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Conférencier, coach, formateur : comment trouver des clients à l’étranger ?

Pour toute activité professionnelle, il est important d’élargir son réseau et de mettre au point des stratégies efficaces en vue d’atteindre les sommets. Aujourd’hui, se développer à l’international est une solution majeure, notamment lorsque vous exercez dans le secteur de l’auto-entreprenariat. Et les métiers de conférencier, de coach et de formateur en font partie. Mais pour se faire une place privilégiée dans ce secteur mais aussi pour redoubler de revenus, il faudrait savoir se démarquer en ayant les bonnes méthodes pour trouver des clients. Ce n’est pas uniquement au niveau national ou notamment dans d’autres pays européens, mais aussi, et pour ce domaine précisément, prospecter et intervenir dans d’autres continents.

Plus vous élargissez vos horizons, plus vous vous ouvrez à de nouvelles opportunités. C’est pourquoi, trouver des clients à l’international constitue un atout. Pour cela, vous devez savoir cibler les pays où vous pensez vous rendre en vous informant sur le développement de votre activité dans ces lieux étrangers. A part cela, il est essentiel de profiter de l’avancée technologique et de vous assurer une grande visibilité sur les réseaux sociaux.  En tant que conférencier, coach ou formateur français, voici quelques astuces et conseils à suivre pour concrétiser votre projet de coaching à l’international.

Quels sont les pays à cibler, les plus favorables pour développer son activité en tant que Français ?

Il est impensable pour un formateur international de ne pas envisager de déplacements fréquents, du moins au début. Le coach, le conférencier ou le formateur français qui souhaite obtenir davantage d’audience et développer son activité doit prévoir un planning de déplacements chaque année et bien choisir ses pays cibles.  

Pour commencer une quête de nouveaux clients, il faut sélectionner des pays européens pour s’initier  au contexte de coaching dans un environnement différent de celui auquel l’on est d’habitude confronté. En Europe, les pays sont faciles d’accès, la circulation est très fluide, et vous n’aurez pas beaucoup de difficultés à vous adapter aux réglementations. Optez par exemple pour la Suisse, l’Allemagne ou le Luxembourg où la culture vous sera familière. 

Après quelques séances, vous aurez certainement gagné en expérience. Et si c’est déjà le cas, une autre destination à privilégier serait les USA. Réputés pour être l’eldorado des entrepreneurs, surtout dans le domaine du coaching, les USA vous ouvriront les portes pour vous aligner aux formateurs internationaux. La population en grand nombre jouera en votre faveur pour vous garantir un meilleur chiffre d’affaires.  Vous aurez droit à une clientèle très variée et large. Les coachs les plus réputés se sont forgé leur renommée aux USA. Attendez-vous à une concurrence assez rude une fois arrivé sur cette terre promise du coaching où beaucoup d’autres conférenciers interviennent chaque année. Il n’en reste pas moins que vous parviendrez facilement à atteindre vos objectifs aux USA. Et la culture commune occidentale ne constituera pas pour vous un obstacle. 

Si finalement, vous souhaitez enrichir votre expérience en tant que conférencier français et vous développer à l’international, l’Asie sera pour vous un challenge. Le choc culturel sera sûrement fort. Pour trouver des clients  dans ce continent, il vous faudra savoir mettre en valeur la « french touch » en vous. Mais ce n’est pas mission impossible. Prenez pour exemple le business de Guillaume Rué de Bernadac parfaitement maîtrisé à Shanghaï.

Quels réseaux sociaux et médias pour communiquer selon les pays ?

Pour se faire un nom et générer un maximum de leads, utiliser les réseaux sociaux peut s’avérer très efficace. Le nombre de visiteurs sur les différents réseaux tels que LinkedIn se comptent aujourd’hui par milliers. Les interactions y sont rapides et portent tout aussi rapidement leurs fruits. 

Dans les pays européens et aux USA, LinkedIn est d’ailleurs le réseau professionnel le plus fréquenté et par lequel l’on parvient à se faire connaître à l’international. Développer une stratégie de présence sur LinkedIn pour trouver des clients est donc fondamental quand on envisage de développer son activité dans de nouveaux pays.

Le taux d’utilisateurs professionnels sur Facebook et Twitter sont aussi très nombreux dans ces pays. Usez de vos ressources pour être bien référencé et pour savoir comment faire suivre les mises à jour de vos activités sur ces réseaux. 

YouTube est davantage destiné pour aborder un sujet, faire une FAQ ou un LIVE pour fédérer votre communauté. 

Enfin pour développer votre activité en tant que formateur, coach ou conférencier,  Instagram est le réseau social opté par les professionnels dans ces pays pour des posts ou des stories quotidiennes. Cela en tenant compte bien évidemment de la clientèle cible et des critères de ceux qui vous sont déjà abonnés. 

Les préférences varient selon le pays. Si vous ciblez une clientèle du côté de l’Asie, la population au Japon et  à Taïwan sont plus adeptes de Line ; tandis qu’en Chine, les clients usent davantage de WeChat et ceux en Corée, de Kakotalk. Il faut donc avoir la main pour pouvoir manier les différences entre toutes ces plateformes.

Comment faire de ses origines une force et un atout pour développer son activité à l’étranger ?

S’exporter à l’étranger, c’est voir grand. Cela nécessite d’avoir certaines compétences en stratégie de communication. Vous allez passer un message à une audience différente que vous souhaiteriez sensibiliser.   

Pour atteindre cet objectif, vous devez mettre en avant tous vos atouts, vous construire une forte image en revendiquant votre culture et vos origines à travers la manière dont vous présenterez les choses «  à la française » (ce que nous entendons par french touch). Tout cela en portant également un intérêt à la culture du pays où vous interviendrez. 

Faire attention à la communication interculturelle selon les pays

Il existe différentes manières de communiquer à l’étranger. Avant de vous manifester pour votre conférence ou séance de coaching, faites quelques petites recherches sur la culture du pays où vous comptez vous rendre : les coutumes,  les pratiques, les manières … Par exemple, la façon d’aborder une personne en Asie n’est pas la même qu’en France ou en Europe. Faites toujours attention à vos gestes. D’ailleurs, ces différences culturelles peuvent aussi exister entre les Américains et nos voisins européens. 

Pourquoi développer son activité de coach, formateur ou conférencier à l’international ?

Se donner l’opportunité d’élargir son champ de travail permet sans conteste d’avoir un meilleur cadre de vie. Être coach, formateur ou conférencier international est un des objectifs les plus ambitieux de ce métier. Développer son activité à l’international a des buts bien précis : sensibiliser plus de monde, trouver plus de clients, augmenter la taille de son marché et viser un chiffre d’affaires toujours plus élevé.

Différences à l’étranger = dans un autre pays que son pays d’origine / à l’international = dans plusieurs pays

Les moyens de développer son activité sont multiples. Et il existe des différences entre développer son business sur place, dans son pays d’origine et développer son business à l’étranger. 

S’établir dans un autre pays donne l’opportunité de voir par soi-même l’évolution de ce qui est entrepris, par le biais de rencontres physiques avec les clients, mais aussi par les événements auxquels l’on assiste (conférences, évènements networking, etc.).

Quoiqu’il soit aujourd’hui possible de piloter une entreprise à distance via les moyens digitaux,  privilégier la communication physique renforce votre image et optimise votre travail. 

Avantages et contraintes d’une activité à l’international (se déplacer souvent, etc.)

Une activité à l’international présente, comme toute autre activité, ses avantages et ses inconvénients.

Certes, les profits sont nombreux du point de vue financier et personnel : avoir plus de clients, visiter de nouveaux horizons, s’enrichir en cultures etc. Mais ces déplacements ne sont pas sans contraintes, notamment la gestion du temps, le temps de récupération, la fatigue générée, les risques de surmenage etc… 

Et Il est aussi essentiel de s’assurer d’une bonne gestion de portefeuille car le pourcentage d’imprévus peut amener à déduire certaines charges de sa poche.

Comment s’y prendre ?

En résumé, pour développer son activité à l’international en tant que coach, formateur ou conférencier, il faut maîtriser plusieurs informations concernant les pays, les moyens de communication, les fautes à ne pas commettre, les avantages et les contraintes qu’il faut prendre en considération. Les pièges et difficultés pour se développer à l’international sont nombreux et souvent inévitables, quel que soit le domaine dans lequel on intervient. Le choix du pays  a un enjeu de taille pour l’évolution de votre carrière ainsi que votre présence sur les réseaux sociaux.

Vous devez aussi anticiper vos premières interventions suffisamment à l’avance en préparant une version de vos conférences en anglais ou dans toute autre langue selon les pays que vous visez. Ne minimisez pas la connaissance de la culture du pays où vous envisagez de promouvoir votre activité, notamment en intégrant l’Europe, les USA et les pays asiatiques.

