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Retrouver la juste mesure des distances et « agrandir » le monde

La technologie nous permet d’accéder peu a peu a l’idéal libertaire d’un monde sans frontière, d’un espace mondialisé ou tout le monde pourrait être partout et avec tout le monde a la fois.

Le téléphone portable permet de discuter aussi librement dans la rue avec une personne éloignée de plusieurs milliers de kilomètres qu’avec une personne juste a coté. Aucune différence de voix dans la transmission, aucun retard ou décalage humainement perceptible, rien ne marque la distance.

Pourtant il ne s’agit pas seulement du nouveau mode de « déterritorialisation » permis par le numérique, qui nous offre la possibilité de nous connecter quasi-instamment avec le contact de notre choix, ou avec plusieurs a la fois, ou qu’ils soient dans le monde. Il ne s’agit pas de ce seul contact numérique, qui se limite finalement a un rapport verbal et vocal, éventuellement visuel, mais non charnel. Il s’agit bien du contact physique permis par les nouveaux moyens de transport, toujours plus rapides, toujours plus développés tout autour de la planète. Le fait de pouvoir « toucher », réellement, nos contacts étrangers en se rendant vraiment chez eux, en allant vraiment a leur rencontre.

Les moyens de transport ont pu renforcer le sentiment d’appartenance a une nation, en faisant de l’espace national un espace toujours plus accessible. Tout au long du Moyen Âge, le cheval est le principal moyen de transport. Aujourd’hui, c’est la voiture, la moto, le train, les bus. Un exemple qui permet de prendre la mesure de cette évolution est la distance séparant les préfectures départementales. Les départements français furent créés en 1790, et leur territoire fut défini de manière a ne pas être trop étendu : le découpage des départements français a en effet été fait de manière à ce qu’il soit possible de se rendre au chef-lieu du département à partir de n’importe quel endroit de celui-ci en moins d’une journée de cheval. Aujourd’hui, c’est l’affaire de quelques dizaines de minutes en voiture (quand il n’y a pas d’embouteillages…).

Le train a permis de rejoindre en toujours moins de temps le nord et le sud du pays, l’est et l’ouest, donnant ainsi le sentiment que le pays tout entier était finalement « a taille humaine’, et non immense et impraticable. Les moyens de transports « abolissent » ainsi les distances, ou les dissolvent dans des espaces plus vastes, plus larges. A l’échelle internationale, c’est ce que permet l’avion. Il est devenu facile et fréquent de passer un simple week-end dans un autre pays, parfois même a l’autre bout de la planète.

C’est a la fois une opportunité exceptionnelle dans l’histoire de l’humanité, et en même temps une nouvelle limite symbolique. L’avion ne permet plus de distinguer la distance parcourue. L’esprit humain pouvait encore percevoir la distance en « ressentant » la longue route du bus ou du train. Mais dans les airs, en prenant de l’altitude, les vitesses et les perceptions n’ont plus rien de commun avec ce a quoi nous sommes habitués. Nous avons donc l’impression de « subir » la même distance en 2 heures d’avion ou 2 heures de train. Alors que dans le premier cas, nous sommes allés 3 ou 4 fois plus loin…

Certes, pour certaines personnes, l’avion reste encore un moyen de transport assez exceptionnel, peu fréquent, associé a un moment particulier de l’existence (vacances, voyage de noces…), vers des destinations exotiques, atypiques. Ce caractère exceptionnel, au sens de inhabituel, fait que ces personnes ont encore le sentiment de vivre quelque chose de spécial, de different, en prenant l’avion. Mais ce n’est probablement plus le cas d’une génération habituée aux longs voyages fréquents, un week-end a New-York, un week-end a Tokyo, ou encore aux travailleurs nomades qui tournent autour du monde par sauts de puce.

Tout ça est bon, certes, et le remettre en cause semblerait conservateur, rétrograde ou réactionnaire. Mais une étrange limite apparait progressivement, au même rythme que ce progrès des transports et des communications. Combiné avec la deterritorialisation numérique précédemment évoquée, on comprend aisément que le monde, pourtant perçu dans sa globalité, n’est paradoxalement plus perçu dans son immensité… Un problème se pose alors… A force de tout percevoir immédiatement, d’abolir les distances, un risque se profile : que l’on finisse par trouver notre monde trop petit.

