plus de 400mg de caféine par jour !

2 – Evitez d’associer la caféine avec l’alcool

Le mélange est souvent consomme sous forme de boissons énergisantes alcoolisées, avec possibilité de comportements a risques…

3 – N’abusez pas de la caféine pendant l’exercice physique

Certaines personnes boivent du cafe pendant le sport ou les efforts, car elles pensent que cela leur donne de l’énergie… Mais cela augmente surtout le risque de tachycardie (accélération du rythme cardiaque) et la caféine n’augmente pas les performances physiques ! Bref, si vous pensez que le café « vous rend plus fort », vous vous trompez, le café pourrait très bien vous détruire… Il ne s’agit pas non plus de ne plus en boire une goutte, mais simplement de modérer ce plaisir…

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6 conseils pour mieux récupérer, se relaxer, et retrouver le sommeil

Le stress et le rythme de nos petites vies trépidantes détériorent peu a peu notre sommeil. Cela a un impact sur notre santé, mais également sur notre charisme ! Comme nous l’avons rappelé plusieurs fois sur ce site, il y a un lien direct entre la qualité de notre sommeil et le charisme que l’on dégage. Nous avons donc toutes les raisons de chercher a retrouver pleinement notre sommeil.

D’une façon générale, nous gagnons a savoir comment récupérer plus vite, et comment nous relaxer avant une intervention a fort enjeu. Pour l’endormissement, les maitres mots sont calme et régularité. Pour récupérer, pensons sieste et relaxation. Enfin, ayons en tête ce qu’il est convenu d’appeler « TOP » (pour Technique d’Optimisation du Potentiel). Voici 6 conseils pour mieux récupérer a tout moment, se relaxer plus profondément et s’endormir plus vite quand on se couche :

1 – Préservez votre espace de repos

Dormir dans le silence est préférable, avec une température idéale de 19 degrés. Evitez la présence d’un animal sur le lit ou dans la chambre, même si vous aimez beaucoup votre gros toutou ou votre petite chatte. Eteignez le téléphone portable pour éviter qu’il sonne pendant la nuit ! (il est possible de paramètrer son téléphone pour pouvoir l’éteindre et que l’alarme sonne tout de même a la bonne heure…)

2 – Evitez les écrans !

Eteignez une bonne fois pour toutes tous ces foutus « black mirrors » le soir venu ! Ce sont des poisons destructeurs de nos vies. Eteignez l’ordinateur, mais aussi la tablette, le smartphone, et tous ces gadgets électroniques qui nous empoisonnent la vie. Pourquoi est-ce aussi important d’éteindre tous les écrans avant d’aller se coucher ? Parce que la lumière émise par ces appareils de mort freine l’endormissement ! Si possible, eteignez-les au moins une heure, voire deux heures avant le coucher. Et, mieux encore : essayez de tout couper un jour entier par semaine

3 – Resynchronisez votre horloge biologique

Efforcez-vous d’agir en toute conscience sur les leviers qui aident a resynchroniser l’horloge biologique. Notamment : couchez-vous, levez-vous et mangez a heures régulières. Essayez également de vous astreindre a une activité physique régulière et une alimentation équilibrée. A ce titre, n’oubliez pas que l’alimentation a également un rôle décisif dans l’art oratoire, aussi surprenant que cela puisse paraitre !

4 – Pratiquez l’art de la « sieste stratégique »

Lorsque votre sommeil a clairement été insuffisant, la sieste permet de récupérer de la vigilance. Comme pour dormir, veiller a faire votre sieste au calme, dans la pénombre, en vous concentrant sur des images positives afin de chasser le stress. La sieste ne doit pas durer plus de 30 minutes, sinon vous risquez d’avoir des difficultés a vous réveiller.

5 – S’étirer et visualiser après la sieste

Apres une bonne petite sieste réparatrice, il est conseillé de s’étirer, de décontracter ses articulations et de se préparer au retour a l’action en visualisant mentalement les taches a accomplir.

