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5 étapes pour apprendre à répondre du tac au tac

Répondre « du tac au tac » L’expression remonterait au XIXe siècle et ferait référence à l escrime, où lorsqu’un joueur répondait du tac au tac, cela voulait dire qu’il répondait de façon très rapide. « Tac ! », « tac ! » font les épées des escrimeurs qui se battent ! (Lire aussi l’article : Qu’est-ce qu’un bretteur ?)

Avoir de la repartie est un excellent atout. Certains n’ont peut-être pas cette chance de répondre aussi rapidement et facilement, mais qu’ils se rassurent : il est possible de s’entrainer pour acquérir cette facilite de réagir avec aplomb en toute circonstance. Voici notre programme en 5 étapes :

1 – Prendre conscience des situations

Pour répondre du tac au tac, il faut d’abord être capable de détecter qu’on vient de vous balancer une vacherie. Ce qui, pour certains, n’a rien d’évident ! Ils ne réagissent donc pas, laissent filer… C’est souvent le cas pour les personnes qui se ont tellement été attaquées et insultées au cours de leur vie qu’a un moment, elles refusent de se battre contre ces attaques, elles refusent de les percevoir, elles sont dans une forme de déni et ne se rendent même plus compte qu’on se moque d’elles ou qu’on les insulte…

La première étape, assez douloureuse pour ces personnes, et de quitter le déni et de reconnaitre en tant que telles les attaques et moqueries dont elles font l’objet. Lors de prochains échanges vifs avec des amis, des connaissances ou des collègues, soyez vigilant et faites attention a vos propres sensations : est-ce que votre interlocuteur ne serait pas en train de vous agresser ou se moquer, même gentiment, mais a vos dépends ? Plutôt que de répondre poliment et gentiment, autorisez-vous un instant de silence, le temps de faire le point sur la situation. Si vous avez le moindre doute, ne faites surtout pas comme si de rien n’était ! Au contraire, tentez de lever le doute, ne serait-ce que pour vous-même, et questionnez votre interlocuteur : « Que veux-tu dire par… ? » Ne lâchez pas le morceau, et mettez votre interlocuteur dans l’obligation d’aller au-delà des sous-entendus et d’élucider sa pensée.

2 – Préparer ses ripostes

Prendre conscience qu’on est attaqué est une chose, réagir sur le coup en est une autre. Et généralement, c’est d’autant plus difficile que nous sommes un peu ébranlés émotionnellement. Ce qui se passe alors le plus souvent, c’est qu’on ne sait pas du tout quoi répondre… C’est autant l’effet d’une éventuelle timidité que celui de la sidération, surtout face a quelqu’un de la part de qui on ne serait pas du tout attendu a ce genre d’attaque ou de moquerie. On reste con, et c’est encore pire…

Le secret pour réagir, même quand notre cerveau est sous le choc ? S’être préparé et suffisamment entraîné. Il n’y a évidemment pas de formule type pouvant être utilisée dans n’importe quelle situation. Par contre, a défaut d’une formule, il est possible de riposter en communicant par le langage non verbal : on croise fermement ses bras, on lance un regard glacial que l’on maintient suffisamment longtemps, on évite toute expression de joie ou de sourire, bref, on cherche a imprimer un malaise chez notre interlocuteur par notre attitude. Si vous avez le sentiment d’être sur le point d’exploser, préférez vous lever et mettre un terme a l’échange en vous en allant.

Attention a deux choses en particulier. La première, c’est qu’il est inutile de réagir de façon trop cinglante selon le contexte. Il faut d’autant moins donner le sentiment que vous vous faites marcher sur les pieds s’il y a du monde autour de vous, car vous êtes alors en train de construire votre image publique. Mais selon le statut de votre interlocuteur et sa popularité auprès des personnes qui vous entourent, il peut aussi être risqué d’être trop violent verbalement. Tout est donc affaire de dosage. A cette étape, évitez donc d’être trop cinglant et préférez une attitude non verbale de fermeté. La deuxième chose a laquelle il faut faire attention, c’est se rappeler que la repartie n’a de véritable sens et d’effet que dans la réactivité : donc si vous laissez passer trop de temps, n’essayez plus de réagir de façon trop cinglante, c’est malheureusement trop tard… Laissez passer ce tour et attendez le prochain…

3 – Trouver son style

Une erreur typique, lorsqu’on essaye de répondre du tac au tac, est d’imiter ou singer notre interlocuteur. On réagit sur le même ton, en reprenant les mêmes mots ou le même style, et souvent on se retrouve a un niveau très bas, celui des vannes bêtes, méchantes et blessantes. Bien sur, imiter l’autre est une solution de facilite. Mais le risque est de s’engager soi-même un peu trop loin dans ce genre de relation et d’avoir d’autant plus de mal a en sortir. Le but de cultiver son art de la reparti n’est d’être aussi bête que les autres ou se mettre a leur niveau, mais au contraire être capable de mettre un terme aux railleries et s’élever par rapport a ces échanges toxiques et destructeurs. C’est pourquoi une étape très importante consiste a trouver son propre style pour répliquer avec efficacité.

Très concrètement, cela consiste a se fixer en amont quelques principes clairs avec lesquels on ne transigera pas. Par exemple : ne jamais utiliser de gros mot ni verser dans la vulgarité ; ne jamais attaquer le physique ou la mentalité de l’autre ; ne jamais chercher a utiliser des confidences ou des choses privées voire secrètes que nous connaissons sur l’autre, etc. Lorsque c’est l’autre qui s’y risque, le repérer immédiatement et clore aussitôt l’échange avec la plus grande fermeté. Le risque de riposter sur le même terrain est de se diriger vers l’escalade de violence verbale, parfois jusqu’a la violence physique – ce qui est alors le véritable point de non retour et un cuisant échec pour tous.

