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Masculin ou féminin ? Un ou une… ? Améliorer son expression en maîtrisant le vocabulaire

Dit-on… un ou une échappatoire ? Un ou une météore ? Un ou une insigne ? Nous croyons connaître les mots, mais nous ne les utilisons pas toujours comme il faut. Un ou une, masculin ou féminin, et parfois les deux à la fois, il y a de quoi s’emmêler les pinceaux !

L’inversion des genres grammaticaux trahit une mauvaise maîtrise de la langue, et peut d’ailleurs produire un effet comique utilisé dans les films ou les séries tv pour faire parler un personnage étranger : « je aime le cuisine française, le baguette et la fromage »

Certes, il est souvent possible d’éviter le problème à l’oral, en jouant avec les apostrophes ou le pluriel : par exemple, je peux m’exclamer « quelle esclandre ! » ou « quel_ esclandre ! » (?) sans que personne ne soupçonne une faute possible ; je peux évoquer « l’armistice du 11 novembre 1918″ sans avoir à préciser s’il s’agit d’un ou d’une armistice (?) ; je peux parler « des insignes militaires » sans avoir à désigner l’un ou l’une (?) de ces insignes en particulier…

Mais une lacune pourra toujours se révéler au détour d’une phrase, d’un propos, annulant aussitôt l’effet souhaité d’un bon mot. Avec cette petite liste « Un ou une…? » ci-dessous, vous allez pouvoir tester, réviser et enrichir votre vocabulaire.

Certains mots semblent simples et bien connus, d’autres sont tout de suite plus techniques. La définition de chacun est rappelée dans un bref énoncé, ainsi que, dans la plupart des cas, son origine étymologique. Prenez le temps de lire l’énoncé en entier avant de répondre… Et, si possible, prenez aussi le temps de faire une phrase avec le mot en question (excellent exercice pour retenir un terme qu’on ne connaissez pas ou avec lequel on a quelques difficultés).

Bien sûr, attention à l’orthographe ! L’orthographe d’un mot ne désigne pas automatiquement son genre grammatical, masculin ou féminin, et la terminaison en -e peut être un signe trompeur : dans la langue française, en effet, un nom commun se terminant par la lettre -e est souvent féminin… mais pas toujours…

D’ailleurs, le mot « orthographe » est-il lui-même masculin ou féminin ? Faut-il dire un ou une orthographe ? …C’est ce que vous allez découvrir dans cette liste de mots français pourtant très connus et souvent utilisés, mais dont le genre prête à confusion :

Un agrume, un amalgame, un aparté, un apogée, un astérisque, un effluve, un éloge, un entête, un entracte, un équinoxe, un interstice, un intervalle, un tentacule, un haltère, un testicule… Oui, tous ces mots sont bien masculins ! Vous êtes surpris ? Vous repensez à toutes ces fois où vous avez dit « une tentacule », « une testicule »…?

Voyons maintenant quelques mots féminins : Une orthographe (et oui !), une anagramme, une apostrophe, une échappatoire, une écritoire, une éphéméride, une épithète, une octave, une omoplate, une orbite, une volte-face…

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Aisance à l’oral : un remède au malaise social ?

Dans le courant de l’année 2011, une publicité assez angoissante fut diffusée à la télévision. Les scènes se déroulent dans des endroits habituellement bondés : la galerie d’un centre commercial, une autoroute, des bureaux d’entreprise, une cantine…

Sauf que là, il n’y a personne. Tout est désert, ou presque. Vision d’une sorte d’univers post-apocalyptique avec, au centre, un homme, seul, absolument seul, qui dépérit.

L’image est forte : il s’agit de montrer que par-delà le monde, à travers la foule, certaines personnes peuvent demeurer seules, en ayant cette terrible sensation, tout le temps, d’être abandonnées à elles-mêmes.

Cette publicité était diffusée dans le cadre d’une campagne contre un mal invisible : la solitude – décrétée grande cause nationale 2011 par la Société de Saint-Vincent-de-Paul.

En quoi la solitude est-elle un mal invisible ? Parce qu’elle est le fait – ou plutôt le non-fait – de ne pas communiquer, de ne pas pouvoir parler avec les autres. La parole est déjà en soi quelque chose d’insaisissable, immatérielle, évanescente… Un simple son qui s’envole à peine prononcé… Alors l’absence de parole se remarque d’autant moins…

C’est pourquoi la solitude est si difficile à repérer. On peut voir quelqu’un qui se fait agresser, tandis qu’un individu seul est quelqu’un qui disparaît de la société. Et pourtant, comme il est rappelé dans cette publicité, 1 personne sur 3 en souffre.

Le moyen pour combattre la solitude est pourtant si simple :

Ce qui compte, ce n’est pas d’être rassemblés en un seul endroit, dans un bar, une soirée, une manif, mais d’interagir les uns avec les autres. Le slogan de la campagne est d’ailleurs très bien trouvé, clair et percutant : « Contre la solitude, nous sommes tous la solution ». Un sourire ne coûte rien. Un regard ne coûte rien. Un mot gentil, une simple parole, une invitation à la discussion ne coûte rien. Et pourtant cela constitue l’essence même de la vie. Ça n’a pas de prix.