Vous devrez aussi penser à des détails pratico-pratiques mais indispensables, comme le choix du service bancaire le plus adapté pour votre activité à l’étranger. En effet, il vous faudra bien pouvoir être payé, donc recevoir des paiements depuis l’étranger, et effectuer tout type de transactions sur place ou depuis la France avec le pays que vous visez. Mais quoi qu’il en soit, tout ce que vous entreprendrez dans ce sens vous permettra de progresser énormément, sur le plan du business comme sur le plan personnel. Lancez-vous, vous ne le regretterez pas !

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10 erreurs à éviter pour une intervention médiatique

Un passage média est une formidable opportunité pour une entreprise ou une personne de se faire connaître et d’atteindre un public plus large. Il peut s’agir d’une interview avec un journaliste, d’une invitation sur un plateau télé, d’un reportage dans votre entreprise ou vos locaux, etc. Cependant, pour réussir une intervention médiatique, il est essentiel d’éviter les erreurs courantes qui pourraient nuire à votre image. En effet : si un passage média réussi est un atout, une intervention râtée peut se révéler contre-productive, la pire situation étant de générer un bad buzz…. Dans cet article nous allons donc explorer les 10 principales erreurs à éviter en vue d’une intervention médiatique, pour limiter les risques et mettre toutes les chances de votre côté :

1 – Manque de préparation

La préparation est la clé du succès lors des interviews médiatiques. Il est important de se familiariser avec l’intervieweur et de comprendre les questions potentielles qui pourraient être posées. Cela vous aidera à vous sentir plus confiant et à répondre plus efficacement aux questions.

Il n’y a pas de secret : la réussite d’une intervention en public est proportionnellement corrélée à sa préparation ! Et dans le cas d’un passage média, les effets sont démultipliés – puisqu’il restera un enregistrement qui pourra continuer d’être diffusé et partagé bien longtemps après l’intervention elle-même.

Il faut donc se préparer de la même manière qu’un sportif se prépare – physiquement, mentalement et stratégiquement -, de la même manière qu’un pilote d’avion prépare son plan de vol et doit penser à tous les détails – le carburant, l’état du matériel, le temps exact de chaque segment de vol, la force et la direction du vent, la météo, les pistes et zones sur lesquelles il sera possible d’atterrir s’il y a un problème, etc. – de la même manière qu’un chirurgien doit préparer ses instruments, le déroulé exact de l’opération, bien connaître son patient, avoir fait tous les repérages nécessaires en amont, être parfaitement coordonné avec toutes les autres personnes qui ont un rôle déterminant à jouer dans la réussite de l’opération : l’anesthésiste, l’infirmier, etc.

Au fond c’est cela se préparer : penser à tout. De A à Z. Et tout particulièrement à ce qui pourrait mal se passer et aux solutions qu’il serait alors possible de mobiliser…

2 – Ne pas connaître son public

Il est important de comprendre votre public cible avant de participer à une interview. Cela vous aidera à adapter votre message et à vous assurer que vous communiquez efficacement.

L’erreur fréquente, en vue d’une intervention quelle qu’elle soit, est de ne penser qu’au message que l’on veut faire passer. En réalité, le message ne s’élabore que dans un second temps de la préparation, après avoir clairement identifié le public auquel on s’adresse ainsi qu’au média à travers lequel on s’exprime.

La conscience la plus précise de la configuration médiatique est l’une des clefs du succès. Pour que la communication soit réussie, il faut déjà être au clair sur le public que l’on cible. Ensuite, se demander si le media qui nous a sollicité nous permet d’atteindre ce public, ou est cohérent par rapport à notre stratégie de communication. Chaque support médiatique ou émission a son style éditorial, son ton, son approche, ses thèmes de prédilection… Ne partez pas dans l’idée que tout passage médiatique est bon à prendre ! Au contraire, gardez en tête qu’un passage raté peut se révéler terriblement contre-productif… Parfois, dire non est la meilleure solution.

3 – Utilisation de jargon

L’utilisation de jargon peut rendre votre message difficile à comprendre pour le public. Il est important d’utiliser un langage clair et simple pour communiquer efficacement.

Un minimum de langage technique peut être pertinent pour assoir votre expertise sur le sujet. C’est une forme d’argument d’autorité. Mais pas d’excès, respectez un bon dosage au risque de rendre vos paroles imbuvables ! 20% de vocabulaire technique pour 80% de vocabulaire simple, vous reconnaissez le ratio de Pareto, c’est ce qu’il faut !

4 – Manque de clarté

Il est important de communiquer clairement et directement lors des interviews médiatiques. Cela aidera à éviter toute confusion ou malentendu.

De la même manière qu’il faut éviter l’abus de jargon technique, il faut tout autant limiter les formulations trop complexes. Faites des phrases courtes, concises, claires et directes. Faites simple. Allez à l’essentiel. (Evitez d’embarrasser votre public : « embrassez-le » !)

5 – Éviter les questions difficiles

Il est facile d’éviter les questions difficiles ou de donner des réponses vagues. Cependant, cela peut nuire à votre crédibilité et à votre réputation. Il est important de répondre honnêtement et directement aux questions, même si elles sont difficiles.

C’est le cœur du media training : préparer ces questions épineuses ou polémiques, s’entraîner à y faire face sans broncher, sans sourciller, au contraire en faire la meilleure occasion de révéler votre sincérité !

Dans un précédent article nous avons présenter 4 façons de répondre à tout type de questions, en résumé voici comment se préparer aux questions pièges :

  • Réfléchissez aux questions autant qu’à l’intervention elle-même. Ne pensez pas seulement à ce que vous voulez dire mais aussi à ce que les autres voudraient vous faire dire, notamment vos contradicteurs.
  • Quel que soit le sujet, réfléchissez aux questions qui vous seront très probablement posées, les plus évidentes mais aussi les plus inattendues, les plus tordues, et toutes les critiques possibles que vos ennemis pourraient vous adresser…
  • Classez toutes les questions par catégories. Préparez des réponses-types par catégories de questions, c’est-à-dire des réponses qui peuvent être données quelle que soit la question de la catégorie qui est posée et quelle que soit la façon dont elle est posée.
  • Pour chaque catégorie, préparez une réponse « idéale » qui donne suffisamment d’éléments informatifs pour donner le sentiment que vous répondez bien à la question sans vous défiler…
  • Ne refusez jamais de répondre à une question. Lorsqu’on vous pose une question, évitez de penser au pire. Concentrez-vous sur ce qui est dit, écoutez très attentivement chaque question et voyez dans quelle catégorie elle peut rentrer. Vous avez alors une réponse toute prête, pas la peine de s’affoler en se demandant quoi répondre.
  • Ne dites jamais : « Je ne peux pas répondre à cette question » ou « Je refuse de répondre à cette question » ! Si vous êtes vraiment embarrassé, ne le laissez pas paraître. Tenez-vous bien droit, maintenez un fort contact visuel avec la personne qui vous a posé la question, n’ayez pas peur d’un silence dominé.
  • Prenez tout votre temps. Prenez le temps de reformuler les questions, surtout les plus difficiles : c’est également une façon de montrer votre considération et d’éviter les mauvaises interprétations. Et ce sont tout autant de secondes de gagnées pendant lesquelles réfléchir et identifier les mots-clefs qui vous permettront de rattacher la question à l’une des grandes catégories que vous avez préparées !

D’où l’importance de la préparation, on y revient toujours…

6 – Éviter les pauses

Il est important de prendre des pauses pour réfléchir avant de répondre aux questions. Cela vous aidera à formuler une réponse plus efficace et à éviter de vous précipiter.

D’une façon générale, et cela rejoint le dernier point précédent, n’ayez pas peur des silences. Utilisez le « silence tactique » : ne vous précipitez pas pour répondre. Dès les premières questions, même si elles sont simples, marquez une (légère) pause avant de prononcer le moindre mot. Ainsi, chaque fois que vous vous tairez, tout le monde pensera que c’est normal, que c’est votre style, votre façon de parler, personne n’imaginera que vous êtes en train d’hésiter.

Inversement, si vous répondez à chaque fois du tact-au-tac, si vous vous précipitez sans jamais prendre le temps de souffler, les moments où vous marquerez un arrêt risqueront d’être interprétés comme des hésitations, des mises en difficulté, même si ce n’est pas le cas…

Je parle de « silence tactique » car c’est une véritable tactique pour maquiller vos véritables hésitations mais aussi pour limiter le temps d’exposition au risque de questions difficiles : plus vous prenez de temps, moins on pourra vous poser de questions…

7 – Ignorer les signaux corporels

Les signaux corporels peuvent en dire long sur la manière dont vous vous sentez pendant l’interview. Il est important de faire attention à votre langage corporel pour communiquer efficacement avec votre public.

Apprenez à déceler les tics et signes de trac et de nervosité, c’est une compétence clef pour (auto)analyser ses passages media et faire du media training !

8 – Manque de préparation technique

Il est important de s’assurer que tout l’équipement technique est en bon état de fonctionnement avant l’interview. Cela aidera à éviter les problèmes techniques qui pourraient nuire à l’interview.

Un micro mal fixé, un spot mal dirigé, une chaise mal réglée… De petits détails peuvent avoir de grosses conséquences.

