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Saisissez toutes les occasions de parler en public !

C’est en forgeant qu’on devient forgeron, vous connaissez le dicton. De la même manière, c’est en saisissant toutes les occasions de prendre la parole en public que vous deviendrez à chaque fois un peu meilleur orateur.

Peut-être êtes-vous timide, peut-être avez-vous peur… Comme quasiment tous les grands orateurs à leurs débuts ! Aucun n’a eu un goût « inné » pour l’art oratoire. Les individus qui ne connaissent aucune timidité deviennent rarement de grands orateurs ou de bons leaders. Pourquoi ? Parce que le trac et la timidité sont souvent la marque d’une exigence élevée de ce qu’il faut montrer en société. La personne trop sûre d’elle ne cherche pas à s’améliorer. Tandis que l’individu qui se sent faible, mais qui décide d’aller au devant de ses peurs, fait tout pour se donner le maximum de chances. Il cherche donc à contrôler au mieux ce qu’il peut produire, ou dire. Il accepte de faire des erreurs mais il se met surtout en tête de les corriger dès le prochain essai. Il étudie la question, la situation, il se prépare ardemment. Il est prêt à se donner à fond pour faire le mieux possible. Et c’est pour cette raison qu’il finit, parfois, par se distinguer.

Que pouvez-vous faire pour vous perfectionner ? Multiplier les occasions de vous mettre en situation ! Lorsque les fêtes de fin d’année approchent, profitez par exemple de cette période pour vous entraîner à parler en public ! Portez des toasts lors des soirées et captivez vos amis et toute la famille ! Un mariage ? Une occasion de plus ! Vous avez saisi l’idée. Dale Carnegie sera un précieux allié, auteur d’un guide incontournable sur l’art oratoire : Comment parler en public.

Entraînez-vous, répétez, utilisez tous les conseils et astuces en la matière pour éviter les pièges et vous préparer au mieux. Par exemple, servez-vous de l’astuce des 5 S pour réagir si on vous donne la parole à l’improviste, même si vous ne savez pas quoi dire ! Faites des exercices pour vous entraîner à l’oral, apprenez comment répondre à toutes les questions, et servez-vous de toutes les techniques de storytelling (comme la technique de la photo mentale par exemple) pour structurer vos discours et marquer les esprits.

Par la pratique et la régularité, vous vous sentirez plus à l’aise, vous commencerez à vous amuser, à y prendre du plaisir, alors que l’exercice vous terrorisait peut-être. Et, surtout, ce sont les autres, votre entourage, vos amis, qui remarqueront probablement les premiers vos progrès !

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Mieux communiquer avec les autres (en arrêtant de se prendre la tête…)

Parfois, il faut appuyer sur le bouton « arrêt »… Stop ! Éteignez votre dialogue intérieur ! Faites « pause » sur les prises de tête ! Éteignez tout…

Dans cet article, nous allons voir comment arrêter de se prendre la tête et retrouver la « confiance en soi ». C’est elle qui est au cœur de notre épanouissement social. La confiance en soi est ce qui permet d’avancer dans la société, de trouver ses points d’ancrage dans le monde et de bâtir son avenir avec détermination. Oser prendre la parole, défendre nos convictions, avoir de la répartie, c’est ainsi que l’on (se) construit.

Il existe de nombreuses techniques psychologiques pour développer la confiance en soi. Elles demandent souvent des efforts et de la persévérance comme c’est souvent le cas pour opérer des changements profonds. Toutefois, il y a aussi quelques techniques plus rapides, moins connues, que l’on peut pourtant mettre en oeuvre dès maintenant et ressentir les premiers changements.

Une technique simple et pourtant très efficace pour obtenir de premiers résultats consiste à « éteindre son dialogue intérieur ». Dans la suite de cet article, je vais vous expliquer comment procéder.

Vous en avez certainement fait l’expérience lors d’une réunion professionnelle ou d’un événement rassemblant du monde : au moment de prendre la parole, vous hésitez, vous balbutiez, vous bafouillez… Au-secours ! A ce moment-là vous vous dites intérieurement : « ça y est, c’est foutu, je ne vais pas y arriver », etc. Soyons honnêtes : on a tous déjà connu ce genre de situation !

La clé d’une intervention réussie dépend avant tout du niveau de synchronisation que vous établissez avec vos interlocuteurs. C’est dans la défaillance de cette synchronisation que réside le problème majeur. Votre attention doit toute entière être tournée vers eux. Vers eux ! Et non vers vous… En vous parlant à vous-même vous perdez en niveau d’écoute, en flexibilité, en créativité.

Quand vous commencez à vous parler intérieurement, peu importe ce que vous dites. Bien sûr, se dire « c’est bon, ça se passe bien » est mieux que se dire « merde, raté, j’ai tout foiré », mais la situation est presque la même : vous parasitez votre communication car vous êtes davantage centré sur vous que sur l’autre ! La solution ? Éteignez ce dialogue avant qu’il ne monopolise votre esprit, dès ses toutes premières syllabes. En vous focalisant sur l’instant présent, et en ouvrant grand les yeux et les oreilles vous gagnerez en répartie, en humour, en souplesse.

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Dépasser les difficultés de l’art oratoire

Comme son nom l’indique, l’art oratoire est un art. C’est-à-dire qu’on ne peut pas complètement le théoriser. Ce n’est pas une science infaillible. On ne peut l’apprendre exclusivement à travers les livres (ou un blog…!). Un art doit se pratiquer, le plus possible. C’est un exercice concret auquel il faut se consacrer avec régularité, chaque jour si possible.

Certaines personnes pensent qu’elles n’ont « pas le temps » de se consacrer à l’art oratoire, ne serait-ce que quelques minutes par jour ou quelques heures par semaine. Certes, la vie professionnelle a ses contraintes et ses exigences, et il est évident qu’à partir d’un certain âge il est de plus en plus difficile de dégager du temps « pour soi ». Mais qui a dit qu’il fallait s’y mettre à 30 ou 35 ans ? Du temps, nous en avons ! Plus qu’il n’en faut ! Quand ça ? Où ça ? A l’école ! Quand on est enfant !

Dès l’école maternelle, nous avons des heures et des heures, des journées entières à occuper, tout au long de l’année. Notre scolarité s’étend sur une vingtaine d’années en moyenne : nous avons donc énormément de temps pour travailler les aptitudes fondamentales qui feront de nous les citoyens épanouis et engagés que l’on souhaite voir évoluer dans notre société !