4 – Pratiquer l’autoderision

Pour beaucoup de personnes ayant du mal a developper leur reparti, ce qui leur pose problème c’est de s’attaquer a l’autre. Une tactique simple consiste donc a se centrer sur soi. Si l’autre nous attaque, plutôt que de montrer que l’on est pique au vif, autant verser dans l’autodérision et même en rajouter. Cela a un triple effet : d’abord, couper l’herbe sous le pied de celui qui veut se moquer ; ensuite, exagérer a un tel point que cela le fera lui-meme se sentir ridicule ; enfin, lui donner l’impossibilité de continuer car vous ne lui laissez aucune prise et il aura l’impression que ses moqueries ou méchancetés n’ont strictement aucun effet.

Attention cependant a ne pas trop en faire, gardez bien en tête les limites que vous vous êtes fixées a l’étape 2. Ne vous flagellez pas devant votre agresseur, ne vous mettez pas plus bas que terre : il s’agit surtout de ne pas chercher a vous « défendre » directement face aux attaques de l’autre, mais a en sourire et a dire par exemple « c’est clair ! » en s’amusant soi-même de la moquerie qui nous était pourtant adressée !

5 – Préparer son réservoir de répliques

Pour cultiver son sens de la repartie, la meilleure manière consiste a noter celles que l’on entend et que l’on a trouvée bien senties. On peut aussi noter celles qui nous sont venues a l’esprit bien plus tard, bien après l’altercation, mais que l’on se réserve pour une prochaine fois. On peut aussi lire des livres et des recueils de répliques célèbres et s’en inspirer, voire les ressortir si les circonstances s’y prêtent. Une autre excellente source se trouve dans les films et les séries, dans lesquels les héros sont justement des héros parce qu’ils ont toujours le bon mot au bon moment. En plus, vous pouvez également vous inspirer de leurs attitudes, postures, regards et gestuelle…

Quelques suggestions de livres et recueils a lire : Voilà ce que j’aurais dû dire ! 170 exercices pour avoir de la répartie et s’affirmer aux éditions Eyrolles, Comment avoir le dernier mot : Développez votre sens de la repartie pour toujours répondre du tac au tac aux éditions Leduc, Vous n’aurez pas le dernier mot ! Petite anthologie désinvolte des plus belles réparties chez Albin Michel, Et toc ! Le meilleur des réparties pour moucher les emmerdeurs, les cons, les prétentieux et autres ennuyeux par Fayard/Mille et une nuits, ou encore L’Art de Clouer le Bec: Les plus belles réparties de l’histoire, de Diogène à Twitter !

Constituez-vous une véritable collection de répliques, votre propre  » best of », en les notant dans un petit carnet spécialement prévu a cet effet ! Faites une selection pour ne retenir que les répliques avec lesquelles vous vous sentez a l’aise. N’hésitez pas a les réécrire et reformuler pour que les mots ou tournures de phrases vous conviennent personnellement. Et lisez et relisez de temps en temps votre carnet, au fil du temps vous connaitrez les meilleures par coeur et elles jailliront spontanément sans même que vous y pensiez. Vous serez alors pleinement dans le tac au tac.

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La rationalité et le paradoxe d’Allais

Dans quelle mesure sommes-nous « rationnels » ? Maurice Allais est un économiste et physicien français, qui vécu de 1911 à 2010, et qui fut prix Nobel d’économie en 1988. La d’une conférence à New York en 1953, il fit l’une de ses plus célèbres interventions en introduisant le fameux paradoxe qui porte désormais son nom : le paradoxe d’Allais.

Lors de cette conférence de 1953, Maurice Allais proposa à plusieurs participants de choisir entre deux loteries successives, organisées de la manière suivante :

Première loterie :

  • Option A : un gain assuré de 1000 $,
  • Ou, option B : 10% de chances de gagner 2500 $, 89 % de chances de gagner 1000 $, et 1% de chance de ne rien gagner.

Seconde loterie :

  • Option A : 11% de chances de gagner 1000 $ et 89% de chances de ne rien gagner du tout,
  • Ou, option B : 10% de chances d’obtenir 2500 $ et 90% de ne rien gagner.

Quel serait votre choix d’option pour la première loterie, puis pour la seconde ? Prenez le temps de relire tranquillement les différentes options et notez-les sur un papier. La majorité des participants sollicités pour ce petit jeu choisirent A pour la première loterie, puis B pour la seconde. Depuis cette intervention d’Allais, l’expérience a été reproduite un grand nombre de fois, et à chaque fois ce sont les mêmes résultats.

Et maintenant, la grande question : en quoi s’agit-il d’un paradoxe ? Pour y répondre, faisons un rapide calcul à partir des probabilités de gains des différentes options. Si l’on part du principe que nous sommes tous « rationnels » et que nous cherchons donc à maximiser nos gains, ou plus exactement si nous cherchons à maximiser l’espérance d’utilité de gain, les choix d’options A puis B ne sont pas cohérents. En effet :

Espérances de gain de la Première loterie :

  • Option A : 1000 !
  • Option B : 2500 x 0,10 (correspond aux 10%) + 1000 x 0,89 + ) x 0,01 = 1140

L’option B est donc, d’un point de vue probabiliste, plus avantageuse ! Si nous étions vraiment rationnels (et cap[ables de faire un tel calcul de tête…) c’est l’option B que nous prendrions, plutôt que l’option A.

Espérance de gain de la Seconde loterie :

  • Option A : 1000 x 0,11 + 0 x 0,89 = 110
  • Option B : 2500 x 0,10 + 0 x 0,90 = 250

Là encore, c’est l’option B qui se révèle statistiquement plus avantageuse. Une personne parfaitement rationnelle, dans le sens ou elle cherche purement à maximiser en toute circonstance son espérance de gain, devrait choisir B dans les deux cas. Or, vous avez certainement choisi l’option A dans le premier cas, comme l’immense majorité des individus qui ont fait cette petite expérience !

