Inspiration

« Moi, moi, moi », « moi je »… Ces mots devraient être interdits !

Dans la conversation, faites la chasse aux « Moi, je » ! Vous connaissez le problème, n’est-ce pas ? Imaginez un peu : après quelques minutes d’efforts pour focaliser la conversation sur les émotions et favoriser le développement des pensées de votre interlocuteur grâce aux questions ouvertes, un sujet qui vous passionne surgit… Enfin ! Par exemple : la culture asiatique, africaine ou sud-américaine, l’un de vos sites web favoris, un sujet politique ou polémique, l’éloquence ou le développement personnel… C’est dans cette situation que le risque est d’autant plus grand de se laisser aller au « Moi, Je… » !

C’est vrai, il est parfois irrésistible de placer son expérience, son anecdote quand un sujet nous passionne. Mais c’est plus que jamais le moment de tenir bon, et d’éviter le syndrome du « Moi, je… » ! Basculer dans le « Moi, je… » est un risque. Ce faisant on se prive parfois de vraies découvertes et on peut se priver de la chance d’approfondir la conversation.

Pensez à cette petite discussion, pas si fictive que ça… Votre collègue revient à peine de trois semaines de vacances, et vous vous précipitez pour lui demander, soit par politesse soit par réel intérêt :
– Alors, où étais-tu ?
– J’étais au Brésil, à Rio de Janeiro ! (vous répond d’un ton enjoué ou blasé, c’est selon, votre collègue tout bronzé…)
– Moi aussi j’y suis allé l’an dernier ! (et là c’est le piège : blablabla moi je moi je moi je…)

Certes, cela ne semble pas si grave, si vous renvoyez rapidement la balle en demandant par exemple un « Comment as-tu trouvé la musique brésilienne ? », tant que votre question est bien la marque d’une sincère curiosité. Sauf qu’on a tendance à être intarissable sur les sujets qui nous passionnent… C’est humain… On passe ainsi les trois quarts de nos discussions à parler – ou à essayer de parler – de nos expériences… Quelle erreur ! Frustrant pour le collègue qui brûle d’envie de parler de son fabuleux voyage, dommage pour nous qui perdons une occasion d’en savoir plus sur la personnalité de notre collègue et peut-être sur les merveilles du Brésil, ou même une adresse secrète qu’il y aurait dénichée…

Pensez donc à remplacer le réflexe du « Moi, je » par une question ouverte pour inciter votre interlocuteur à développer, à approfondir sa pensée. Voici un exemple tout simple, reprenant le précédent exemple :
– Alors, où étais-tu ?
– J’étais au Brésil, à Rio de Janeiro ! J’ai adoré !
– Super, raconte moi ce que tu as préféré là-bas ! (voilà un parfait exemple de question ouverte toute prête à réutiliser en toutes circonstances !)
– (Votre collègue développe alors ses émotions, décrit les paysages et ses expériences brésiliennes… et vous découvrez vraiment de nouvelles choses souvent amusantes, parfois passionnantes, et toujours intéressantes ! Plutôt que de ressasser vos vieux souvenirs que vous connaissez donc par cœur, donc rien de neuf, et dont tout le monde se fout, toujours les mêmes, auxquels vous vous accrochez ridiculement et que vous essayez de revaloriser à la moindre occasion…)

L’art de poser de bonnes questions ouvertes relève du « small talking », ou « art de la petite conversation », cette aptitude à pouvoir parler de tout avec n’importe qui dans n’importe quelle circonstance. C’est l’une des aptitudes sociales les plus importantes, qui vous permettra de faire de nouvelles rencontres profitables, de nouer des relations fructueuses, et d’entretenir des amitiés et partenariats valorisants. Pensez-y pour muscler encore plus votre « petite » conversation !

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Leçons de leadership inspirées d’histoires vraies : Google, Coco Chanel, Daft Punk…

Yvan Gatignon signe un ouvrage stupéfiant et très inspirant : 52 leçons de leadership inspirées d’histoires vraies ! Il prend pour exemple des réussites telles que Google, Coco Chanel, Daft Punk… Et il révèle les surprenantes origines de leur succès. S’inspirer des meilleurs est une proposition qui ne se refuse pas !

Diplômé de HEC Paris, aujourd’hui directeur chez Korda & Company, Yvan Gatignon conseille des dirigeants de grandes entreprises dans la conduite des transformations en France et à l’international. Auparavant, il a managé des équipes opérationnelles chez Danone et SNCF. Avec cet ouvrage, il offre a toutes et a tous de se former au leadership auprès des plus grandes figures du succès de toute notre histoire.