6 – Pensez au « TOP » !

Les TOP (Techniques d’Optimisation du Potentiel) conjuguent a la fois la sophrologie, la relaxation et la préparation mentale. Il s’agit de techniques de régulation avant de mener des actions décisives (rencontre avec un client important, entretien d’embauche, négociation a fort enjeu…), mais aussi de techniques de dynamisation pendant ces actions, puis de récupération après ces actions.

Pour conclure et aller plus loin, je vous recommande la lecture de Comprendre et pratiquer les techniques d’optimisation du potentiel pour rester au Top d’Edith Perreaut-Pierre, ainsi que le livre sur le sommeil de Nathalie Ferron intitulé Bien dormir, tout simplement !

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L’art de la parole ou la gourmandise des mots…

La parole a quelque chose de mystérieux. Nous l’entendons mais nous ne la voyons pas. Elle peut nous heurter mais nous ne pouvons jamais la saisir. Évanescente, elle semble disparaître aussitôt qu’elle est prononcée. Elle résonne dans toute une pièce, emplit en un instant tout l’espace mais se retire de façon tout aussi fugace…

La parole est partout et nulle part à la fois. Elle est invisible, immatérielle, insaisissable. Et pourtant, pas de parole sans orateur. Pas de parole sans individu pour la porter, en chair et en os.

Le fait de parler met en jeu le corps tout entier. Celui-ci façonne notre voix, ce « bruit » qui vient de nous et dont nous sommes la caisse de résonance.

Ce bruit qu’est la voix fait l’objet d’un traitement particulier : la diction. Il s’agit du jeu savant de la bouche, des lèvres, de la langue et de la mâchoire, de leurs mouvements subtils et de leurs combinaisons avec le souffle et la respiration.

La parole a donc une dimension physique, physiologique.

Il faut l’envisager comme une pratique à part entière. Comme son nom l’indique, l’art oratoire est bien un art : il repose sur une technique et nécessite une aptitude physique – corporelle – particulière.

Lire aussi cet article : L’art oratoire doit être un art du corps et de l’esprit

Hélas, cette dimension physiologique de la parole ne fait pas vraiment l’objet d’un apprentissage chez l’enfant, ni d’une formation chez l’adulte. Ce n’est donc pas surprenant de voir que la plupart des gens éprouvent des difficultés à s’exprimer dès lors que la situation est inhabituelle ou stressante : par exemple quand il faut parler fort et longtemps, intervenir en public, se présenter devant un jury, utiliser un micro, répondre aux questions d’un journaliste, etc.

La voix se met alors à trembler, à bafouiller, pas seulement parce que nous avons le trac mais parce que notre articulation se relâche. La bouche se crispe ou se ramollit et certains mots sont « mâchés », avalés, mal prononcés…

A l’oral, les erreurs d’articulation ont un effet souvent bien pire que de grosses fautes de grammaire. (Certaines fautes sont d’ailleurs si fréquentes dans le langage courant qu’elles ne se remarquent même plus, même dans les discours officiels. Tandis qu’un bafouillage, un bégaiement ou le fait de trébucher sur un mot est aussitôt perçu et interprété comme un manque d’assurance, de sincérité ou de clarté dans les idées.)

En ce sens, la dimension physiologique de la parole représente une difficulté majeure de l’art oratoire. Mais, pour cette même raison, elle peut aussi devenir la source d’un vrai plaisir

Un peu comme dans le sport. Quand on débute une nouvelle activité physique qui met en jeu des muscles que nous n’avons pas l’habitude de faire travailler, cela est difficile et parfois même douloureux. On ne comprend pas immédiatement ce qui se passe en nous, et il faut un minimum de pratique et d’entrainement pour sentir les bons mouvements à exécuter. Mais une fois entraîné, on y trouve une grande satisfaction, on finit même par avoir besoin de faire son sport régulièrement, quasi-quotidiennement !

