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10 erreurs à éviter pour une intervention médiatique

Un passage média est une formidable opportunité pour une entreprise ou une personne de se faire connaître et d’atteindre un public plus large. Il peut s’agir d’une interview avec un journaliste, d’une invitation sur un plateau télé, d’un reportage dans votre entreprise ou vos locaux, etc. Cependant, pour réussir une intervention médiatique, il est essentiel d’éviter les erreurs courantes qui pourraient nuire à votre image. En effet : si un passage média réussi est un atout, une intervention râtée peut se révéler contre-productive, la pire situation étant de générer un bad buzz…. Dans cet article nous allons donc explorer les 10 principales erreurs à éviter en vue d’une intervention médiatique, pour limiter les risques et mettre toutes les chances de votre côté :

1 – Manque de préparation

La préparation est la clé du succès lors des interviews médiatiques. Il est important de se familiariser avec l’intervieweur et de comprendre les questions potentielles qui pourraient être posées. Cela vous aidera à vous sentir plus confiant et à répondre plus efficacement aux questions.

Il n’y a pas de secret : la réussite d’une intervention en public est proportionnellement corrélée à sa préparation ! Et dans le cas d’un passage média, les effets sont démultipliés – puisqu’il restera un enregistrement qui pourra continuer d’être diffusé et partagé bien longtemps après l’intervention elle-même.

Il faut donc se préparer de la même manière qu’un sportif se prépare – physiquement, mentalement et stratégiquement -, de la même manière qu’un pilote d’avion prépare son plan de vol et doit penser à tous les détails – le carburant, l’état du matériel, le temps exact de chaque segment de vol, la force et la direction du vent, la météo, les pistes et zones sur lesquelles il sera possible d’atterrir s’il y a un problème, etc. – de la même manière qu’un chirurgien doit préparer ses instruments, le déroulé exact de l’opération, bien connaître son patient, avoir fait tous les repérages nécessaires en amont, être parfaitement coordonné avec toutes les autres personnes qui ont un rôle déterminant à jouer dans la réussite de l’opération : l’anesthésiste, l’infirmier, etc.

Au fond c’est cela se préparer : penser à tout. De A à Z. Et tout particulièrement à ce qui pourrait mal se passer et aux solutions qu’il serait alors possible de mobiliser…

2 – Ne pas connaître son public

Il est important de comprendre votre public cible avant de participer à une interview. Cela vous aidera à adapter votre message et à vous assurer que vous communiquez efficacement.

L’erreur fréquente, en vue d’une intervention quelle qu’elle soit, est de ne penser qu’au message que l’on veut faire passer. En réalité, le message ne s’élabore que dans un second temps de la préparation, après avoir clairement identifié le public auquel on s’adresse ainsi qu’au média à travers lequel on s’exprime.

La conscience la plus précise de la configuration médiatique est l’une des clefs du succès. Pour que la communication soit réussie, il faut déjà être au clair sur le public que l’on cible. Ensuite, se demander si le media qui nous a sollicité nous permet d’atteindre ce public, ou est cohérent par rapport à notre stratégie de communication. Chaque support médiatique ou émission a son style éditorial, son ton, son approche, ses thèmes de prédilection… Ne partez pas dans l’idée que tout passage médiatique est bon à prendre ! Au contraire, gardez en tête qu’un passage raté peut se révéler terriblement contre-productif… Parfois, dire non est la meilleure solution.

3 – Utilisation de jargon

L’utilisation de jargon peut rendre votre message difficile à comprendre pour le public. Il est important d’utiliser un langage clair et simple pour communiquer efficacement.

Un minimum de langage technique peut être pertinent pour assoir votre expertise sur le sujet. C’est une forme d’argument d’autorité. Mais pas d’excès, respectez un bon dosage au risque de rendre vos paroles imbuvables ! 20% de vocabulaire technique pour 80% de vocabulaire simple, vous reconnaissez le ratio de Pareto, c’est ce qu’il faut !

4 – Manque de clarté

Il est important de communiquer clairement et directement lors des interviews médiatiques. Cela aidera à éviter toute confusion ou malentendu.

De la même manière qu’il faut éviter l’abus de jargon technique, il faut tout autant limiter les formulations trop complexes. Faites des phrases courtes, concises, claires et directes. Faites simple. Allez à l’essentiel. (Evitez d’embarrasser votre public : « embrassez-le » !)

5 – Éviter les questions difficiles

Il est facile d’éviter les questions difficiles ou de donner des réponses vagues. Cependant, cela peut nuire à votre crédibilité et à votre réputation. Il est important de répondre honnêtement et directement aux questions, même si elles sont difficiles.

C’est le cœur du media training : préparer ces questions épineuses ou polémiques, s’entraîner à y faire face sans broncher, sans sourciller, au contraire en faire la meilleure occasion de révéler votre sincérité !

Dans un précédent article nous avons présenter 4 façons de répondre à tout type de questions, en résumé voici comment se préparer aux questions pièges :

  • Réfléchissez aux questions autant qu’à l’intervention elle-même. Ne pensez pas seulement à ce que vous voulez dire mais aussi à ce que les autres voudraient vous faire dire, notamment vos contradicteurs.
  • Quel que soit le sujet, réfléchissez aux questions qui vous seront très probablement posées, les plus évidentes mais aussi les plus inattendues, les plus tordues, et toutes les critiques possibles que vos ennemis pourraient vous adresser…
  • Classez toutes les questions par catégories. Préparez des réponses-types par catégories de questions, c’est-à-dire des réponses qui peuvent être données quelle que soit la question de la catégorie qui est posée et quelle que soit la façon dont elle est posée.
  • Pour chaque catégorie, préparez une réponse « idéale » qui donne suffisamment d’éléments informatifs pour donner le sentiment que vous répondez bien à la question sans vous défiler…
  • Ne refusez jamais de répondre à une question. Lorsqu’on vous pose une question, évitez de penser au pire. Concentrez-vous sur ce qui est dit, écoutez très attentivement chaque question et voyez dans quelle catégorie elle peut rentrer. Vous avez alors une réponse toute prête, pas la peine de s’affoler en se demandant quoi répondre.
  • Ne dites jamais : « Je ne peux pas répondre à cette question » ou « Je refuse de répondre à cette question » ! Si vous êtes vraiment embarrassé, ne le laissez pas paraître. Tenez-vous bien droit, maintenez un fort contact visuel avec la personne qui vous a posé la question, n’ayez pas peur d’un silence dominé.
  • Prenez tout votre temps. Prenez le temps de reformuler les questions, surtout les plus difficiles : c’est également une façon de montrer votre considération et d’éviter les mauvaises interprétations. Et ce sont tout autant de secondes de gagnées pendant lesquelles réfléchir et identifier les mots-clefs qui vous permettront de rattacher la question à l’une des grandes catégories que vous avez préparées !

D’où l’importance de la préparation, on y revient toujours…

6 – Éviter les pauses

Il est important de prendre des pauses pour réfléchir avant de répondre aux questions. Cela vous aidera à formuler une réponse plus efficace et à éviter de vous précipiter.

D’une façon générale, et cela rejoint le dernier point précédent, n’ayez pas peur des silences. Utilisez le « silence tactique » : ne vous précipitez pas pour répondre. Dès les premières questions, même si elles sont simples, marquez une (légère) pause avant de prononcer le moindre mot. Ainsi, chaque fois que vous vous tairez, tout le monde pensera que c’est normal, que c’est votre style, votre façon de parler, personne n’imaginera que vous êtes en train d’hésiter.

Inversement, si vous répondez à chaque fois du tact-au-tac, si vous vous précipitez sans jamais prendre le temps de souffler, les moments où vous marquerez un arrêt risqueront d’être interprétés comme des hésitations, des mises en difficulté, même si ce n’est pas le cas…

Je parle de « silence tactique » car c’est une véritable tactique pour maquiller vos véritables hésitations mais aussi pour limiter le temps d’exposition au risque de questions difficiles : plus vous prenez de temps, moins on pourra vous poser de questions…

7 – Ignorer les signaux corporels

Les signaux corporels peuvent en dire long sur la manière dont vous vous sentez pendant l’interview. Il est important de faire attention à votre langage corporel pour communiquer efficacement avec votre public.

Apprenez à déceler les tics et signes de trac et de nervosité, c’est une compétence clef pour (auto)analyser ses passages media et faire du media training !

8 – Manque de préparation technique

Il est important de s’assurer que tout l’équipement technique est en bon état de fonctionnement avant l’interview. Cela aidera à éviter les problèmes techniques qui pourraient nuire à l’interview.

Un micro mal fixé, un spot mal dirigé, une chaise mal réglée… De petits détails peuvent avoir de grosses conséquences.