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5 questions à Alexandre Pesey, Directeur de l’IFP

Diplômé en droit et en gestion, Alexandre Pesey a créé il y a sept ans l’Institut de Formation Politique, qui forme les jeunes aux idées et à l’action politiques : agir sur un campus, s’exprimer en public, attirer l’attention des médias… Selon lui, « aucun changement ne pourra advenir dans notre pays sans renouvellement des dirigeants ». Interview :

Pourquoi avez-vous créé l’IFP, comment en avez-vous eu l’idée ?

Alexandre Pesey : L’Institut de Formation Politique est né en 2004, de la rencontre de trois étudiants, Thomas Millon, Jean Martinez et moi-même. Devant les hésitations des responsables politiques et la situation déjà difficile de notre pays, nous avions alors estimé qu’aucun changement ne pourrait advenir sans renouvellement des dirigeants. En conséquence, l’IFP s’est donné pour objectif de former aux idées et à l’action politique les jeunes attachés à la liberté, à la responsabilité et à la primauté de la personne.

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Comment se sont passés les débuts de l’IFP ?

A.P. : l’IFP est une association loi 1901, qui n’accepte aucun financement public par souci d’indépendance. Ne bénéficier d’aucune subvention est évidemment une contrainte pour lancer une structure professionnelle à court terme. Mais c’était une question de principe et, heureusement, grâce au soutien généreux de nos donateurs qui, comme nous, veulent des dirigeants droits et courageux, nous pouvons maintenant organiser huit séminaires et former cent auditeurs chaque année.

Quelle est la différence avec les agences de communications (ou autres centres de formation media-training) en France ?

A.P. : L’art oratoire ou les techniques de communication politique sont naturellement essentiels. L’IFP enseigne ainsi à ses auditeurs les outils nécessaires à une action efficace : les rudiments d’une campagne politique réussie, de la conduite d’un débat ou d’une interview, etc. Mais l’Institut permet aussi aux auditeurs de se construire un socle de principes et d’idées sur lequel bâtir leur action. Les séminaires combinent ainsi théorie et pratique. Le dîner mensuel autour d’une personnalité – par exemple Charles Gave, Ivan Rioufol ou Eric Le Boucher – et la « formation fondamentale » incitent chaque auditeur à se muscler intellectuellement. Les notes de l’IFP lui permettent de comprendre plus en profondeur une problématique politique actuelle. Enfin, l’IFP, c’est aussi un réseau sur lequel ils peuvent compter, pour leurs projets et pour leur carrière, par exemple pour se présenter à des élections, lancer et relayer une pétition ou créer un journal.

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Quels sont, à vos yeux, vos premiers et plus grands succès depuis la création de l’IFP ?

A.P. : Après sept ans d’existence, l’IFP est en phase d’accélération. Nos auditeurs peuvent maintenant s’entraîner en conditions réelles, en studio radio ou devant caméra. Nous avons lancé l’année dernière le prix Razel de la toile, du nom d’un de nos donateurs, qui récompense d’un chèque de 1.000 euros l’auditeur qui a su le mieux promouvoir ses convictions sur Internet. Notre réseau s’élargit, nous comptons maintenant 150 formateurs et près de 450 auditeurs. Parmi les premières générations, ils sont de plus en plus nombreux à se présenter à des élections locales. Certains ont fait le choix de devenir attachés parlementaires, pour aider les députés honnêtes à œuvrer en faveur du bien commun, d’autres sont devenus chercheurs, par exemple à la fondation IFRAP.

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Quels conseils souhaitez-vous donner aux jeunes qui veulent s’engager aujourd’hui ?

A.P. : De s’inscrire au prochain séminaire de niveau I ! Vouloir s’engager est courageux. Un jeune qui veut s’engager a compris qu’il n’existe aucune fatalité, que la Cité évolue au gré de l’action humaine. Mais cela ne peut se faire à la légère.

Visitez le site de l’Institut de Formation Politique

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La Bourse Tocqueville : rencontrez des acteurs politiques américains de premier plan !

Portrait ci-dessus : Alexis de Tocqueville (1805-1859)

La Bourse Tocqueville permet chaque année à une poignée d’étudiants ou jeunes actifs de partir en Amérique. Le but est d’y rencontrer divers acteurs politiques et d’étudier leurs méthodes d’action et de communication. Organisé en juillet, ce séjour de formation se déroule généralement à Washington D.C.

Comme son nom l’indique, la bourse a été créée en référence au penseur politique et historien français Alexis de Tocqueville.