Quand on n’en a pas l’expérience, prendre place la toute première fois sur un plateau télé peut se révéler très intimidant. Avoir les spotlights qui s’allument en pleine face peut surprendre, on peut se sentir aveuglé et complétement déstabilisé. Tout autant de moments délicats qui risquent de nuire à votre image. C’est aussi à ça que peut servir le média training, notamment en studio : pour appréhender et s’habituer à un environnement inhabituel, ne pas être surpris ou du moins pouvoir travailler sur nos réactions dans une telle situation pour ne pas donner le sentiment qu’on est déstabilisé.

9 – Ne pas suivre les règles de l’interview

Il est important de suivre les règles de l’interview, telles que les limites de temps et les sujets à éviter. Cela aidera à maintenir la qualité de l’interview et à éviter toute confusion ou malentendu.

Cela rejoint les 5 premiers points : quand vous avez clairement identifié votre public et le média, vous savez ce que quoi vous devez vous concentrez mais aussi les sujets ou considérations que vous devez absolument éviter ! Vous devez identifier les « propos interdits ». Cela fait partie d’une préparation minutieuse : préparer ce que l’on a à dire autant que préparer ce que l’on ne doit surtout pas dire. Et s’y tenir.

10 – Manque de confiance en soi

La confiance en soi est essentielle lors des interviews médiatiques. Cela vous aidera à communiquer efficacement et à transmettre votre message de manière convaincante.

Rien de pire qu’une personne mal à l’aise à la télé : cela se voit aussitôt, cela se ressent dans l’expression, les signes de trac et de nervosité… Le media training vous permettra d’identifier tous ces signes pour les gommer progressivement. De la même manière que vos pros doivent être clairs et précis, votre image doit être la plus nette possible.

Ne partez pas avec l’idée que vous voulez « être naturel ». Personne n’est naturel face à l’objectif d’une caméra sur un plateau télé. C’est une activité de professionnels qui nécessite beaucoup de technique et de pratique. Si vous voulez passer dans les médias, vous devez vous donner les moyens de vos ambitions et faire des séances de media training pour ne pas vous laisser surprendre bêtement comme un débutant. Le manque de préparation n’est pas une preuve de « naturel » ou d’authenticité, c’est uniquement une preuve de bêtise ou de naïveté. Et dites-vous bien qu’après un passage média raté…les journalistes ne vont pas se précipiter pour vous rappeler ! Inversement, si vous êtes à l’aise, bien préparé, que vous jouez le jeu et que vous donnez au journaliste ce qu’il attend pour réaliser une bonne émission, soyez sûr qu’il gardera votre contact et pourra vous recommander pour d’autres émissions.

Si vous avez donc l’ambition de passer dans les médias ou que c’est un aspect central de votre stratégie de communication, faites bien attention à ces erreurs hélas très fréquentes ! En évitant ces 10 erreurs courantes, vous vous donnez toutes les chances de réussir vos interviews médiatiques et améliorer votre image de marque.

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5 éléments à prendre en compte pour fixer le tarif de vos formations

La tarification est un aspect délicat de l’activité de coach ou formateur. Il y a plusieurs façon d’envisager vos tarifs, que ce soit à l’heure, la journée, à l’objectif ou à la mission… Mais même une fois vos tarifs fixés, il est parfois nécessaire ou pertinent de pouvoir les ajuster. Voici plusieurs paramètres à prendre en compte pour ajuster ou ré-ajuster le tarif de vos formations : les frais de déplacement, les frais d’hébergement, la taille de l’audience, le type d’événement, et enfin la demande, qui peut quant à elle varier par rapport à des critères inattendus comme la période ou le mois dans l’année ou encore l’évolution du secteur et donc de la concurrence ! Voyons tout cela en détail :

Les frais de déplacement et d’hébergement

Lorsque vous facturez vos frais de déplacement et d’hébergement pour les événements qui ont lieu hors de votre ville, voici quelques conseils à suivre :

  1. Établir une politique de remboursement claire : Établissez une politique de remboursement claire pour vos frais de déplacement et d’hébergement, en spécifiant les conditions dans lesquelles ces frais seront pris en charge par le client. Vous pouvez demander un remboursement intégral, dans ce cas vous devrez généralement transmettre toutes les factures et les reçus, gardez-les biens et faites-en des copies. Si le client dispose d’un budget limité, vous pouvez convenir d’un remboursement partiel des dépenses. Enfin, vous pouvez aussi proposer un forfait défraiement, dans ce cas c’est à vous de faire correspondre vos dépenses à ce montant, car si le montant est dépassé cela empiétera sur votre marge. Mais si vous parvenez à dépenser moins, c’est tout autant de profit en plus !
  2. Inclure les frais de déplacement et d’hébergement dans votre devis : Incluez les frais de déplacement et d’hébergement directement dans votre devis initial pour éviter toute confusion ou malentendu ultérieur. Une stratégie de tarification peut être d’inclure par défaut un forfait défraiement dans tous vos devis, même pour les formations qui se déroulent à proximité de chez vous. Dans ce dernier cas, vous aurez d’autant plus de marge de manœuvre pour ajuster le prix si le client a un budget limité et/ou qu’il négocie à la baisse…
  3. Utiliser des tarifs standard : Utilisez des tarifs standard pour vos frais de déplacement et d’hébergement en fonction des distances à parcourir et des coûts de l’hébergement dans les différentes villes. Frais kilométriques, prix moyen d’un repas du midi / du soir, prix moyen d’une chambre d’hôtel standard dans une petite ville / ville moyenne / grande agglomération / région parisienne etc.
  4. Fournir des justificatifs : Fournissez des justificatifs pour vos frais de déplacement et d’hébergement, tels que des factures de transport, des factures d’hébergement, ou des reçus de repas.
  5. Établir un accord écrit : Établissez un accord écrit avec le client pour les frais de déplacement et d’hébergement avant l’événement, en spécifiant les frais qui seront pris en charge par le client et les frais qui seront pris en charge par vous-même.

En résumé, pour facturer vos frais de déplacement et d’hébergement pour les événements qui ont lieu hors de votre ville, vous devez établir une politique de remboursement claire, inclure les frais dans votre devis, utiliser des tarifs standard, fournir des justificatifs, et établir un accord écrit avec le client. En suivant ces conseils, vous pourrez facturer vos frais de manière juste et transparente pour vous et pour le client.

La taille de l’audience et le type d’évènement

Peut-être y avez-vous déjà songé mais vous ne voyez pas forcément comment vous y prendre… Comment facturer vos services de formation en art oratoire en fonction de la taille de l’audience et du type d’événement ?

Pour ajuster les tarifs de vos formations en art oratoire en fonction de la taille de l’audience et du type d’événement, voici quelques conseils à suivre :

  1. Établir une grille tarifaire : Établissez une grille tarifaire en fonction de la taille de l’audience et du type d’événement. Par exemple, vous pouvez facturer un tarif différent pour une formation en ligne, une formation en personne, ou une formation dans un lieu de prestige.
  2. Facturer par personne ou par groupe : Vous pouvez facturer en fonction du nombre de participants à la formation. Si vous facturez par personne, vous pouvez proposer des tarifs dégressifs en fonction du nombre de participants. Si vous facturez par groupe, vous pouvez proposer un tarif forfaitaire pour l’ensemble du groupe.
  3. Tenir compte du temps de préparation : N’oubliez pas de tenir compte du temps de préparation nécessaire pour la formation. Le temps de préparation peut varier en fonction de la taille de l’audience et du type d’événement.
  4. Tenir compte des frais annexes : N’oubliez pas de tenir compte des frais annexes tels que les frais de déplacement, les frais d’hébergement, les frais de location de salle ou les frais de matériel. Et puis les imprévus ! On en a beaucoup parlé dans cet article : comment évaluer correctement vos services pour proposer un tarif juste et compétitif ?
  5. Proposer des offres promotionnelles : Proposez des offres promotionnelles en fonction de la taille de l’audience et du type d’événement. Par exemple, vous pouvez offrir une réduction pour une formation en ligne pour un petit groupe, ou une offre spéciale pour une formation dans un lieu de prestige pour une grande audience. On a abordé le sujet ici : 3 stratégies de tarification pour vendre plus et vendre mieux

En résumé, pour facturer vos services de formation en art oratoire en fonction de la taille de l’audience et du type d’événement, il est important d’établir une grille tarifaire, de facturer par personne ou par groupe, de tenir compte du temps de préparation, des frais annexes et de proposer des offres promotionnelles. En suivant ces conseils, vous pourrez proposer une tarification juste et transparente pour vos services de formation en art oratoire.