De même, quand on commence à comprendre ce qui se passe vraiment dans sa propre bouche, dans l’acte de parler, quand on contrôle ses muscles buccaux pour prononcer les mots comme il faut, quand on se met véritablement à jouer avec sa langue, ses lèvres, sa mâchoire ou même son souffle, alors parler devient un plaisir – le plaisir de maîtriser la technique pour produire des sons plus purs, plus propres, plus beaux.

Et les mots deviennent des sortes de friandises qui mettent notre bouche en émoi, en créant des sensations nouvelles sur notre langue et nos lèvres. On se met à prononcer certaines phrases comme on fait rouler un bonbon sur le palais.

Il y a, au fond, quelque chose de gourmand dans le fait de parler…

Parler pourrait presque se ranger aux côtés des autres plaisirs de la bouche. La prononciation s’apparenterait à une forme de mastication, et rendre plus nette sa diction serait comme savourer un met raffiné.

A la manière d’un oenologue se délectant de toutes les nuances d’un grand cru, l’orateur doit apprendre à goûter ses propres mots et phrases, user de toutes les parties de sa langue et de son palais, sentir les vibrations de chaque syllabe, les détacher ou faire les liaisons, contrôler la résonance de sa voix et ses modulations, et déguster les sons ainsi produits.

L’orateur doit devenir « gourmand » de la parole. Il lui faut nourrir un appétit pour les discours et aimer parler autant qu’on peut aimer certains plaisirs charnels…

Pas étonnant que nombre de bons orateurs furent également de bons vivants, s’adonnant à l’art oratoire autant qu’ils appréciaient les arts de la table ! D’ailleurs, les repas ou banquets sont souvent des moments privilégiés pour le débat, la discussion et le libre échange d’idées dans la cordialité.

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Apprenez à déceler (chez vous et chez les autres) tous les signes de trac et de nervosité

L’expression orale fait partie de la vie. Nous devons intervenir tous les jours, dans tout type de situation. Parfois nous devons nous présenter à un entretien, faire face à un jury, ou parler devant un grand nombre de personnes…

Mais à chaque fois, un obstacle de taille se présente : le trac.

Dans cet article, vous allez découvrir tous les signes et symptômes du trac. Quels sont les vôtres ? Comment les identifier ? Est-il possible de déceler des signes de nervosité chez un interlocuteur ?

Les éléments d’analyse que je vous propose vous permettront d’être plus attentif à ces petites choses qui trahissent votre stress, ce qui vous aidera donc à mieux le gérer.

Cela vous permettra aussi de tirer parti de l’état émotionnel de vos contradicteurs si vous percevez de la nervosité dans leur comportement…

Le trac… Ce sentiment inquiétant de ne pas être à la hauteur. Cette appréhension irraisonnée de faire des erreurs, et qui tourne bien vite à la peur.

Combien de personnes ratent l’occasion de donner leur avis, de répondre ou de réagir, simplement parce qu’elles sont terrassées par le trac ? Combien de personnes sont incapables de dire ce qu’elles voudraient, ce qu’elles ont sur le cœur, justement parce que celui-ci bat à cent à l’heure ?

L’un des premiers symptômes du trac est en effet l’augmentation du rythme cardiaque. De là en découlent généralement d’autres :

  • Accélération de la respiration
  • Essoufflement
  • Rougeurs
  • Tremblements
  • Transpiration
  • Vertiges
  • Et, dans certains cas extrêmes, évanouissement

Ces effets surviennent toujours dans le même type de situation : quand il nous faut parler à d’autres personnes que nous ne connaissons pas très bien, voire pas du tout, et cela quel que soit le contexte – jurys d’examens, réunions professionnelles, engagement associatif, rencontres amicales, altercations dans la rue, premiers rendez-vous amoureux…

