Archives

Les rêveurs sont les vrais bâtisseurs de ce monde

Avoir un rêve qui peut sembler complètement irréaliste, complètement fou… et soi-même être assez fou pour se dire que l’on peut quand même le réaliser. Voilà le secret de l’énergie, de la flamme intérieure, du bouillon vital. Sans cela… Sans assumer ce genre de rêve (parce qu’il s’agit bien de l’assumer face à la société, pas seulement y croire personnellement), on… s’ennuie. On ne sait pas pourquoi on vit, ni même pourquoi on agit.

Ce rêve est toujours forgé à travers une certaine conception du monde, de l’humanité, et vise à l’améliorer. Ceux qui ne croient pas en la possibilité d’un monde meilleur, qui en refusent l’idée, qui n’osent considérer que leur action puisse contribuer d’une façon même infime, même très indirecte à l’amélioration de l’humanité, ceux-là ne peuvent avoir goût en la vie. Ils ne peuvent que se laisser mourir, attendre dans l’angoisse que le temps passe. Ou chercher à se divertir pour tromper l’ennui – sans pour autant combler le vide de leur vie, sans comprendre pourquoi persiste leur ennui, sans comprendre pourquoi les divertissements ne les divertiront jamais assez.

Les pessimistes, ceux qui se prétendent « réalistes » sont en fait les pires ennemis de la réalité, les destructeurs insidieux de leur propre réalité. Tandis que les rêveurs… Les rêveurs sont aussi les vrais bâtisseurs de ce monde.

Oui, bien sûr que oui rêver est une activité à part entière ! Sans rêve, pas de vision. Sans vision, pas de motivation. Sans motivation, pas d’action. Sans action, aucune réalisation. Les rêves comme le travail sont nécessaires pour avoir un impact sur le réel. Les rêves sont à la source du travail. Rêver, dérouler en totalité un rêve fou et assumé, c’est déjà travailler.

(Donc le jour où vous me trouvez affalé quelque part les yeux fermés… Laissez-moi travailler !)

Partagez sur vos réseaux

Une méthode pour préparer et réussir vos interventions en public : croquez la P.O.M.M.E !

La réussite d’une intervention en public dépend en grande partie de sa préparation. Comment préparer vos interventions ? Il y a deux aspects à prendre en compte : d’une part, la préparation intellectuelle, d’autre part, la préparation matérielle.

La préparation intellectuelle concerne l’élaboration même du discours et englobe toutes les phases de réflexion, accumulation de connaissances, puis rédaction, répétitions, etc.

La préparation matérielle, quant à elle, a trait aux moyens mis en œuvre pour exprimer ce discours, selon que vous souhaitez utiliser un support visuel, distribuer des documents, vous servir de certains objets, organiser le lieu de votre intervention de telle ou telle façon, etc.

En vue d’une intervention en public, la préparation intellectuelle doit commencer le plus tôt possible, aussitôt que le sujet de l’intervention nous est donné : il faut chercher à accumuler un maximum d’information, et à les organiser progressivement.

Toutefois, pour préparer un discours de façon efficace, avant de se lancer dans l’élaboration même du message, encore faut-il répondre précisément à la question : à quel public dois-je m’adresser, et, en fonction, quel est mon objectif ?

A ce propos je vous invite à (re)lire mon article sur les différentes sortes de public… En guise de résumé :

  • Exemples de publics : généraliste / spécialisé / concerné par le sujet traité ou pas du tout ?
  • 4 objectifs fondamentaux : Informer / convaincre / divertir / pousser à l’action
  • Message : quels exemples, ou anecdotes ? / quelles références ? / quel(s) registre(s) de vocabulaire ? etc.

Ce n’est qu’une fois l’objectif fixé, lui-même défini en fonction d’un public clairement identifié, que vous pourrez vous concentrer véritablement sur votre message et son élaboration. Le style et le contenu d’une intervention ayant pour but de divertir n’est pas du tout celui d’une intervention visant à informer, ni même d’une intervention dont l’objectif est de convaincre et pousser à l’action

Voici donc, dans l’ordre, les étapes par lesquelles vous devez passer successivement en vue de préparer au mieux n’importe quelle intervention en public (les 3 premières concernent la préparation intellectuelle, les 2 dernières la préparation matérielle) :

  1. P ublic : Identifiez votre public pour déterminer votre objectif
  2. O bjectif : Quel est votre objectif ? Convaincre, informer, divertir…?
  3. M essage : Elaborez votre message en fonction de votre objectif.
  4. M atériel : Comptez-vous utiliser un support visuel, distribuer des documents ?
  5. E nvironnement : L’utilisation d’un certain type de matériel est conditionnée par l’environ-nement : faut-il utiliser une prise secteur ? La salle peut-elle être plongée dans le noir ? etc.

A retenir par coeur !