Quand on n’en a pas l’expérience, prendre place la toute première fois sur un plateau télé peut se révéler très intimidant. Avoir les spotlights qui s’allument en pleine face peut surprendre, on peut se sentir aveuglé et complétement déstabilisé. Tout autant de moments délicats qui risquent de nuire à votre image. C’est aussi à ça que peut servir le média training, notamment en studio : pour appréhender et s’habituer à un environnement inhabituel, ne pas être surpris ou du moins pouvoir travailler sur nos réactions dans une telle situation pour ne pas donner le sentiment qu’on est déstabilisé.

9 – Ne pas suivre les règles de l’interview

Il est important de suivre les règles de l’interview, telles que les limites de temps et les sujets à éviter. Cela aidera à maintenir la qualité de l’interview et à éviter toute confusion ou malentendu.

Cela rejoint les 5 premiers points : quand vous avez clairement identifié votre public et le média, vous savez ce que quoi vous devez vous concentrez mais aussi les sujets ou considérations que vous devez absolument éviter ! Vous devez identifier les « propos interdits ». Cela fait partie d’une préparation minutieuse : préparer ce que l’on a à dire autant que préparer ce que l’on ne doit surtout pas dire. Et s’y tenir.

10 – Manque de confiance en soi

La confiance en soi est essentielle lors des interviews médiatiques. Cela vous aidera à communiquer efficacement et à transmettre votre message de manière convaincante.

Rien de pire qu’une personne mal à l’aise à la télé : cela se voit aussitôt, cela se ressent dans l’expression, les signes de trac et de nervosité… Le media training vous permettra d’identifier tous ces signes pour les gommer progressivement. De la même manière que vos pros doivent être clairs et précis, votre image doit être la plus nette possible.

Ne partez pas avec l’idée que vous voulez « être naturel ». Personne n’est naturel face à l’objectif d’une caméra sur un plateau télé. C’est une activité de professionnels qui nécessite beaucoup de technique et de pratique. Si vous voulez passer dans les médias, vous devez vous donner les moyens de vos ambitions et faire des séances de media training pour ne pas vous laisser surprendre bêtement comme un débutant. Le manque de préparation n’est pas une preuve de « naturel » ou d’authenticité, c’est uniquement une preuve de bêtise ou de naïveté. Et dites-vous bien qu’après un passage média raté…les journalistes ne vont pas se précipiter pour vous rappeler ! Inversement, si vous êtes à l’aise, bien préparé, que vous jouez le jeu et que vous donnez au journaliste ce qu’il attend pour réaliser une bonne émission, soyez sûr qu’il gardera votre contact et pourra vous recommander pour d’autres émissions.

Si vous avez donc l’ambition de passer dans les médias ou que c’est un aspect central de votre stratégie de communication, faites bien attention à ces erreurs hélas très fréquentes ! En évitant ces 10 erreurs courantes, vous vous donnez toutes les chances de réussir vos interviews médiatiques et améliorer votre image de marque.

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5 éléments à prendre en compte pour fixer le tarif de vos formations

La tarification est un aspect délicat de l’activité de coach ou formateur. Il y a plusieurs façon d’envisager vos tarifs, que ce soit à l’heure, la journée, à l’objectif ou à la mission… Mais même une fois vos tarifs fixés, il est parfois nécessaire ou pertinent de pouvoir les ajuster. Voici plusieurs paramètres à prendre en compte pour ajuster ou ré-ajuster le tarif de vos formations : les frais de déplacement, les frais d’hébergement, la taille de l’audience, le type d’événement, et enfin la demande, qui peut quant à elle varier par rapport à des critères inattendus comme la période ou le mois dans l’année ou encore l’évolution du secteur et donc de la concurrence ! Voyons tout cela en détail :

Les frais de déplacement et d’hébergement

Lorsque vous facturez vos frais de déplacement et d’hébergement pour les événements qui ont lieu hors de votre ville, voici quelques conseils à suivre :

  1. Établir une politique de remboursement claire : Établissez une politique de remboursement claire pour vos frais de déplacement et d’hébergement, en spécifiant les conditions dans lesquelles ces frais seront pris en charge par le client. Vous pouvez demander un remboursement intégral, dans ce cas vous devrez généralement transmettre toutes les factures et les reçus, gardez-les biens et faites-en des copies. Si le client dispose d’un budget limité, vous pouvez convenir d’un remboursement partiel des dépenses. Enfin, vous pouvez aussi proposer un forfait défraiement, dans ce cas c’est à vous de faire correspondre vos dépenses à ce montant, car si le montant est dépassé cela empiétera sur votre marge. Mais si vous parvenez à dépenser moins, c’est tout autant de profit en plus !
  2. Inclure les frais de déplacement et d’hébergement dans votre devis : Incluez les frais de déplacement et d’hébergement directement dans votre devis initial pour éviter toute confusion ou malentendu ultérieur. Une stratégie de tarification peut être d’inclure par défaut un forfait défraiement dans tous vos devis, même pour les formations qui se déroulent à proximité de chez vous. Dans ce dernier cas, vous aurez d’autant plus de marge de manœuvre pour ajuster le prix si le client a un budget limité et/ou qu’il négocie à la baisse…
  3. Utiliser des tarifs standard : Utilisez des tarifs standard pour vos frais de déplacement et d’hébergement en fonction des distances à parcourir et des coûts de l’hébergement dans les différentes villes. Frais kilométriques, prix moyen d’un repas du midi / du soir, prix moyen d’une chambre d’hôtel standard dans une petite ville / ville moyenne / grande agglomération / région parisienne etc.
  4. Fournir des justificatifs : Fournissez des justificatifs pour vos frais de déplacement et d’hébergement, tels que des factures de transport, des factures d’hébergement, ou des reçus de repas.
  5. Établir un accord écrit : Établissez un accord écrit avec le client pour les frais de déplacement et d’hébergement avant l’événement, en spécifiant les frais qui seront pris en charge par le client et les frais qui seront pris en charge par vous-même.

En résumé, pour facturer vos frais de déplacement et d’hébergement pour les événements qui ont lieu hors de votre ville, vous devez établir une politique de remboursement claire, inclure les frais dans votre devis, utiliser des tarifs standard, fournir des justificatifs, et établir un accord écrit avec le client. En suivant ces conseils, vous pourrez facturer vos frais de manière juste et transparente pour vous et pour le client.

La taille de l’audience et le type d’évènement

Peut-être y avez-vous déjà songé mais vous ne voyez pas forcément comment vous y prendre… Comment facturer vos services de formation en art oratoire en fonction de la taille de l’audience et du type d’événement ?

Pour ajuster les tarifs de vos formations en art oratoire en fonction de la taille de l’audience et du type d’événement, voici quelques conseils à suivre :

  1. Établir une grille tarifaire : Établissez une grille tarifaire en fonction de la taille de l’audience et du type d’événement. Par exemple, vous pouvez facturer un tarif différent pour une formation en ligne, une formation en personne, ou une formation dans un lieu de prestige.
  2. Facturer par personne ou par groupe : Vous pouvez facturer en fonction du nombre de participants à la formation. Si vous facturez par personne, vous pouvez proposer des tarifs dégressifs en fonction du nombre de participants. Si vous facturez par groupe, vous pouvez proposer un tarif forfaitaire pour l’ensemble du groupe.
  3. Tenir compte du temps de préparation : N’oubliez pas de tenir compte du temps de préparation nécessaire pour la formation. Le temps de préparation peut varier en fonction de la taille de l’audience et du type d’événement.
  4. Tenir compte des frais annexes : N’oubliez pas de tenir compte des frais annexes tels que les frais de déplacement, les frais d’hébergement, les frais de location de salle ou les frais de matériel. Et puis les imprévus ! On en a beaucoup parlé dans cet article : comment évaluer correctement vos services pour proposer un tarif juste et compétitif ?
  5. Proposer des offres promotionnelles : Proposez des offres promotionnelles en fonction de la taille de l’audience et du type d’événement. Par exemple, vous pouvez offrir une réduction pour une formation en ligne pour un petit groupe, ou une offre spéciale pour une formation dans un lieu de prestige pour une grande audience. On a abordé le sujet ici : 3 stratégies de tarification pour vendre plus et vendre mieux

En résumé, pour facturer vos services de formation en art oratoire en fonction de la taille de l’audience et du type d’événement, il est important d’établir une grille tarifaire, de facturer par personne ou par groupe, de tenir compte du temps de préparation, des frais annexes et de proposer des offres promotionnelles. En suivant ces conseils, vous pourrez proposer une tarification juste et transparente pour vos services de formation en art oratoire.