Dire que ce n’est pas possible est un mensonge. C’est un refus politique motivé pour d’obscures raisons. Si nous sommes parfaitement honnêtes, nous devons reconnaître que nous gâchons purement et simplement une immense partie de notre temps si précieux au cours d’une scolarité qui ne sert quasiment à rien. Pire : l’école est contre-productive lorsqu’elle brime les élèves, lorsqu’elle étouffe leur créativité, lorsqu’elle conditionne leurs esprits encore malléables à leur jeune âge pour en faire de docile petits travailleurs et fonctionnaires.

D’une façon étonnante, ce qui distingue le contenu des enseignements dans l’éducation nationale française par rapport aux enseignements anglo-saxons, c’est le rapport à la communication et à la participation orale des élèves. L’art oratoire semble superflu, et pourtant, tout le monde se rend compte du trac et du stress éprouvé lorsqu’il s’agit de prendre la parole face à d’autres personnes : malaise de l’adolescent qui veut aborder un ou une inconnue pour tenter de le ou la séduire… Stress de l’employé qui doit faire face à un client difficile… Angoisse de devoir intervenir en réunion pour présenter un projet… Envie de disparaître lorsqu’il s’agit de monter sur scène pour parler lors d’une Assemblée Générale…

Nous pourrions facilement corriger ces difficultés si nous décidions de travailler efficacement l’art oratoire dès les premières classes à l’école. Pourtant, cet art si difficile et si important est aussi le moins étudié, et le moins bien enseigné. Le problème à l’oral est un problème très français.

Dans la plupart des autres pays européens (Espagne, Grèce, Angleterre…), l’exposé oral est le mode principal de contrôle des connaissances. Il y a peu de dissertations, plutôt des questionnaires. Tandis qu’en France, le système de contrôle éducatif repose surtout sur l’écrit. On condamne la liberté de l’expression orale. On prétend vouloir éviter le « blabla », on interdit les « bavardages », on punit les élèves qui chuchotent entre eux… Et d’un autre côté on prétend vouloir favoriser l’expression de chacun, on prétend vouloir permettre aux citoyens de s’exprimer, on prétend les « consulter » sur tous les sujets… Contradiction, quand tu nous tient !

Car l’éducation française finit par produire du trac. Pour les Français, le trac est profondément ancré en chacun de nous. Il est inversement proportionnel à notre faible pratique de l’oral : moins on prend la parole en public, et plus on a peur de le faire, c’est hélas tout à fait normal…

Dans un autre domaine, la peur est également présente : dans le sport, et la tension extrême des compétitions. Les sportifs connaissent en effet un phénomène analogue au trac lors des compétitions. Outre la difficulté des gestes et mouvements propres au sport en question, l’un des facteurs clefs du succès est la gestion de son stress et de ses émotions. L’effort physique augmente déjà le rythme cardiaque. Si un sportif se laisse submerger par le stress, son rythme cardiaque devient tel qu’il s’épuise et s’essouffle avant même d’avoir effectué le moindre mouvement. Et comment font les sportifs pour face à ce problème ? Il n’y a pas de meilleure préparation qu’un entrainement régulier. En s’exposant régulièrement à la pression des compétitions, ils en font progressivement une habitude. Et lorsqu’ils sont habitués, ces moments sont moins difficiles à affronter, tout simplement.

En art oratoire c’est exactement la même chose : on ne devient pas forcément « meilleur » ou plus éloquent en pratiquant beaucoup, mais au moins on gomme progressivement le trac, on le rend moins paralysant, on s’habitue à ce stress et on gagne petit à petit en aisance. Une fois qu’on se sent plus à l’aise, on peut enfin travailler sa voix, ses gestes et sa rhétorique pour augmenter son impact à l’oral et offrir à ses interlocuteurs de vrais moments d’éloquence.

Pourtant, la parole en public n’est pas étrangère à une certaine tradition européenne. C’est même une tradition qui remonte jusqu’aux grands penseurs de la Grèce antique : Corax, Gorgias, Démosthène… Socrate n’a laissé aucun écrit. Sa philosophie était une philosophie incarnée, une philosophie qui prenait forme dans les dialogues et discussions animées qu’il avait avec ses contradicteurs comme ses admirateurs.

Socrate, philosophe ayant vécu au Ve siècle avant J.C., est à l’origine de la philosophie et de nos conceptions politiques fondamentales en Occident. Virtuose de la parole, il n’a laissé aucun écrit. Sa pensée a pourtant marqué les esprits à travers les siècles. A Athènes, la politique était rythmée par les débats publics. Démosthène fur un modèle d’orateur pour Cicéron, qui reprit quelques siècles plus tard les grands principes élémentaires de la rhétorique d’Aristote.

Homme d’Etat un siècle avant J.C., Cicéron était un modèle d’éloquence. Il a rédigé de nombreux ouvrages sur la rhétorique et l’art de convaincre. Démosthène est un homme d’Etat de l’Athènes de la Grèce antique Opposant de Philippe II de Macédoine, il est un éminent représentant de ceux que l’on appelle les orateurs « attiques ».

Le général De Gaulle était un orateur hors pair. Il maîtrisait la puissance de la voix, jouait de son regard, et sa gestuelle transmettait les émotions qui vibraient en lui. Ce grand chef politique avait fait de la parole son outil privilégié pour le combat des idées.

C’est donc dans notre propre histoire, et plus exactement dans notre histoire intellectuelle, que nous pouvons trouver les ressources pour réhabiliter l’expression orale comme véritable tradition européenne et française. Sur ces bases, nous pourrons reconstruire la parole politique et donner à chaque citoyen les moyens de faire advenir à travers leur aisance et leurs engagements la société réellement démocratique que prétendent appeler de leurs vœux nos politiques.

Photo : Miroslav Petrasko

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Comment bien faire rentrer votre message dans la tête de vos auditeurs

Il est très intéressant d’interroger un auditoire quelques jours après une présentation… Le plus souvent, ils ne se souviennent de rien, si ce n’est d’un point de détail différent selon l’intérêt de chacun. C’est pourquoi il revient à l’orateur de prendre l’auditoire par la main, et de s’assurer qu’il retienne bien le message. En vue de vos prochaines prises de parole en public, voici des astuces simples mais terriblement efficaces pour marteler votre message et bien le faire rentrer dans la tête de vos auditeurs.