Pourquoi je vous parle de ça aujourd’hui ? Quel rapport avec l’éloquence ?

L’éloquence, c’est l’art de bien parler. C’est une forme d’aisance à l’oral clairement mondaine, donc caractéristique de personnes bien « intégrées » qui n’ont a priori pas à se sentir concernées par la solitude. Mais devient-on éloquent parce qu’on est mondain, ou peut-on devenir mondain parce qu’on est éloquent ?

En effet, pour « bien parler », encore faut-il parler tout court. Et les deux sont aussi liés dans le sens inverse : certaines personnes, pensant ne pas bien parler – ne pas s’exprimer comme il faut, ne pas maîtriser un certain vocabulaire, certaines références, ou encore souffrir d’un fort accent -, préfèrent ne pas parler du tout et redoutent même d’avoir à s’exprimer. Elles ne sont pas exclues parce que personne ne leur parle : elles s’auto-excluent en évitant de parler, de répondre, de s’engager dans une conversation libre et spontanée. Certaines pourraient même percevoir toute invitation à ce type d’échange comme une forme d’agression, et réagir violemment…

La France, pays de l’élégance, de l’éloquence et de la séduction, est devenue une société de timides, d’individus mal à l’aise qui peinent, ou craignent d’interagir trop spontanément, trop librement… La peur se diffuse dans toute la société, à travers les discours sur l’insécurité, le risque d’être abordé par un inconnu, de parler avec quelqu’un qu’on ne connaît pas… La France est malade de cette peur. Elle en meurt.

Preuve de cette timidité ? On entend parfois la rengaine selon laquelle « les hommes ne savent plus séduire »… Mais dans ce cas les femmes non plus ne savent plus « se laisser séduire »… Preuve du malaise social ? Les hommes politiques ne font plus rêver. Les professeurs ne savent plus réveiller leurs élèves. Plus personnes ne semble trouver les mots, pas même ceux que l’on désignent comme nos « orateurs » officiels… Les passagers des transports en public n’osent plus se saluer, ni même se regarder ; aucun n’osera réagir face à un gêneur, tous fermeront leur gueule…

La peur, la timidité, l’absence de pratique et d’entraînement à l’expression orale, la méconnaissance de certaines techniques de communication pourtant simples (communication non violente, écoute active, gestion des personnalités difficiles…) : voilà quelques unes des causes principales d’un mal-être général et invisible qui gangrène la société toute entière.

Face à cette situation : que faire ?

Le but est de réveiller, de libérer la parole. Réhabiliter l’expression orale comme une pratique à part entière, à laquelle s’exercer dès le plus jeune âge. Instaurer des classes de conversation à l’école, au collège et au lycée. Proposer à chacun d’acquérir des techniques de communication élémentaires. En faire un critère pour se former à la citoyenneté. Renouer des liens sociaux détruits par la peur, la timidité, l’inquiétude. Ne plus écouter les discours alarmistes des hommes politiques, mais chercher la solution en nous, dans notre capacité à aller vers les autres. En un mot : OSER. Osons briser les barrières, les distances, les codes. Unissons-nous dans un libre échange de paroles et d’idées.

Nous sommes tous la solution.

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Vidéo : Quand Eva Joly s’en prend à son trombone

Lors d’un débat sur la question du nucléaire (diffusé sur sur iTélé le mercredi 30 novembre 2012, voir l’extrait ci-dessous sur youtube), Eva Joly s’en est davantage pris au malheureux trombone qui traînait sur sa table qu’à son contradicteur Eric Besson :

Était-ce le signe d’une grande nervosité ?

Les manifestations physiques incontrôlées révèlent généralement une forme de trac, de stress ou de tension, notamment :
– Se frotter les mains ;
– Se gratter le visage ou le bras ;
– Se coiffer, se recoiffer ;
– Épousseter le bureau ou le pupitre d’une main ;
– Réajuster ses lunettes, sa cravate, son bracelet de montre ;
– Triturer son alliance, un pendentif, un trombone ou un crayon…

Pour prévenir ces impénitentes et tentantes triturations, évitez le plus possible de vous servir de petits objets lors de vos démonstrations.

Préférez un bureau ou un plan de travail bien dégagé, et pensez à reposer ou ranger dans une trousse les craies, feutres ou stylos immédiatement après les avoir utilisés, par exemple après avoir noté ou dessiné quelque chose au tableau.

Sinon, vous risquerez de continuer à les manipuler dans tous les sens sans en avoir conscience tandis que le public, lui, se focalisera dessus – et ne retiendra peut-être que ça de votre intervention…

…Un peu comme l’histoire du « mec qui avait le ticket », je vous raconte :

J’ai le souvenir d’un conférencier, lors d’un séminaire dans une grande université parisienne, qui devait tout juste venir d’arriver de la station de métro la plus proche : il avait encore son ticket à la main ! Et sans s’en rendre compte, pendant tout son temps de parole, celui-ci l’a malaxé, plié, déplié, puis a fini par en faire des confettis, qu’il a certainement laissés sur le pupitre. Aucun étudiant ne se souvient de son nom ; mais tous en parlent encore comme du « mec qui avait le ticket » !