Ajustez vos tarifs en fonction de la demande

Pensez aussi à la possibilité d’ajuster vos tarifs en fonction de la demande pour mes services de formation en art oratoire. Mais si l’idée est séduisante en théorie, comment faire en pratique ? Voici quelques conseils à suivre :

  1. Surveiller la demande : Surveillez la demande pour vos services de formation en art oratoire en fonction des saisons, des événements, ou des tendances du marché.
  2. Proposer des tarifs promotionnels : Proposez des tarifs promotionnels pour stimuler la demande en période de baisse, ou pour attirer de nouveaux clients. Les promos doivent être un outil stratégique. Mais attention à ne pas en abuser, le risque est d’en faire un usage « désespéré » en espérant attirer de trop rares clients en vous bradant…
  3. Offrir des prestations exclusives : Offrez des prestations exclusives pour attirer les clients les plus exigeants et les plus fidèles, tels que des formations de plusieurs semaines, des sessions de coaching personnalisées, ou des outils de suivi individualisé. Si vous ne vendez pas assez, ce n’est pas forcément en quantité mais peut-être aussi en qualité. Essayez de vous repositionner avec une nouvelle offre, peut-être que vous ne vendrez pas plus mais vous vendrez plus cher ! C’est une stratégie bien plus pertinente et moins risquée que la stratégie précédente des « promos »…
  4. Établir des tarifs saisonniers : Établissez des tarifs saisonniers pour ajuster vos tarifs en fonction de la demande pendant les périodes de haute saison ou de basse saison.
  5. Adapter les tarifs en fonction de la concurrence : Surveillez les tarifs pratiqués par vos concurrents et ajustez vos tarifs en conséquence pour rester compétitif. Encore une fois, compétitif ne veut pas forcément dire « moins cher ». Le tarif est cher ou pas cher en fonction de la valeur perçue de ce que vous proposez, c’est donc sur le contenu de votre formation que vous devez travailler en priorité, ainsi que sur votre marque personnelle et le marketing de votre offre en général.

En résumé, pour ajuster vos tarifs en fonction de la demande pour vos services de formation en art oratoire, vous devez surveiller la demande, proposer des tarifs promotionnels, offrir des prestations exclusives, établir des tarifs saisonniers et adapter les tarifs en fonction de la concurrence. En trouvant un équilibre entre ces différents éléments, vous pouvez ajuster vos tarifs pour répondre à la demande et rester compétitif sur le marché de la formation en art oratoire.

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3 stratégies de tarification pour vendre plus et vendre mieux

Différents niveaux de service pour différents tarifs

Comment structurer une offre de tarification qui inclut différents niveaux de service pour mes clients ?

Lorsque vous proposez différents niveaux de service à vos clients, il est important de structurer votre offre de tarification de manière claire et facilement compréhensible. Voici quelques conseils pour structurer une offre de tarification qui inclut différents niveaux de service :

  1. Identifiez les différents niveaux de service : Tout d’abord, identifiez les différents niveaux de service que vous souhaitez proposer à vos clients. Par exemple, vous pouvez proposer des packages de base, intermédiaires et haut de gamme.
  2. Déterminez les caractéristiques de chaque niveau de service : Pour chaque niveau de service, déterminez les caractéristiques et les avantages que vous offrez à vos clients. Par exemple, le niveau de service de base peut inclure une formation en ligne, tandis que le niveau de service haut de gamme peut inclure une formation en personne, des sessions individuelles et un suivi personnalisé.
  3. Établissez des tarifs pour chaque niveau de service : Établissez des tarifs pour chaque niveau de service en fonction des caractéristiques et des avantages que vous offrez à vos clients. Il est important que les tarifs reflètent la valeur que vous apportez à chaque niveau de service.
  4. Présentez votre offre de manière claire et concise : Présentez votre offre de manière claire et concise pour que vos clients puissent facilement comprendre les différents niveaux de service que vous proposez et les avantages de chacun. Utilisez des graphiques et des tableaux pour aider à visualiser les différences entre les niveaux de service.
  5. Offrez une flexibilité : Offrez une certaine flexibilité dans votre offre de tarification pour que vos clients puissent choisir le niveau de service qui convient le mieux à leurs besoins et à leur budget. Par exemple, vous pouvez proposer des options de personnalisation pour chaque niveau de service.

En résumé, pour structurer une offre de tarification qui inclut différents niveaux de service pour vos clients, vous devez identifier les différents niveaux de service, déterminer les caractéristiques de chaque niveau de service, établir des tarifs pour chaque niveau de service, présenter votre offre de manière claire et concise, et offrir une certaine flexibilité pour répondre aux besoins de vos clients.

Différents packages : quel contenu pour quel tarif ?

Package de base :

  • Formation en ligne avec accès à des vidéos de formation et à des ressources supplémentaires en ligne.
  • Durée de la formation : 3 heures
  • Tarif : 250€

Package intermédiaire :

  • Formation en personne dans une salle de réunion ou en ligne via un webinaire.
  • Durée de la formation : 6 heures
  • Inclut des exercices pratiques, des simulations de présentation et des feedbacks personnalisés.
  • Tarif : 500€

Package haut de gamme :

  • Formation en personne sur plusieurs jours dans un lieu de prestige.
  • Durée de la formation : 3 jours
  • Inclut des séances individuelles de coaching, un suivi personnalisé après la formation, une analyse de la vidéo de la présentation de chaque participant et un rapport d’évaluation détaillé.
  • Tarif : 3000€

Ces packages peuvent être ajustés en fonction des besoins spécifiques de chaque client et des objectifs de la formation en art oratoire. Il est important de se rappeler que le tarif doit refléter la valeur que vous apportez à chaque niveau de service.

On peut même envisager un package premium de formation en art oratoire dont le prix pourrait dépasser les 5000 euros ou même les 10.000 euros, en incluant notamment les éléments suivants :

  • Formation en personne dans un lieu de prestige avec un formateur de haut niveau.
  • Durée de la formation : 5 jours.
  • Inclut des séances individuelles de coaching, des exercices pratiques, des simulations de présentation, des feedbacks personnalisés et des sessions de répétition.
  • Analyse approfondie de la vidéo de la présentation de chaque participant, avec un rapport d’évaluation détaillé.
  • Suivi personnalisé après la formation avec des sessions de coaching supplémentaires.
  • Inclut l’hébergement de luxe, les repas, les frais de déplacement et toutes les autres dépenses liées à la formation.
  • Un accès exclusif à une communauté de pratiquants de l’art oratoire pour échanger et continuer à progresser.

Ce package premium est conçu pour les clients qui cherchent à améliorer significativement leurs compétences en art oratoire et à se démarquer de la concurrence. Le tarif reflète la qualité et la valeur des prestations offertes, ainsi que l’expertise du formateur de haut niveau.

En fait, tout dépend de la valeur que le package de formation en art oratoire offre aux clients. Si le package à 10.000 euros inclut des éléments uniques tels qu’une formation de plusieurs jours en immersion avec un ou plusieurs formateurs ayant des grandes compétences et/ou une grande renommé, un accès exclusif à des événements de réseautage, des séances individuelles de coaching intensif et des outils de suivi personnalisés, alors il peut être considéré comme envisageable et raisonnable pour certains clients en ayant les moyens.

Cependant, il est important de prendre en compte le marché de la formation en art oratoire et la concurrence pour déterminer un tarif approprié pour un package de formation de ce niveau de prix. Le package doit offrir une valeur exceptionnelle pour justifier un tarif aussi élevé. Un tarif de 10.000 euros ou plus pour une formation en art oratoire à doit être justifié par la qualité et la valeur des prestations offertes, ainsi que par les résultats que les clients peuvent attendre de cette formation.

Le pouvoir d’attraction des réductions

Les réductions de tarifs peuvent être un excellent moyen de fidéliser vos clients et d’en attirer de nouveaux . Voici quelques conseils pour utiliser les réductions de tarifs de manière efficace :

  1. Offrir des réductions pour les clients fidèles : Offrir des réductions à vos clients fidèles est un excellent moyen de les remercier pour leur fidélité. Vous pouvez offrir des réductions pour les clients qui ont déjà utilisé vos services plusieurs fois, ou pour les clients qui ont parrainé de nouveaux clients.
  2. Proposer des offres promotionnelles pour attirer de nouveaux clients : Proposer des offres promotionnelles pour attirer de nouveaux clients peut être un excellent moyen de vous démarquer de la concurrence. Par exemple, vous pouvez offrir une réduction pour la première prestation de formation d’un nouveau client.
  3. Utiliser les réseaux sociaux pour promouvoir les réductions : Les réseaux sociaux sont un excellent moyen de promouvoir les réductions que vous offrez à vos clients. Vous pouvez publier des offres promotionnelles sur vos comptes de réseaux sociaux, ou offrir des codes de réduction exclusifs aux abonnés de vos comptes de réseaux sociaux.
  4. Établir des conditions claires pour les réductions : Il est important d’établir des conditions claires pour les réductions que vous offrez, afin que les clients sachent exactement ce à quoi ils ont droit. Les conditions peuvent inclure une date limite pour l’utilisation de la réduction, des restrictions sur les types de prestations qui peuvent être incluses dans la réduction, ou des exigences spécifiques pour être éligible à la réduction.
  5. Ne pas abuser des réductions ! Il est important de ne pas abuser des réductions pour éviter de réduire votre marge bénéficiaire. Offrir des réductions peut être un excellent moyen de fidéliser et d’attirer des clients, mais il est important de trouver un équilibre pour que cela ne nuise pas à votre entreprise.