Faut-il en conclure que nous ne sommes pas vraiment « rationnels » ? Ce que Maurice Allais a surtout cherché à montrer, c’est qu’il faut prendre en compte l’aversion au risque ou à la perte dans les choix que font les humains. Par son paradoxe, Allais mit en cause la notion d’utilité espérée forgée par le mathématicien John von Neumann, ce qui permit notamment de nouveaux et profonds développement en économie comportementale.

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Comment parler à tout le monde, le livre culte de Leil Lowndes

Comment parler à tout le monde, devenir un as de la communication pour réussir dans la vie et se faire des amis : le titre et le sous-titre de ce livre annoncent un programme des plus ambitieux ! C’est ce pari dans lequel s’est lancé la conférencière Leil Lowndes, et elle a réussi ! En effet, son livre est une mine d’informations extrêmement précieuses pour toutes les personnes qui souhaitent améliorer sensiblement leur communication dans tous les aspects de leur vie sociale. Ce livre est une véritable bible et vous accompagnera partout, pour faire de vous un authentique as de la communication.

Dans ce livre, découvrez 92 techniques pour engager la conversation et vous faire des relations. Vous découvrirez notamment des méthodes et astuces redoutables et pourtant très simples, qui vous permettront de :
– Capter l’attention, piquer la curiosité, intriguer et donner l’envie de vous aborder ;
– Renforcer votre communication grâce à votre corps et aux expressions du visage ;
– Obtenir tout ce que vous voulez, quel que soit votre interlocuteur ;
– Paraître sûr de vous, crédible et charismatique dans toutes les situations ;
– Et bien d’autres techniques, qui sont toutes applicables quel que soit votre âge, que vous soyez une femme ou un homme !

Réfléchissez-y un instant… Connaissez-vous ces personnes à qui tout semble réussir ? Celles qui s’expriment avec assurance en toutes circonstances ? Celles-là même qui ont les meilleurs jobs et les amis les plus intéressants ? Ces individus ne sont ni plus intelligents, ni plus beaux que vous. Mais alors, quelle est la clé de leur succès ? Leur secret, c’est qu’ils maîtrisent l’art de communiquer avec les autres ! Probablement ont-ils lu le livre de Leil Lowndes… N’attendez plus, commandez aujourd’hui le livre : Comment parler à tout le monde !

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Avec voix et éloquence : le livre du coach vocal d’Emmanuel Macron

L’ex-baryton Jean-Philippe Lafont fut le coach vocal d’Emmanuel Macron. Cette personnalité exceptionnelle a tant de secrets a livrer sur l’art oratoire qu’un livre n’y suffit pas ! Et même si son livre Avec voix et éloquence est très passionnant a lire, on se dit qu’on aimerait carrément l’écouter… Jean-Philippe Lafont est décidément un homme de parole, tout entier, dans tous ses aspects. Portrait :

Chanteur lyrique de stature internationale, Jean-Philippe Lafont a marqué de sa forte personnalité les scènes les plus prestigieuses du monde. De la Scala de Milan au Metropolitan de New York, il n’a eu de cesse d’unir comédie et chant pour parfaire son art. Mais derrière les décors que le public perçoit, il y a avant tout un travail : le travail de la voix.

Aujourd’hui, Jean-Philippe transmet son savoir. Il forme et conseille chanteurs, comédiens, chefs d’entreprise, députés et même… un président de la République, donc ! L’enjeu est la clarté de l’expression, l’efficacité du propos, la qualité des échanges. Dans son remarquable ouvrage Avec voix et éloquence, il livre ici ses secrets pour nous permettre une plus grande maîtrise de notre voix. Chantée ou parlée, la voix est le reflet de notre personnalité. La voix est l’instrument qui nous relie aux autres.

Tout en nous faisant découvrir les coulisses d’un métier exigeant – celui de baryton, qui l’a conduit à chanter les airs d’opéra les plus célèbres, entourés des plus grands –, l’auteur nous rappelle l’importance de l’élocution et de la diction ; il nous enseigne le maniement du rythme et de la ponctuation ; il nous fait ressentir la percussion des consonnes, le velouté des voyelles ou encore la densité des silences…

Laissez-vous porter par la musique du livre Avec voix et éloquence, par les conseils précieux qui y sont dévoilés et qui ne manqueront pas d’améliorer vos performances oratoires, pour une communication toujours plus juste, précise, et un partage plus grand avec ceux qui vous entourent. Commandez aujourdhui le livre : Avec voix et éloquence !

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La parole est un sport de combat !

Bertrand Périer est avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation. Il enseigne l’art oratoire à Sciences Po et HEC et prépare les élèves de l’université Paris 8 au concours d’éloquence Eloquentia qui désigne le meilleur orateur de la Seine-Saint-Denis (c’est ce concours qui a fait l’objet du film documentaire À voix haute : La Force de la parole diffusé au cinema). Son ouvrage La parole est un sport de combat se lit avec délectation ! Il ravira autant les orateurs chevronnés que les débutants en quête d’inspiration.

C’est un livre très agréable a lire, intelligible, clair et concis, truffés d’anecdotes et d’expériences personnelles. Ce livre n’est pas un manuel, mais il offre cependant une partie « pratique » très concrète : à la fin de chaque chapitre il y a un exercice ainsi qu’un petit résumé des points essentiels à retenir. Il permet d’acquérir ou de réviser quelques notions de bases, mais il permet surtout de s’immerger dans un milieu d’individus pour qui la parole est une passion et un métier. Il n’offre pas de recette miracle mais contribue à l’art de bien s’exprimer et d’avoir une pensée précise. En fait, le plus grand défaut de ce livre est qu’il se lit trop vite !