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L’importance de l’apparence : les 3 principes fondamentaux du relooking

Vous avez certainement déjà entendu ce dicton, souvent cité comme une boutade : « Nous n’avons qu’une seule fois l’occasion de faire une bonne première impression » ! véritable lapalissade, la formule est attribuée Coco Chanel. Cette citation est parfois attribuée à Mc Kenna, ce qui ne manque pas d’ironie quand on connait ses prises de positions radicales contre la culture et tout ce qui, selon lui, relève de l’apparence et masque notre véritable nature…

Effectivement, la première impression que quelqu’un se fait de vous va souvent déterminer sa façon d’interpréter tout ce qui suivra, tout ce que vous ferez et direz. Vous serez en quelques sortes prisonnier, dans ses yeux, de l’image probablement fausse ou incomplète qu’il s’est faite de vous dans les premières secondes où vous l’avez rencontré… Et vous aurez le plus grand mal à modifier sa vision…

C’est pourquoi le propos de Coco Chanel ne doit pas être pris à la légère. David Swanson en donne une formulation un brin plus ironique : « Vous n’aurez jamais une deuxième chance de faire une bonne première impression. » L’idée clef qu’il faut retenir, c’est que toute tentative de rattraper la première image n’aurait que très peu d’impact. Cela ne veut cependant pas dire qu’il faut tout miser sur la seule première impression ! L’idéal est d’être suffisamment constant, et de maitriser suffisamment cette constance pour ne pas faire de faux pas dans les tout premiers moments d’une nouvelle interaction.

Il est nécessaire, si vous ne l’avez déjà développée, d’acquérir cette aisance, par votre confiance en vous, qui se reflétera dans votre gestuelle, votre comportement, vos attitudes, votre image personnelle, etc. C’est un volet fondamental du coaching en éloquence, qui consiste à développer le charisme perçu d’un orateur, mais également du relooking, qui mise sur les vêtements pour redéfinir votre silhouette et votre personnalité toute entière.

Comment le relooking peut-il vous aider à augmenter votre charisme et votre prestance en redéfinissant votre apparence ? Comment peut-on travailler spécifiquement cette « première bonne impression », et la maintenir dans la durée ? Voici 3 aspects fondamentaux du relooking, qui vont bien au-delà des habits et des vêtements, et qui relèvent pourtant directement du look :

1 – La posture est déterminante

Porter de beaux vêtements n’est pas suffisant. Il faut que le corps qui porte ces vêtements soit lui aussi au meilleur de sa forme. Un élément fondamental est la posture, qui doit tendre vers la plus grande droiture possible. En art oratoire on parle de la « verticalité » de l’orateur, c’est-à-dire sa façon de se tenir et se grandir en étant bien droit. Attention aux épaules voûtées, aux jambes qui sautillent ou dans des postures d’appuis asymétriques !

Le travail du relookeur se combinera alors idéalement avec un coach en éloquence, qui se focalisera dans un premier temps sur la posture. Des exercices permettent rapidement de corriger les plus gros défauts, et d’améliorer quasi-instantanément son impact visuel. A ce stade du relooking, peu importe les habits, il faut d’abord viser l’aisance du corps à revêtir…

2 – Avoir une bonne mine

Cet aspect est souvent négligé, alors qu’il déterminant dans le choix des couleurs de vos vêtements ! En effet, le secret d’un relooking ne consiste pas à choisir les couleurs qui nous plaisent, mais les bonnes couleurs, c’est-à-dire les gammes de coloris adaptés à notre teint de peau (chaud / froid). Le relookeur effectuera dans ce but le fameux test du draping, dont les résultats vous surprendront très certainement ! Et vous découvrirez que beaucoup de vos habits préférés, votre pull mauve ou votre pantalon vert, sont peut-être très beaux mais ne vous vont pas du tout, à vous…

En fonction de votre teint, de vos yeux et de vos cheveux, bref, selon ces aspects visibles de votre patrimoine génétique, certaines couleurs sont davantage recommandées que d’autres, quels que soient vos gouts. Être en dehors de ces gammes de couleurs qui vous correspondent, c’est s’exposer à avoir mauvaise mine, car le vêtement créera un contraste de teintes en votre défaveur.