1. Concentrez votre présentation sur un seul message clé

Un seul ! Le plus dur, c’est de hiérarchiser puis éliminer tous les autres messages que vous souhaitez faire passer, pour n’en sélectionner qu’un seul. Décidez de ce qui est le plus important dans ce que vous allez présenter. C’est l’idée clé. Puis construisez votre présentation autour de cette idée. Il est très tentant d’avoir plusieurs messages clé, mais retenez que plus vous avez d’idées, plus vous diluez la puissance de chacune.

2. Faites de votre idée clé un message simple et concret

Pour avoir un message puissant, commencez par trouver une bonne idée clé. Prenez le temps de créer un message qui est facile à comprendre et à répéter. Recherchez toute chose abstraite ou conceptuelle et tentez de les remplacer par des mots spécifiques, concrets, des images que votre auditoire peut imaginer dans sa tête. Pour cela, vous pouvez notamment utiliser la technique de la photo mentale.

3. Annoncez votre message clé

Vous devez indiquer à l’auditoire de se mettre en alerte et de tendre l’oreille lorsque vous prononcez votre message clé. En une phrase, vous sous-entendrez attention – prêt – écoutez ! Lorsque vous rédigez un texte écrit, vous pouvez mettre en italique, vous pouvez mettre en gras, vous pouvez souligner, etc.

Mais à l’oral, rien de tout cela n’est possible. Il faut donc utiliser les silences comme une forme de « ponctuation orale », permettant de mettre en relief certains passages. Par exemple, en marquant un petit silence avant de dire quelque chose d’important, afin de créer une attente chez votre public et le préparer à recevoir votre message… Puis marquer un silence après avoir dit cette chose importante, afin de laisser le cerveau de vos auditeurs bien enregistrer et méditer un instant sur le message. Cette utilisation des silences peut sembler un peu théâtrale, mais cela produit toujours un effet redoutable sur le public.

Avec le silence, le seul autre moyen d’annoncer votre message clé consiste à utiliser une phrase qui jouera le rôle de surligneur. Voici des exemples d’annonce combinant les silences (indiqués par la mention [pause] ) et les « phrases-surligneurs » :

  • « Voici ce que vous devez retenir de plus important [pause] … »
  • « Voici ce que je dis à ceux qui critiquent notre entreprise [pause] … »
  • « Le secret d’une bonne gestion d’un restaurant est simple. En résumé, c’est… »
  • « Laissez-moi répéter ce en quoi je crois [pause] … »
  • « Ainsi, mes chers amis/camarades/collègues/compatriotes [pause] … »
  • « Je vous dirai à vous ce que j’ai déjà dit aux membres du club [pause] … »
  • « Je ne sais ce qu’en disent les autres, mais en ce qui me concerne [pause] … »
  • « Je vous réponds en vous disant [pause] … »
  • « Ainsi, mes amis, je vous dis… »

Limitez-vous à un seul message clé par présentation. Ne diluez pas sa puissance.

4. Accordez votre message clé à une image mémorable

Ajouter une image à votre pensée aide à retenir l’idée. Cela étant, assurez-vous que l’image choisie correspond parfaitement à l’idée sous-jacente. Si ce n’est pas le cas, non seulement l’image n’aidera en rien, mais elle distraira de plus l’auditoire qui tentera de déterminer quel est le lien entre les deux. L’image du balai avait par exemple pu être interprétée très différemment… Ajouter des photographies intéressantes mais pas directement liées perturbe l’apprentissage. Les images qui ne correspondent pas à l’idée ne sont que bruit visuel. Par ailleurs, plus puissant qu’une image, n’hésitez pas à utiliser un véritable objet lors de vos présentations, cela produit souvent un effet plus fort encore que faire un dessin (ce qui reste cependant une très bonne technique aussi).

5. Montrez votre message sur une slide, et laissez-le en place

Si vous avez trouvé l’image parfaite pour votre message, combinez-les dans une slide PowerPoint. Cependant… Attention aux usages abusifs de PowerPoint… Si vous n’avez pas d’image suffisamment cohérente, ne mettez pas une image moyenne mais contentez-vous du message sur un fond neutre. Cela donne de la longévité à votre message. Lorsque vous parlez de votre message, laissez la slide derrière vous pendant toute sa durée.

6. Répétez votre message clé

En 1963, Martin Luther King a répété 11 fois qu’il avait un rêve. C’est un discours des plus célèbres de l’histoire, la plupart connaissent cette phrase, mais qui a retenu ce qui suivait ? Un peu comme « Moi, président… » de Francois Hollande… Lui président, et après ? En rhétorique, la répétition d’un mot ou d’un groupe de mots au début de plusieurs phrases successives s’appelle une anaphore. Elle produit un effet d’insistance. Encore faut-il insister sur le message clef, que l’on répète de façon reformulée au fil de l’anaphore.

Au minimum, répétez votre message deux fois, la première fois dans les premières minutes de votre présentation, la seconde dans ses dernières minutes. Vous utiliserez ainsi à votre avantage l’effet de primauté (mieux se souvenir des premiers éléments d’une liste) et de l’effet de récence (mieux se souvenir des dernières informations entendues).

Bien-sûr, vous pouvez aussi répéter votre message dans le corps de votre intervention, soit trois fois en tout. Retenez simplement que les répétitions sont surtout efficaces lorsqu’elles sont suffisamment espacées dans le temps.

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Surmonter son trac et ses émotions grâce à « l’identification au soi »

Le nombre de techniques pour gérer son trac et mieux maîtriser ses émotions n’est pas si élevé. En réalité, seules quelques techniques se révèlent vraiment efficaces. Souvent, quand on entend parler d’une « nouvelle » méthode soi-disant « révolutionnaire », elle se base dans la majorité des cas sur des principes fondamentaux très anciens déjà utilisés par les connaisseurs.

Ce qui est sûr, c’est qu’il n’est pas nécessaire de consommer des bêta-bloquants ou autres substances chimiques pour contrôler son trac, sa peur ou ses angoisses. Il existe des méthodes naturelles de gestion du stress beaucoup plus saines. En voici une que vous pourrez facilement mettre en application, elle se nomme « l’identification au soi » :

Cette technique dite de l’identification au soi vous aidera à connaître vos sentiments et vos émotions, et, de cette façon, à vraiment prendre conscience de votre moi intérieur. Vous toucherez cette vitalité fondamentale qui est en vous, et qui dirige vos émotions.