En résumé, les réductions de tarifs peuvent être un excellent moyen de fidéliser vos clients et d’attirer de nouveaux clients, mais il est important d’établir des conditions claires et de trouver un équilibre pour que cela ne nuise pas à votre entreprise.

Se démarquer des concurrents… et s’adapter au client !

Pour vous démarquer de la concurrence en proposant une tarification unique et attrayante pour vos services de formation en art oratoire, voici quelques conseils :

  1. Offrir des packages de formation sur mesure : Proposez des packages de formation sur mesure pour répondre aux besoins spécifiques de chaque client. Par exemple, vous pouvez offrir des packages de formation adaptés à différents niveaux de compétence ou à différents objectifs de présentation.
  2. Offrir une expérience client exceptionnelle : Offrez une expérience client exceptionnelle en mettant l’accent sur la qualité de vos prestations, la personnalisation et le service à la clientèle. Soyez attentif aux besoins de vos clients et offrez-leur des solutions sur mesure.
  3. Proposer des tarifs compétitifs : Proposez des tarifs compétitifs pour attirer de nouveaux clients et fidéliser vos clients existants. Recherchez les tarifs pratiqués par vos concurrents pour vous assurer que vos tarifs sont compétitifs.
  4. Proposer des offres promotionnelles : Proposez des offres promotionnelles pour attirer de nouveaux clients, comme des réductions pour les premières prestations, des programmes de parrainage, ou des offres spéciales pour les événements spéciaux.
  5. Proposer des prestations exclusives : Proposez des prestations exclusives pour vous différencier de vos concurrents, comme des sessions de coaching individuel, des outils de suivi personnalisé, ou des événements de réseautage exclusifs.

Pour conclure, voici ce que vous devez retenir : pour vous démarquer de la concurrence en proposant une tarification unique et attrayante pour vos services de formation en art oratoire, il est important d’offrir des packages de formation sur mesure, une expérience client exceptionnelle, des tarifs compétitifs, des offres promotionnelles, et des prestations exclusives. En trouvant un équilibre entre ces différents éléments, vous pouvez offrir une tarification unique et attrayante pour vos services de formation en art oratoire.

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Coachs, formateurs : comment évaluer correctement vos services pour proposer un tarif juste et compétitif ?

Si vous êtes coach ou formateur en art oratoire, l’une des questions les plus importantes que vous devez vous poser est comment évaluer correctement vos services pour proposer un tarif juste et compétitif. Dans cet article, nous allons vous donner quelques conseils simples et pratiques pour vous aider à répondre à cette question.

Quelle valeur apportez-vous ?

Tout d’abord, il est important de comprendre la valeur que vous apportez à vos clients. Cela peut inclure votre expertise, votre expérience, votre formation et votre spécialisation dans un domaine spécifique. Il est également important de prendre en compte les coûts associés à la prestation de vos services, tels que les frais de déplacement et d’hébergement, les frais de matériel et les frais de marketing.

Ensuite, vous pouvez commencer à évaluer vos tarifs en vous basant sur les tarifs pratiqués par d’autres formateurs en art oratoire dans votre région ou dans votre domaine de spécialisation. Cela vous donnera une idée des tarifs moyens pratiqués sur le marché et vous permettra de vous situer par rapport à la concurrence.

Il est également important de prendre en compte les demandes de vos clients et de vous adapter en conséquence. Si vous recevez de nombreuses demandes pour une formation spécifique, vous pouvez considérer l’augmentation de vos tarifs pour refléter la demande. De même, si vous avez peu de demandes pour une formation spécifique, vous pouvez envisager de baisser vos tarifs pour attirer de nouveaux clients.

Enfin, il est important de toujours garder à l’esprit votre objectif de rentabilité. Vous devez vous assurer que vos tarifs couvrent vos coûts tout en vous permettant de réaliser un profit raisonnable. Il est également important de tenir compte de l’évolution du marché et d’ajuster régulièrement vos tarifs en fonction des changements.

Pour évaluer correctement vos services et proposer un tarif juste et compétitif, vous devez comprendre la valeur que vous apportez à vos clients, tenir compte des coûts associés à la prestation de vos services, évaluer les tarifs pratiqués par la concurrence, vous adapter en fonction de la demande des clients et garder à l’esprit votre objectif de rentabilité. En suivant ces conseils simples et pratiques, vous pourrez proposer des tarifs compétitifs tout en assurant la rentabilité de votre entreprise de formation en art oratoire.

Il est important de noter que les tarifs pratiqués par les coachs et formateurs en art oratoire peuvent varier considérablement en fonction de leur expérience, de leur expertise et de la région géographique. Voir l’article : Comment fixer ses tarifs en tant que formateur en art oratoire ? Quelle stratégie quand on débute ?

Exemple concret : calculer et fixer un tarif à la journée

Votre tarification doit avoir un but principal : dégager un profit pour vous permettre de vivre de votre activité ! Comment se calcule donc ce profit ? Le profit peut être déterminé en soustrayant les coûts directs et indirects associés à la prestation de la formation, ainsi que les impôts et autres frais, du revenu total généré par la prestation de la formation.

Pour déterminer le profit, il est donc primordial de connaître les coûts directs, tels que les frais de déplacement, d’hébergement et de nourriture, ainsi que les coûts indirects, tels que le temps consacré à la préparation de la formation mais aussi les frais généraux, tels que votre loyer, d’éventuels frais de bureau si vous en avez un, les frais de marketing si vous faites des dépenses dans ce sens, etc.

Une fois que les coûts directs et indirects ont été pris en compte, le revenu total généré par la prestation de la formation peut être soustrait de ces coûts pour déterminer le profit. Il est également important de prendre en compte les impôts et autres frais, tels que les cotisations sociales, qui doivent être payés sur le revenu généré… Et ça peut faire très mal.

Avec ces éléments en tête, voici donc un exemple concret de calcul pour fixer un tarif à la journée pour un formateur en art oratoire :

  1. Coûts directs : Tout d’abord, le formateur doit prendre en compte les coûts directs associés à la prestation de la formation, tels que les frais de déplacement, d’hébergement et de nourriture. Par exemple, si le formateur doit prendre un vol pour se rendre sur le lieu de la formation et passer une nuit à l’hôtel, cela peut coûter environ 200€.
  2. Coûts indirects : Le formateur doit également prendre en compte les coûts indirects, tels que le temps consacré à la préparation de la formation et les frais généraux, tels que le loyer, les frais de bureau et les frais de marketing. Par exemple, si le formateur passe une journée entière à préparer la formation et a des frais généraux d’environ 300€ par mois, cela peut ajouter environ 100€ de coûts indirects par journée de formation.
  3. Votre profit : Le formateur doit également prendre en compte le profit qu’il souhaite réaliser pour chaque journée de formation. Par exemple, s’il souhaite réaliser un profit de 500€ par journée de formation, cela doit être ajouté aux coûts directs et indirects.

A cette étape, voici un exemple de calcul de tarif à la journée pour un formateur :

Coûts directs : 200€

Coûts indirects : 100€

Profit escompté : 500€

Tarif à la journée = Coûts directs + Coûts indirects + Profit Tarif à la journée = 200€ + 100€ + 500€ Tarif à la journée = 800€

Dans cet exemple, le formateur facturerait environ 800€ pour une journée de formation en art oratoire. Il est important de noter que ce calcul est donné à titre indicatif et que les tarifs peuvent varier considérablement en fonction de nombreux facteurs, tels que l’expérience du formateur et la demande dans la région.

Prenez en compte les faux frais et autres dépenses imprévues !