Pourquoi les Beatles étaient-ils si performants ? Quelles sont les deux idées simples à l’origine de Google ? Que nous apprend Zlatan Ibrahimovic sur les risques psycho-sociaux ?
Quelle fut la première décision de Neil Armstrong sur la Lune ? Pourquoi Christophe Colomb n a-t-il pas compris qu’il avait découvert l’Amérique ? Etranges questions, n’est-ce pas ?

En 52 histoires savoureuses et inédites, l’auteur dévoile les secrets des plus grandes réussites et donne pas moins de 200 conseils simples pour renforcer vos compétences en leadership. Ce livre original allie le storytelling à des réflexions profondes sur le leadership : a lire absolument ! Lisez ce livre, et mettez du peps dans votre management ! Commandez sans tarder le livre d’Yvan Gatignon : 52 leçons de leadership inspirées d’histoires vraies

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Comment communiquer de façon positive

Adoptez et communiquez l’optimisme ! La quête du bonheur… C’est un sujet qui suscite chaque jour un peu plus d’intérêt dans nos sociétés. Heureusement ! La dépression plus ou moins aiguë gagne du terrain d’un côté, mais de l’autre ce sont des courants entiers de la psychologie positive se développent. Qui va l’emporter ?

C’est ainsi que Tal Ben-Shahar donne un cours consacré au bonheur à l’université de Havard. Il a aussi publié un ouvrage intéressant sur le sujet : L’apprentissage du bonheur. Plusieurs études ont par ailleurs démontré que les optimistes vivent plus longtemps que les pessimistes ! Et plus heureux, bien évidemment. Une vie plus longue et plus heureuse. D’une certaine façon, tant mieux si les pessimistes vivent moins longtemps : ils endureront moins longtemps leur malheur… Mais une autre option serait tout simplement : de prendre la vie du bon côté, enfin !

Adoptez l’optimisme et partagez-le avec votre entourage, il en fera autant à son tour (voire plus), et au final cela procurera toujours plus de bien à tous et à vous-même. J’ai remarqué que la plupart de mes amis proches sont d’un naturel optimiste. Je pense a posteriori que c’est l’une des principales raisons qui fait que je me sens bien avec eux. C’est la raison pour laquelle ils sont mes amis. Et peut-être est-ce aussi moi qui les ai un peu influencé et rendu un peu plus optimiste qu’ils ne l’étaient. Un optimiste vous réconforte, il fait taire votre dialogue intérieur négatif… On ne devient vraiment ami qu’avec quelqu’un d’optimiste. Les gens veulent devenir ami avec vous si vous leur apporter une dose d’optimisme. Les gens négatifs ne peuvent pas se réconforter entre eux : ils peuvent simplement se conforter dans leurs petites idées sombres et merdiques…

Mais comment faire quand on est moyennement heureux soi-même ? C’est au fond, la seule et vraie question. facile de dire « soyez optimiste ! », oui, mais comment ? Eh bien Voici mes trois secrets favoris :

  • 1. Levez-vous tous les matins en vous disant « Aujourd’hui est le premier jour du reste de ma vie ». Ca change complètement notre vision du monde.
  • 2. Appliquez les conseils de Tal Ben-Shahar dans son « Apprentissage du bonheur » : trouver les activités, au quotidien, qui vous procurent à la fois PLAISIR (immédiat) et SENS (à moyen terme).
  • 3. Couchez-vous tous les soirs après vous être remémoré les trois meilleurs moments de la journée.

Enfin, dîtes-vous intérieurement en toute situation « ça va bien se passer », et vous verrez, ça va vraiment très bien se passer ! :-)

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S’exprimer avec confiance, enthousiasme et optimisme

Formulez vos pensées positivement. Et l’impact de votre communication en sera décuplé ! Nous le voyons très souvent, l’inconscient joue un rôle important dans notre perception du monde et dans nos prises de décision. Les mots que nous utilisons et les tournures que nous employons pour exprimer nos idées nous influencent, de façon quasi-subliminales, et influencent les autres. l’hypnose se sert de ces techniques pour pousser les individus à agir d’une certaine façon sous le contrôle de l’hypnotiseur. Il faut pouvoir maîtriser convenablement ces éléments de langage pour optimiser la communication, et la rendre le plus possible favorable à nos intérêts.