C’est au docteur Roberto Assagioli que l’on doit cette technique. Le docteur Assagioli est connu pour être le créateur de la psycho-synthèse. Il a mis au point la technique de l’identification au soi qui s’exécute en un peu moins d’un quart d’heure (13 minutes exactement si vous faites la technique comme il faut). Cette technique permet de développer en soi-même un centre invincible, une véritable sécurité qui permet de traverser toutes les turbulences de la vie sans problème. Voici en détail la description des 5 étapes de cette technique :

1 : Premièrement, soyez attentif à votre corps. Cette étape dure 5 minutes. Prenez connaissance de façon neutre (et sans essayer de les changer) de toutes les sensations physiques dont vous pouvez être conscient.

2 : Dans un deuxième temps, devenez conscient de vos sentiments. Cette deuxième étape doit durer au moins 2 minutes. Posez-vous ces questions : Quels sentiments ressentez-vous à l’instant même ? Et quels sont les principaux sentiments que vous vivez de façon régulière dans votre vie ? Considérez à la fois les sentiments apparemment positifs et apparemment négatifs : amour / jalousie, exalation / dépression, tendresse / irritation… Ne jugez pas. Observez simplement vos sentiments habituels, comme si vous étiez un scientifique s’observant lui-même avec froideur et objectivité.

3 : Tournez maintenant votre attention vers vos désirs, pendant 3 minutes. En adoptant la même attitude « objective » et impartiale que pendant la précédente étape n°2, observez les principaux désirs qui vous animent, ces désirs (et fantasmes) qui motivent tour à tour votre vie. Considérez-les sous tous leurs aspects, encore une fois sans juger.

4 : Observez l’univers de vos pensées, pendant 2 minutes. Pour cela, ne cherchez pas spécialement à faire le vide ou à « méditer », laissez-vous simplement aller, de façon détendue et relaxée. Dès qu’une pensée jaillit dans votre esprit, quelle que soit cette pensée, observez-la, observez- bien cette pensée jusqu’à ce qu’une autre pensée prenne sa place… puis une autre… puis une autre… etc. Si vous pensez que vous n’avez aucune pensée (relevez déjà l’absurdité de la phrase…), le fait de « penser que vous ne pensez rien » est en réalité déjà une pensée ! Surveillez donc votre courant de conscience à mesure qu’il s’écoule : opinions, arguments, souvenirs, images, absurdités…

5 : Dans cette 5e et dernière étape (d’une durée de 2 minutes environ), devenez l’Observateur. Réfléchissez bien à ce qui suit : celui qui a surveillé vos sensations, vos sentiments, vos désirs et vos pensées n’est pas le même que l’objet qu’il observe ! Mais dans ce cas… qui est celui qui a observé tous ces domaines ? C’est votre « soi ». Le soi n’est pas une image ou une pensée : il est cette essence qui a observé tous ces champs et qui en est distinct. Et vous êtes cet être. prenez le temps de relire et de bien réfléchir à cela. Soudain, vous aurez un déclic. Et ce déclic sera une véritable libération.

Dites-vous intérieurement : « Je suis le soi, un centre de pure conscience ».

Répétez-vous les phrases suivantes : « J’ai un corps, mais je ne suis pas mon corps »« J’ai des sentiments, mais je ne suis pas mes sentiments »« J’ai des désirs, mais je ne suis pas mes désirs »« J’ai un esprit, mais je ne suis pas mon esprit ».

Vous êtes libre. Vous êtes libéré de toutes vos peurs, de vos émotions, de vos frustrations. Vous êtes vous.

Photo : Adrian

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Conférencier professionnel : comment trouver ses premiers clients ? 10 moyens souvent négligés

Conférencier professionnel est un métier qui a le vent en poupe aujourd’hui. Des personnalités charismatiques se détachent du lot et sont souvent proposés pour animer les événements, les conférences et les différents rendez-vous professionnels autour de sujets divers. Économistes, écrivains, artistes, politiciens, enseignants, sportifs, bloggers, activistes et bien d’autres : le profil du conférencier est très varié. Mais tous se rejoignent sur un même point, inéluctable chez les communicants : ils connaissent leur sujet et savent mobiliser les attentions sur leurs propos.

Qu’est-ce qu’un conférencier professionnel ?

S’exprimer en public avec aisance et clarté, tout en captivant l’assistance n’est pas inné : c’est un métier qui s’apprend et qui demande du caractère. Un conférencier professionnel maîtrise son ou ses sujets de prédilections : une connaissance pointue, étayée par des recherches personnelles et des documentations fiables. A cela s’ajoute une formation solide en expression et communication, car le conférencier doit avoir un langage travaillé et compréhensible. Cette maîtrise concerne autant la diction et la portée de la voix que la facilité à trouver les mots idoines au bon moment. Enfin, le conférencier a un charisme et une confiance en soi qui font partie de son personnage.

Comment devenir conférencier professionnel ?

Tout d’abord, le conférencier doit avoir une expertise qu’il a clairement identifiée, un thème particulier pour lequel il a une connaissance quasi-biblique, loin des brassages généralistes qui ne font qu’effleurer les sujets en surface. Ces conférenciers experts se font plus rapidement repérer par les organisateurs événementiels, comme le public, car ils se démarquent par leur connaissance aiguisée de leurs sujets.

Ensuite, dans la mesure où la conférence en soi exige un travail de mise en scène, d’écriture et de recherches, devenir conférencier professionnel nécessite souvent une formation spécifique, et si besoin de se faire coacher par des professionnels de ce domaine. Enfin, il n’y a rien de mieux que de se mettre dans le bain : le métier s’acquiert avec la pratique, dès que l’occasion se présente afin d’affûter sa capacité à mobiliser et intéresser son assistance.

Comment un conférencier professionnel fait-il pour trouver des clients ?

Trouver des clients peut être une tâche ardue, si on ne sait où chercher et comment fidéliser ses clients. Voici quelques astuces pour se faire connaitre et signer ses premiers contrats de conférencier.