Lorsqu’on évalue les coûts associés à la prestation de la formation en art oratoire, il est important de prendre en compte les faux frais et les dépenses inattendues qui peuvent survenir. Voici quelques conseils pour évaluer les faux frais :

  1. Établir un budget : Tout d’abord, il est important d’établir un budget pour la prestation de la formation. Cela permettra de déterminer les coûts directs et indirects associés à la prestation de la formation et d’éviter les dépenses inattendues.
  2. Évaluer les coûts directs : Les coûts directs comprennent les frais de déplacement, d’hébergement et de nourriture associés à la prestation de la formation. Il est important de prendre en compte ces coûts et de prévoir une marge de manœuvre pour les imprévus, tels que les retards de vol ou les annulations de réservation d’hôtel.
  3. Évaluer les coûts indirects : Les coûts indirects comprennent les frais généraux associés à l’entreprise de formation, tels que le loyer, les frais de bureau et les frais de marketing. Il est important de prendre en compte ces coûts et de prévoir une marge de manœuvre pour les imprévus, tels que les réparations de matériel ou les coûts supplémentaires pour la publicité.
  4. Prévoir une réserve de fonds : Il est recommandé de prévoir une réserve de fonds pour faire face aux dépenses imprévues, telles que les pannes de matériel ou les annulations de formation de dernière minute.

Les dépenses inattendues peuvent inclure des éléments tels que des frais juridiques, des amendes ou des pénalités, des réparations de matériel ou des coûts supplémentaires pour des frais de déplacement imprévus. Il est important d’être préparé à ces dépenses et d’avoir une réserve de fonds pour y faire face.

Voici un exemple chiffré pour illustrer les faux frais et comment recalculer ses tarifs en intégrant ces imprévus :

  • Coût direct : Un formateur a été embauché pour animer une formation sur deux jours dans une ville située à 200 km de chez lui. Il a prévu de prendre sa voiture pour s’y rendre, ce qui coûtera environ 60€ en essence et péage. Cependant, pendant le trajet, sa voiture tombe en panne et doit être remorquée jusqu’à un garage à proximité, ce qui coûte 150€ supplémentaires pour le remorquage et les réparations.
  • Coût indirect : Le formateur travaille à domicile et n’a pas de frais de bureau, mais il doit payer 50€ par mois pour son logiciel de gestion de projet et de facturation. Cependant, en raison de la panne de voiture, il doit louer une voiture pour se rendre à la formation, ce qui lui coûte 80€ supplémentaires.

Dans cet exemple, les faux frais s’élèvent à 150€ pour les coûts directs et 80€ pour les coûts indirects, soit un total de 230€.

Pour recalculer ses tarifs en intégrant ces imprévus, le formateur doit ajouter ces 230€ aux coûts directs et indirects qu’il avait prévus initialement pour la formation. Si le formateur avait prévu de facturer 800€ pour la prestation de cette formation, il devrait ajuster ses tarifs à 1000 ou même 1100€ pour couvrir les faux frais imprévus.

Les faux frais peuvent survenir à tout moment et il est important de les prendre en compte dans le calcul des tarifs pour la prestation de la formation en art oratoire. En ajustant les coûts directs et indirects et en recalculant les tarifs en fonction des imprévus, le formateur peut s’assurer qu’il est capable de couvrir ses coûts et de réaliser un profit juste et compétitif.

Pour évaluer les faux frais et les dépenses inattendues associées à la prestation de la formation en art oratoire, il est important d’établir un budget, d’évaluer les coûts directs et indirects, de prévoir une réserve de fonds et d’être préparé à toute dépense imprévue qui peut survenir. Vous pouvez également souscrire à diverses assurances, pensez donc à répercuter le montant dans le calcul de vos tarifs !

En guise de résumé… Ce que vous pouvez vraiment viser et espérer

Un montant moyen de facturation à la journée pour un formateur se situe donc entre 1000 et 1500 euros la journée.

Un formateur débutant pourra réduire considérablement son objectif de profit pour proposer des tarifs très attractifs et se donner ainsi l’occasion d’accumuler rapidement de l’expérience et facturera par exemple 750 euros la journée. Mais attention, si certains clients cherchent à tout prix les prix les plus bas, pour beaucoup d’autres ces bas prix sont aussi un signal traduisant un certain manque d’expérience… C’est donc à double tranchant. S’il est normal de ne pas facturer trop cher dès le tout début, il ne faut pas non plus trop tarder à atteindre le seuil symbolique du millier d’euros par jour. Et comme nous l’avons vu, c’est juste ce qu’il faut pour couvrir toutes les dépenses et inclure les imprévus tout en dégageant un profit suffisant pour en vivre correctement.

Un formateur plus établi pourra quant à lui faire évoluer son prix de 1000 à 1500 euros et pourra encore l’augmenter jusqu’à 2000 en fonction de certains options ou spécialités « rares » ou exotiques (coaching vocal, expertise en rhétorique, etc.).

Enfin, le formateur expérimenté dont la réputation n’est plus à faire et qui commence même à avoir une certaine notoriété (auteur de plusieurs livres, passages réguliers dans divers médias, presse, radio…) peut démarrer ses tarifs à 2000 euros la journée et augmenter jusqu’à 3000, 4000, 5000 selon les options particulières de sa prestation.

Pour un media training de pointe avec un véritable studio itinérant complet, 5000 euros la journée est un strict minimum. D’ailleurs dans ce cas-là le formateur n’intervient plus tout seul, c’est toute une équipe qui se mobilise, il faut au moins un technicien en plus du formateur lui-même.

Et puis il y a le formateur « star » (hyper-médiatisé, courtisé par tous les réseaux, donnant régulièrement des conférences à l’international…), qui peut facturer sa moindre intervention 5 à 7000 euros sans sourciller… Et ça ne s’arrête pas bien sûr, on peut toujours viser plus haut, il y a des super-stars qui facturent beaucoup beaucoup plus, 20.000 la journée et même plus de 100.000 euros l’intervention pour certains. Mais on parle là de véritables stars, stars du petit écran (ou du grand), sportifs adulés, anciens présidents… Il n’y a qu’un Barak Obama, prenez le pour modèle si vous voulez mais ne calquez pas vos tarifs sur ceux qu’il demande pour ses conférences, vous risqueriez de vous exposer à de grosses désillusions…

Bref, pour conclure, même si vous ne cherchez pas à devenir une star, vous devez quand même avoir à cœur de progresser dans votre activité et voir votre business se développer. Le prix que vos clients sont prêts à payer pour vous avoir en formation en un bon indicateur : ayez à cœur d’augmenter régulièrement (et raisonnablement) vos tarifs dans la mesure où cela traduit proportionnellement l’amélioration de vos connaissances, de vos compétences, de votre expérience et de votre notoriété !

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Comment fixer ses tarifs en tant que formateur en art oratoire ? Quelle stratégie quand on débute ?

Les différentes méthodes de tarification utilisées par les formateurs en art oratoire

Quelles sont les différentes méthodes de tarification utilisées par les formateurs en art oratoire ?

La tarification est un aspect important du métier de formateur en art oratoire, car elle permet de valoriser les compétences et les connaissances acquises au fil du temps. Cependant, il n’y a pas de méthode universelle de tarification, car chaque formateur a sa propre approche pour déterminer le prix de ses services.

Tarification horaire

La méthode la plus courante de tarification pour les formateurs en art oratoire est la tarification horaire. Cette méthode consiste à facturer un certain montant pour chaque heure de formation dispensée. Les formateurs peuvent choisir un tarif horaire différent en fonction de leur expérience, de leur notoriété et du type de formation dispensée. Cette méthode est simple et efficace, mais elle peut ne pas convenir à tous les types de projets.

Tarification à la journée

Une autre méthode de tarification est la tarification à la journée. Cette méthode consiste à facturer un tarif fixe pour une journée entière de formation. Cette méthode convient mieux pour les projets de formation plus importants ou plus longs. Elle permet également de mieux planifier les coûts et les horaires.

Tarification par projet

La tarification par projet est une méthode qui peut être utilisée pour les projets de formation plus complexes et personnalisés. Cette méthode consiste à facturer un tarif forfaitaire pour l’ensemble du projet. Elle est souvent utilisée pour des projets plus importants ou qui nécessitent une planification et une exécution plus minutieuses.

Tarification à l’objectif

La tarification en fonction de l’objectif est une autre méthode de tarification qui peut être utilisée pour les projets de formation qui ont un objectif spécifique. Dans ce cas, le formateur facture un tarif en fonction de l’objectif à atteindre plutôt qu’en fonction du temps passé à former. Cette méthode peut être utile pour les projets qui ont des objectifs clairs et mesurables.

Tarification à la performance

Enfin, certains formateurs en art oratoire utilisent la tarification à la performance. Cette méthode consiste à facturer en fonction des résultats obtenus par les participants à la formation. Cela peut inclure des indicateurs de performance tels que l’amélioration des compétences oratoires, la satisfaction des clients ou les résultats commerciaux. Cette méthode peut être risquée car le formateur peut ne pas être en mesure de contrôler entièrement les résultats des participants, mais elle peut être très efficace pour motiver les participants et garantir des résultats concrets.