Fin analyste de la Révolution française et des mutations des sociétés occidentales, Tocqueville a vécu pendant la première moitié du XIXe siècle. Il est principalement connu pour son massif ouvrage De la démocratie en Amérique (en deux tomes, publiés successivement en 1835 et 1840), dans lequel il critique la tendance moderne à l’individualisme et à l’uniformisation, et prévient des dangers d’une démocratie qui glisserait insidieusement vers une « dictature de la majorité » au nom de l’égalité.

Tocqueville s’est beaucoup intéressé aux modes d’action et d’organisation de la société civile face au pouvoir étatique. Il prône une participation active des citoyens à la vie publique, notamment à travers les associations politiques et civiles, les corporations, et autres corps intermédiaires souvent hérités de l’Ancien Régime. Dans son souci de restaurer une forme de lien social et donner un sens concret à la citoyenneté, il apparaît ainsi comme défenseur des libertés politiques et individuelles.

Dans le même esprit, la bourse Tocqueville s’adresse à des jeunes gens prometteurs nourrissant un intérêt particulier pour les idées de liberté, et désireux de porter celles-ci à travers un engagement politique ou associatif.

Immergés au cœur du pouvoir politique américain pour une durée d’un mois, les lauréats de la Bourse Tocqueville assistent aux séminaires et participent aux formations des instituts les plus prestigieux. Ils découvrent les centres de pouvoir et vont à la rencontre des décideurs américains (élus, journalistes, universitaires, experts…).

Par exemple, les lauréats des années passées ont ainsi pu rencontrer des personnalités telles que James Buchanan, Prix Nobel d’économie, ou Ron Paul, membre du Congrès des Etats-Unis et candidat lors des élections présidentielles de 1988, et bien d’autres encore.

Parmi les organisations visitées : le CATO Institute, l’Atlas Network, le Center for Study of Public Choice, Heritage Foundation, Institute For Humane Studies, The Leadership Institute, la National Rifle Association

Vous trouverez tous les renseignements utiles sur le site : www.laboursetocqueville.fr pour vous porter candidat. Après examen du dossier et entretien d’admission, cinq à six candidats sont retenus chaque année. Pendant ses dix premières années d’existence, de 2003 jusqu’à 2012, quarante-six lauréats ont ainsi pu bénéficier de cette bourse de formation.

Ne passez pas à côté de cette occasion exceptionnelle de rencontrer des acteurs politiques américains de premier plan, de vous former auprès de grands spécialistes de la communication et d’apprendre les techniques d’action politique les plus modernes pour porter au mieux votre parole au sein de la société civile !

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Joutes oratoires : un prestigieux club d’éloquence de Harvard perd face à des détenus new-yorkais !

Comme le rapporte cet article de The Guardian, lors de joutes oratoires, un prestigieux club d’éloquence de Harvard a perdu face à des détenus new-yorkais !

La prestigieuse équipe de discussion de Harvard perd face aux détenus de la prison de New York. Les prisonniers participant à l’initiative du Bard College visant à leur fournir une éducation en arts libéraux ont battu les étudiants d’Ivy League qui ont remporté le titre national il y a quelques mois à peine…

En effet, quelques mois après avoir remporté un titre national, l’équipe de débat de Harvard est tombée entre les mains d’un groupe de détenus de la prison de New York. L’épreuve de force s’est déroulée dans le pénitencier Eastern à New York, une prison à sécurité maximale où les condamnés peuvent suivre des cours dispensés par des professeurs du Bard College situé à proximité et où les détenus ont formé un club de débat populaire. Le mois dernier, ils ont invité les étudiants de l’Ivy League et les champions du débat national de cette année à participer à une compétition amicale.

Notre équipe de discussion en prison a battu Harvard. Un panel de trois juges a conclu que l’équipe Bard avait soulevé de solides arguments contre l’équipe de Harvard et avait déclaré l’équipe de détenus victorieuse.

« l’association Debate aide les étudiants à maîtriser les arguments avec lesquels ils ne sont pas nécessairement d’accord», a déclaré Max Kenner, fondateur et directeur exécutif de la, au Guardian. « Cela pousse également les gens à apprendre non seulement à être de meilleurs avocats plaidants, mais aussi à devenir plus empathiques, et c’est ce qui nous parle vraiment en tant qu’institution du syndicat de débat. »

Les détenus ont été invités à faire valoir que les écoles publiques devraient être autorisées à refuser l’inscription à des étudiants sans papiers, une position à laquelle l’équipe s’est opposée.