1. Trouver ses clients en pratiquant son métier

Se mettre sur le devant de la scène et s’exprimer, même s’il s’agit d’une contribution à titre gracieux ou d’un modeste contrat: une voie qui ouvre vers des opportunités insoupçonnées. Ne soyez pas effrayé de donner de votre temps le plus régulièrement possible lorsque vous débutez dans ce métier. C’est en pratiquant votre art et en se faisant entendre par un public que vous attirez l’attention sur vous. N’attendez pas d’être absolument irréprochable pour relever le défi, commencez avec la motivation qui est la vôtre actuellement. Plus vous participez à ces échanges, plus vous acquérez l’expérience et l’expertise et plus votre public cible vous reconnaîtra. Le bouche à oreille, la force des réseaux sociaux, vous aideront à localiser vos premiers clients.

2. Trouver ses clients en définissant sa cible

Qui sont vos clients cibles ? C’est la question primordiale à se poser avant de lancer dans la pêche aux clients. Les cibles du conférencier se définissent en fonction de ses matières d’intervention. Au fur et à mesure que ses expériences s’affinent et que les demandes des clients potentiels se font plus claires, l’orateur peut trouver des nouvelles niches de cibles particulières où percer. L’important est de bien cerner les personnes et les organisations susceptibles de faire appel à un conférencier, ainsi que des événements qui pourraient abriter de telles interventions.

Enfin, ne vous limitez pas à votre ville, votre département ni même votre pays. N’ayez pas peur de voir grand ! Et réfléchissez à la pertinence de mettre en place une stratégie pour trouver des clients à l’étranger en tant que conférencier ou même coach ou formateur. Développer son activité de conférencier à l’international est tout à fait envisageable !

3. Trouver ses clients en créant des conférences à la carte

La connaissance de la cible ne suffit pas. Il est important de diversifier ses offres d’orateur en proposant des conférences à la carte. Bien plus qu’un one man show sur une tribune, le métier de conférencier ouvre des possibilités illimitées : donner des coachings, animer des sessions de développement personnel, organiser des « motivational talks », bref, des prestations complémentaires à travers lesquelles l’intervenant valorisera ses compétences oratoires.

4. Trouver ses clients parmi son réseau

La première voie pour rencontrer ses clients est de faire partie d’un réseau au sein duquel le conférencier peut se faire connaitre et reconnaître par ses compétences. Associations, organisations non gouvernementales et gouvernementales, écoles supérieures, entreprises : voilà autant d’exemples de réseaux dans lesquels un intervenant peut évoluer en fonction de ses thèmes de prédilection. Consulter le Guide du networking vous sera très utile dans ce sens : ce guide indispensable rassemble et présente tous les clubs et réseaux d’influence de France !

En général, plus la présentation du thème est innovante et enthousiasmante, voire originale, plus l’orateur a des chances de se démarquer de la concurrence. Au fil du temps et des rencontres, le réseau s’étoffera et fera émerger de nouveaux liens, utiles pour promouvoir le profil du conférencier professionnel. N’oubliez pas non plus d’être présent et actif sur les réseaux sociaux, et tout particulièrement LinkedIn pour trouver de nouveaux clients (voir le point 6 un peu plus bas).

5. Trouver ses clients en disséminant son portfolio de conférencier

Qu’est-ce qu’un « portfolio de conférencier » ? C’est un ensemble de supports qui réunissent le meilleur de votre travail d’intervenant : introduction du conférencier, thèmes et résumés des interventions, extraits des conférences, photographies, interviews. Ce sont autant de supports qui permettent aux organisateurs et aux entités qui invitent le conférencier à se faire une idée précise de ses compétences et de sa connaissance pointue de ses matières.

6. Trouver ses clients en communiquant à travers les réseaux sociaux

La plupart de vos clients potentiels sont connectés dans les réseaux sociaux, qu’ils soient des organisations de grande envergure ou des institutions plus modestes. Votre présence dans les réseaux les plus influents, et en particulier sur LinkedIn qui regroupe les professionnels de tous horizons et Youtube où les vues sur vos vidéos augmenteront votre notoriété, accroît considérablement votre influence. Pour mieux impacter vos cibles, animez quotidiennement vos pages et comptes de réseaux sociaux : Facebook, Twitter, Youtube, Instagram et bien sûr LinkedIn.

(re)lire l’article : 10 points clefs pour trouver des clients sur LinkedIn en tant que coach, formateur ou conférencier !

Sur votre blog ou votre site web, parlez régulièrement des sujets dont vous vous êtes fait la spécialité et qui sont susceptibles d’attirer l’attention de vos clients potentiels. N’hésitez pas à partager les extraits de vos plus belles interventions, pour bien marquer les esprits. En clair : de la même manière que vous prenez soin de votre image lorsque vous devez faire une conférence, prenez tout autant soin votre image digitale.

7. Trouver ses clients en proposant un site web efficace

Un site web efficace, c’est-à-dire moderne, mis à jour régulièrement, avec des contenus textuels et photographiques optimisés SEO et une bonne visibilité sur les moteurs de recherche. Autant que possible, faites appel à un spécialiste qui peut travailler sur votre site web, en tenant compte de vos attentes et des exigences d’un support optimisé et efficacement référencé.

Je vous recommande tout particulièrement l’agence à taille humaine Blue Web Ocean avec qui nous avons réalisé ce site, entre autres. Contactez-les aujourd’hui même de notre part pour réaliser sans tarder le site web de vos rêves ! Avec Blue Web Ocean, un expert à votre écoute et à votre service vous accompagne à tous les niveaux pour une réalisation impeccable. Vos thèmes, vos interventions et vos offres seront mis en valeur sur votre site, avec bien sûr une présentation de votre personne : parcours, formations, savoir-faire, passions et tout le background d’un conférencier de qualité. Il suffira des mots clés idoines pour aider vos clients à vous trouver rapidement.

8. Trouver ses clients en étant créatif

Dans le métier d’intervenant, comme dans tout autre métier, la créativité est essentielle. N’hésitez pas explorer des situations et des circonstances nouvelles, prenez avantages des événements qui s’offrent à vous pour créer des occasions de prouver votre talent et celui de votre équipe. Inspirez-vous des nouvelles dans la presse, des buzz sur Internet, de conversations entendues ici et là, d’anecdotes diverses pour trouver des sujets d’intervention et des mises en scène originales afin de mettre vos prestations en valeur.