Autant le dire clairement, il n’y a pas de méthode universelle de tarification pour les formateurs en art oratoire. Chaque formateur doit déterminer la méthode qui convient le mieux à son expérience, à son expertise et à son type de formation. Les méthodes de tarification les plus courantes sont la tarification horaire, la tarification à la journée, la tarification par projet, la tarification en fonction de l’objectif et la tarification à la performance.

Exemples de tarifs pour chaque méthode

Il est important de noter que les tarifs pratiqués sur le marché de la formation en art oratoire varient considérablement en fonction du type de formation, de l’expérience du formateur et de la région géographique. Cependant, voici quelques exemples de tarifs pratiqués :

  • Tarification horaire : les tarifs horaires des formateurs débutants peuvent être d’environ 50€ de l’heure, tandis que les formateurs expérimentés peuvent facturer jusqu’à 500€ de l’heure.
  • Tarification à la journée : pour une journée de formation, les tarifs peuvent varier de 500€ à plus de 2 000€ en fonction de la région géographique et de l’expérience du formateur.
  • Tarification par projet : pour les projets plus importants, tels que la formation de cadres ou l’animation d’un séminaire, les tarifs peuvent aller de 5 000€ à 20 000€ ou plus.
  • Tarification en fonction de l’objectif : les tarifs en fonction de l’objectif peuvent varier considérablement en fonction des objectifs spécifiques de la formation. Par exemple, une formation pour améliorer les compétences de prise de parole en public peut être facturée entre 1 500€ et 5 000€.
  • Tarification à la performance : cette méthode de tarification est moins courante dans le domaine de la formation en art oratoire. Cependant, certains formateurs peuvent facturer en fonction des résultats des participants, tels que l’augmentation des ventes ou l’amélioration de la satisfaction client. Les tarifs dans ce cas peuvent varier considérablement en fonction des résultats obtenus.

Il est important de noter que ces tarifs sont donnés à titre indicatif et qu’ils peuvent varier considérablement en fonction de nombreux facteurs. Les formateurs doivent déterminer leurs tarifs en fonction de leur expérience, de leur expertise et de la valeur qu’ils apportent à leurs clients.

Quelle stratégie de tarification pour un formateur débutant ?

Pour un formateur débutant en art oratoire, la tarification peut être un défi. Il est important de trouver un équilibre entre les tarifs compétitifs et la valorisation de ses compétences et de son expertise. Voici quelques stratégies de tarification qui peuvent être efficaces pour les formateurs débutants :

  1. Tarification horaire : Pour les formateurs débutants, la tarification horaire peut être une bonne option. Les tarifs horaires peuvent varier de 50€ à 150€ de l’heure en fonction de la région géographique et de l’expérience du formateur. Cela permet de facturer les clients en fonction du temps passé à leur dispenser une formation.
  2. Tarification à la journée : La tarification à la journée peut être une bonne option pour les formateurs débutants qui dispensent des formations plus longues. Les tarifs journaliers peuvent varier de 500€ à 1 500€ en fonction de la région géographique et de l’expérience du formateur.
  3. Tarification par projet : Pour les projets plus importants, tels que l’animation d’un séminaire ou la formation d’une équipe, la tarification par projet peut être une bonne option. Les tarifs peuvent varier en fonction de la taille et de la complexité du projet, mais peuvent aller de 2 000€ à 5 000€.
  4. Tarification en fonction de l’objectif : La tarification en fonction de l’objectif peut être une stratégie efficace pour les formateurs débutants qui dispensent des formations spécifiques axées sur des objectifs concrets. Les tarifs peuvent varier en fonction des objectifs spécifiques, mais peuvent aller de 1 000€ à 2 500€.
  5. Offrir des réductions : Les formateurs débutants peuvent offrir des réductions pour attirer de nouveaux clients. Les réductions peuvent varier en fonction du type de formation, mais peuvent aller de 10% à 30% sur le tarif initial. Nous déconseillons des réductions plus importantes (50%…) au risque de donner l’impression d’une prestation « bradée »…

Comme nous l’avons dit précédemment, il n’y a pas de méthode universelle de tarification pour les formateurs débutants en art oratoire. Les stratégies de tarification doivent être adaptées à l’expérience et aux compétences du formateur, ainsi qu’aux besoins de ses clients. Les tarifs compétitifs et la valorisation de ses compétences et de son expertise sont des éléments clés pour réussir en tant que formateur débutant.

Faut-il afficher ses tarifs publiquement (sur son site web) ?

Afficher ses tarifs publiquement sur son site internet peut être une décision difficile à prendre pour un formateur en art oratoire. Pourtant, il y a de nombreuses bonnes raisons de la faire, notamment :

  1. Transparence : Afficher ses tarifs publiquement sur son site internet permet d’offrir une transparence à ses clients potentiels. Cela montre que le formateur est honnête et direct avec ses tarifs.
  2. Gain de temps : Les clients peuvent voir directement les tarifs sur le site internet du formateur et décider plus rapidement s’ils souhaitent poursuivre avec ses services. Cela permet également de réduire le nombre de demandes de tarifs par email ou par téléphone.
  3. Différenciation : Si les tarifs sont compétitifs, afficher ses tarifs publiquement peut aider à se différencier des autres formateurs qui ne les affichent pas.

Mais on peut également souligner plusieurs raisons de ne pas le faire. Voici notamment trois arguments contre le fait d’afficher publiquement ses tarifs sur son site :

  1. Concurrence : Si les tarifs sont affichés publiquement, cela peut donner des indications aux concurrents sur la stratégie de tarification du formateur.
  2. Comparaison : Si les tarifs sont affichés publiquement, les clients peuvent facilement les comparer avec ceux des autres formateurs. Cela peut les amener à choisir un autre formateur en se basant uniquement sur les tarifs.
  3. Flexibilité : Si les tarifs sont affichés publiquement, cela peut être difficile de les modifier sans que cela ne soit remarqué. Cela peut limiter la flexibilité du formateur pour ajuster ses tarifs en fonction de la demande et de l’évolution de son marché.

En conclusion, afficher ses tarifs publiquement sur son site internet peut offrir de la transparence et du gain de temps pour les clients potentiels, mais cela peut également donner des indications aux concurrents et limiter la flexibilité du formateur. La décision d’afficher ou non ses tarifs publiquement doit être prise en fonction de la stratégie de tarification et des objectifs du formateur.

Pour un formateur en art oratoire qui débute, il peut être judicieux de ne pas afficher ses tarifs publiquement sur son site internet. Cela permet au formateur de mieux comprendre ses besoins en matière de tarification, d’ajuster ses tarifs en fonction de la demande et de se différencier des autres formateurs en utilisant d’autres éléments de sa stratégie de marketing.

En tant que formateur débutant, il est important de comprendre la valeur que l’on apporte à ses clients et d’ajuster ses tarifs en conséquence. En affichant publiquement ses tarifs sur son site internet, cela peut limiter la flexibilité du formateur pour ajuster ses tarifs en fonction de l’évolution de son marché ou des demandes de ses clients.

Il est également important de se différencier des autres formateurs en utilisant d’autres éléments de sa stratégie de marketing, tels que les témoignages de clients satisfaits, les exemples de projets antérieurs réussis et l’expertise et la spécialisation dans un domaine spécifique.

En conclusion, pour un formateur débutant, il est préférable de ne pas se précipiter pour afficher ses tarifs publiquement sur son site internet et de se concentrer en priorité sur la valorisation de sa valeur auprès de ses clients potentiels en utilisant d’autres éléments de sa stratégie de marketing.

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Comment se faire connaître en tant que conférencier à l’étranger ?

Comment augmenter sa visibilité à l’international comme conférencier ? Que faut-il faire ? Quelle ligne de conduite adopter ? Mais surtout, par où commencer ? Avant d’entreprendre quoi que ce soit, il faut garder à l’esprit que chaque pays diffère d’un autre de par sa langue, sa culture et son environnement. Pour réussir dans un pays autre que le sien, il faut respecter ceux des autres pour pouvoir leur apporter des solutions adaptées. Dès lors, comment s’y prendre pour approcher une clientèle internationale ainsi qu’une audience étrangère ? Précédemment je vous avais donné 7 conseils pour développer votre activité de conférencier à l’international. Ci-après quelques conseils pour les conférenciers professionnels désireux d’étendre leur influence au-delà des frontières terres et mers.

Adapter son site web en fonction du pays, de la langue et de la culture 

Comment est-ce qu’internet s’est hissé parmi les meilleurs moyens pour développer son activité professionnelle de conférencier à l’étranger ? C’est simple. Ce réseau gigantesque qu’est le web permet à tous professionnels de créer des plateformes d’informations et d’échanges. 