L’un des juges, Mary Nugent, a déclaré au Wall Street Journal que l’équipe de Bard avait bien démontré que les écoles qui accueillent des enfants sans-papiers étaient souvent sous-performantes. Les orateurs ont proposé que si ces soi-disant usines d’abandon scolaire refusent d’inscrire leurs enfants, les écoles à but non lucratif et plus riches pourraient s’intercéder pour offrir aux étudiants une meilleure éducation. Elle a déclaré au journal que les commentateurs de Harvard n’avaient pas répondu à tous les aspects de la dispute.

L’équipe de Harvard a dirigé les demandes de commentaires vers un article de sa page Facebook qui la félicitait pour ses réalisations et félicitait le travail accompli dans le cadre de l’initiative Bard.

«Nous sommes moins fiers d’avoir perdu un débat que l’équipe extrêmement intelligente et articulée à laquelle nous avons été confrontés ce week-end. Nous sommes extrêmement reconnaissants à Bard et à l’établissement correctionnel de l’est de New York pour le travail qu’ils ont accompli et pour l’organisation de cet événement. , ”L’équipe de discussion a écrit plusieurs jours après leur perte.

L’équipe pénitentiaire s’est révélée formidable dans le passé en battant des équipes de l’académie militaire américaine de West Point et de l’Université du Vermont. Ils ont perdu une revanche contre West Point en avril, mettant en place une rivalité amicale entre les équipes. La compétition contre West Point est devenue un événement annuel et l’équipe pénitentiaire se prépare pour le prochain débat au printemps.

Lire la suite de l’article en anglais sur The Guardian : Harvard’s prestigious debate team loses to New York prison inmates

Credit photo : https://commons.wikimedia.org/wiki/Harvard_University#/media/File:BOS_07_2011_Massachusetts_Hall_2879.jpg

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Le « Inner Game », ou l’art de se développer à l’intérieur de soi…

La vie est longue. Pour certaines personnes la vie est courte, trop courte, mais pour l’immense majorité de morts vivants qui errent sur cette petite planète qu’est la Terre, la vie est beaucoup trop longue… Une simple journée peut sembler une éternité quand on subit sa condition, quand on a le sentiment de n’avoir aucune prise sur les éléments qui nous arrivent en plein dans la gueule. On se sent nul, on a l’impression d’être une merde, d’être une crotte de nez bonne a être écrasée sur le trottoir, piétinée par les passants qui ne nous remarquent même pas.

Avez-vous déjà eu ce sentiment d’être une merde ? D’être une crotte de nez ? D’être une chiure de pigeon malade ? Certainement car cela arrive a tout le monde, surtout a ceux qui font tout pour vous faire croire que ça ne leur arrive pas… Dans ce cas, il est nécessaire de faire un travail au préalable : se poser les bonnes questions. Je vous propose de méditer profondément sur les questions suivantes :
– Qu’est ce que je veux dans la vie ?
– Quelles sont mes idées reçues sur la vie ?
– Quelles sont mes propres idées et valeurs ?
– Est-ce que je les portes fièrement ou est-ce que je les laisse passer au second plan ?

Vous ne savez pas répondre à ces questions ? Pas facile, en effet… Voici donc quelques principes à appliquer pour mener la vie que l’on désire :

Faites la liste dans vos habitudes

Faites la liste de vos habitudes, et demandez-vous si elles vous servent ou vous desservent. A long terme, que vont-elles entrainer ? Voulez-vous en avoir de nouvelles, en remplacement de certaines que vous avez (ex : lire une heure par jour au lieu de regarder la TV) ? Listez tout ça, et passez à l’action.

De l’importance des passions

Ayez des passions, et revendiquez-les ! prenez du temps pour vous, occupez-vous de vous-même, faites les partager ! Comme dirait Luchini : « Il y a des gens qui nous demandent le sel, et on ne comprend pas ce qu’ils veulent, et il y a des gens qui nous parlent de Spinoza et on comprend tout ». Dès que vous êtes passionnés, cela va se sentir, et vous allez entraîner les autres avec vous dans votre passion. Encore mieux, faites de votre passion votre métier ! Vous aurez une bonne raison de vous lever le matin, et vous aurez de l’énergie à revendre.