9. Trouver ses clients en établissant des partenariats gagnants

Rien ne vous oblige à faire cavalier seul. Bien au contraire, il est tout à fait possible et même plus efficace de nouer un partenariat avec des collègues conférenciers. Dans cette perspective, deux ou trois personnes se distribuent les rôles sur un thème et proposent une scénographie originale, une écriture plus dynamique et au final, touchent un public large. Grâce à ces partenariats, les profils prennent avantage les uns des autres et se mettent en valeur par leur contraste. Par ailleurs, ces collaborations ont l’avantage d’attirer un public nouveau, qui peut être un client potentiel dans l’avenir.

10. Se donner le temps d’accroître sa visibilité…

La recherche de clientèle dans le secteur des conférenciers professionnels est un travail de longue haleine. Elle demande du temps, de l’énergie et une volonté à améliorer ses connaissances et ses prestations. Le conférencier est ainsi en perpétuelle promotion de son art : un art qui se nourrit de sa propre personnalité, de son charisme et de son leadership. En conclusion, on dira qu’en consacrant du temps pour suivre une formation de conférencier professionnel, pour pratiquer et pour organiser efficacement son réseautage, le conférencier optimise ses chances d’augmenter sa visibilité et sa clientèle.

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5 conseils décisifs pour progresser rapidement en anglais

Pour beaucoup d’entre nous, l’anglais est souvent un vague (mauvais) souvenir d’école. Nous nous souvenons des listes de verbes irréguliers que nous avions du mal à retenir pour les examens et qui étaient oubliés une fois sorti de la salle. C’est parfois une langue liée aux vacances, on se souvient tous du serveur qui n’avait pas compris notre commande… Mais c’est aussi et surtout une nécessité dans le monde d’aujourd’hui, notamment pour progresser dans votre carrière et d’autant plus si vous êtes formateur ou conférencier professionnel et que vous voulez vous developper à l’international !

Vous souhaitez vous remettre à l’anglais et vous vous dites que c’est trop compliqué ? Que vous n’aurez jamais le niveau qu’il faut ? Que vous n’avez pas le temps ? C’est faux. Dans cet article, vous allez découvrir 5 moyens à la fois simples et très efficaces de reprendre votre apprentissage de l’anglais et surtout progresser rapidement.

1. Mettez de l’anglais dans votre quotidien

Si l’anglais nous semble si difficile, c’est notamment parce que nous le pratiquons peu, trop peu… Un des premiers pas pour progresser est de faire un peu d’anglais régulièrement. Idéalement, tous les jours. 5 min à 10 min de temps en temps suffisent pour que l’anglais ne nous semble plus si étranger et lointain. Notre cerveau a besoin de s’habituer à l’anglais.

Un des meilleurs moyens de progresser est de commencer par mettre de l’anglais en fond sonore quand vous faites autre chose. Il ne s’agit donc pas de trouver du temps dédié à l’anglais. Il faut faire de l’anglais en même temps que vos activités quotidiennes. Dans votre cuisine, dans votre salle de bain, lorsque vous faites du sport. Même si vous n’êtes pas concentré sur l’anglais, votre cerveau travaillera de façon passive et vous progresserez.

2. Regardez des vidéos en anglais

Regarder la télé, des films, des vidéos sur YouTube en anglais permet de progresser. En France, la plupart de nos films sont doublés. C’est rarement le cas dans les autres pays et les gens sont beaucoup plus habitués aux langues étrangères. Pour changer cette tendance, il faut regarder les films en VO.

On se dit toujours que l’on ne comprend pas. Il est possible de commencer par regarder avec des sous-titres en français et dès que l’on se sent plus à l’aise, on peut les mettre en anglais, voire se passer complètement de sous-titres. Youtube permet d’afficher des sous-titres automatiques français ou anglais pour quasiment toutes les videos en anglais. Sur le site des conférences TED aussi.

Au départ, vous trouverez cela compliqué, puis petit à petit vous vous rendrez compte que vous progressez. Vous comprendrez d’abord de plus en plus de mots, puis des phrases complètes. Même lorsque certains mots vous échappent avec le contexte vous pouvez comprendre les phrases. Pour ne pas vous lasser, commencez par des vidéos courtes et par des films que vous avez vus en français ou dont vous connaissez l’histoire.

3. Vivez vos passions en anglais 

Pour se remettre à l’anglais, le mieux est de commencer par des domaines qui vous intéressent. Par exemple, si vous aimez le sport, lisez des articles de journaux sportifs en anglais, regarder des résumés de match en anglais. Si vous jouez aux jeux vidéos, faites-le en anglais. Si vous aimez l’art, lisez des brochures d’exposition en anglais. Les hypothèses sont infinies.

L’idée est d’allier plaisir et anglais pour faciliter le travail de compréhension et de mémoire. Utilisez tous les outils à votre disposition : radio, télé, journaux, magasines, etc. Plus vous multiplierez les supports, plus vous progresserez.

4. Utilisez vos différentes mémoires

Certains d’entre nous ont une mémoire visuelle, d’autres une mémoire auditive, d’autres une mémoire kinesthésique (lié au mouvement du corps). Nos sens jouent un rôle important, alors utilisons-les !!

Si vous avez une mémoire visuelle, vous pouvez utiliser des schémas, coller des post-it avec du vocabulaire dans votre maison, lire des livres contenant des images.  

Si vous avez une mémoire auditive, vous pouvez écouter la radio, des livres audios, écouter et regarder des vidéos en anglais.

Si vous avez une mémoire kinesthésique, vous avez besoin de bouger pour apprendre, de faire le lien entre votre corps et votre esprit. Essayez d’associer sport et anglais, d’écrire en anglais, car votre cerveau mémorisera le mouvement de votre main.

L’idéal est de combiner plusieurs méthodes toute en privilégiant les méthodes qui correspondent le plus à votre propre mémoire. Vous retiendrez certains mots de vocabulaire que vous aurez entendu. Vous vous souviendrez de certaines phrases que vous avez lues. Vous progresserez pas à pas grâce à vos différents efforts tout en prenant du plaisir à faire de l’anglais.

5. Osez !

Un de nos freins pour apprendre une langue étrangère est de s’exprimer. Votre accent est trop français alors vous n’osez pas parler. Vous ne savez pas prononcer « the ». Vous ne connaissez pas un mot de vocabulaire. Vous pensez que les autres vont se moquer. Vous avons honte de notre niveau. Mais pour progresser, il faut aussi parler et écrire. Comprendre une langue ne suffit pas toujours.