Par ailleurs, il ne sert à rien de chercher à tout prix à être le plus bronze possible (message de prévention à tous les accrocs des UV). Le teint de peau ne se caractérise pas seulement par sa pâleur ou son bronzage, mais avant tout par la perception que la peau est celle de quelqu’un de sain ou en mauvaise santé. Comme le révèle une étude de Geary, en 1998 (VF p. 161), qui cite Kalick et al., 1998, « La santé des hommes considérés comme peu attirants a tendance à être sous-estimée, à l’inverse de celle des hommes très beaux qui était surestimée » (citée sur le site Evopsy). Il y a donc bien une corrélation entre la beauté perçue du visage des hommes et la santé, en tout cas pour les hommes considérés comme moyennement beaux, c’est-à-dire la majorité. C’est une subtilité dans la pigmentation qui peut donner l’impression que vous êtes malade. Certes, les activités au grand air, qui vous feront par ailleurs bronzer, contribuent bien sûr à rester sain, et donc avoir le meilleur teint possible…

3 – Avoir les bonnes coupes pour vos vêtements en fonction de votre morphologie

On a tous un jour ou l’autre flashé sur des vêtements, qui étaient vraiment beaux sur les mannequins du magasin ou en photo. Mais vous n’avez peut-être pas le physique, le profil et les mensurations des mannequins en question… Les vêtements qui sont du plus bel effet sur eux sembleront peut-être beaucoup moins impressionnants sur vous… Il faut accepter ces inégalités naturelles, aussi douloureuses soient-elles, car on ne peut pas les changer.

Par contre, on peut corriger ou maquiller certains aspects de notre physique avec des vêtements adaptés. C’est aussi l’enjeu du relooking, et le tout est d’être au clair sur ce que l’on veut faire. Que vise-t-on exactement ? Paraitre plus grand(e) ? Plus dynamique, mieux ordonnée, mieux « dans sa peau » ? Un bon relookeur vous guidera dans ce questionnement, qui peut être très profond et remonter très loin, et parfois toucher à de vieux complexes ou des croyances et des traumatismes profondément enracinés… Travailler son apparence, c’est aussi travailler sur soi, sur qui l’on est et qui on veut devenir. Ce sont des aspects souvent sensibles qui peuvent donner au relooking une tournure presque thérapeutique et psychologique.

Autre aspect déterminant dans le choix des vêtements : accepter de trouver les vêtements en fonction d’un style qui nous caractérise vraiment, et surtout pas cherchez à passer pour quelqu’un d’autre, ni forcement suivre la mode… Or, nous sommes tous malgré nous très influencés, et ces influences peuvent clairement interférer dans le bon déroulement d’un relooking. La personne souhaitant se relooker doit donc accepter de mettre de cote certaines croyances et illusions, et d’une certaine façon « lâcher prise » pour que le travail avec le relookeur soit le plus profitable possible.

Ce qu’il faut retenir en 4 points :

– Les vêtements font partie de notre « emballage » (qui tout aussi important que le « cadeau »…). Notre image est notre premier outil de communication !

– Les vêtements nous aident à équilibrer ce qui n’est pas parfait chez nous (mois de 10% des gens peuvent être considérées comme « parfaits », c’est-à-dire avoir des proportions parfaitement harmonieuses). Encore faut-il accepter de se laisser guider un minimum par le relookeur et ne pas succomber aux modes ou à nos propres goûts…

– Les vêtements nous aident à faire passer des messages, montre notre appartenance à une « tribu », à un monde, à un groupe social… La plupart des clubs très selects et très privées, comme le Travellers Club qui se réunit dans le mythique hôtel de la Païva à Paris, impose un dress code comme la veste ou la cravate obligatoire. De même, il importe de savoir comment s’habiller au travail.

– Nous vivons dans une société qui ne croit que ce qu’elle voit. « L’habit ne fait pas le moine… certes, mais il permet d’entrer dans le monastère«  ! Certains diront que c’est un problème, mais voyons le côté positif : si la nature ne nous a pas forcement gâtés, comparé aux mannequins des défilés de mode, alors nous pouvons malgré tout corriger ou équilibrer certains aspects de notre morphologie et de notre physionomie pour nous montrer jour après jour sous notre meilleur jour.

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Tant qu’il y aura des morts…

Une publicité qui marque les esprits. Le spot télé pour la sécurité routière de 2012 mêle au drame des images une subtile et troublante poésie. Le texte en voix off se construit sur plusieurs figures de style et formules rhétoriques, notamment basées sur la répétition : saurez-vous les identifier ? (toutes les réponses ci-dessous)

Tant qu’il y aura trop d’alcool dans le sang d’un conducteur, il y aura du sang sur les routes…
Tant qu’un conducteur ratera un virage parce qu’il n’a pas voulu rater un appel, on appellera une ambulance…
Tant qu’un véhicule de trois tonnes ignorera un scooter de cent kilos, il y aura des tonnes de dégâts…
Tant qu’on tournera sans faire attention à l’angle mort, il y aura des morts dans l’angle mort…
Tant que la vitesse inscrite sur les compteurs dépassera celle inscrite sur les panneaux, les accidents ne ralentiront pas…
Tant qu’on continuera à penser que ce sont les autres qui conduisent mal sans penser que les autres, c’est nous tous…
Tant qu’on ne comprendra pas que le code de la route n’est pas là pour nous faire perdre des points de permis mais pour nous faire gagner des années de vie…
Tant qu’il y aura des morts…
Il nous faudra agir pour une route plus sûre.