Ajustez vos tarifs en fonction de la demande

Pensez aussi à la possibilité d’ajuster vos tarifs en fonction de la demande pour mes services de formation en art oratoire. Mais si l’idée est séduisante en théorie, comment faire en pratique ? Voici quelques conseils à suivre :

  1. Surveiller la demande : Surveillez la demande pour vos services de formation en art oratoire en fonction des saisons, des événements, ou des tendances du marché.
  2. Proposer des tarifs promotionnels : Proposez des tarifs promotionnels pour stimuler la demande en période de baisse, ou pour attirer de nouveaux clients. Les promos doivent être un outil stratégique. Mais attention à ne pas en abuser, le risque est d’en faire un usage « désespéré » en espérant attirer de trop rares clients en vous bradant…
  3. Offrir des prestations exclusives : Offrez des prestations exclusives pour attirer les clients les plus exigeants et les plus fidèles, tels que des formations de plusieurs semaines, des sessions de coaching personnalisées, ou des outils de suivi individualisé. Si vous ne vendez pas assez, ce n’est pas forcément en quantité mais peut-être aussi en qualité. Essayez de vous repositionner avec une nouvelle offre, peut-être que vous ne vendrez pas plus mais vous vendrez plus cher ! C’est une stratégie bien plus pertinente et moins risquée que la stratégie précédente des « promos »…
  4. Établir des tarifs saisonniers : Établissez des tarifs saisonniers pour ajuster vos tarifs en fonction de la demande pendant les périodes de haute saison ou de basse saison.
  5. Adapter les tarifs en fonction de la concurrence : Surveillez les tarifs pratiqués par vos concurrents et ajustez vos tarifs en conséquence pour rester compétitif. Encore une fois, compétitif ne veut pas forcément dire « moins cher ». Le tarif est cher ou pas cher en fonction de la valeur perçue de ce que vous proposez, c’est donc sur le contenu de votre formation que vous devez travailler en priorité, ainsi que sur votre marque personnelle et le marketing de votre offre en général.

En résumé, pour ajuster vos tarifs en fonction de la demande pour vos services de formation en art oratoire, vous devez surveiller la demande, proposer des tarifs promotionnels, offrir des prestations exclusives, établir des tarifs saisonniers et adapter les tarifs en fonction de la concurrence. En trouvant un équilibre entre ces différents éléments, vous pouvez ajuster vos tarifs pour répondre à la demande et rester compétitif sur le marché de la formation en art oratoire.

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3 stratégies de tarification pour vendre plus et vendre mieux

Différents niveaux de service pour différents tarifs

Comment structurer une offre de tarification qui inclut différents niveaux de service pour mes clients ?

Lorsque vous proposez différents niveaux de service à vos clients, il est important de structurer votre offre de tarification de manière claire et facilement compréhensible. Voici quelques conseils pour structurer une offre de tarification qui inclut différents niveaux de service :

  1. Identifiez les différents niveaux de service : Tout d’abord, identifiez les différents niveaux de service que vous souhaitez proposer à vos clients. Par exemple, vous pouvez proposer des packages de base, intermédiaires et haut de gamme.
  2. Déterminez les caractéristiques de chaque niveau de service : Pour chaque niveau de service, déterminez les caractéristiques et les avantages que vous offrez à vos clients. Par exemple, le niveau de service de base peut inclure une formation en ligne, tandis que le niveau de service haut de gamme peut inclure une formation en personne, des sessions individuelles et un suivi personnalisé.
  3. Établissez des tarifs pour chaque niveau de service : Établissez des tarifs pour chaque niveau de service en fonction des caractéristiques et des avantages que vous offrez à vos clients. Il est important que les tarifs reflètent la valeur que vous apportez à chaque niveau de service.
  4. Présentez votre offre de manière claire et concise : Présentez votre offre de manière claire et concise pour que vos clients puissent facilement comprendre les différents niveaux de service que vous proposez et les avantages de chacun. Utilisez des graphiques et des tableaux pour aider à visualiser les différences entre les niveaux de service.
  5. Offrez une flexibilité : Offrez une certaine flexibilité dans votre offre de tarification pour que vos clients puissent choisir le niveau de service qui convient le mieux à leurs besoins et à leur budget. Par exemple, vous pouvez proposer des options de personnalisation pour chaque niveau de service.

En résumé, pour structurer une offre de tarification qui inclut différents niveaux de service pour vos clients, vous devez identifier les différents niveaux de service, déterminer les caractéristiques de chaque niveau de service, établir des tarifs pour chaque niveau de service, présenter votre offre de manière claire et concise, et offrir une certaine flexibilité pour répondre aux besoins de vos clients.

Différents packages : quel contenu pour quel tarif ?

Package de base :

  • Formation en ligne avec accès à des vidéos de formation et à des ressources supplémentaires en ligne.
  • Durée de la formation : 3 heures
  • Tarif : 250€

Package intermédiaire :

  • Formation en personne dans une salle de réunion ou en ligne via un webinaire.
  • Durée de la formation : 6 heures
  • Inclut des exercices pratiques, des simulations de présentation et des feedbacks personnalisés.
  • Tarif : 500€

Package haut de gamme :

  • Formation en personne sur plusieurs jours dans un lieu de prestige.
  • Durée de la formation : 3 jours
  • Inclut des séances individuelles de coaching, un suivi personnalisé après la formation, une analyse de la vidéo de la présentation de chaque participant et un rapport d’évaluation détaillé.
  • Tarif : 3000€

Ces packages peuvent être ajustés en fonction des besoins spécifiques de chaque client et des objectifs de la formation en art oratoire. Il est important de se rappeler que le tarif doit refléter la valeur que vous apportez à chaque niveau de service.

On peut même envisager un package premium de formation en art oratoire dont le prix pourrait dépasser les 5000 euros ou même les 10.000 euros, en incluant notamment les éléments suivants :

  • Formation en personne dans un lieu de prestige avec un formateur de haut niveau.
  • Durée de la formation : 5 jours.
  • Inclut des séances individuelles de coaching, des exercices pratiques, des simulations de présentation, des feedbacks personnalisés et des sessions de répétition.
  • Analyse approfondie de la vidéo de la présentation de chaque participant, avec un rapport d’évaluation détaillé.
  • Suivi personnalisé après la formation avec des sessions de coaching supplémentaires.
  • Inclut l’hébergement de luxe, les repas, les frais de déplacement et toutes les autres dépenses liées à la formation.
  • Un accès exclusif à une communauté de pratiquants de l’art oratoire pour échanger et continuer à progresser.

Ce package premium est conçu pour les clients qui cherchent à améliorer significativement leurs compétences en art oratoire et à se démarquer de la concurrence. Le tarif reflète la qualité et la valeur des prestations offertes, ainsi que l’expertise du formateur de haut niveau.

En fait, tout dépend de la valeur que le package de formation en art oratoire offre aux clients. Si le package à 10.000 euros inclut des éléments uniques tels qu’une formation de plusieurs jours en immersion avec un ou plusieurs formateurs ayant des grandes compétences et/ou une grande renommé, un accès exclusif à des événements de réseautage, des séances individuelles de coaching intensif et des outils de suivi personnalisés, alors il peut être considéré comme envisageable et raisonnable pour certains clients en ayant les moyens.

Cependant, il est important de prendre en compte le marché de la formation en art oratoire et la concurrence pour déterminer un tarif approprié pour un package de formation de ce niveau de prix. Le package doit offrir une valeur exceptionnelle pour justifier un tarif aussi élevé. Un tarif de 10.000 euros ou plus pour une formation en art oratoire à doit être justifié par la qualité et la valeur des prestations offertes, ainsi que par les résultats que les clients peuvent attendre de cette formation.

Le pouvoir d’attraction des réductions

Les réductions de tarifs peuvent être un excellent moyen de fidéliser vos clients et d’en attirer de nouveaux . Voici quelques conseils pour utiliser les réductions de tarifs de manière efficace :

  1. Offrir des réductions pour les clients fidèles : Offrir des réductions à vos clients fidèles est un excellent moyen de les remercier pour leur fidélité. Vous pouvez offrir des réductions pour les clients qui ont déjà utilisé vos services plusieurs fois, ou pour les clients qui ont parrainé de nouveaux clients.
  2. Proposer des offres promotionnelles pour attirer de nouveaux clients : Proposer des offres promotionnelles pour attirer de nouveaux clients peut être un excellent moyen de vous démarquer de la concurrence. Par exemple, vous pouvez offrir une réduction pour la première prestation de formation d’un nouveau client.
  3. Utiliser les réseaux sociaux pour promouvoir les réductions : Les réseaux sociaux sont un excellent moyen de promouvoir les réductions que vous offrez à vos clients. Vous pouvez publier des offres promotionnelles sur vos comptes de réseaux sociaux, ou offrir des codes de réduction exclusifs aux abonnés de vos comptes de réseaux sociaux.
  4. Établir des conditions claires pour les réductions : Il est important d’établir des conditions claires pour les réductions que vous offrez, afin que les clients sachent exactement ce à quoi ils ont droit. Les conditions peuvent inclure une date limite pour l’utilisation de la réduction, des restrictions sur les types de prestations qui peuvent être incluses dans la réduction, ou des exigences spécifiques pour être éligible à la réduction.
  5. Ne pas abuser des réductions ! Il est important de ne pas abuser des réductions pour éviter de réduire votre marge bénéficiaire. Offrir des réductions peut être un excellent moyen de fidéliser et d’attirer des clients, mais il est important de trouver un équilibre pour que cela ne nuise pas à votre entreprise.