L’auteur prétend avoir évité de prendre la parole pendant longtemps, car il se méfiait de l’oralité. Comme il le dit, « On se méfie des beaux parleurs, des grandes gueules, de ceux qui bavardent à tort et à travers, souvent pour ne rien dire… » Mais il a compris par l’expérience, notamment dans les épreuves orales qu’il a passées au cours de ses études, puis dans les juridictions et enfin par la suite en enseignant l’art oratoire, à quel point la parole, si elle est utilisée à bon escient, est un arme exceptionnelle, une force redoutable qu’il ne faut jamais sous-estimer.

Au final, l’auteur confie désormais avoir « une histoire d’amour contrariée avec la parole » : c’est parce qu’il a l’impression d’avoir perdu des années à l’apprivoiser qu’il met aujourd’hui un point d’honneur à transmettre l’art de bien parler aux jeunes pour qu’ils se libèrent des déterminismes sociaux. Les mots pour débattre, plutôt que pour se battre. Même si le titre semble être en contradiction avec ce principe fort.

Bien parler suppose un entraînement, des exercices de diction et d’articulation, des techniques pour être à l’aise en public, mais aussi pour structurer un discours, le délivrer avec aisance, convaincre en toutes circonstances. Vous pourrez puiser dans ce livre de bons conseils pour nourrir et libérer votre parole. Tout le monde peut devenir orateur, pour peu de s’en donner la peine ! Commandez le livre aujourd’hui : La parole est un sport de combat !

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Look et relooking : notre image est notre premier outil de communication

Notre image est le prolongement de notre identité. C’est notre premier outil de communication. L’apparence est, en terme de communication, notre premier impact vis-à-vis des autres. C’est notre carte de visite. Ne la négligeons pas.

Nous sommes vus avant d’être entendus. Plusieurs études psychologiques ont démontré que pendant les 20 premières secondes d’un entretien notre cerveau retient principalement ce qu’il voit et néglige partiellement ce qu’il entend.

Par exemple, l’étude de Merhabian, controversée et souvent mal interprétée, a cependant mis en évidence que, dans le cadre d’interactions spécifiques, l’impact visuel prime sur le sens des mots lorsque l’on veut passer pour sympathique auprès d’un interlocuteur. L’expérience de Mehrabian consistait à évaluer l’importance relative des mots, de la voix et des expressions du visage dans l’appréciation ou le rejet de quelqu’un, par exemple lors d’un entretien d’embauche, d’un rendez-vous amoureux ou d’une opération de vente.

Renouveau du relooking en France

En France, l’apparence continue à être tenue pour une question de chiffons et une préoccupation frivole. Pourtant, aux yeux du reste du monde, la France demeure le pays de l’élégance, de la haute couture, des marques de luxe et des grands créateurs… Comment expliquer ce paradoxe ? Toutefois, ces dernières années, les professionnels observent un regain des services de relooking. Et ce type de coaching, auquel s’intéressaient surtout les femmes, s’adresse de plus en plus aux hommes. Le succès de Bonne Gueule, d’abord blog de conseils vestimentaires pour hommes qui est ensuite devenu une véritable marque de prêt-à-porter masculin, est significatif.

Pensez-y : l’apparence est importante lorsqu’un garçon rencontre une fille ou l’inverse, nous prenons soin de nous habiller, nous préparer, nous coiffer… Importante aussi pendant un entretien de recrutement, de même que le comportement, la gestuelle, l’attitude sont déterminants à ce moment-là.

Psychologie sociale de l’apparence

Les Américains ont examiné depuis une trentaine d’années l’impact du physique sur l’ensemble de notre vie sociale, professionnelle et privée. Le résultat de ces études de psychologie sociale est éloquent : les personnes les mieux habillées, en adéquation avec leur environnement professionnel, sont mieux payées et progressent plus vite dans leur carrière…

Le regard de l’autre et notre regard sur les autres

Lorsque nous disons que nous ne pouvons « pas sentir quelqu’un », que c’est plus fort que nous, que c’est « physique », nous exprimons un sentiment profond qu’on ne peut que difficilement changer. Si nous le ressentons, c’est que nous avons plus ou moins consciemment observé cette personne, nous en avons fait une analyse (ses vêtements, son comportement, ce qu’elle dit, comment elle le dit) en 20 secondes, nous avons déterminé qu’avec elle, nous n’avons pas d’atomes crochus, que « nous ne sommes pas du même monde », que nous ne sommes pas et ne serons jamais sur la même longueur d’ondes… C’est-à-dire que dès le début, nous nous refusons à avoir une communication engagée et engageante avec cette personne. Simplement à cause d’une ridicule histoire d’apparence…

Dites-vous que si vous avez cette réaction, les autres peuvent l’avoir à votre regard. Il est donc très important de se connaitre pour éventuellement apprendre à se comporter dans différentes circonstances, à différents stades de la vie pour que, pour vous et pour les autres avec vous, la communication soit ouverte et le reste.

Pour parler, il est important de s’exprimer correctement, se tenir correctement, regarder les gens correctement. Il y a des règles. C’est tout le principe du coaching en éloquence. Et c’est, au fond, un principe similaire en ce qui concerne le look et plus exactement le relooking.

Il est triste de constater que l’une des origines des inégalités réside tout bêtement dans l’apparence des individus. C’est bête, c’est regrettable, mais c’est comme ça. Et dans la mesure ou nous en avons conscience, il serait encore plus bête de ne pas s’efforcer de respecter ce principe…

La beauté (est-elle vraiment subjective ?)

Notre apparence générale signale, dans l’esprit des gens, notre origine, un statut social. Nous établissons inconsciemment un lien entre la « beauté » et le rang social ou la réussite, comme si les gens de statuts social élevés étaient beaux…

Des études ont démontré que les « beaux » étaient perçus comme plus intelligents. C’est l’effet de halo. On les juge capables de bien se comporter en toute situation et de mieux réussir tout ce qu’ils entreprennent.