De par ce fait, il est intéressant pour un conférencier de concevoir son site web pour promouvoir et exporter ses activités ainsi que ses services en Europe, en Asie, en Afrique ou en Amérique. Celui-ci a alors deux choix. Soit, il conçoit une plateforme multilingue sur laquelle les visiteurs pourront sélectionner directement la langue de lecture. Soit, il élabore un site dédié avec un nom de domaine et une extension adaptée au pays cible. 

En plus, il lui faudra établir ses pages web en tenant compte de la langue du pays ciblé mais aussi de sa culture. Pour créer des contenus authentiques, il peut faire appel à un traducteur local pour mieux approcher le marché à investir. 

Développer une offre de services et de conférences spécifiques en fonction de ses origines et du pays visé 

Pour se forger une réputation à l’international, il faut savoir se conformer aux mœurs du pays visé tout en se gardant de négliger ses racines. Pour ce faire, il suffit de proposer une offre de services et de conférences sur mesure. Cela signifie prendre le temps de travailler et d’adapter le contenu de cette offre suivant la situation du pays étranger. Il faudra parallèlement plancher sur sa mise en œuvre et sa promotion. Par la suite, on termine en faisant connaître cette offre via des supports publicitaires en cohérence avec la culture, les cibles et l’environnement cibles. 

Utiliser des moyens de communication propres au pays 

Avant les conférences et les déplacements, il est toujours utile de se mettre dans le bain et découvrir au préalable son auditoire et ses clients étrangers. Par quels moyens ? On communique avec ces derniers par le biais de réseaux sociaux comme Facebook, Linkedin et Discord. Pour une meilleure communication avec les internautes, on privilégiera toutefois les plateformes Twitter et Instagram. Il existe aussi des réseaux spécifiques à certains pays qui seraient intéressants d’investir : VKontakte pour la Russie, WeChat pour la Chine et Line pour le Japon. Il est important de connaître quels sont les moyens de communication en ligne les plus utilisés dans un pays. Cela permet de mettre toutes les chances de son côté pour devenir conférencier international plus rapidement.

Gérer la barrière de la langue

Lorsqu’il s’agit d’aller à l’encontre d’étrangers, le premier pas est toujours le plus difficile de par la barrière de la langue. Pour que la communication s’établisse, il faut donc outrepasser cette barrière. 

Pour ce faire, étudier les rudiments de la langue du pays cible est un indispensable pour pouvoir mieux s’intégrer à l’environnement du pays étranger une fois sur place. Cela signifie découvrir les expressions locales ainsi que les mots communs. Pour y parvenir, on peut s’y initier soi-même. Cependant, il serait plus judicieux de faire un bain de langue sous la tutelle d’une personne originaire du pays cible. C’est la meilleure garantie pour se positionner comme conférencier et formateur international

Dans tous les cas, préparer une version de vos conférences en anglais vous permettra de présenter celles-ci quasiment partout autour de la planète, ce sera toujours utile. Bien sûr vous pouvez anticiper en déclinant vos conférences dans toutes les langues des pays que vous visez – et que vous maîtrisez…

Utiliser ses origines étrangères comme une force

Une des erreurs à éviter quand on vise l’internationalisation est de prioriser les cultures étrangères au détriment de la sienne. Pour se faire remarquer, il faut au contraire savoir affirmer ses origines. C’est valable qu’il s’agisse de culture, de langage et d’expressions typiques. Savoir les mettre en avant auprès d’un public étranger apporte un sérieux plus-value à sa notoriété. On peut par exemple partager les anecdotes de sa terre natale afin de tenir en haleine son audience internationale. Ce qui fait que valoriser ses origines demeure une force, unique et peu commune.

Les pièges et les difficultés sont inévitables lorsqu’on développe son activité à l’international. Mais bien préparé et bien accompagné, on peut tout surmonter et tracer sa route vers le succès.

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Comment développer son activité de coach, formateur ou conférencier au-delà de la France ?

Après avoir passé le cap du conférencier professionnel en France, comment ne pas se laisser tenter par l’international ? Plusieurs paramètres sont à prendre en compte quand nous développons notre activité à l’étranger. D’abord, il y a le salaire. Ensuite viennent le dépaysement et la chance d’aider une plus large audience. Pour finir, se faire un nom à l’international ouvre sur de précieuses opportunités que l’on n’aurait jamais osé imaginer. Dès lors, que faire pour développer son activité au-delà de la France ? Nos réponses. 

Quels pays, privilégier pour se lancer à l’étranger ?

Quand nous sommes conférencier, formateurs ou coach français désirant exporter ses conseils, il faut savoir que certains pays sont à privilégier. 

Parmi ces pays, le Canada se positionne en tête de liste. La qualité de vie y est très appréciable et la culture se rapproche de celle de la France. Néanmoins, l’admission des étrangers s’y fait par tirage au sort et dépendamment d’un quota. 

Sinon, nous pouvons envisager l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Nous y trouvons facilement du travail. Dans ces pays, pour lancer son activité de conférencier ou de formateur international, il faut savoir parler anglais. 

Du côté de l’Asie, la Thaïlande plait également car toutes les branches sauf le tourisme y sont accessibles aux étrangers. S’ajoute à cela le Singapour plébiscité pour son dynamisme économique et son confort de vie. Autrement, il y a Taïwan. Ce pays est une vraie mine d’or pour les professionnels spécialisés dans le domaine de la communication, les métiers du web et ou le marketing. Partir en Amérique du Sud est aussi une option à envisager pour lancer son activité à l’étranger. 

Pour ceux qui ne veulent pas quitter l’Europe, ils peuvent poser l’Allemagne ou la Suisse et les pays francophones comme la Belgique ou le Luxembourg peuvent être de bonnes alternatives. 

Comment faire pour s’implanter dans un pays non francophone ? Non anglophone ? Est-ce possible ou risqué ?

Pour solutionner le dilemme de la barrière de langue quand nous sommes expatriés dans un pays étranger, le mieux est d’apprendre l’anglais. C’est la langue de référence et universelle pour se faire comprendre dans un pays non francophone. Avant de poser vos bagages, nous vous conseillons de perfectionner   Sinon, il suffit de se rapprocher d’un traducteur local dans les cas où l’on se retrouve dans un pays non francophone et, ou non anglophone. C’est aussi une bonne alternative pour vite s’intégrer mais cela revient plus cher que de se payer des cours de langue.

Vivre sur place, s’expatrier, ou se rendre régulièrement dans le pays ou la ville que l’on vise ?

Pour lancer sa carrière de conférencier ou de coach à l’étranger, on a deux options. Soit on s’expatrie, soit on s’y déplace régulièrement. Entre ces deux alternatives, laquelle semble la meilleure pour réussir à l’international ? Toutes les deux ont des avantages et des limites. D’une chose l’une, vivre sur place revient moins cher. On perd moins de temps et d’argent dans les longs déplacements

On s’imprègne mieux du pays étranger et de sa culture. L’inconvénient est que l’intégration de départ n’est pas toujours aisée. Il y a aussi les contraintes administratives liées à l’expatriation dont le départ, l’installation et le retour en France. D’une chose l’autre, se déplacer régulièrement dans la ville ou le pays cible permet de préserver son domicile en France. Néanmoins, il faudra consacrer des frais importants pour de tels va-et-vient.

Dans tous les cas, pour vous faire connaître en tant que conférencier à l’étranger, des rencontres en chair et en os sont souvent nécessaires pour nouer de solides relations qui déboucheront sur des opportunités business intéressantes. Vous pouvez participer à des événements de type networking, vous rendre à d’autres conférences et sympathiser avec les conférenciers et les organisateurs, ou encore organiser vos propres événements, d’abord modestes et de plus en plus ambitieux au fur et à mesure que se développent à la fois votre communauté et votre notoriété.

Enfin, il est aussi possible de commencer par déployer une stratégie de présence sur les réseaux sociaux résolument tournée vers l’international, en étant actif sur les réseaux privilégiés des pays concernés. Par exemple, si Linkedin, twitter et facebook sont très populaires en occident, ce n’est pas la même situation en Asie, où l’on utilise KakaoTalk en Corée du Sud, Line au Japon ou encore Wechat en Chine. Le ciblage initial va donc déterminer les médias à privilégier. C’est une étape clef pour commencer à chercher et trouver des clients à l’étranger.

Vers quels réseaux ou associations se tourner pour développer son réseau et se faire aider ?

Quand nous débarquons et sommes nouveaux dans un pays étranger et que l’on souhaite y lancer son entreprise, il faut être méthodique. Il faut connaître les contraintes administratives et sociales afin de mieux s’intégrer et de toucher une large audience. Pour faciliter cette intégration, on peut s’orienter auprès de l’Ambassade locale.

Sur place, vous aurez aussi besoin d’avoir un service bancaire adapté à votre croissance internationale, pour vos dépenses ou encore pour pouvoir encaisser ou facturer à l’étranger. L’utilisation d’une carte Amex Air France est très pratique pour les grands voyages et les entrepreneurs, coachs, formateurs et conférenciers ayant des ambitions planétaires.