En résumé, les réductions de tarifs peuvent être un excellent moyen de fidéliser vos clients et d’attirer de nouveaux clients, mais il est important d’établir des conditions claires et de trouver un équilibre pour que cela ne nuise pas à votre entreprise.

Se démarquer des concurrents… et s’adapter au client !

Pour vous démarquer de la concurrence en proposant une tarification unique et attrayante pour vos services de formation en art oratoire, voici quelques conseils :

  1. Offrir des packages de formation sur mesure : Proposez des packages de formation sur mesure pour répondre aux besoins spécifiques de chaque client. Par exemple, vous pouvez offrir des packages de formation adaptés à différents niveaux de compétence ou à différents objectifs de présentation.
  2. Offrir une expérience client exceptionnelle : Offrez une expérience client exceptionnelle en mettant l’accent sur la qualité de vos prestations, la personnalisation et le service à la clientèle. Soyez attentif aux besoins de vos clients et offrez-leur des solutions sur mesure.
  3. Proposer des tarifs compétitifs : Proposez des tarifs compétitifs pour attirer de nouveaux clients et fidéliser vos clients existants. Recherchez les tarifs pratiqués par vos concurrents pour vous assurer que vos tarifs sont compétitifs.
  4. Proposer des offres promotionnelles : Proposez des offres promotionnelles pour attirer de nouveaux clients, comme des réductions pour les premières prestations, des programmes de parrainage, ou des offres spéciales pour les événements spéciaux.
  5. Proposer des prestations exclusives : Proposez des prestations exclusives pour vous différencier de vos concurrents, comme des sessions de coaching individuel, des outils de suivi personnalisé, ou des événements de réseautage exclusifs.

Pour conclure, voici ce que vous devez retenir : pour vous démarquer de la concurrence en proposant une tarification unique et attrayante pour vos services de formation en art oratoire, il est important d’offrir des packages de formation sur mesure, une expérience client exceptionnelle, des tarifs compétitifs, des offres promotionnelles, et des prestations exclusives. En trouvant un équilibre entre ces différents éléments, vous pouvez offrir une tarification unique et attrayante pour vos services de formation en art oratoire.

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Coachs, formateurs : comment évaluer correctement vos services pour proposer un tarif juste et compétitif ?

Si vous êtes coach ou formateur en art oratoire, l’une des questions les plus importantes que vous devez vous poser est comment évaluer correctement vos services pour proposer un tarif juste et compétitif. Dans cet article, nous allons vous donner quelques conseils simples et pratiques pour vous aider à répondre à cette question.

Quelle valeur apportez-vous ?

Tout d’abord, il est important de comprendre la valeur que vous apportez à vos clients. Cela peut inclure votre expertise, votre expérience, votre formation et votre spécialisation dans un domaine spécifique. Il est également important de prendre en compte les coûts associés à la prestation de vos services, tels que les frais de déplacement et d’hébergement, les frais de matériel et les frais de marketing.

Ensuite, vous pouvez commencer à évaluer vos tarifs en vous basant sur les tarifs pratiqués par d’autres formateurs en art oratoire dans votre région ou dans votre domaine de spécialisation. Cela vous donnera une idée des tarifs moyens pratiqués sur le marché et vous permettra de vous situer par rapport à la concurrence.

Il est également important de prendre en compte les demandes de vos clients et de vous adapter en conséquence. Si vous recevez de nombreuses demandes pour une formation spécifique, vous pouvez considérer l’augmentation de vos tarifs pour refléter la demande. De même, si vous avez peu de demandes pour une formation spécifique, vous pouvez envisager de baisser vos tarifs pour attirer de nouveaux clients.

Enfin, il est important de toujours garder à l’esprit votre objectif de rentabilité. Vous devez vous assurer que vos tarifs couvrent vos coûts tout en vous permettant de réaliser un profit raisonnable. Il est également important de tenir compte de l’évolution du marché et d’ajuster régulièrement vos tarifs en fonction des changements.

Pour évaluer correctement vos services et proposer un tarif juste et compétitif, vous devez comprendre la valeur que vous apportez à vos clients, tenir compte des coûts associés à la prestation de vos services, évaluer les tarifs pratiqués par la concurrence, vous adapter en fonction de la demande des clients et garder à l’esprit votre objectif de rentabilité. En suivant ces conseils simples et pratiques, vous pourrez proposer des tarifs compétitifs tout en assurant la rentabilité de votre entreprise de formation en art oratoire.

Il est important de noter que les tarifs pratiqués par les coachs et formateurs en art oratoire peuvent varier considérablement en fonction de leur expérience, de leur expertise et de la région géographique. Voir l’article : Comment fixer ses tarifs en tant que formateur en art oratoire ? Quelle stratégie quand on débute ?

Exemple concret : calculer et fixer un tarif à la journée

Votre tarification doit avoir un but principal : dégager un profit pour vous permettre de vivre de votre activité ! Comment se calcule donc ce profit ? Le profit peut être déterminé en soustrayant les coûts directs et indirects associés à la prestation de la formation, ainsi que les impôts et autres frais, du revenu total généré par la prestation de la formation.

Pour déterminer le profit, il est donc primordial de connaître les coûts directs, tels que les frais de déplacement, d’hébergement et de nourriture, ainsi que les coûts indirects, tels que le temps consacré à la préparation de la formation mais aussi les frais généraux, tels que votre loyer, d’éventuels frais de bureau si vous en avez un, les frais de marketing si vous faites des dépenses dans ce sens, etc.

Une fois que les coûts directs et indirects ont été pris en compte, le revenu total généré par la prestation de la formation peut être soustrait de ces coûts pour déterminer le profit. Il est également important de prendre en compte les impôts et autres frais, tels que les cotisations sociales, qui doivent être payés sur le revenu généré… Et ça peut faire très mal.

Avec ces éléments en tête, voici donc un exemple concret de calcul pour fixer un tarif à la journée pour un formateur en art oratoire :

  1. Coûts directs : Tout d’abord, le formateur doit prendre en compte les coûts directs associés à la prestation de la formation, tels que les frais de déplacement, d’hébergement et de nourriture. Par exemple, si le formateur doit prendre un vol pour se rendre sur le lieu de la formation et passer une nuit à l’hôtel, cela peut coûter environ 200€.
  2. Coûts indirects : Le formateur doit également prendre en compte les coûts indirects, tels que le temps consacré à la préparation de la formation et les frais généraux, tels que le loyer, les frais de bureau et les frais de marketing. Par exemple, si le formateur passe une journée entière à préparer la formation et a des frais généraux d’environ 300€ par mois, cela peut ajouter environ 100€ de coûts indirects par journée de formation.
  3. Votre profit : Le formateur doit également prendre en compte le profit qu’il souhaite réaliser pour chaque journée de formation. Par exemple, s’il souhaite réaliser un profit de 500€ par journée de formation, cela doit être ajouté aux coûts directs et indirects.

A cette étape, voici un exemple de calcul de tarif à la journée pour un formateur :

Coûts directs : 200€

Coûts indirects : 100€

Profit escompté : 500€

Tarif à la journée = Coûts directs + Coûts indirects + Profit Tarif à la journée = 200€ + 100€ + 500€ Tarif à la journée = 800€

Dans cet exemple, le formateur facturerait environ 800€ pour une journée de formation en art oratoire. Il est important de noter que ce calcul est donné à titre indicatif et que les tarifs peuvent varier considérablement en fonction de nombreux facteurs, tels que l’expérience du formateur et la demande dans la région.

Prenez en compte les faux frais et autres dépenses imprévues !

Lorsqu’on évalue les coûts associés à la prestation de la formation en art oratoire, il est important de prendre en compte les faux frais et les dépenses inattendues qui peuvent survenir. Voici quelques conseils pour évaluer les faux frais :

  1. Établir un budget : Tout d’abord, il est important d’établir un budget pour la prestation de la formation. Cela permettra de déterminer les coûts directs et indirects associés à la prestation de la formation et d’éviter les dépenses inattendues.
  2. Évaluer les coûts directs : Les coûts directs comprennent les frais de déplacement, d’hébergement et de nourriture associés à la prestation de la formation. Il est important de prendre en compte ces coûts et de prévoir une marge de manœuvre pour les imprévus, tels que les retards de vol ou les annulations de réservation d’hôtel.
  3. Évaluer les coûts indirects : Les coûts indirects comprennent les frais généraux associés à l’entreprise de formation, tels que le loyer, les frais de bureau et les frais de marketing. Il est important de prendre en compte ces coûts et de prévoir une marge de manœuvre pour les imprévus, tels que les réparations de matériel ou les coûts supplémentaires pour la publicité.
  4. Prévoir une réserve de fonds : Il est recommandé de prévoir une réserve de fonds pour faire face aux dépenses imprévues, telles que les pannes de matériel ou les annulations de formation de dernière minute.

Les dépenses inattendues peuvent inclure des éléments tels que des frais juridiques, des amendes ou des pénalités, des réparations de matériel ou des coûts supplémentaires pour des frais de déplacement imprévus. Il est important d’être préparé à ces dépenses et d’avoir une réserve de fonds pour y faire face.