Imaginez. Vous êtes en train de passer votre permis de conduire. Il y a un énorme nid de poule au milieu de la route. L’instructeur peut alors formuler ses instructions de deux manières :

  • 1. « Ne pas roulez pas dans le nid de poule, là tout droit devant »
  • 2. « Passez sur la file de gauche »
  • D’après vous, quelle est la meilleure façon de vous donner les consignes ? Préférez-vous la première ou la seconde formule ? Vous allez peut-être être surpris, mais la seconde formule vous serait préférable ! En effet,, vous avez beaucoup plus de chances de mettre la roue dans le nid de poule dans le premier cas. Pourquoi ? Parce que la négation est plus complexe à traiter par notre cerveau que la positive. Il se focalise sur l’obstacle à éviter, pas sur l’alternative, qu’il doit chercher et qui lui demande donc plus d’effort. Cela peut sembler paradoxal. En effet, dans la deuxième formule, l’examinateur ne mentionne pas le nid de poule, donc si vous ne l’avez pas vu vous pourriez vous dire que vous risquez d’autant plus de rouler dedans. Mais en réalité, si vous êtes concentré et attentif, cette information sera d’une façon ou d’une autre traitée au bon moment par votre cerveau, sans en faire une information trop importante pour parasiter vos autres facultés de réflexion.

    Notre cerveau est tout à fait fascinant. Et bourré de paradoxes… Par exemple, à quoi pensez-vous maintenant si je vous dis de ne surtout pas penser à une coupe de framboises bien rose avec une tonne de crème chantilly par dessus ? N’y pensez pas ! Bon… Vous avez compris. ;-)

    Selon le même principe, préférez utiliser avec vos amis des tournures de phrases qui s’appuient sur des sensations agréables. Employez plutôt « Tu n’a pas l’air très zen ? » que « Tu as l’air d’être oppressé ? » : Mettez du positif chaque fois que possible ! Formuler une idée par la négative risque de faire dominer ce côté négatif. Voilà le vrai paradoxe : nous faisons advenir les choses que nous redoutons parce que nous en faisons une obsession, et nous les mettons involontairement au premier plan de notre communication lorsque nous nous exprimons.

    Autre exemple : pour vous coacher avant un événement important, un concours ou une compétition sportive par exemple, dites-vous « Cette fois, je gagne ! » plutôt que « Cette fois je ne perdrai pas »… Une simple petite phrase et quelques mots peuvent tout changer, essayez et vous verrez !

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Ecrire pour les autres, écrire pour soi : règles pour une écriture éloquente

Tout d’abord, n’écrire que par nécessite, sous réserve de l’une des conditions suivantes, sans quoi l’écriture n’est qu’une imposture :

  • Ecrire lorsque ça déborde en nous (telle une pieuvre, l’écrivain doit faire jaillir son encre…) ;
  • Ou en raison d’un irrésistible besoin de transmettre ;
  • Ou encore pour transformer sa propre pensée, pour l’objectiver, la voir de l’extérieur. Comme l’exprimait avec malice Foucault en 1982 : « Si vous saviez, lorsque vous commencez à écrire un livre, ce que vous allez dire à la fin, croyez-vous que vous auriez le courage de l’écrire ? « « j’écris pour me changer moi-même et ne plus penser la même chose qu’auparavant. »

Dans le cas du besoin de transmettre :

L’expression de l’idée doit être la plus claire possible, la plus accessible pour le plus grand nombre de gens (règne du nombre, transmettre la vérité au monde entier, multiplier les possibilités d’approfondissement, faciliter les traductions, etc.)

Des termes compliqués doivent parfois être utilisés, mais tous peuvent et doivent être explicités. Un terme dont la définition fait appel a l’intuition du lecteur doit être banni.

Attention a la confusion discours profond / obscur (cf. citation d’Henri Maret… Arthur Schnitzler avait aussi ce mot, que l’on pourrait transposer aux écrivains, auteurs et artistes de tout genre : « Il y a trois sortes d’hommes politiques: ceux qui troublent l’eau; ceux qui pêchent en eau trouble; et ceux, les plus doués, qui troublent l’eau pour pêcher en eau trouble. »

Les textes doivent être le plus court possible. Un papier dont le développement se fait sur plus d’une vingtaine de pages doit être décomposé en plusieurs articles, qui, bien qu’assemblés donnent une vision globale, aient chacun leur unité propre.