Les habits et le corps

Les corps aussi changent en fonction des pratiques. La façon de se nourrir, le sport, les conditions de travail changent nos morphologies.

Autrefois les gens riches étaient oisifs, plus gros (comme on peut l’observer sur les photos anciennes, films, peintures, gravures….), tandis que les ouvrières, moins bien nourries et épuisées par une activité physique incessante, étaient très minces. Les représentations de la femme idéale à travers les siècles révèlent l’évolution de la perception d’un « beau » corps.

Aujourd’hui les groupes les plus favorisés font du sport, mangent moins de féculents, grandissent mieux et vite (comme le révèlent plusieurs enquêtes, au risque de la polémique, les enfants des riches sont plus grands que ceux des pauvres), par contre les gens de conditions moins aisées, sans travail, vie difficile, peu d’argent pour acheter des légumes bio, se nourrissent de féculents qui font grossir, restent devant la télé, ont peu ou pas de pratique sportive, les femmes les moins favorisées sont mêmes quelque fois obèses.

Il semble donc y avoir une inversion de la notion de « beau » au cours de l’histoire. Pourtant, un principe fondamental se retrouve à chaque fois : ce qui est considéré comme beau, ce qui plait au plus grand nombre, c’est l’impression de richesse que l’on associe à un certain style ou profil. Et plus profondément encore, ce qui plait dans cette richesse, c’est l’idée d’un effort sous-jacent (par lequel a pu être accumulé cette richesse… même si ce lien de cause à effet est purement fantasmé). Au cœur de la beauté semble donc se loger un « principe de l’effort« , auquel quiconque pourrait s’adonner pour tenter d’échapper à la laideur et au vulgaire…

Des signes de richesse, mais surtout d’appartenance

Actuellement, le vêtement est devenu une manifestation des préférences de chacun. Chacun montre son appartenance à un monde, à une tribu… Les vêtements nous rattachent a un groupe social, parlent de nos origines et reflètent notre profession.

Le visage, même effet qu’un vêtement ?

Aux Etats-Unis, l’accès aux grandes écoles et aux universités s’appuie sur des entretiens en face-à-face, cela donne un avantage évident aux candidats qui sont les plus séduisants. Être séduisant doit être envisagé comme une compétence !

A l’école française, pendant longtemps on ne s’est pas sérieusement intéressé à l’apparence. On l’a considéré comme frivole, au détriment des élèves. Pourtant la compétition entre les élèves est rude, style, modes, tendances… Et pourtant des études ont démontré que dès la maternelle, les enfants « beaux » sont considérés comme plus intelligents par les instituteurs. Le fameux effet de halo… Pour ne pas dire « biais de halo »… Hypocrisie de la « beauté intérieure », mythe véhiculé auprès des plus jeunes par des films comme Shrek… Attention aux effets retors… Retenons surtout ici que notre visage sera observé et interprété, comme nos vêtements. De même que les yeux et la capacité à soutenir un regard, cf. eye contact

Des études réalisées par l’INSEE ont montré que les enfants de milieux favorisés réussissent mieux car dans leur milieu ils apprennent à mieux parler, notamment en étant formé à l’éloquence et à s’habiller convenablement. cf. Expérience de Darley et Gross sur les préjugés des professeurs à l’égard de leurs élèves selon leur milieu d’origine supposé… N’est-il pas injuste que dès les premières secondes d’un entretien, une personne de milieu moins favorisé se voit déjà fermer certaines portes ?

Mais le vêtement ne suffit pas. C’est une condition nécessaire, hélas, mais non suffisante. Tout un apprentissage est nécessaire, et revêtir les plus précieux habits sans savoir se tenir produira le pire effet. Le look doit être associé à un savoir-être et s’appuyer tant sur une authentique éloquence qu’une véritable aisance relationnelle…

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Technique de storytelling : utilisez la communication « multi-sensorielle »

Pour assurer en storytelling : mettez tous les sens en éveil ! Que partagent donc La Première Gorgée de bière de Philippe Delerm et Le fabuleux destin d’Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet ? Prenez le temps d’y réfléchir un instant…

Réponse : l’art de nous transporter dans leur univers grâce à de si nombreux détails qui mettent tous nos sens en éveil… Quand il boit une gorgée de bière, Philippe Delerm ne décrit pas seulement quelqu’un qui « boit ». Il nous fait ressentir l’expérience d’un breuvage mousseux et crépitant qui humecte d’abord les lèvres et la langue, le plaisir presque orgasmique de la bière délicieusement houblonnée qui coule et s’épand dans la gorge, puis la délectation de cette première et si savoureuse gorgée, combinée aux reflets dorés et pailletés de ce qui reste encore dans le verre et qui continue de crépiter…

Pour réussir à traiter toutes ces intenses expériences sensorielles simultanément, notre cerveau doit déléguer le reste au subconscient. Nous « oublions » alors la réalité l’espace d’un instant : nous perdons la conscience du lieu, du temps, des sensations du moment pour nous plonger complètement dans l’univers de Delerm ou de Jeunet. C’est en quelque sorte le pouvoir d’une expérience multi-sensorielle : elle parasite nos facultés de réflexion et nous plonge dans la sensation de l’instant.

C’est à la fois l’intensité des expériences décrites et la sollicitation de tous nos sens qui rend irrésistible ce type de scène. La chaleur est brûlante, le rouge est vif, l’inspiration est lente et profonde, le crépitement (d’habitude presque inaudible) remplit l’espace. L’expérience est à la fois intensément visuelle, olfactive, auditive, gustative, et tactile. Voilà ce que doit viser votre storytelling. Concentrez-vous sur ces innombrables petits détails qui contribuent à faire d’une expérience a priori banale un possible moment d’exception.