Voici un exemple chiffré pour illustrer les faux frais et comment recalculer ses tarifs en intégrant ces imprévus :

  • Coût direct : Un formateur a été embauché pour animer une formation sur deux jours dans une ville située à 200 km de chez lui. Il a prévu de prendre sa voiture pour s’y rendre, ce qui coûtera environ 60€ en essence et péage. Cependant, pendant le trajet, sa voiture tombe en panne et doit être remorquée jusqu’à un garage à proximité, ce qui coûte 150€ supplémentaires pour le remorquage et les réparations.
  • Coût indirect : Le formateur travaille à domicile et n’a pas de frais de bureau, mais il doit payer 50€ par mois pour son logiciel de gestion de projet et de facturation. Cependant, en raison de la panne de voiture, il doit louer une voiture pour se rendre à la formation, ce qui lui coûte 80€ supplémentaires.

Dans cet exemple, les faux frais s’élèvent à 150€ pour les coûts directs et 80€ pour les coûts indirects, soit un total de 230€.

Pour recalculer ses tarifs en intégrant ces imprévus, le formateur doit ajouter ces 230€ aux coûts directs et indirects qu’il avait prévus initialement pour la formation. Si le formateur avait prévu de facturer 800€ pour la prestation de cette formation, il devrait ajuster ses tarifs à 1000 ou même 1100€ pour couvrir les faux frais imprévus.

Les faux frais peuvent survenir à tout moment et il est important de les prendre en compte dans le calcul des tarifs pour la prestation de la formation en art oratoire. En ajustant les coûts directs et indirects et en recalculant les tarifs en fonction des imprévus, le formateur peut s’assurer qu’il est capable de couvrir ses coûts et de réaliser un profit juste et compétitif.

Pour évaluer les faux frais et les dépenses inattendues associées à la prestation de la formation en art oratoire, il est important d’établir un budget, d’évaluer les coûts directs et indirects, de prévoir une réserve de fonds et d’être préparé à toute dépense imprévue qui peut survenir. Vous pouvez également souscrire à diverses assurances, pensez donc à répercuter le montant dans le calcul de vos tarifs !

En guise de résumé… Ce que vous pouvez vraiment viser et espérer

Un montant moyen de facturation à la journée pour un formateur se situe donc entre 1000 et 1500 euros la journée.

Un formateur débutant pourra réduire considérablement son objectif de profit pour proposer des tarifs très attractifs et se donner ainsi l’occasion d’accumuler rapidement de l’expérience et facturera par exemple 750 euros la journée. Mais attention, si certains clients cherchent à tout prix les prix les plus bas, pour beaucoup d’autres ces bas prix sont aussi un signal traduisant un certain manque d’expérience… C’est donc à double tranchant. S’il est normal de ne pas facturer trop cher dès le tout début, il ne faut pas non plus trop tarder à atteindre le seuil symbolique du millier d’euros par jour. Et comme nous l’avons vu, c’est juste ce qu’il faut pour couvrir toutes les dépenses et inclure les imprévus tout en dégageant un profit suffisant pour en vivre correctement.

Un formateur plus établi pourra quant à lui faire évoluer son prix de 1000 à 1500 euros et pourra encore l’augmenter jusqu’à 2000 en fonction de certains options ou spécialités « rares » ou exotiques (coaching vocal, expertise en rhétorique, etc.).

Enfin, le formateur expérimenté dont la réputation n’est plus à faire et qui commence même à avoir une certaine notoriété (auteur de plusieurs livres, passages réguliers dans divers médias, presse, radio…) peut démarrer ses tarifs à 2000 euros la journée et augmenter jusqu’à 3000, 4000, 5000 selon les options particulières de sa prestation.

Pour un media training de pointe avec un véritable studio itinérant complet, 5000 euros la journée est un strict minimum. D’ailleurs dans ce cas-là le formateur n’intervient plus tout seul, c’est toute une équipe qui se mobilise, il faut au moins un technicien en plus du formateur lui-même.

Et puis il y a le formateur « star » (hyper-médiatisé, courtisé par tous les réseaux, donnant régulièrement des conférences à l’international…), qui peut facturer sa moindre intervention 5 à 7000 euros sans sourciller… Et ça ne s’arrête pas bien sûr, on peut toujours viser plus haut, il y a des super-stars qui facturent beaucoup beaucoup plus, 20.000 la journée et même plus de 100.000 euros l’intervention pour certains. Mais on parle là de véritables stars, stars du petit écran (ou du grand), sportifs adulés, anciens présidents… Il n’y a qu’un Barak Obama, prenez le pour modèle si vous voulez mais ne calquez pas vos tarifs sur ceux qu’il demande pour ses conférences, vous risqueriez de vous exposer à de grosses désillusions…

Bref, pour conclure, même si vous ne cherchez pas à devenir une star, vous devez quand même avoir à cœur de progresser dans votre activité et voir votre business se développer. Le prix que vos clients sont prêts à payer pour vous avoir en formation en un bon indicateur : ayez à cœur d’augmenter régulièrement (et raisonnablement) vos tarifs dans la mesure où cela traduit proportionnellement l’amélioration de vos connaissances, de vos compétences, de votre expérience et de votre notoriété !

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Comment fixer ses tarifs en tant que formateur en art oratoire ? Quelle stratégie quand on débute ?

Les différentes méthodes de tarification utilisées par les formateurs en art oratoire

Quelles sont les différentes méthodes de tarification utilisées par les formateurs en art oratoire ?

La tarification est un aspect important du métier de formateur en art oratoire, car elle permet de valoriser les compétences et les connaissances acquises au fil du temps. Cependant, il n’y a pas de méthode universelle de tarification, car chaque formateur a sa propre approche pour déterminer le prix de ses services.

Tarification horaire

La méthode la plus courante de tarification pour les formateurs en art oratoire est la tarification horaire. Cette méthode consiste à facturer un certain montant pour chaque heure de formation dispensée. Les formateurs peuvent choisir un tarif horaire différent en fonction de leur expérience, de leur notoriété et du type de formation dispensée. Cette méthode est simple et efficace, mais elle peut ne pas convenir à tous les types de projets.

Tarification à la journée

Une autre méthode de tarification est la tarification à la journée. Cette méthode consiste à facturer un tarif fixe pour une journée entière de formation. Cette méthode convient mieux pour les projets de formation plus importants ou plus longs. Elle permet également de mieux planifier les coûts et les horaires.

Tarification par projet

La tarification par projet est une méthode qui peut être utilisée pour les projets de formation plus complexes et personnalisés. Cette méthode consiste à facturer un tarif forfaitaire pour l’ensemble du projet. Elle est souvent utilisée pour des projets plus importants ou qui nécessitent une planification et une exécution plus minutieuses.

Tarification à l’objectif

La tarification en fonction de l’objectif est une autre méthode de tarification qui peut être utilisée pour les projets de formation qui ont un objectif spécifique. Dans ce cas, le formateur facture un tarif en fonction de l’objectif à atteindre plutôt qu’en fonction du temps passé à former. Cette méthode peut être utile pour les projets qui ont des objectifs clairs et mesurables.

Tarification à la performance

Enfin, certains formateurs en art oratoire utilisent la tarification à la performance. Cette méthode consiste à facturer en fonction des résultats obtenus par les participants à la formation. Cela peut inclure des indicateurs de performance tels que l’amélioration des compétences oratoires, la satisfaction des clients ou les résultats commerciaux. Cette méthode peut être risquée car le formateur peut ne pas être en mesure de contrôler entièrement les résultats des participants, mais elle peut être très efficace pour motiver les participants et garantir des résultats concrets.

Autant le dire clairement, il n’y a pas de méthode universelle de tarification pour les formateurs en art oratoire. Chaque formateur doit déterminer la méthode qui convient le mieux à son expérience, à son expertise et à son type de formation. Les méthodes de tarification les plus courantes sont la tarification horaire, la tarification à la journée, la tarification par projet, la tarification en fonction de l’objectif et la tarification à la performance.

Exemples de tarifs pour chaque méthode

Il est important de noter que les tarifs pratiqués sur le marché de la formation en art oratoire varient considérablement en fonction du type de formation, de l’expérience du formateur et de la région géographique. Cependant, voici quelques exemples de tarifs pratiqués :

  • Tarification horaire : les tarifs horaires des formateurs débutants peuvent être d’environ 50€ de l’heure, tandis que les formateurs expérimentés peuvent facturer jusqu’à 500€ de l’heure.
  • Tarification à la journée : pour une journée de formation, les tarifs peuvent varier de 500€ à plus de 2 000€ en fonction de la région géographique et de l’expérience du formateur.
  • Tarification par projet : pour les projets plus importants, tels que la formation de cadres ou l’animation d’un séminaire, les tarifs peuvent aller de 5 000€ à 20 000€ ou plus.
  • Tarification en fonction de l’objectif : les tarifs en fonction de l’objectif peuvent varier considérablement en fonction des objectifs spécifiques de la formation. Par exemple, une formation pour améliorer les compétences de prise de parole en public peut être facturée entre 1 500€ et 5 000€.
  • Tarification à la performance : cette méthode de tarification est moins courante dans le domaine de la formation en art oratoire. Cependant, certains formateurs peuvent facturer en fonction des résultats des participants, tels que l’augmentation des ventes ou l’amélioration de la satisfaction client. Les tarifs dans ce cas peuvent varier considérablement en fonction des résultats obtenus.