Voici quelques unes des figures utilisées :

  • Anaphore : répétition au début de plusieurs membres de phrase ou de plusieurs vers, d’un mot ou d’un groupe de mots (« Tant qu‘il y aura… », « tant que… », « tant qu‘on… »)
  • Antanaclase : répétition, dans une même phrase, d’un mot employé chaque fois avec une acception différente (« alcool dans le sang » / « sang sur les routes » ; « rater un virage » / « rater un appel »…)
  • Antinomie : ensemble de deux propositions contradictoires (« perdre des points de permis » / « gagner des années de vie »…)
  • Polyptote : répétition de plusieurs termes de même racine, ou encore d’un même verbe sous différentes formes (« rater un appel«  / « ratera un virage » / « appelera une ambulance »…)

Autres figures de style proches ou apparentées (que vous ne trouverez pas dans le texte de la pub, mais qui sont évoqués ici pour leur proximité avec les premières, afin de nourrir la réflexion et donner quelques idées de procédés similaires…)

  • Accumulation : énumération d’éléments appartenant à une même catégorie et qui crée un effet de profusion.
  • Conglobation : répétition rhétorique d’arguments semblables qui vise à prouver une argumentation ou à justifier une idée qui n’est exposée qu’à la fin du discours (proche de l’accumulation).
  • Epanaphore : répétition d’une même formule au début de phrases ou de segments de phrase successifs, dans la même structure syntaxique.
  • Prosonomasie : répétition dans une phrase ou une formule de deux groupes de mots à la sonorité similaire.

…Repérez-vous d’autres figures de style, de mots et d’idées ?

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Saisissez toutes les occasions de parler en public !

C’est en forgeant qu’on devient forgeron, vous connaissez le dicton. De la même manière, c’est en saisissant toutes les occasions de prendre la parole en public que vous deviendrez à chaque fois un peu meilleur orateur.

Peut-être êtes-vous timide, peut-être avez-vous peur… Comme quasiment tous les grands orateurs à leurs débuts ! Aucun n’a eu un goût « inné » pour l’art oratoire. Les individus qui ne connaissent aucune timidité deviennent rarement de grands orateurs ou de bons leaders. Pourquoi ? Parce que le trac et la timidité sont souvent la marque d’une exigence élevée de ce qu’il faut montrer en société. La personne trop sûre d’elle ne cherche pas à s’améliorer. Tandis que l’individu qui se sent faible, mais qui décide d’aller au devant de ses peurs, fait tout pour se donner le maximum de chances. Il cherche donc à contrôler au mieux ce qu’il peut produire, ou dire. Il accepte de faire des erreurs mais il se met surtout en tête de les corriger dès le prochain essai. Il étudie la question, la situation, il se prépare ardemment. Il est prêt à se donner à fond pour faire le mieux possible. Et c’est pour cette raison qu’il finit, parfois, par se distinguer.

Que pouvez-vous faire pour vous perfectionner ? Multiplier les occasions de vous mettre en situation ! Lorsque les fêtes de fin d’année approchent, profitez par exemple de cette période pour vous entraîner à parler en public ! Portez des toasts lors des soirées et captivez vos amis et toute la famille ! Un mariage ? Une occasion de plus ! Vous avez saisi l’idée. Dale Carnegie sera un précieux allié, auteur d’un guide incontournable sur l’art oratoire : Comment parler en public.

Entraînez-vous, répétez, utilisez tous les conseils et astuces en la matière pour éviter les pièges et vous préparer au mieux. Par exemple, servez-vous de l’astuce des 5 S pour réagir si on vous donne la parole à l’improviste, même si vous ne savez pas quoi dire ! Faites des exercices pour vous entraîner à l’oral, apprenez comment répondre à toutes les questions, et servez-vous de toutes les techniques de storytelling (comme la technique de la photo mentale par exemple) pour structurer vos discours et marquer les esprits.

Par la pratique et la régularité, vous vous sentirez plus à l’aise, vous commencerez à vous amuser, à y prendre du plaisir, alors que l’exercice vous terrorisait peut-être. Et, surtout, ce sont les autres, votre entourage, vos amis, qui remarqueront probablement les premiers vos progrès !

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Mieux communiquer avec les autres (en arrêtant de se prendre la tête…)

Parfois, il faut appuyer sur le bouton « arrêt »… Stop ! Éteignez votre dialogue intérieur ! Faites « pause » sur les prises de tête ! Éteignez tout…

Dans cet article, nous allons voir comment arrêter de se prendre la tête et retrouver la « confiance en soi ». C’est elle qui est au cœur de notre épanouissement social. La confiance en soi est ce qui permet d’avancer dans la société, de trouver ses points d’ancrage dans le monde et de bâtir son avenir avec détermination. Oser prendre la parole, défendre nos convictions, avoir de la répartie, c’est ainsi que l’on (se) construit.