Et pour mieux vous en souvenir = Croquez la P.O.M.M.E !

Partagez sur vos réseaux

Les vœux du nouvel an : un exercice de communication stratégique pour les dirigeants

Adresser ses bons vœux à l’occasion du nouvel an est une épreuve de communication à laquelle un dirigeant ne peut se soustraire. Cette tradition est si enracinée dans notre culture qu’y manquer semblerait une faute de goût. De plus, elle fait partie de ces trop rares occasions pour un patron de s’adresser à l’ensemble de ses collaborateurs et salariés. Exercice périlleux s’il en est, il faut donc aussi voir la tradition des vœux comme un moment privilégié dans la perspective d’une communication stratégique de l’entreprise. Dès lors, comment en tirer pleinement partie ?

Lors d’une cérémonie de vœux, c’est bien à un exercice de prise de parole en public que se livrent les dirigeants. Face à tous leurs salariés, ils doivent s’assigner un but particulier, et non simplement « souhaiter leurs meilleurs vœux » par seul respect des traditions, au risque d’en faire une formule totalement vide de sens. Le dirigeant cherche-t-il à corriger son image ? A intégrer de nouveaux collaborateurs ? A préciser une nouvelle orientation, ou en suggérer une nouvelle ? Seul un objectif clarifié permet d’élaborer un message adapté, et de mobiliser en conséquence les techniques de communication appropriées. De là découlera le style que le dirigeant souhaite donner à l’événement (convivial, ou avec un cachet « formel »), et le lieu choisi en conséquence.

Il est donc fondamental d’envisager les « vœux » comme un exercice de communication stratégique à part entière. C’est une épreuve particulière de prise de parole en public, à ranger aux côtés des conférences de presse et des passages radio et autres media training, tout autant de situations communicationnelles qui exigent des compétences auxquelles les dirigeants modernes doivent impérativement se former et se préparer dans le cadre de leurs fonctions. L’enjeu est de rester authentique (ou de le paraître…), en tout cas de ne pas donner le sentiment d’être faux en jouant un rôle qui semble ne pas être le sien… Comme pour toutes ces situations de communication, il est utile d’être à l’aise dans un échange direct avec le public, et de maîtriser certaines techniques élémentaires mais décisives.

L’art de faire court et soigné : le fameux « KISS »

Quoi qu’il en soit, la règle d’or est de faire court et soigné. En 2018, le Président Emmanuel Macron s’était lui-même senti obligé de s’excuser pour la longueur de ses vœux, enregistrant une nouvelle capsule vidéo d’à peine une minute ! Les vœux ne sont pas un thème propice aux discours fleuves. La brièveté est de mise. Dix minutes offrent une durée largement suffisante, d’autant plus si l’allocution filmée fait ensuite l’objet d’une capsule vidéo à diffuser sur youtube ou les réseaux sociaux… Faites un KISS : Keep It Short and Simple !

Mais « court » ne rime pas avec avec « bâclé ». Aussi brève soit l’allocution des bons vœux, les destinataires doivent ressentir dans le message ainsi délivré tout le soin qui y a été apporté. Comme toute communication, celle-ci doit être suffisamment préparée en amont (élaboration des éléments de langage, insertion de formules rhétoriques cohérentes, répétition du discours en situation). Attention, il ne faut pas confondre les vœux avec une réunion d’information ou un speech de motivation. Ni PowerPoint, ni grandiloquence ne sont autorisés. L’exercice est périlleux en cela : garder un ton juste et mesuré, sans être ennuyeux pour autant. Savoir jouer avec les émotions de l’auditoire en lui racontant une histoire. Et bien sûr gérer son trac, éliminer les gestes parasites, éviter de s’empêtrer dans des phrases interminables et incompréhensibles, et éviter de faire un flop… Voici 3 techniques permettant de structurer efficacement un message marquant :

3 techniques pour augmenter l’impact de vos vœux

Technique n°1 : La liste de 3

La liste de 3 est l’une des techniques les plus fortes pour exprimer une idée. Elle n’augmente pas seulement automatiquement le pouvoir de conviction de l’orateur, mais transmet également un sentiment de structure, de rigueur, de complétude. Vous pouvez formuler une telle liste à partir de 3 résolutions par exemple, ou encore, de façon plus pertinente, en évoquant 3 moments particuliers : un moment fort de l’année passée, une réalisation en cours en ce début d’année, la présentation d’un grand projet pour l’année à venir…

La liste de 3 se combine très bien avec l’anaphore, cette dernière permettant de construire aisément un paragraphe par la répétition d’un même mot ou d’un même groupe de mots au début de chaque phrase. Par exemple :
« Améliorer la qualité,
Améliorer la réactivité,
Améliorer l’écoute,
Voici nos souhaits pour cette nouvelle année, que je vous souhaite pleine d’heureuses surprises. »

Technique n° 2 : Les questions rhétoriques

L’utilisation de questions rhétoriques (c’est-à-dire de questions n’appelant pas réellement de réponses de la part de l’auditoire) permet de renforcer facilement l’impact de votre message : plutôt que simplement dire « Ce que nous souhaitons pour cette nouvelle année… », une tournure interrogative implique le destinataire et crée une modulation vocale qui capte davantage l’attention, par exemple : « Que pouvons-nous souhaiter pour 2020? »« Que retenons-nous de 2019 ? »« Sous quel signe ouvrons-nous cette année ? », etc.