Nous pouvons aussi nous rapprocher des réseaux français sur place comme les Associations d’accueil et d’entraide des Français à l’étranger. De plus, pour voir comment se trame la vie locale, pourquoi ne pas enquêter sur les réseaux sociaux comme Facebook et LinkedIn,e t bien sûr sur les réseaux propres aux pays où l’on souhaite développer son activité de conférencier ? Enfin, nous pouvons directement démarcher dans le pays choisi pour se frayer un chemin dans l’inconnu et à l’international.

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Les avantages de la communication relationnelle en entreprise

La vie d’une entreprise repose essentiellement sur les informations transmises et les relations professionnelles entre ses membres. Tout promoteur d’entreprises, chefs d’entreprise ou leader se doit d’avoir une bonne aisance relationnelle. Cela lui permet non seulement d’être un bon leader, mais également d’augmenter l’efficacité de son entreprise.

Les avantages d’une bonne communication relationnelle

La communication relationnelle offre des avantages certains non seulement pour celui qui le développe, mais aussi et surtout pour l’essor de l’entreprise.

Les avantages personnels

Avoir une aisance relationnelle est gage de deux choses. Elle permet de développer de façon naturelle un leadership inspirant. Une relation saine et contributive, presque familière dans un cadre professionnel, vous permet de gagner la confiance de vos collaborateurs. Ces deux avantages constituent le socle, des entrepreneurs à succès.

Les avantages pour l’entreprise

Les avantages d’une bonne communication relationnelle entre collègues sont nombreux pour une entreprise. Elle permet entre autres :

  • De faciliter la transmission des informations sensibles ;
  • D’éviter les retards ou les absences inventées ;
  • De réorienter rapidement les objectifs avec adhésion complète des collaborateurs ;
  • La résolution facile des conflits professionnels et interpersonnels ;
  • De mieux gérer les différents secteurs ;
  • De donner la possibilité aux employés de participer aux prises de décisions ;
  • D’inciter chaque membre pour œuvrer pour le bien-être de l’entreprise.

La communication relationnelle professionnelle est l’apanage des entreprises qui ont fidélisé leurs employés. Elle permet au chef d’entreprise d’être un bon leader et de diriger non seulement des équipes, mais plutôt une famille dévouée à la cause de son entreprise.

Les techniques pour une bonne communication relationnelle

Avoir une facilité dans la mise en place et l’entretien d’une bonne relation interpersonnelle est l’une des qualités des grands leaders. Loin d’être innée, elle peut être acquise par l’apprentissage de différentes techniques qu’il faudra approfondir avec une formation sur la communication relationnelle.

Être accessible

L’impression donnée joue un rôle important dans la communication relationnelle. L’ouverture d’esprit, la simplicité, l’empathie et un faciès heureux et accueillant constituent la base de l’aisance relationnelle. À tout cela s’ajoute la confiance en soi et la qualité du style vestimentaire. La confiance en soi génère toujours une attitude positive, une aisance charismatique dans le discours, et tout ceci, dans le respect de la personne humaine.

Le style vestimentaire est une composante qui, au-delà de contribuer à la confiance en soi, reflète le sens de la responsabilité et du respect de la personne. Un style soigné et toujours propre laisse une bonne impression auprès des interlocuteurs.

Installer un environnement d’écoute mutuelle

L’aisance relationnelle est basée en grande partie sur le type d’interactions entre collègues. Pour des relations saines et bénéfiques, l’écoute mutuelle est une obligation. Elle consiste à être empathique, prêt à écouter les inquiétudes de vos collègues sans les juger et dans le strict respect de leur personne.

L’écoute mutuelle impose également une observation attentive des collaborateurs afin de détecter le moindre changement d’humeur, de comportement. Cela permet de pouvoir les amener à se confier ou à trouver une solution pour les aider à faire le vide. L’objectif est d’améliorer leur efficacité en s’intéressant à la personne dans sa globalité.

Acquérir les mots justes

Après l’écoute, il faut mettre les collègues en confiance, des mots sincères et profonds. À cet effet, il est conseillé d’acquérir une très bonne éloquence. Avoir l’art de rassurer par vos dires tout en retenant l’attention et l’esprit de vos collaborateurs devient alors un devoir. Le discours se doit d’être clair, simple et compréhensible.

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Pourquoi préparer une version de vos conférences en anglais

La présentation d’une conférence joue un rôle important tant pour un entrepreneur que pour un leader d’association. Communiquer, passer un message au public, principalement à un public varié, demande une bonne préparation. Pour voir son projet grandir, le conférencier doit prévoir différentes versions de ses conférences : une version en français, une version en anglais ou en d’autres langues, lesquelles lui serviront durant ses déplacements.  

Les enjeux des conférences dans le développement de vos activités

Tous les secteurs d’activités font aujourd’hui face à une concurrence rude. Créer une entreprise ou une association, développer les activités qui s’y affèrent et surtout pouvoir maintenir l’attention du public et rester dans la concurrence, devient alors un défi continuel pour tous les leaders. Et faire des conférences constitue une des stratégies d’approche et de communication des plus efficaces pour se démarquer et se développer à l’international. Les conférences ont pour objet d’échanger avec différentes personnes sur un sujet ou un thème essentiel au conférencier. Ces dernières se trouvent être une plus-value dans la relation client. Plus le public sera nombreux à vos conférences, plus il vous sera possible d’atteindre vos objectifs et vous développer à l’international.  Dans cette optique, il faut savoir que parler anglais et parler français sont choses primordiales. Un conférencier doit pouvoir faire une conférence en anglais, viser un public anglophone, viser à effectuer des déplacements à l’étranger notamment voyager

Les solutions pour traduire ses conférences en anglais

Pour toute activité, la présentation de conférences facilite l’obtention d’un retour direct du public sur une offre bien précise. Qu’il s’agisse par exemple d’un produit, d’une enquête sur une politique ou de tout autre sujet, prévoir une conférence est un moyen de sensibiliser mais surtout de recueillir des informations différentes au vu de développement. Se développer à l’international c’est viser haut et se donner de nombreuses opportunités grâce aux échanges. 

Le conférencier est appelé indéniablement à se rendre dans de nombreux pays, à voyager et multiplier ses déplacements pour avoir le maximum d’interactions. Mais très souvent, la non maîtrise des langues comme  l’anglais se trouve être un fléau pour le conférencier ou formateur international. De nombreuses solutions sont envisageables pour traduire des conférences en anglais. 

Internationalisation : quelles solutions à privilégier ?

Dans un premier temps, certains se laissent tenter à recruter un anglophone bilingue apte à traduire les conférences dans sa langue en anglais. Cela aiderait à connaître les mots et expressions corrects qui seront refléter avec exactitude le contenu et objet-même de la conférence. Cette version traduite pourra être transportée par le conférencier ou formateur international durant tous ses déplacements. Dès lors, parler anglais ne constituera désormais plus un blocage pour les conférenciers de voyager et de se développer à l’international. 

Une seconde solution pour le formateur international serait de recourir à des services en ligne. Toutefois, sachez qu’un traducteur en ligne décrédibilise le travail du conférencier et sans conteste, son autorité. Aussi, la meilleure option pour vos conférences en anglais serait de vous former rapidement en anglais pour avoir les acquis essentiels pour votre présentation ou de requérir à un professionnel qui vous fournira une version de vos conférences en anglais. L’idée serait pour vous d’apprendre ce qu’il faut d’anglais pour être opérationnel en tant que conférencier à l’étranger et pouvoir vous manifester dans tous les lieux nécessaires à votre projet. 

D’autres langues pour vos conférences

Une question qui serait certainement posée par le conférencier est de savoir s’il lui serait utile de préparer ses conférences en d’autres langues. La préparation des conférences en d’autres langues peut s’avérer utile si un marché ou un client nécessite l’intervention d’un conférencier, expert dans son domaine et qui, pour un meilleur impact au sein du public doive effectuer une présentation une langue bien spécifique. 

En somme, un conférencier qui souhaite attiser l’attention au niveau international et devenir formateur international doit prévoir plusieurs déplacements dans des pays différents, parler anglais pour sensibiliser un public bien varié et obtenir des résultats plus concrets, faire une conférence en anglais dans le but principal de se développer à l’international. C’est fondamental. Puis, une fois que la question de votre première conférence en anglais sera réglée, vous pourrez passer aux détails plus pratiques et concrets tels que trouver vos premiers clients à l’étranger, optimiser vos déplacements internationaux (et la gestion de votre fatigue, qui en résultera inévitablement) et sélectionner le service bancaire le plus adapté à votre nouvelle vie à l’international !

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