Il existe de nombreuses techniques psychologiques pour développer la confiance en soi. Elles demandent souvent des efforts et de la persévérance comme c’est souvent le cas pour opérer des changements profonds. Toutefois, il y a aussi quelques techniques plus rapides, moins connues, que l’on peut pourtant mettre en oeuvre dès maintenant et ressentir les premiers changements.

Une technique simple et pourtant très efficace pour obtenir de premiers résultats consiste à « éteindre son dialogue intérieur ». Dans la suite de cet article, je vais vous expliquer comment procéder.

Vous en avez certainement fait l’expérience lors d’une réunion professionnelle ou d’un événement rassemblant du monde : au moment de prendre la parole, vous hésitez, vous balbutiez, vous bafouillez… Au-secours ! A ce moment-là vous vous dites intérieurement : « ça y est, c’est foutu, je ne vais pas y arriver », etc. Soyons honnêtes : on a tous déjà connu ce genre de situation !

La clé d’une intervention réussie dépend avant tout du niveau de synchronisation que vous établissez avec vos interlocuteurs. C’est dans la défaillance de cette synchronisation que réside le problème majeur. Votre attention doit toute entière être tournée vers eux. Vers eux ! Et non vers vous… En vous parlant à vous-même vous perdez en niveau d’écoute, en flexibilité, en créativité.

Quand vous commencez à vous parler intérieurement, peu importe ce que vous dites. Bien sûr, se dire « c’est bon, ça se passe bien » est mieux que se dire « merde, raté, j’ai tout foiré », mais la situation est presque la même : vous parasitez votre communication car vous êtes davantage centré sur vous que sur l’autre ! La solution ? Éteignez ce dialogue avant qu’il ne monopolise votre esprit, dès ses toutes premières syllabes. En vous focalisant sur l’instant présent, et en ouvrant grand les yeux et les oreilles vous gagnerez en répartie, en humour, en souplesse.

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Dépasser les difficultés de l’art oratoire

Comme son nom l’indique, l’art oratoire est un art. C’est-à-dire qu’on ne peut pas complètement le théoriser. Ce n’est pas une science infaillible. On ne peut l’apprendre exclusivement à travers les livres (ou un blog…!). Un art doit se pratiquer, le plus possible. C’est un exercice concret auquel il faut se consacrer avec régularité, chaque jour si possible.

Certaines personnes pensent qu’elles n’ont « pas le temps » de se consacrer à l’art oratoire, ne serait-ce que quelques minutes par jour ou quelques heures par semaine. Certes, la vie professionnelle a ses contraintes et ses exigences, et il est évident qu’à partir d’un certain âge il est de plus en plus difficile de dégager du temps « pour soi ». Mais qui a dit qu’il fallait s’y mettre à 30 ou 35 ans ? Du temps, nous en avons ! Plus qu’il n’en faut ! Quand ça ? Où ça ? A l’école ! Quand on est enfant !

Dès l’école maternelle, nous avons des heures et des heures, des journées entières à occuper, tout au long de l’année. Notre scolarité s’étend sur une vingtaine d’années en moyenne : nous avons donc énormément de temps pour travailler les aptitudes fondamentales qui feront de nous les citoyens épanouis et engagés que l’on souhaite voir évoluer dans notre société !

Dire que ce n’est pas possible est un mensonge. C’est un refus politique motivé pour d’obscures raisons. Si nous sommes parfaitement honnêtes, nous devons reconnaître que nous gâchons purement et simplement une immense partie de notre temps si précieux au cours d’une scolarité qui ne sert quasiment à rien. Pire : l’école est contre-productive lorsqu’elle brime les élèves, lorsqu’elle étouffe leur créativité, lorsqu’elle conditionne leurs esprits encore malléables à leur jeune âge pour en faire de docile petits travailleurs et fonctionnaires.

D’une façon étonnante, ce qui distingue le contenu des enseignements dans l’éducation nationale française par rapport aux enseignements anglo-saxons, c’est le rapport à la communication et à la participation orale des élèves. L’art oratoire semble superflu, et pourtant, tout le monde se rend compte du trac et du stress éprouvé lorsqu’il s’agit de prendre la parole face à d’autres personnes : malaise de l’adolescent qui veut aborder un ou une inconnue pour tenter de le ou la séduire… Stress de l’employé qui doit faire face à un client difficile… Angoisse de devoir intervenir en réunion pour présenter un projet… Envie de disparaître lorsqu’il s’agit de monter sur scène pour parler lors d’une Assemblée Générale…

Nous pourrions facilement corriger ces difficultés si nous décidions de travailler efficacement l’art oratoire dès les premières classes à l’école. Pourtant, cet art si difficile et si important est aussi le moins étudié, et le moins bien enseigné. Le problème à l’oral est un problème très français.