Il est important de noter que ces tarifs sont donnés à titre indicatif et qu’ils peuvent varier considérablement en fonction de nombreux facteurs. Les formateurs doivent déterminer leurs tarifs en fonction de leur expérience, de leur expertise et de la valeur qu’ils apportent à leurs clients.

Quelle stratégie de tarification pour un formateur débutant ?

Pour un formateur débutant en art oratoire, la tarification peut être un défi. Il est important de trouver un équilibre entre les tarifs compétitifs et la valorisation de ses compétences et de son expertise. Voici quelques stratégies de tarification qui peuvent être efficaces pour les formateurs débutants :

  1. Tarification horaire : Pour les formateurs débutants, la tarification horaire peut être une bonne option. Les tarifs horaires peuvent varier de 50€ à 150€ de l’heure en fonction de la région géographique et de l’expérience du formateur. Cela permet de facturer les clients en fonction du temps passé à leur dispenser une formation.
  2. Tarification à la journée : La tarification à la journée peut être une bonne option pour les formateurs débutants qui dispensent des formations plus longues. Les tarifs journaliers peuvent varier de 500€ à 1 500€ en fonction de la région géographique et de l’expérience du formateur.
  3. Tarification par projet : Pour les projets plus importants, tels que l’animation d’un séminaire ou la formation d’une équipe, la tarification par projet peut être une bonne option. Les tarifs peuvent varier en fonction de la taille et de la complexité du projet, mais peuvent aller de 2 000€ à 5 000€.
  4. Tarification en fonction de l’objectif : La tarification en fonction de l’objectif peut être une stratégie efficace pour les formateurs débutants qui dispensent des formations spécifiques axées sur des objectifs concrets. Les tarifs peuvent varier en fonction des objectifs spécifiques, mais peuvent aller de 1 000€ à 2 500€.
  5. Offrir des réductions : Les formateurs débutants peuvent offrir des réductions pour attirer de nouveaux clients. Les réductions peuvent varier en fonction du type de formation, mais peuvent aller de 10% à 30% sur le tarif initial. Nous déconseillons des réductions plus importantes (50%…) au risque de donner l’impression d’une prestation « bradée »…

Comme nous l’avons dit précédemment, il n’y a pas de méthode universelle de tarification pour les formateurs débutants en art oratoire. Les stratégies de tarification doivent être adaptées à l’expérience et aux compétences du formateur, ainsi qu’aux besoins de ses clients. Les tarifs compétitifs et la valorisation de ses compétences et de son expertise sont des éléments clés pour réussir en tant que formateur débutant.

Faut-il afficher ses tarifs publiquement (sur son site web) ?

Afficher ses tarifs publiquement sur son site internet peut être une décision difficile à prendre pour un formateur en art oratoire. Pourtant, il y a de nombreuses bonnes raisons de la faire, notamment :

  1. Transparence : Afficher ses tarifs publiquement sur son site internet permet d’offrir une transparence à ses clients potentiels. Cela montre que le formateur est honnête et direct avec ses tarifs.
  2. Gain de temps : Les clients peuvent voir directement les tarifs sur le site internet du formateur et décider plus rapidement s’ils souhaitent poursuivre avec ses services. Cela permet également de réduire le nombre de demandes de tarifs par email ou par téléphone.
  3. Différenciation : Si les tarifs sont compétitifs, afficher ses tarifs publiquement peut aider à se différencier des autres formateurs qui ne les affichent pas.

Mais on peut également souligner plusieurs raisons de ne pas le faire. Voici notamment trois arguments contre le fait d’afficher publiquement ses tarifs sur son site :

  1. Concurrence : Si les tarifs sont affichés publiquement, cela peut donner des indications aux concurrents sur la stratégie de tarification du formateur.
  2. Comparaison : Si les tarifs sont affichés publiquement, les clients peuvent facilement les comparer avec ceux des autres formateurs. Cela peut les amener à choisir un autre formateur en se basant uniquement sur les tarifs.
  3. Flexibilité : Si les tarifs sont affichés publiquement, cela peut être difficile de les modifier sans que cela ne soit remarqué. Cela peut limiter la flexibilité du formateur pour ajuster ses tarifs en fonction de la demande et de l’évolution de son marché.

En conclusion, afficher ses tarifs publiquement sur son site internet peut offrir de la transparence et du gain de temps pour les clients potentiels, mais cela peut également donner des indications aux concurrents et limiter la flexibilité du formateur. La décision d’afficher ou non ses tarifs publiquement doit être prise en fonction de la stratégie de tarification et des objectifs du formateur.

Pour un formateur en art oratoire qui débute, il peut être judicieux de ne pas afficher ses tarifs publiquement sur son site internet. Cela permet au formateur de mieux comprendre ses besoins en matière de tarification, d’ajuster ses tarifs en fonction de la demande et de se différencier des autres formateurs en utilisant d’autres éléments de sa stratégie de marketing.

En tant que formateur débutant, il est important de comprendre la valeur que l’on apporte à ses clients et d’ajuster ses tarifs en conséquence. En affichant publiquement ses tarifs sur son site internet, cela peut limiter la flexibilité du formateur pour ajuster ses tarifs en fonction de l’évolution de son marché ou des demandes de ses clients.

Il est également important de se différencier des autres formateurs en utilisant d’autres éléments de sa stratégie de marketing, tels que les témoignages de clients satisfaits, les exemples de projets antérieurs réussis et l’expertise et la spécialisation dans un domaine spécifique.

En conclusion, pour un formateur débutant, il est préférable de ne pas se précipiter pour afficher ses tarifs publiquement sur son site internet et de se concentrer en priorité sur la valorisation de sa valeur auprès de ses clients potentiels en utilisant d’autres éléments de sa stratégie de marketing.

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L’évolution de l’éloquence : De la Grèce antique à nos jours

L’éloquence, l’art de parler avec aisance, a traversé les âges et les civilisations, subissant de nombreuses transformations tout en conservant son essence. Les médias sont apparus et se sont développés, depuis la radio jusqu’aux hologrammes et la réalité virtuelle en passant par internet et les réseaux sociaux… Mais les objectifs sont restés les mêmes, et la capacité à persuader repose toujours sur l’habileté de celui qui s’exprime, son aisance et sa facilité à gagner la confiance de son public ou de ses interlocuteurs. Découvrons ensemble les différentes étapes qui ont marqué l’évolution de l’éloquence, depuis la Grèce antique jusqu’à nos jours.

I. L’éloquence dans la Grèce antique

L’éloquence en tant qu’art

C’est à Corax que l’on doit le premier manuel de rhétorique connu à ce jour. Dans la Grèce antique, l’éloquence était considérée comme un art à part entière, une compétence précieuse pour les citoyens. Elle permettait de convaincre, de séduire et de rallier les foules à une cause. Les orateurs étaient des personnages clés de la vie politique et sociale. C’est ce qui amena Démosthène à devenir l’un des plus grands orateurs de tous les temps

Les sophistes et la rhétorique

Les sophistes furent les premiers à enseigner l’éloquence en tant que discipline. Ils développent la rhétorique en tant qu’ensemble de techniques permettant de convaincre et de persuader. Parmi les figures célèbres de cette époque, on retrouve Gorgias, Protagoras et Isocrate.

Platon et Aristote

Platon et Aristote ont également contribué au développement de l’éloquence. Platon, dans ses dialogues, met en scène des personnages qui débattent et argumentent. Aristote, quant à lui, a écrit un ouvrage fondamental sur la rhétorique, dans lequel il expose les bases de l’art oratoire et établit un lien entre l’éloquence et la philosophie.

II. L’éloquence romaine

L’influence grecque

L’éloquence a continué de se développer dans la Rome antique, où elle fut largement influencée par la culture grecque. Les Romains ont adapté les techniques rhétoriques grecques à leur propre contexte, donnant naissance à une tradition oratoire spécifique.

Les grands orateurs romains

Parmi les orateurs les plus célèbres de l’époque romaine, on compte Cicéron et Sénèque. Cicéron a écrit plusieurs traités sur l’éloquence, dont le célèbre De Oratore, dans lequel il décrit les qualités requises pour être un bon orateur. Il aborde également les différents styles oratoires et la manière de les utiliser successivement. Sénèque, pour sa part, a enseigné la rhétorique à Néron et a laissé derrière lui plusieurs œuvres majeures.

III. L’éloquence au Moyen Âge et à la Renaissance

L’éloquence médiévale

Au Moyen Âge, l’éloquence prend une dimension religieuse. Les prêches et les sermons deviennent les principaux vecteurs de l’art oratoire. Les techniques rhétoriques sont adaptées pour servir la foi et diffuser les enseignements de l’Église.