Si vous aussi vous voulez captiver l’imagination de vos interlocuteurs et démultiplier ainsi la puissance de votre storytelling, pensez donc à éveiller tous les sens intensément. Insérez mille petits détails et descriptions. Jouez avec chacun des sens : ouïe, vue, goût, odorat, toucher… Ils devront non seulement être facile à visualiser, mais encore plus facile à sentir, à caresser, à savourer… Et c’est alors votre public qui se mettra à savourer vos paroles, à les boire, à s’en délecter…

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Devenir conférencier : commencez par exprimer haut et fort qui vous êtes

Devenir conférencier est un choix de carrière passionnant, mais qui peut être difficile si vous ne savez pas par où commencer. Il est important de comprendre que pour réussir en tant que conférencier, il est essentiel de développer votre marque personnelle, votre stratégie marketing et votre présence digitale. Dans cet article, nous allons explorer les différentes étapes à suivre pour devenir un conférencier à succès.

1. Développez votre marque personnelle

Votre marque personnelle ou personal branding est la façon dont les gens vous perçoivent en tant que personne et professionnel. Elle englobe vos valeurs, votre vision, vos compétences et votre expérience. Pour développer votre marque personnelle, commencez par définir clairement qui vous êtes et ce que vous pouvez apporter à votre public. Pour ce faire, posez-vous les questions suivantes :

  • Quels sont mes points forts en tant que conférencier ?
  • Quels sont les sujets sur lesquels je suis le plus compétent ?
  • Quelle est ma valeur ajoutée pour les gens qui assistent à mes conférences ?
  • Quelles sont les valeurs que je souhaite transmettre à mon public ?

Une fois que vous avez répondu à ces questions, vous pouvez commencer à élaborer votre stratégie de marque personnelle. Cela inclut la création d’un logo, d’un site web professionnel et de supports marketing tels que des cartes de visite, des brochures et des vidéos promotionnelles.

Mais cela peut aussi impliquer en amont un travail sur votre propre personne, et notamment un relooking. Le look est un pilier incontournable du personal branding. En d’autres termes : vous êtes vous-même votre premier support de communication ! C’est vous qu’on verra en photo et en vidéo sur votre site, sur vos brochures, sur vos comptes de réseaux sociaux… Et c’est bien sûr vous qu’on verra en conférence, c’est vous que l’on viendra voir, c’est vous que les gens doivent avoir envie de voir ! C’est pourquoi votre image, votre look, est aussi important.

Le relooking est une étape quasi-obligée pour renouveler votre image et renforcer votre marque personnelle. Si vous souhaitez devenir conférencier à succès, il est essentiel de créer une image professionnelle et cohérente avec votre marque personnelle. Comment faire ? Voici quelques pistes pour envisager votre relooking dans la perspective de votre personal branding :

Analysez votre image actuelle

La première étape pour réussir votre relooking est de faire une analyse de votre image actuelle. Posez-vous les questions suivantes :

  • Comment est-ce que je me perçois actuellement ?
  • Comment les autres me perçoivent-ils ?
  • Quels sont les points forts de mon image actuelle ?
  • Quels sont les points faibles de mon image actuelle ?

Cette analyse vous permettra de comprendre vos besoins en termes de relooking et de déterminer les domaines sur lesquels vous devez travailler.

Déterminez votre style personnel

La deuxième étape pour réussir votre relooking est de déterminer votre style personnel. Votre style personnel doit refléter votre marque personnelle et les valeurs que vous souhaitez transmettre à votre public. Pour déterminer votre style personnel, vous pouvez vous inspirer de différents styles de mode et choisir ceux qui correspondent le mieux à votre personnalité et à votre image professionnelle.

Identifiez les éléments clés de votre relooking

Une fois que vous avez déterminé votre style personnel, vous pouvez identifier les éléments clés de votre relooking. Voici quelques éléments clés à prendre en compte :

  • La coiffure : votre coiffure doit être professionnelle et refléter votre personnalité. Vous pouvez choisir une coupe classique ou plus moderne en fonction de votre style personnel.
  • Le maquillage : le maquillage doit être naturel et discret. Évitez les couleurs vives et les styles de maquillage trop audacieux.
  • Les vêtements : vos vêtements doivent être professionnels, confortables et refléter votre style personnel. Évitez les vêtements trop serrés ou trop décontractés.
  • Les accessoires : les accessoires tels que les montres, les bijoux et les lunettes doivent être choisis en fonction de votre style personnel et de votre image professionnelle.

Travaillez avec un pro du relooking

Pour réussir votre relooking, il est recommandé de travailler avec un professionnel du relooking. Un professionnel du relooking peut vous aider à déterminer votre style personnel, à choisir les vêtements et les accessoires qui vous conviennent le mieux, et à vous donner des conseils pour maintenir votre image professionnelle au fil du temps.

En résumé, un relooking peut être une méthode efficace pour renouveler votre image et renforcer votre marque personnelle. En suivant les étapes décrites ci-dessus, vous pouvez réussir votre relooking et créer une image professionnelle cohérente avec votre marque personnelle.

2. Créez une stratégie marketing efficace

Une fois que vous avez développé votre marque personnelle, vous devez élaborer une stratégie marketing efficace pour vous faire connaître et promouvoir vos services de conférencier. Voici quelques conseils pour élaborer une stratégie marketing réussie :

  • Identifiez votre public cible : pour être efficace, votre stratégie marketing doit être adaptée à votre public cible. Identifiez qui sont vos clients potentiels et ce qu’ils recherchent.
  • Définissez votre message clé : votre message clé doit être simple, clair et impactant. Il doit refléter votre marque personnelle et les avantages que vous pouvez offrir à votre public.
  • Utilisez les réseaux sociaux : les réseaux sociaux sont un outil puissant pour promouvoir vos services de conférencier et trouver vos premiers clients. Créez des comptes sur les réseaux sociaux pertinents pour votre public cible (seulement LinkedIn, ou twitter aussi ? …Tik tok, vraiment ?) et utilisez-les pour partager des articles, des vidéos et des photos pertinents.
  • Participez à des événements et des conférences : participez à des événements et des conférences pour vous faire connaître et rencontrer des personnes influentes dans votre domaine.
  • Utilisez le marketing par e-mail : le marketing par e-mail est un moyen efficace pour rester en contact avec votre public et promouvoir vos services. Créez une liste de diffusion de personnes intéressées par vos conférences et envoyez-leur des newsletters et des invitations à vos événements.