Dans la plupart des autres pays européens (Espagne, Grèce, Angleterre…), l’exposé oral est le mode principal de contrôle des connaissances. Il y a peu de dissertations, plutôt des questionnaires. Tandis qu’en France, le système de contrôle éducatif repose surtout sur l’écrit. On condamne la liberté de l’expression orale. On prétend vouloir éviter le « blabla », on interdit les « bavardages », on punit les élèves qui chuchotent entre eux… Et d’un autre côté on prétend vouloir favoriser l’expression de chacun, on prétend vouloir permettre aux citoyens de s’exprimer, on prétend les « consulter » sur tous les sujets… Contradiction, quand tu nous tient !

Car l’éducation française finit par produire du trac. Pour les Français, le trac est profondément ancré en chacun de nous. Il est inversement proportionnel à notre faible pratique de l’oral : moins on prend la parole en public, et plus on a peur de le faire, c’est hélas tout à fait normal…

Dans un autre domaine, la peur est également présente : dans le sport, et la tension extrême des compétitions. Les sportifs connaissent en effet un phénomène analogue au trac lors des compétitions. Outre la difficulté des gestes et mouvements propres au sport en question, l’un des facteurs clefs du succès est la gestion de son stress et de ses émotions. L’effort physique augmente déjà le rythme cardiaque. Si un sportif se laisse submerger par le stress, son rythme cardiaque devient tel qu’il s’épuise et s’essouffle avant même d’avoir effectué le moindre mouvement. Et comment font les sportifs pour face à ce problème ? Il n’y a pas de meilleure préparation qu’un entrainement régulier. En s’exposant régulièrement à la pression des compétitions, ils en font progressivement une habitude. Et lorsqu’ils sont habitués, ces moments sont moins difficiles à affronter, tout simplement.

En art oratoire c’est exactement la même chose : on ne devient pas forcément « meilleur » ou plus éloquent en pratiquant beaucoup, mais au moins on gomme progressivement le trac, on le rend moins paralysant, on s’habitue à ce stress et on gagne petit à petit en aisance. Une fois qu’on se sent plus à l’aise, on peut enfin travailler sa voix, ses gestes et sa rhétorique pour augmenter son impact à l’oral et offrir à ses interlocuteurs de vrais moments d’éloquence.

Pourtant, la parole en public n’est pas étrangère à une certaine tradition européenne. C’est même une tradition qui remonte jusqu’aux grands penseurs de la Grèce antique : Corax, Gorgias, Démosthène… Socrate n’a laissé aucun écrit. Sa philosophie était une philosophie incarnée, une philosophie qui prenait forme dans les dialogues et discussions animées qu’il avait avec ses contradicteurs comme ses admirateurs.

Socrate, philosophe ayant vécu au Ve siècle avant J.C., est à l’origine de la philosophie et de nos conceptions politiques fondamentales en Occident. Virtuose de la parole, il n’a laissé aucun écrit. Sa pensée a pourtant marqué les esprits à travers les siècles. A Athènes, la politique était rythmée par les débats publics. Démosthène fur un modèle d’orateur pour Cicéron, qui reprit quelques siècles plus tard les grands principes élémentaires de la rhétorique d’Aristote.

Homme d’Etat un siècle avant J.C., Cicéron était un modèle d’éloquence. Il a rédigé de nombreux ouvrages sur la rhétorique et l’art de convaincre. Démosthène est un homme d’Etat de l’Athènes de la Grèce antique Opposant de Philippe II de Macédoine, il est un éminent représentant de ceux que l’on appelle les orateurs « attiques ».

Le général De Gaulle était un orateur hors pair. Il maîtrisait la puissance de la voix, jouait de son regard, et sa gestuelle transmettait les émotions qui vibraient en lui. Ce grand chef politique avait fait de la parole son outil privilégié pour le combat des idées.

C’est donc dans notre propre histoire, et plus exactement dans notre histoire intellectuelle, que nous pouvons trouver les ressources pour réhabiliter l’expression orale comme véritable tradition européenne et française. Sur ces bases, nous pourrons reconstruire la parole politique et donner à chaque citoyen les moyens de faire advenir à travers leur aisance et leurs engagements la société réellement démocratique que prétendent appeler de leurs vœux nos politiques.

Photo : Miroslav Petrasko

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Comment bien faire rentrer votre message dans la tête de vos auditeurs

Il est très intéressant d’interroger un auditoire quelques jours après une présentation… Le plus souvent, ils ne se souviennent de rien, si ce n’est d’un point de détail différent selon l’intérêt de chacun. C’est pourquoi il revient à l’orateur de prendre l’auditoire par la main, et de s’assurer qu’il retienne bien le message. En vue de vos prochaines prises de parole en public, voici des astuces simples mais terriblement efficaces pour marteler votre message et bien le faire rentrer dans la tête de vos auditeurs.

1. Concentrez votre présentation sur un seul message clé

Un seul ! Le plus dur, c’est de hiérarchiser puis éliminer tous les autres messages que vous souhaitez faire passer, pour n’en sélectionner qu’un seul. Décidez de ce qui est le plus important dans ce que vous allez présenter. C’est l’idée clé. Puis construisez votre présentation autour de cette idée. Il est très tentant d’avoir plusieurs messages clé, mais retenez que plus vous avez d’idées, plus vous diluez la puissance de chacune.