L’éloquence humaniste

La Renaissance voit l’émergence d’une nouvelle forme d’éloquence, inspirée de l’Antiquité : l’éloquence humaniste. Les grands orateurs de cette période, tels que Érasme ou Thomas More, cherchent à concilier les valeurs chrétiennes et les idéaux de l’Antiquité. Ils redécouvrent les textes anciens et s’en inspirent pour élaborer leurs propres discours.

IV. L’éloquence classique

Le Grand Siècle

Le Grand Siècle français est marqué par un essor exceptionnel de l’éloquence. Les orateurs de cette époque, tels que Bossuet, Racine et La Fontaine, cherchent à sublimer la langue française et à exprimer leurs idées avec élégance et précision. Dans la perspective de la rhétorique classique, la structure du discours éloquent respecte un format et des étapes bien précises, desquels on peut toujours s’inspirer aujourd’hui.

Les grands genres de l’éloquence classique

L’éloquence classique se manifeste à travers différents genres littéraires. Le théâtre est l’un des principaux vecteurs de l’éloquence, avec des auteurs tels que Molière et Corneille. L’éloquence se retrouve également dans la poésie, la prédication et les mémoires.

V. L’éloquence moderne et contemporaine

L’éloquence politique et révolutionnaire

L’époque moderne est marquée par un renouveau de l’éloquence, avec l’avènement de la Révolution française. Les discours de Danton, Robespierre et Mirabeau témoignent de la force de l’éloquence politique pour mobiliser les masses et défendre des idées.

L’éloquence au XXe siècle

Au XXe siècle, l’éloquence continue de se développer dans de nouveaux contextes. Les discours de Martin Luther King, Charles de Gaulle et Winston Churchill marquent l’histoire par leur force de persuasion et leur impact sur les événements. La télévision fait son apparition et parallélement émerge en tant que discipline à part entière la communication politique, ou « com’pol » pour les intimes. L’offre s’étoffe avec le media training et toutes les déclinaisons possibles de l’art oratoire en situation… La préparation au débat contradictoire, typique du débat politique et des clashs télévisés, s’inspire souvent très directement de Schopenhauer et son « art d’avoir toujours raison » !

L’éloquence à l’ère numérique

À l’ère du numérique, l’éloquence prend de nouvelles formes. Les TED Talks, les podcasts et les discours en ligne permettent aux orateurs de toucher un public toujours plus vaste. Les techniques de l’éloquence continuent d’évoluer pour s’adapter à ces nouveaux médias et capter l’attention des auditeurs. Il est crucial pour l’orateur contemporain, le conférencier ou même le formateur, de prendre en compte ces aspects techniques et les innovations technologiques pour rendre ses interventions plus dynamiques et captiver le public.

Conclusion : quelle sera la prochaine évolution ?

En somme, l’éloquence a traversé les âges et les civilisations, évoluant sans cesse pour s’adapter aux contextes et aux enjeux de chaque époque. De la Grèce antique à nos jours, l’art de bien parler et de persuader demeure une compétence essentielle, aussi bien dans le domaine politique que dans la sphère privée. C’est une toute nouvelle rhétorique qui émerge aujourd’hui, qui change dans sa forme et de par les médias utilisés, mais qui repose toujours sur l’aspect fondamental de l’orateur : son humanité, sa volonté de bien faire et de persuader dans un but bien précis, pour faire avancer une cause ou un projet et se rapprocher d’un idéal qui l’anime viscéralement…

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Surmonter les barrières culturelles grâce à l’éloquence

Dans sa définition la plus simple, l’éloquence est l’art de s’exprimer avec aisance… L’éloquence est un art oratoire qui permet de s’exprimer de manière claire, persuasive et captivante. Dans un monde de plus en plus connecté, la maîtrise de cette compétence est primordiale pour abattre les barrières culturelles et faciliter la communication entre individus de différentes origines.

I. Les bienfaits de l’éloquence dans un contexte multiculturel

  1. Favoriser la compréhension mutuelle : L’éloquence permet de transmettre des idées et des opinions de manière claire et précise, favorisant ainsi une meilleure compréhension entre les personnes issues de différentes cultures.
  2. Faciliter la coopération et le travail d’équipe : Une communication efficace est essentielle pour travailler en équipe et collaborer sur des projets. L’éloquence contribue à établir un climat de confiance et facilite les échanges.
  3. Promouvoir l’intégration et l’inclusion : L’éloquence permet de mettre en valeur les points de vue et les idées de chacun, favorisant ainsi un environnement inclusif où toutes les voix sont entendues et respectées.

II. Comment développer son éloquence pour combler les écarts culturels

  1. Améliorer sa maîtrise de la langue : Une bonne connaissance de la langue utilisée est essentielle pour être éloquent. Il est important de travailler son vocabulaire, sa grammaire et sa prononciation afin de pouvoir s’exprimer de manière claire et précise. Bien sûr, vous améliorer en anglais est certainement la première chose à faire ! Ensuite, vous pourrez facilement préparer une version de votre conférence en anglais ainsi qu’un CV en anglais.
  2. S’informer sur les différentes cultures : La connaissance des différentes cultures permet de mieux comprendre les attentes et les valeurs de chacun. Cette compréhension facilite la communication et contribue à abattre les barrières culturelles. Si l’anglais est si important dans votre vie professionnelle, c’est parce qu’il permet de communiquer partout dans le monde (et pas seulement en Angleterre et aux USA bien évidemment !!). Pour développer votre activité de conférencier à l’étranger, une approche interculturelle est primordiale.
  3. Pratiquer l’écoute active : L’écoute active est une compétence clé pour être éloquent. Elle permet de comprendre les besoins et les attentes de son interlocuteur et d’adapter son discours en conséquence. En d’autres termes : avant de parler et de vous faire comprendre, apprenez à écouter et à comprendre l’autre ! Et ainsi vous aurez déjà fait plus de la moitié du travail…

III. Techniques pour améliorer son éloquence dans un contexte interculturel

  1. Utiliser des exemples concrets : Les exemples concrets permettent de rendre son discours plus accessible et compréhensible pour un public varié. Ils facilitent également la mémorisation des idées présentées.
  2. Varier les registres de langage : Il est important d’adapter son registre de langage en fonction de son interlocuteur et du contexte. Un langage trop soutenu ou trop familier peut créer une distance et entraver la communication.
  3. Maîtriser l’art de la rhétorique : La rhétorique est l’art de convaincre et de persuader. Pour être éloquent, il est essentiel de maîtriser les techniques de la rhétorique, telles que les figures de style, l’argumentation ou encore la structuration du discours.

IV. Les défis de l’éloquence dans un contexte multiculturel

  1. Les barrières linguistiques : Les différences linguistiques peuvent être un obstacle à la communication et à l’éloquence. Il est important de surmonter ces barrières en apprenant d’autres langues ou en ayant recours à des outils de traduction.
  2. Les différences culturelles : Les divergences culturelles peuvent entraîner des malentendus ou des incompréhensions. Il est essentiel de s’informer sur les us et coutumes des autres cultures pour éviter ces difficultés.
  3. Les stéréotypes et les préjugés : Les stéréotypes et les préjugés peuvent nuire à la communication interculturelle. Il est important de les identifier et de les combattre pour favoriser une communication ouverte et respectueuse.

V. Exemples de succès dans la communication interculturelle grâce à l’éloquence

  1. Les conférences internationales : Les conférences internationales réunissent des personnes de différentes cultures pour échanger sur des sujets variés. L’éloquence est un atout majeur pour ces événements, car elle permet de présenter des idées de manière claire et persuasive. Pourquoi ne pas devenir vous-même conférencier international ?
  2. Les entreprises multinationales : Les entreprises multinationales opèrent dans un environnement interculturel et ont besoin de collaborateurs capables de communiquer efficacement. L’éloquence facilite les échanges entre collègues et permet de mener à bien des projets d’envergure internationale.
  3. La diplomatie : La diplomatie repose en grande partie sur la capacité à communiquer et à convaincre. L’éloquence est donc essentielle pour les diplomates, qui doivent être en mesure de défendre les intérêts de leur pays dans un contexte multiculturel.

En guise de conclusion : une meilleure communication, c’est une meilleure compréhension…

En somme, l’éloquence est une compétence précieuse pour surmonter les défis liés aux écarts culturels. Elle favorise la compréhension mutuelle, facilite la coopération et promeut l’intégration et l’inclusion. Pour développer son éloquence, il est important de travailler sa maîtrise de la langue, de s’informer sur les différentes cultures et de pratiquer l’écoute active. Les techniques d’éloquence, telles que l’utilisation d’exemples concrets, la variation des registres de langage et la maîtrise de la rhétorique, sont également essentielles pour communiquer efficacement dans un contexte interculturel. En surmontant les défis liés aux barrières linguistiques, aux différences culturelles et aux stéréotypes, l’éloquence peut véritablement contribuer à combler les écarts culturels et à créer un monde plus uni et harmonieux.

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