Les croyances limitantes

Il y a des hommes qui pensent que les femmes se traitent comme si elles sont sur un piédestal. Du coup, ils n’osent pas les aborder, les détestent en secret, se sentent mal, et demeurent frustrés… L’inverse pour les femmes est tout aussi vrai, malheureusement : ces femmes qui pensent que tous les hommes sont des porcs, des harceleurs, qui voient dans la moindre approche ou le moindre compliment une sorte d’agression sexiste et sexuelle, et qui vivent comme des connes pendant une trop grande partie de leur vie… C’est l’exemple typique d’une croyance limitante : se forcer à ne pas voir plus loin que le bout de son nez. Bien sûr, il est important d’avoir ses croyances mais il faut aussi être curieux et adapter son comportement. Si on vous dit que d’une telle manière, ça marche , et que ce propos est étayé et relayé par bon nombre de spécialistes dans le domaine, ça ne sert à rien à s’obstiner à croire que ce n’est pas le bon moyen pour vous. C’est à vous de changer, pas l’inverse !

1. Fixez-vous des objectifs

Pensez à vous fixer des objectifs. Une dizaine à long terme (+ de 2 ans) et autant que vous voudrez à court et moyen terme. Sachez rester raisonnable quand même !

2. L’Energie

Quand vous dites bonjour à quelqu’un, vous préférez serrer une main mollassonne, ou bien une main franche ? hé bien ce principe s’applique à tout. Etre énergique est important. Par rapport aux autres, cela prouve que vous êtes quelqu’un qui aime sa vie, et par rapport à vous, l’énergie est « automotivatrice ». Comment en avoir ? par une bonne hygiène de vie : un bon sommeil, une bonne alimentation… Un petit truc : vous n’avez plus d’énergie ? Forcez-vous à sourire, ça viendra tout seul !

3. Sortez de votre zone de confort

Un des principes que l’on retrouve dans la PNL : la zone de confort. La zone de confort est confortable comme un lit… de mort. Sortez, forcez-vous à rencontrer des gens qu’en temps normal vous n’auriez jamais rencontré, parlez à des inconnus, n’importe qui, développez votre « muscle social », allez dans des endroits dont vous n’avez pas l’habitude de fréquenter, ne refusez jamais une invitation à sortir (si en manque d’énergie, voire conseils au dessus, au pire il existe des boissons énergisantes je rappelle)… Vous n’avez pas le temps pour d’éventuels regrets. Le jeu peut s’arrêter à tout instant.

4. Sachez être bien entouré

Faites le tri dans vos fréquentations. Par exemple, ne revoyez pas des « exs » à vous si vous ressentez encore quelque chose et que elle non. Et inversement, ne revoyez pas des exs à vous si vous savez qu’elle ressent quelque chose et que vous non. Les amis que vous appelez tout le temps pour sortir et qui ne vous appelle jamais en retour, oubliez-les définitivement. Les personnes qui sont en contradiction avec vos principes ou qui ne suivent pas les leurs, zappez ! Les gens qui passent leur temps à se plaindre, mettez-les de côté, on a tous des problèmes. Entourez-vous de personnes saines d’esprit qui vous tireront vers le haut.

5. De l’extrinsèque vers l’intrinsèque

Pensez que chaque élément que vous mettez en place, que vous vous forcez à accomplir va à terme devenir partie intégrante de votre personnalité. Par exemple, au début, vous vous forcez à suivre vos principes ou à parler à une personne par jour. A terme, vous les suivrez naturellement, pour votre bien-être, et vous parlerez au gens dans la rue sans vous en rendre compte, gagnant ainsi une preuve sociale impensable il y a quelque temps. en plus, lorsque l’inconnu sera une brune fort jolie, vous aurez de l’entraînement, cela sera naturel et vous ne passerez pas pour le gros lourd…

Cet enseignement est valable pour tous les domaines de votre vie. Changez votre inner game, et vous changerez le regard que porte le monde sur vous. Vous deviendrez une personne équilibrée. Ce qui est rare de nos jours.

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Les Français sont déçus… Oui, mais la faute aux Français !

Les Français sont déçus. Tous les sondages sur le moral des Français révèlent qu’ils n’ont plus confiance en la politique, ni confiance en eux. A vrai dire, crise politique et malaise social sont intimement liés. Les Français n’arrivent plus à communiquer entre eux.

Crise de la politique, ou crise de la communication ?