Technique n° 3 : Les paradoxes rhétoriques

« Ce n’est pas ceci, mais cela… » Un paradoxe rhétorique est une manière puissante et subtile de marquer les esprits. Il s’agit de soulever une contradiction apparente, de créer une mise en contraste ou en opposition qui fait ressortir une subtilité, une nuance inattendue. En structurant votre message sous forme de paradoxe, vous donnez matière à penser, à méditer, et vous gagnez en pouvoir d’inspiration. Par exemple : « Une résolution pour 2018, ça ne veut pas dire prendre une décision aujourd’hui pour l’abandonner petit à petit au cours des prochains mois. Ça veut plutôt dire s’entraîner petit à petit, dès aujourd’hui, pour se rendre compte que cette nouvelle habitude sera enfin prise en 2019… »

Formuler des vœux… et mobiliser des valeurs

Quel que soit le style, les techniques ou les éléments de langage utilisés, le point clef demeure de ne pas formuler des vœux « neutres » du type « meilleurs vœux », mais s’engager en plaçant ses vœux dans le cadre d’une valeur (ou concept mobilisateur) : « Que [cette année] soit l’année de liens plus forts au sein de notre entreprise »« Que [cette année] soit l’année d’une réussite collective impliquant tous les services dans un même projet », etc.

L’usage d’un paradoxe permet tout particulièrement de faire ressortir un concept mobilisateur. Il est également possible d’élaborer une métaphore inspirante à partir d’un concept mobilisateur. Le concept mobilisateur peut lui-même être répété au début (anaphore) ou à la fin (épiphore) de chaque phrase d’un paragraphe pour rythmer celui-ci et produire un effet d’insistance.

Toutefois, selon le protocole, il est préférable de ne pas évoquer l’aspect financier de la réussite. Ne parlez pas d’argent ou de rémunération dans vos vœux. Insistez davantage sur l’accomplissement, l’épanouissement, le plaisir ou encore l’échange. Et une cérémonie des vœux rondement menée en sera la meilleure marque.

Je vous souhaite une excellente année, placée sous le signe de l’éloquence !

Partagez sur vos réseaux

L’avenir du passeport de citoyenneté universelle

« Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat. » Enoncée dans l’article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, cette liberté pour chaque homme d’aller la ou bon lui semble se heurte à la dure réalité des frontières et des législations nationales.

Mais des associations, telles que Emmaus international, la Fondation France Libertés-Danielle Mitterrand, le mouvement Utopia, etc., ne désarment pas et continuent à rêver d’un nouvel espace politique mondial. D’où l’idée d’un passeport de citoyenneté universelle. Les Etats qui reconnaitront sa validité permettront à leurs détenteurs de s’installer librement sur leur territoire, sans visa, et en bénéficiant des mêmes droits économiques et sociaux que les citoyens du pays concerné.

Aux côtés d’une trentaine de personnalités telles que Federico Mayor, Pierre Berge, Jean Ziegler, Tiken Jah Fakoly, etc., l’un des tout premiers bénéficiaires de ce passeport est le professeur Albert Tevoedjre, médiateur de la République du Bénin et ancien secrétaire général adjoint des Nations unies, dont on ne compte plus les actions au service de la paix, des droits de l’homme, du dialogue interculturel ou du développement.

Certes, ce document reste pour l’instant purement symbolique, mais une cérémonie de remise d’un tel passeport de citoyenneté universelle pourrait prendre au fil des ans la dimension d’un Prix Nobel ou d’autres grandes distinctions de dimension internationale remise aux bâtisseurs d’avenir et de paix. Albert Tevoedjre a profité de la remise de cette distinction, le 23 mai 2013 au siège de l’Unesco à Paris, pour annoncer son retrait de la vie politique. A 84 ans, il a alors annoncée qu’il souhaitait se consacrer totalement à la solidarité humaine au sein de la Société des missions africaines dont il est désormais membre honoraire.