Attardons-nous sur le message clé : c’est en effet l’une des choses les plus importantes à développer, à partir de quoi vous pourrez bâtir tout le reste de votre communication.

Le message clé est l’élément essentiel de votre communication en tant que conférencier. Il doit être simple, clair et impactant, pour que votre public cible comprenne rapidement votre valeur ajoutée et soit convaincu de faire appel à vos services. Voici quelques étapes pour définir votre message clé et des exemples concrets, réels ou fictifs :

Identifiez votre valeur ajoutée

La première étape pour définir votre message clé est d’identifier votre valeur ajoutée. Posez-vous les questions suivantes :

  • Qu’est-ce que je peux apporter de différent à mon public cible ?
  • Quels sont mes points forts en tant que conférencier ?
  • Quels sont les avantages que je peux offrir à mon public ?

Votre réponse à ces questions doit être la base de votre message clé.

Déterminez votre public cible

La deuxième étape pour définir votre message clé est de déterminer votre public cible. Vous devez savoir à qui vous vous adressez pour adapter votre message à leurs besoins et à leurs attentes. Identifiez les caractéristiques de votre public cible, telles que l’âge, le sexe, la profession, les centres d’intérêt, etc.

Créez un message simple et impactant

Une fois que vous avez identifié votre valeur ajoutée et votre public cible, vous pouvez créer un message clé simple et impactant. Voici quelques exemples de messages clés :

  • Conférencier en marketing digital : « Je vous aide à maximiser votre présence en ligne et à atteindre vos objectifs commerciaux grâce à une stratégie marketing efficace. »
  • Conférencier en leadership : « Je vous aide à devenir un leader inspirant et à maximiser le potentiel de votre équipe grâce à des techniques de leadership éprouvées. »
  • Conférencier en développement personnel : « Je vous aide à atteindre vos objectifs personnels et professionnels en développant votre confiance en vous et en surmontant vos peurs. »

Vous comprenez l’idée ? Ces exemples montrent comment un message clé simple et impactant peut être créé en fonction de la valeur ajoutée et du public cible.

Testez votre message clé

Une fois que vous avez créé votre message clé, vous devez le tester auprès de votre public cible ! Demandez-leur directement et sans détour leur avis sur votre message et sur ce qu’ils ont compris de votre valeur ajoutée. Utilisez leurs commentaires pour ajuster votre message si nécessaire.

Ce qu’il faut retenir ici, c’est que définir votre message clé est essentiel pour réussir en tant que conférencier. En identifiant votre valeur ajoutée, votre public cible et en créant un message clé simple et impactant, vous pouvez convaincre votre public de faire appel à vos services. Utilisez des exemples concrets, réels ou fictifs pour inspirer la création de votre propre message clé.

3. Développez votre présence digitale

Aujourd’hui, une présence digitale forte est essentielle pour réussir en tant que conférencier. Voici quelques éléments clés à prendre en compte pour développer votre présence digitale :

Créez un site web professionnel

La base ! Votre site web est votre vitrine en ligne. Il doit être professionnel, facile à naviguer et offrir des informations claires sur vos services de conférencier. Assurez-vous que votre site web contient les éléments suivants :

  • Une page d’accueil claire qui présente votre marque personnelle et vos services de conférencier.
  • Une page sur vous, qui donne des informations sur votre expérience, vos qualifications et vos réalisations.
  • Une page sur vos services de conférencier, qui décrit clairement les sujets sur lesquels vous pouvez intervenir et les avantages que vous offrez à votre public.
  • Une page sur vos clients et témoignages, qui met en avant les commentaires positifs de vos clients précédents.
  • Un formulaire de contact pour que les clients potentiels puissent facilement vous contacter.

Utilisez les médias sociaux

Les médias sociaux sont un outil puissant pour promouvoir votre présence digitale et vous connecter avec votre public cible. Voici quelques conseils pour utiliser les médias sociaux de manière efficace :

  • Créez des profils sur les plateformes de médias sociaux les plus pertinentes pour votre public cible, telles que LinkedIn, Twitter, Facebook et Instagram.
  • Partagez régulièrement des mises à jour, des articles, des vidéos et des photos sur vos profils de médias sociaux.
  • Interagissez avec votre public en répondant à leurs questions et commentaires.
  • Utilisez des hashtags pertinents pour augmenter la visibilité de vos publications.

Créez des contenus de qualité

Pour réussir en tant que conférencier, il est essentiel de créer des contenus de qualité pour votre public. Voici quelques types de contenus que vous pouvez créer :

  • Des articles de blog sur des sujets pertinents pour votre public cible.
  • Des vidéos de conférences ou des interviews pour montrer votre expertise.
  • Des livres blancs ou des guides sur des sujets spécifiques.
  • Des podcasts sur des sujets liés à votre domaine d’expertise.

Participez à des événements en ligne

Les événements en ligne (et pourquoi pas dans le métaverse !)sont une excellente occasion de rencontrer de nouveaux clients potentiels et de vous faire connaître en tant que conférencier. Voici quelques types d’événements en ligne auxquels vous pouvez participer :

  • Des webinaires sur des sujets pertinents pour votre public cible.
  • Des conférences en ligne ou des salons professionnels.
  • Des rencontres avec des influenceurs ou des experts dans votre domaine.