Pour commencer, il faut s’habituer à sa propre voix en anglais. Rien de mieux que de se parler à voix haute, de se lire un livre. Vous pouvez aussi parler à votre chien, votre chat, votre poisson rouge en anglais. Plus vous vous habituerez, moins vous chercherez vos mots, plus vous serez à l’aise et compris.

Souvent dès que vous oserez, vous vous rendrez compte que les autres personnes ne se moquent pas de vous, surtout les anglophones. Ils vont même vous aider à trouver vos mots. Ils vont parfois vous corriger mais avec bienveillance. Pas pour vous juger, mais véritablement pour vous aider à progresser. Pour progresser, il faut donc se lancer ! So let’s speak English!

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Élégance au masculin : le charme discret de la cravate

Portez-vous une cravate ? Si non, pourquoi ne pas vous y mettre ? Certaines féministes accusent le « symbole phalloïde » que représente cette excroissance textile pendouillant sous le menton des hommes, et compensant la taille bien inférieure de l’autre excroissance pendouillant quant à elle au niveau de leur entre-jambes… Traditionnellement, en Allemagne, le jour du Weiberfasching les femmes sont même autorisées à couper la cravate des hommes qu’elles croisent dans la rue avec de grandes paires de ciseaux ! Mais cela ne fait que confirmer d’autant plus le pouvoir de la cravate : cet accessoire est puissamment masculin.

Bien plus qu’un code « viril », c’est un code sexualisé éminemment reconnaissable, d’ailleurs utilisé par les hommes autant que par certaines femmes dans certains contextes.

une cravate pour femme

C’est pourquoi vous devriez tout de même envisager d’avoir quelques belles cravates dans votre garde-robe professionnelle. Si vous vous demandez comment vous habiller au travail, c’est un accessoire souvent incontournable. Ce qui est également intéressant, c’est que la cravate est en elle-même un sujet de discussion surprenant. Si vous vous décidez à porter une cravate, retenez également ces quelques chiffres qui vous permettront de surprendre vos interlocuteurs et briller en société :

7 : c’est le nombre moyen de cravates dans l’armoire d’un homme ! Mais combien en porte-t-il vraiment ? Il y a celle que l’on ne met jamais… Et celles qu’on met de temps en temps mais que l’on devrait mettre plus souvent. Préférez n’avoir que 2 ou 3 cravates mais des cravates que vous appréciez et que vous aimez mettre. Moins de choix permet souvent les meilleurs choix.

– Savez-vous quelle longueur de fil faut-il pour réaliser une cravate ? …74,6… kilomètres ! Oui, presque 75 kilomètres, c’est la longueur de fil nécessaire à la fabrication d’une seule cravate !

– Il faut environ 110 vers à soie pour produire une cravate en soie.

– Le prix de la cravate la plus chère du monde s’élève à plus de 220.000 dollars… Mais inutile de payer une telle somme pour trouver la cravate de vos rêves. Voici par exemple 10 marques de cravates, qui proposent de beaux modèles qui sauront vous inspirer à des prix très raisonnables.

cravate chère 223000 euros

– En moyenne, 80 millions de cravates sont vendues par an aux USA.

– Toujours aux USA, 6% des hommes portent une cravate tous les jours au bureau. Pourquoi ne pas vous aussi faire la différence et rejoindre ces 6% ? Preuve en est que le simple fait de porter une cravate vous démarque !

– On recense 177.147 manières de faire un nœud de cravate… Mais, soyez-en assuré : les techniques les plus simples sont souvent les meilleures…

15.000 personnes apprennent chaque jour à nouer leur cravate ! Et si vous vous y mettiez, vous aussi, dès demain matin ?

Si le look est aussi important, notamment en contexte professionnel, c’est parce que notre image est notre premier outil de communication. Régulièrement, des études rappellent que ce sont les personnes les mieux habillées, en adéquation avec leur environnement professionnel, qui sont aussi les mieux payées et qui progressent plus vite dans leur carrière : bien s’habiller fait gagner plus !

Pour booster votre évolution professionnelle, un relooking peut ainsi se révéler particulièrement pertinent. Ce relooking peut s’intégrer à un programme de coaching plus général, et peut aussi et surtout, bien sûr, se combiner à un coaching en éloquence, ce qui permettra de développer considérablement votre prestance.

Cela dit, pour commencer, pourquoi ne pas simplement commencer par… essayer de porter une belle cravate en accord avec vos vêtements plus souvent ?

porter une cravate look plus masculin homme

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Un stratagème rhétorique très puissant : l’argument d’autorité

L’argument d’autorité est un stratagème rhétorique très puissant qui consiste à se servir d’un ouvrage, d’un auteur, ou de toute autre référence culturelle ou scientifique pour appuyer son propos.

En mettant en avant une certaine culture, en donnant ainsi un aspect plus scientifique, plus académique ou universitaire à ce que l’on dit, il s’agit de montrer que l’on a correctement étudié le sujet – ou du moins en donner l’air… Il s’agit d’impressionner le public ou ses contradicteurs.

Schopenhauer en parle dans son ouvrage L’art d’avoir toujours raison (cf. stratagème n°30). Il observe que « quand deux individus se querellent, ce sont des personnalités faisant autorité qu’ils choisissent l’un et l’autre comme armes, et dont ils se servent pour se taper dessus. »

Par exemple : « Untel a dit que… ! », « Oui mais Machin avait écrit que… ! », etc.

Et c’est exactement ce que je fais moi-même en citant ici Schopenhauer ;-)

Il ne s’agit pas de se comporter soi-même de façon « autoritaire », mais de citer quelqu’un qui fait autorité en la matière, selon le sujet que l’on traite, et selon le degré de connaissance de notre interlocuteur ou de nos auditeurs.

L’autorité citée peut être un « grand » auteur, un « intellectuel », un savant… Les gens croient plus facilement une personnalité déjà réputée – et ce quel que soit le domaine dans lequel cette personnalité s’exprime, même si ça n’a rien à voir avec sa spécialité.

Par exemple, Einstein : parce qu’il est considéré comme un génie pour ses découvertes scientifiques, on lui accorde tout autant de crédit en matière d’idées politiques. Or, ses idées politiques ne sont rien d’autres que de simples opinions…

Bien sûr, les références que nous décidons d’utiliser doivent être reconnues comme telles par les personnes auxquelles on s’adresse. Lors d’un débat, l’idéal est donc de citer un auteur apprécié, ou du moins respectée par notre contradicteur : celui-ci aura d’autant plus de mal à le critiquer et, donc, à refuser l’idée que nous y associons.