On parle de la crise politique en France, et plus largement en Europe. On se demande pourquoi les citoyens se méfient du pouvoir, cherchent à défier l’autorité. On se demande pourquoi plus personne ne croie ni n’écoute les politiques. On oublie que les politiques ne savent plus parler, ne savent plus faire rêver. Quitte à jouer un jeu de dupes, les politiques ne savent même plus comment duper…

Nombreux sont ceux qui suivent certaines personnalités parce qu’elles ont du charisme, avant même de bien comprendre tout ce qu’elles racontent. Pourquoi la communication de nos dirigeants est-elle si déplorable ? Parce qu’elle est négligée. La mode de la communication a attiré des charlatans de tout horizon, des coachs et des gourous qui pensent d’abord à se vendre au maximum plutôt qu’à réellement aider leurs clients. D’ailleurs, ils parlent bien de « clients » et non de leurs « élèves », ce qui est suffisamment révélateur de leur état d’esprit.

On parle du malaise social en occident. De la consommation grandissante d’anti-dépresseurs. De consultations chez toutes sortes de psy, de coachs, de gourous… On oublie que les principales aptitudes sociales se développent dès la plus tendre enfance, dès la maternelle, dès l’école, puis au cours des études. Et que ce sont ces aptitudes à la communication qui pourraient faire que les gens deviennent des citoyens impliqués, qui pourraient s’engager dans un véritable échange démocratique avec leurs dirigeants. Ainsi, une meilleure formation à la communication dès la maternelle permettrait de résoudre en partie la crise actuelle du politique…

La crise de l’éducation, et la crise sociale

On parle du déclin de l’université en France. On se demande si plus d’argent pour l’éducation serait la solution. On oublie que les profs ne sont pas seulement mal formés, ou peu motivés, mais que les méthodes d’enseignement elles-mêmes rendent les cours ennuyants et peu stimulants pour les étudiants.

Le malaise social que nous vivons depuis plus de vingt ans provient autant de la difficulté des citoyens à tisser de nouveaux liens que de leurs représentants et leur incapacité à communiquer efficacement. Les citoyens ne savent plus se parler, les hommes politiques ne savent plus leur parler. Il faut reconstruire la parole politique, il
Réhabiliter la figure du leader charismatique, développer une nouvelle rhétorique pour former les leaders de demain.

Notre génération est malade du numérique, des portables, d’Internet. Nous sommes tous malades de ces nouveaux moyens technologiques qui prétendent nous faire mieux communiquer les uns les autres mais qui appauvrissent le dialogue, nous enferment chacun dans notre bulle et finissent par nous diviser.

Pour une éducation à la communication

On parle à tout va de communication. Mais pas de l’art oratoire ou de la rhétorique dans ce qu’il y a de fondamental. On parle de communication numérique, de media training, de réseaux sociaux… Mais il nous faut revenir à la communication dans ce qu’elle a de profondément humain.

L’art oratoire est un art difficile, très important pour former de futurs citoyens à l’aise dans la discussion et le débat, à l’aise entre eux… Pourtant, l’art oratoire est aussi l’art le moins étudié, et le moins bien enseigné.

Le problème à l’oral semble être un problème typiquement français. Dans la plupart des pays européens, en Espagne ou en Grèce par exemple, ou dans la tradition anglo-saxonne, l’exposé oral est le mode principal de contrôle des connaissances. Il y a assez peu de dissertations, beaucoup moins qu’en France en tout cas. Tandis que notre système éducatif français repose majoritairement sur l’écrit.

Il faut mettre en place des cours d’expression orale, des programmes d’art oratoire à l’école et à l’université, voilà le moyen de reconstruire la parole politique par une meilleure éducation, tout en donnant à chaque citoyen les moyens de s’engager en politique, en tant que militant et peut-être un jour de représentant.

Les idées dirigent le monde, mais qui dirige les idées ?

Une idée juste ou bonne ne convainc pas le monde par la simple preuve de son bien-fondé. On n’adhère pas à une idée parce que la vérité en est démontrée, mais parce qu’on adhère d’abord à la façon dont cette idée est présentée. Nombreux sont ceux qui peuvent suivre certaines personnes parce qu’elles ont du charisme, avant même de bien comprendre tout ce qu’elles racontent.

Ce sont les idées qui dirigent le monde. Mais les idées n’existent pas toutes seules : encore faut-il les exprimer, les incarner, les communiquer au plus grand nombre de personnes possible. Et pour cela, rien ne remplacera les individus en chair et en os qui en parlent avec passion, qui font vibrer les cœurs et occupent les esprits.

Le monde de demain se construira par la force de la parole politique, et c’est par l’éducation à la parole que se reconstruira une forte parole politique.

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