2. Faites de votre idée clé un message simple et concret

Pour avoir un message puissant, commencez par trouver une bonne idée clé. Prenez le temps de créer un message qui est facile à comprendre et à répéter. Recherchez toute chose abstraite ou conceptuelle et tentez de les remplacer par des mots spécifiques, concrets, des images que votre auditoire peut imaginer dans sa tête. Pour cela, vous pouvez notamment utiliser la technique de la photo mentale.

3. Annoncez votre message clé

Vous devez indiquer à l’auditoire de se mettre en alerte et de tendre l’oreille lorsque vous prononcez votre message clé. En une phrase, vous sous-entendrez attention – prêt – écoutez ! Lorsque vous rédigez un texte écrit, vous pouvez mettre en italique, vous pouvez mettre en gras, vous pouvez souligner, etc.

Mais à l’oral, rien de tout cela n’est possible. Il faut donc utiliser les silences comme une forme de « ponctuation orale », permettant de mettre en relief certains passages. Par exemple, en marquant un petit silence avant de dire quelque chose d’important, afin de créer une attente chez votre public et le préparer à recevoir votre message… Puis marquer un silence après avoir dit cette chose importante, afin de laisser le cerveau de vos auditeurs bien enregistrer et méditer un instant sur le message. Cette utilisation des silences peut sembler un peu théâtrale, mais cela produit toujours un effet redoutable sur le public.

Avec le silence, le seul autre moyen d’annoncer votre message clé consiste à utiliser une phrase qui jouera le rôle de surligneur. Voici des exemples d’annonce combinant les silences (indiqués par la mention [pause] ) et les « phrases-surligneurs » :

  • « Voici ce que vous devez retenir de plus important [pause] … »
  • « Voici ce que je dis à ceux qui critiquent notre entreprise [pause] … »
  • « Le secret d’une bonne gestion d’un restaurant est simple. En résumé, c’est… »
  • « Laissez-moi répéter ce en quoi je crois [pause] … »
  • « Ainsi, mes chers amis/camarades/collègues/compatriotes [pause] … »
  • « Je vous dirai à vous ce que j’ai déjà dit aux membres du club [pause] … »
  • « Je ne sais ce qu’en disent les autres, mais en ce qui me concerne [pause] … »
  • « Je vous réponds en vous disant [pause] … »
  • « Ainsi, mes amis, je vous dis… »

Limitez-vous à un seul message clé par présentation. Ne diluez pas sa puissance.

4. Accordez votre message clé à une image mémorable

Ajouter une image à votre pensée aide à retenir l’idée. Cela étant, assurez-vous que l’image choisie correspond parfaitement à l’idée sous-jacente. Si ce n’est pas le cas, non seulement l’image n’aidera en rien, mais elle distraira de plus l’auditoire qui tentera de déterminer quel est le lien entre les deux. L’image du balai avait par exemple pu être interprétée très différemment… Ajouter des photographies intéressantes mais pas directement liées perturbe l’apprentissage. Les images qui ne correspondent pas à l’idée ne sont que bruit visuel. Par ailleurs, plus puissant qu’une image, n’hésitez pas à utiliser un véritable objet lors de vos présentations, cela produit souvent un effet plus fort encore que faire un dessin (ce qui reste cependant une très bonne technique aussi).

5. Montrez votre message sur une slide, et laissez-le en place

Si vous avez trouvé l’image parfaite pour votre message, combinez-les dans une slide PowerPoint. Cependant… Attention aux usages abusifs de PowerPoint… Si vous n’avez pas d’image suffisamment cohérente, ne mettez pas une image moyenne mais contentez-vous du message sur un fond neutre. Cela donne de la longévité à votre message. Lorsque vous parlez de votre message, laissez la slide derrière vous pendant toute sa durée.

6. Répétez votre message clé

En 1963, Martin Luther King a répété 11 fois qu’il avait un rêve. C’est un discours des plus célèbres de l’histoire, la plupart connaissent cette phrase, mais qui a retenu ce qui suivait ? Un peu comme « Moi, président… » de Francois Hollande… Lui président, et après ? En rhétorique, la répétition d’un mot ou d’un groupe de mots au début de plusieurs phrases successives s’appelle une anaphore. Elle produit un effet d’insistance. Encore faut-il insister sur le message clef, que l’on répète de façon reformulée au fil de l’anaphore.

Au minimum, répétez votre message deux fois, la première fois dans les premières minutes de votre présentation, la seconde dans ses dernières minutes. Vous utiliserez ainsi à votre avantage l’effet de primauté (mieux se souvenir des premiers éléments d’une liste) et de l’effet de récence (mieux se souvenir des dernières informations entendues).

Bien-sûr, vous pouvez aussi répéter votre message dans le corps de votre intervention, soit trois fois en tout. Retenez simplement que les répétitions sont surtout efficaces lorsqu’elles sont suffisamment espacées dans le temps.

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