En résumé, devenir conférencier à succès nécessite du temps, de l’effort et de la persévérance. En développant votre marque personnelle, votre stratégie marketing et tout particulièrement votre présence digitale, vous pouvez attirer plus de clients potentiels et augmenter votre visibilité en ligne. Suivez les étapes décrites dans cet article pour commencer à bâtir votre carrière de conférencier dès aujourd’hui !

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Face au trac, comment se préparer ?

Le stress et le trac sont des phénomènes bien connus des orateurs, en particulier des orateurs les plus expérimentés. De même pour les acteurs, aussi talentueux soient-ils, qui connaissent tout au long de leur carrière un sentiment de peur identique chaque fois qu’ils montent sur les planches pour une représentation théâtrale.

S’il est vain de chercher, par tout moyen, à se débarrasser de cette pression particulière, il est utile d’en identifier les mécanismes, afin de mieux comprendre les raisons pour lesquelles ce sentiment d’oppression survient dès lors qu’il s’agit d’intervenir en public.

Il existe cependant des exercices de préparation mentale qui permettent à l’orateur de canaliser et de mieux contrôler les effets produits par l’anxiété sur son organisme.

Le trac : une « anxiété sociale anticipatoire »…

Le fonctionnement du stress a fait l’objet de nombreuses études, qui ont notamment permis de définir le « trac » comme une forme particulière d’anxiété sociale anticipatoire.

On parle en effet d’anxiété sociale, car il s’agit d’une émotion éprouvée en présence d’un groupe de plusieurs personnes exerçant sur l’orateur une pression particulière : le public est là pour écouter ce que l’orateur cherche à lui communiquer. Partant, il se comporte à la manière d’un juge, dont la sentence est redoutée.

On parle également d’anxiété anticipatoire, car le stress agit comme une réponse à la projection d’un danger à venir, d’une menace. Il naît d’images négatives, de représentations pessimistes que l’on se fait d’un événement spécifique. Par exemple, le candidat à un concours d’éloquence perçoit de manière plus ou moins consciente la possibilité d’un échec, d’une performance ratée. Et c’est bien la perception de cette issue fâcheuse qui est à l’origine d’une crispation particulière dans les minutes qui précèdent le temps de la réalisation.

Le trac se constitue donc à partir d’images et de représentations, généralement inconscientes.

Techniquement parlant, le stress naît de perturbations produites à partir des agitations du cerveau « reptilien », qui est la source physiologique de nos émotions, et donc le travail qu’il convient d’accomplir pour gérer ce stress ne peut seulement reposer sur le principe d’une préparation « intellectuelle » (qui ferait alors appel au fonctionnement du néocortex, siège des facultés de langage et de raisonnement).

Par exemple, rien ne sert de se répéter inlassablement que « tout va bien se passer », en cherchant, pour s’en convaincre, les arguments rationnels les plus rassurants. L’expérience prouve qu’une telle méthode est susceptible de se révéler contre-productive, en intensifiant nos peurs et nos raisons de douter de nos propres capacités.

Au contraire, la préparation mentale à laquelle il convient de s’entraîner doit avoir pour objectif d’agir sur nos émotions. Dans cette perspective, il s’agit fondamentalement de transformer des émotions négatives, génératrices d’angoisses, en émotions positives, susceptibles de modifier notre perception d’un danger supposé.

Apprendre à lâcher prise

Selon les profils particuliers propres à chaque orateur, cette préparation peut prendre plus ou moins de temps, et s’avérer plus ou moins difficile. Différentes techniques coexistent, des plus savantes – comme l’autohypnose – au plus immédiates – comme la respiration profonde

Ces différentes méthodes reposent néanmoins sur un principe commun : la nécessité de « lâcher prise »…

Qu’est-ce que le « lâcher prise » ? Cette expression désigne habituellement un état d’endormissement de nos capacités de jugement, qui vise à laisser agir d’autres capacités de notre esprit, au premier rang desquelles se trouve la créativité.

Les techniques de « lâcher prise » nous permettent ainsi de focaliser nos capacités mentales sur des réalités que le jugement et la raison ont généralement tendance à dissimuler. C’est un état actif de grande concentration, qui nous permet d’apprivoiser les images et les sensations qui fourmillent à partir de notre perception de la réalité, en les observant, patiemment, sans les condamner ni les rejeter.

A partir de la perception accrue que l’on peut obtenir en pratiquant régulièrement la relaxation ou la méditation, les contours des obstacles que l’on croyait percevoir se font plus nets, plus précis. Et l’angoisse conséquente à la perception d’un danger mal défini se dissipe progressivement : peu à peu, tout se passe comme si la peur cédait le pas à une certaine forme de joie, d’enthousiasme. Plutôt que de redouter d’avoir à parler en public, on en vient à souhaiter la venue prochaine d’un exercice dont on devine qu’il peut procurer du plaisir. La notion du temps se fait différente, on ressent au fond de soi une certaine forme de dynamisme, qui nous donne envie d’exercer nos talents et nos compétences.

Dans cette perspective, la tension induite par le stress n’a pas disparu – mais elle a changé de nature. Alors qu’il s’agissait d’une tension d’angoisse qui contractait les capacités de notre organisme, elle est devenue tension dynamique, qui nous incite à l’effort et à la réalisation d’une performance.

De la sorte, nous avons « reprogrammé » nos émotions négatives en sensations positives, à la suite d’un travail qui, pour porter ses fruits, suppose que nous acceptions les changements produits par les techniques de lâcher prise.

La réussite de ces exercices repose ainsi sur la capacité de l’orateur à prendre confiance en ses propres capacités de transformation. Ce travail peut être mené en solitaire, à l’aide de manuels capables de fournir de bonnes méthodes de relaxation. Il peut être également mené en compagnie d’une personne qualifiée, à qui l’on peut suffisamment faire confiance pour nous aider à progresser patiemment sur les voies de la relaxation.

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