D’où l’intérêt d’étudier avec autant d’intérêt les auteurs avec lesquels nous sommes d’accord que ceux avec lesquels nous sommes en désaccord.

Cela dit, Schopenhauer remarque que « ce sont les autorités auxquelles l’adversaire ne comprend pas un traître mot qui font généralement le plus d’effet »… Faire référence à des auteurs particulièrement techniques ou réputés comme tels est donc une bonne façon d’impressionner la plupart des gens (par exemple les philosophes allemands : Kant, Hegel, Heidegger…).

Il ajoute : « Les ignorants (sic) ont un respect particulier pour les figures de rhétorique grecques et latines. » Utilisez l’air de rien quelques termes et expressions en latin dans votre argumentation pour lui donner immédiatement un air plus sérieux.

Dans le même esprit, employer un jargon professionnel est souvent un bon moyen pour s’imposer dans un débat. Cela impressionne surtout les personnes peu cultivées. Personne n’y trouvera rien à redire (parce que personne n’y comprendra rien) et tout le monde vous écoutera comme « le » grand spécialiste (pensez au jargon du médecin, du juriste, de l’expert ceci ou cela..). Par ailleurs, plus vos propos sont obscurs et moins vous donnez de prises à l’adversaire pour vous attaquer (souvenez-vous : « soyez clair, et vous êtes perdu » !).

Une formule creuse comme : « La boite extérieure contient la boite intérieure, de même que la boite intérieure contient la boite extérieure » semble vouloir dire quelque chose de profond, et occupera un moment l’esprit de votre contradicteur qui cherchera comment réagir sans paraître idiot.

Les formules qui sonnent comme des dictons ont également un fort impact. Toute forme d’expression de sagesse populaire semble frappée au coin du bon sens, une sorte d’autorité qui vient de l’expérience du temps et de la tradition. Sarkozy était très fort à ce petit jeu là, pour édicter ses idées sous l’apparence d’adages populaires.

En résumé, voici comment se servir de l’argument d’autorité :

Utilisez des références. Quand vous devez défendre une idée, intégrez des citations dans vos exposés. Pour gagner en crédibilité, évoquez des livres, des études, des rapports… Mentionnez autant que possible le nom des auteurs.

Employez ci et là des termes techniques, philosophiques, scientifiques… Un bon rapport est de : 20% de mots techniques pour 80% de langage simple. Le but est de rester compréhensible et accessible au plus grand nombre, tout en laissant supposer un savoir bien plus vaste.

Soyez précis dans vos citations : connaissez au moins le nom de l’auteur, sa période, voire le titre de l’ouvrage duquel est extraite la citation. Mieux encore : connaître le numéro de la page en fonction de l’édition à partir de laquelle vous citez l’auteur en question ! Vous blufferez tout le monde.

Par bien des aspects, l’argument d’autorité consiste à étaler sa culture pour montrer aux autres qu’on en sait plus qu’eux, qu’ils n’ont rien à nous apprendre, que c’est à eux d’écouter…

En réalité l’argument d’autorité ne prouve rien, et l’on devrait pouvoir se passer de cette forme de pédanterie. Mais puisque la plupart des gens sont impressionnables, et que d’autres n’hésiteront donc pas à les impressionner, il faut soi-même pouvoir rivaliser.

Voici 3 astuces pour pallier quelques oublis ou lacunes en culture générale :

  • Répertoriez et apprenez par coeur quelques citations, une poignée seulement, mais qui portent sur des thèmes suffisamment généraux afin de pouvoir les ressortir sur quasiment tous les sujets. Retenez à chaque fois le nom de l’auteur, si possible l’origine et le contexte de la citation (extraite de tel ou tel ouvrage, tirée de tel ou tel discours) ainsi que sa date.

Par exemple j’aime bien citer Gandhi, car on en a fait une figure très respectable difficile à critiquer, alors qu’il était capable de vous faire avaler des couleuvres :
« C’est une erreur de croire nécessairement faux ce qu’on ne comprend pas » (à dire à quelqu’un qui refuse nos arguments en déclarant qu’ils sont tarabiscotés) ;
« L’erreur ne devient pas vérité en se multipliant » (à dire à quelqu’un qui prétend se ranger du côté de la majorité) ;
« Tout ce que tu feras sera dérisoire, mais il est essentiel que tu le fasses » (à dire à quelqu’un qui remet en cause l’utilité de certaines actions), etc.

  • De même, retenez quelques locutions latines, plus ou moins connues, mais adaptables à tout type de contexte.

Par exemple, parmi mes préférées :
Alea jacta est (« le sort en est jeté ») ;
Amicus Plato, sed magis amica veritas (« J’aime Platon, mais j’aime mieux la vérité » : pour contrer un argument d’autorité justement !) ;
Aquila non capit muscas (littéralement « l’aigle n’attrape pas les mouches », ce qui peut signifier : je n’ai pas à m’occuper de ce genre de détails) ;
Si vis pacem, para bellum (« si tu veux la paix, prépare la guerre »), etc. Préférez ce genre de formules paradoxales, pour dire tout et son contraire.

  • Enfin, préparez-vous constamment, renseignez-vous au préalable sur les sujets sur lesquels vous pouvez être amené à vous exprimer, dans tout type de situation. Faites des « fiches », comme les étudiants, et relisez-les régulièrement. Par exemple, juste avant une discussion, en fonction des sujets que vous aborderez probablement, consultez les fiches adéquates. Pour chaque idée ou argument, donnez 1 exemple, + 1 référence. Contentez-vous d’une locution latine par discussion.

Vous serez ainsi armé pour vous démarquer sur tous les sujets, dans tous les débats, en apparaissant comme quelqu’un de particulièrement cultivé.

En retour, ne soyez pas impressionné par les « petits professeurs », c’est-à-dire ces personnes qui s’expriment sans cesse à travers les idées des autres, untel à dit ceci, tel autre a dit cela, étalant leur culture autant que possible, noyant leurs interlocuteurs sous une avalanche de références, de citations, de noms d’auteurs et de titres d’ouvrages peu connus (qu’ils n’ont parfois eux-mêmes même pas lus !) :

La culture n’enseigne pas l’intelligence, encore moins la vérité… Être érudit est une chose, bien réfléchir en est une autre.

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