Le passeport de citoyenneté universelle demeure donc une utopie, tandis qu’un mode de vie nomade et cosmopolite devient le quotidien – et le choix assumé – d’un nombre grandissant de freelances. Des solutions comme l’obtention d’une nouvelle nationalité contre investissement ou même le projet de loyer universel Parall, qui repose sur un concept très particulier de cryptomonnaie, représentent donc des solutions autrement plus concrètes. Mais les cryptomonnaies souffrent encore d’une mauvaise réputation auprès d’une majorité de la population, et les pays délivrant des « passeports dorés » contre des investissements conséquents, généralement à partir de 100.000 euros, sont mis dans le même sac que les paradis fiscaux qui ne profitent qu’aux personnes les plus aisées financièrement… Le chemin vers une authentique et réelle citoyenneté universelle s’annonce encore long et semé d’embuches.

Partagez sur vos réseaux

Jeux de mots, jeux de lettres : 5 petites énigmes pour jouer avec le vocabulaire

Apres 10 énigmes basées sur des jeux de mots et 7 énigmes basées sur des jeux de sens, voici 5 nouvelles énigmes, cette fois-ci basée sur des jeux de lettres ! Essayez de résoudre ces énigmes seul ou avec des amis, sans regarder trop vite la réponse… Cela stimulera votre créativité ! Amusez-vous :

Enigme 1

Avec les lettres de mon nom, on peut écrire celui de maison. Qui suis-je ?

Réponse : Le chien ! (chien / niche)

Le mot « chien » est l’anagramme du mot « niche », c’est-a-dire qu’on peut écrire ces mots avec les mêmes lettres, simplement en changeant leur ordre. Une anagramme (oui, le mot est féminin) est une construction fondée sur une figure de style qui inverse ou permute les lettres d’un mot ou d’un groupe de mots pour en extraire un sens ou un mot nouveau. « Anagramme » vient du grec ανά, « en arrière », et γράμμα, « lettre », anagramma : « renversement de lettres ».

Enigme 2

Dans l’étang, au bout du jardin, je me cache au début de la nuit. On me voit deux fois dans l’année, une fois en automne, jamais en été. Que suis-je ?

Réponse : La lettre N !

Enigme 3

Chez moi, la grossesse vient apres l’accouchement, le futur avant le passe, et la mort avant la vie. Que suis-je ?

Réponse : Le dictionnaire ! Eh oui, par ordre alphabétique, le mot « accouchement » commence par la lettre A et vient donc avant le mot « grossesse »…

Enigme 4

Je commence par un E. Je me termine par un E. Je ne peux contenir qu’une seule lettre et pourtant je ne suis pas la lettre E. Que suis-je ?

Réponse : Une enveloppe ! On joue ici sur la confusion entre signifiant et signifié d’une part, et sur la polysémie du mot « lettre » d’autre part…

Enigme 5

Je suis le chef de 25 soldats, et sans moi Paris serait pris. Qui suis-je ?

Réponse : La lettre A. Si on place la lettre A a part, il reste 25 autres lettres dans notre alphabet. Et si on enlève la lettre A a Paris, cela donne… Vous êtes-vous fait prendre ?

jeux de mots & jeux de chiffres

Finissons par une autre petite énigme bonus : Deux font un duo, trois font un trio, et que font quatre et cinq ?

Réponse : 9 ! Ahahah

Partagez sur vos réseaux

Jeux de mots et jeux de sens : 7 énigmes pour exciter son cerveau

Nous, on aime les énigmes et les devinettes ! Se casser la tête est excellent pour favoriser la créativité et l’originalité. Nous avons déjà partagé sur ce site 10 mini-enigmes stimulantes pour l’esprit jouant sur le vocabulaire. Voici 7 nouvelles énigmes basées sur des jeux de mots et, surtout, sur des jeux de sens, permettant de faire chauffer vos méninges au maximum :

Enigme 1

Toujours le premier, jamais le dernier, rien sans lui n’est jamais fini, car rien ne peut commencer sans lui. Qui est-il ?

Réponse : Le début !

Enigme 2

On le demande, on le suit, on le perd, on le passe. Qui est-il ?

Réponse : Le chemin !

Enigme 3

Si tu trouves le passage, alors je t’apparais.
Tu pourras me garder ou bien me partager.
Mais si tu me partages, alors je disparais. Que suis-je ?

Réponse : Le secret

Enigme 4

Cette donnée que l’on voit changer tout au long de l’année peut être fixée pour se rencontrer. Qui est-elle ?

Réponse : La date !

Enigme 5

Il aime a être monté et suivi, et l’imiter est toujours bon. Il peut servir de lecon, et de mise en garde aussi. Qui est-il ?

Réponse : L’exemple !

Enigme 6

Si en amour ils sont appréciés, les gros, eux, sont a eviter. Les auteurs en ont de fameux, et certains servent pour des jeux. Qui sont-ils ?

Réponse : Les mots

Enigme 7

Lorsqu’on me nomme, je n’existe plus. Qui suis-je ?

Réponse : Le silence

Partagez sur vos réseaux