Un texte ne doit pas avoir pour centre un evénement d’actualité, car risque de contextualisation trop prononcée, et donc péremption, vite inadapté voire incompréhensible a une certaine distance du contexte… Le thème doit être un concept ou une idée, et les evénements ne peuvent être cites qu’a titre d’exemple. Le papier ne doit pas partir de l’événement pour poser une question (induction) mais répondre a la question en interrogeant les evénements.

Aucune thèse ne saurait être tenue pour vraie : la référence a un auteur ne vaut que pour s’immerger dans sa pensée, expliquer les raisons d’un contexte domine par une pensée, ou écrire ce qui a déjà été mieux dit par un auteur, sans forcement le lier a sa pensée tout entier.

« Ecrire » ne signifie pas seulement inscrire des suites de lettres ou de mots sur une page. Lorsque quelqu’un dit qu’il « écrit », il prétend par la être en mesure de… offrir ou restituer une vision du monde qui nous échapperait sans autre forme de témoignage…

Cas particulier : écrire pour l’argent

Le travail de journalisme, littérature de divertissement, blogging webmarketing : ce n’est pas « écrire »…

2 raisons peuvent pousser a écrire :

  • Pour soi, parce qu’il faut vomir ce qui fermente, ce qui bouillonne en nous > dans cette optique, transformation
  • Pour les autres : parce que l’on se sent maitre d’un objet qu’il faut rendre public

Point commun entre les deux : sentiment de necessite. Mais souvent les deux se confondent, et il y a erreur.

L’artiste qui n’explique rien mais veut quand même exposer est un idiot : il recherche les autres pour leur montrer combien il est indépendant… Tout projet d’expression s’inscrit dans une relation. Ecrire, c’est se plier a des codes, faire en sorte d’être compris par d’autres

Toute ecriture a en soi un projet politique

Il faut s’adresser a ceux qui sont en mesure de comprendre, relayer, exécuter. S’inscrire dans une chaine qui nous conduit de la pensée, virtuelle, a l’action bien réelle sur le monde. Si cette chaine est rompue avant le moindre impact sur le monde, semi-échec. Mais parfois, impact inattendu : exemple dans Cloud Atlas, un livre est utilisé pour caler un piano…

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L’art du vide : apprenez à supprimer tout ce qu’il y a d’encombrant dans votre vie…

Faites le vide dans votre tête… et dans votre boite mail ! Être vraiment zen au moins une fois par jour… Quoi de plus libérateur pour vous-même et pour tous ceux qui vous entourent ? La méthode pour y parvenir est vraiment toute simple. Pourtant, je l’ai découverte il y a très peu de temps seulement. Mais j’en ai vite pris l’habitude, et je vous explique comment faire dans cet article. C’est vraiment une excellente habitude à prendre, elle est vraiment toute simple et surtout terriblement efficace…

Au lieu de laisser s’accumuler vos emails dans votre boite aux lettres, obligez-vous à la vider totalement tous les jours. Plus facile à dire qu’à faire, je vous l’accorde. Mais le plus dur, c’est simplement de faire le vide une première fois : après, on y prend goût et on le fait naturellement au quotidien ! C’est un peu comme le fait de sortir les poubelles… tous les jours, donc. Vous savez que vous n’avez plus aucun « déchet » chez vous avant d’aller vous coucher. Et ça, c’est vraiment apaisant, pour le corps comme pour l’esprit. C’est comme si faire le vide dans votre boite aux lettres vous permettait de faire le vide complet dans votre esprit. Ça peut paraître simpliste mais pour moi ça marche, et pour vous aussi, vous verrez bien si vous le faites au moins une première fois.

Pour apprécier ce savoureux exercice sans crainte d’oublier des messages importants, il vous suffit de suivre les trois règles de base que voici, notez-les bien :

  • 1. Archivez tous vos emails de manière simple et rapide. A la limite un seul dossier « archive » suffit. les moteurs de recherche sont suffisamment performants pour les retrouver ensuite.
  • 2. Rajoutez au fur et à mesure les tâches associées dans votre liste de tâches : « Répondre à Louise pour ce week-end », « Passer féliciter Paul pour son nouveau job », etc.
  • 3. Prenez le temps de savourer quelques minutes cette sensation d’intense sérénité que procure l’observation d’une boite aux lettres entièrement vide… ;-)

C’est une astuce toute simple, presque simpliste, mais qui peut vous apporter un vrai petit bonheur chaque jour de l’année. Alors, pour faire le plein de sérénité, faites le vide ! Et RESPIREZ…

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