Le trac peut cependant prendre d’autres formes plus subtiles et également se manifester par des tics ou signes de nervosité. Il s’agit des petits défauts qui altèrent la diction, ainsi que les mouvements incontrôlés, parasites (souvent discrets mais sur lesquels l’auditoire finit toujours par se focaliser.) Par exemple :

Quand une personne qui s’adresse à un certain public se met à :

  • Bafouiller, ou hésite
  • Fait des pauses trop longues et n’importe quand
  • Que sa voix tremble ou semble peu affirmée
  • Que son articulation même est peu résolue
  • Qu’elle se répète ou fait semblant de tousser, comme pour gagner du temps…

Voilà tout autant de signes qui laissent à penser qu’elle se sent mal à l’aise.

Les manifestations physiques incontrôlées sont encore plus révélatrices, notamment :

  • Se frotter les mains
  • Se gratter le visage ou le bras
  • Se coiffer, se recoiffer
  • Épousseter le bureau ou le pupitre d’une main
  • Réajuster ses lunettes, sa cravate, son bracelet de montre
  • Triturer son alliance, un pendentif, un trombone ou un crayon…

Sur ce dernier point, regardez par exemple cette vidéo où Eva Joly massacre le trombone qui traînait sur sa table lors d’un débat animé à la télé ! Cela trahit sa nervosité face à son contradicteur…

Pour limiter le risque de triturer ou tripoter n’importe quoi pendant que vous parlez, évitez d’utiliser de petits objets lors de vos interventions, ou de les laisser traîner devant vous. Notamment, si vous utilisez un paperboard, rangez bien les feutres dans une trousse tout de suite après les avoir utilisés.

Supprimer tous les objets n’éliminera toutefois pas votre nervosité, qui reste la cause de vos mouvements incontrôlés. Celle-ci se manifestera d’une autre façon, comme par exemple :

  • Esquisser un sourire embarrassé
  • Mettre sa main ou son dossier devant la bouche
  • S’essuyer les mains sur les cuisses ou les genoux (parce que celles-ci sont humides)
  • Détourner le regard ou le diriger vers le bas…
  • Simuler une émotion différente de celle à laquelle on s’attend (exprimer la colère en évoquant une situation comique, sourire en parlant d’une catastrophe, feindre la surprise en annonçant quelque chose d’évident…)

D’autres mouvements n’apparaissent qu’en fonction de certaines positions :

  • Si vous êtes assis, vous repositionner
  • Debout : vous hisser sur la pointe des pieds, danser sur une jambe
  • Assis ou debout : trépignement des pieds, tapotement des mains, haussement compulsif des épaules, ou d’une seule…

Divers indices somatiques peuvent tout autant trahir votre manque d’assurance :

  • Clignements rapides des paupières
  • Lèvres asséchées
  • Déglutitions fréquentes
  • Mordillements internes des lèvres ou des joues…
  • Auto-pincement (nuque, menton, bout du nez, pomme d’Adam, joue, épaule, barbe ou moustache, lobe de l’oreille, sourcil, front…)

Apprenez à repérer ces signes et tics chez les autres, et essayez d’identifier les vôtres.

Par définition, ces signes de nervosité se produisent machinalement, inconsciemment, et vous les effectuez donc sans vous en rendre compte. Seul un observateur extérieur peut vous le faire remarquer. La meilleure méthode pour les observer vous-mêmes est de vous faire filmer pendant vos interventions : des séances de media training vous seront très utiles dans cette perspective.

En identifiant certains tics ou signes de nervosité comme étant les vôtres, vous pourrez alors envisager l’ampleur du travail à effectuer pour y remédier.

Vous-même, en retour, appliquez-vous à les déceler chez les orateurs que vous pouvez observer.

Reconnaître les différentes sortes de tics et signes de nervosité chez soi comme chez les autres est une excellente façon de se sensibiliser au trac qui les produit.

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