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7 conseils pour développer votre activité de conférencier à l’international

Vous êtes conférencier et pensez avoir le charisme d’Obama? L’expertise de Simon Sinek? L’éloquence d’Anthony Robbins? Alors vous avez sûrement envie de montrer au Monde entier de quoi vous êtes capable.

Cependant, vous peinez à vous faire connaître à l’international malgré que vous soyez déjà reconnu en France ? Voici 7 conseils qui pourront vous aider à faire décoller votre carrière à l’international.

Conseil n°1 : se fixer un objectif

“Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va” disait Sénèque.

Le métier de conférencier s’est fortement développé ces dernières années grâce notamment à l’arrivée des nouveaux canaux de diffusion et des plateformes de vidéos en ligne (Youtube et Ted par exemple). La concurrence devient donc accrue et être bon conférencier ne suffit plus. Il vous faut une vraie stratégie, et ça commence par définir des objectifs.

Vos objectifs doivent être SMART (Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste, défini dans le Temps) et coller à votre personnalité et votre stratégie. En effet, vous n’aurez pas le même travail si vous souhaitez simplement faire quelques conférences en dehors de l’hexagone ou si vous voulez apparaître dans le top 25 des TED talks.

Conseil n°2 : avoir une expertise exportable

Deuxième conseil qui peut paraître évident, ayez une expertise qui soit assez universelle pour qu’elle puisse toucher les auditeurs du Monde entier. Si vous avez plusieurs sujets de prédilection sur lesquels vous faites déjà des conférences en France, il vous faudra choisir celui qui sera susceptible de plaire au maximum de personne dans le Monde.

Pour ce faire, il faudra travailler sur votre auditoire en fonction du pays dans lequel vous souhaitez intervenir.

Car parler à un auditoire chinois n’est pas pareil que de parler à un auditoire américain. Vous aurez donc un travail de recherche sur les différences culturelles à effectuer pour peaufiner votre discours, afin qu’il soit le plus efficace possible en fonction des oreilles qui vous écoutent.

Conseil n°3 : maîtriser la langue de Shakespeare

Si vous souhaitez vous développer à l’international, il va falloir que vous maîtrisiez l’anglais. Et par maîtriser, j’entends être aussi à l’aise qu’en français à l’oral pour que votre discours soit fluide et naturel. Heureusement, il existe de nombreuses techniques et astuces pour progresser rapidement en anglais. Débutants, ne désespérez pas ! En travaillant avec rigueur et efficacité, vous avez toutes les chances d’y arriver. Le tout est de commencer, et surtout de ne pas s’arrêter : tout est question de volonté et d’état d’esprit.

Vous le savez sûrement, dans une prestation orale, le contenu de votre discours importe paradoxalement assez peu… L’important c’est vous, votre confiance en vous, ce que vous dégagez. Le travail doit donc être fait en priorité sur vous-même.

Evidemment, le plus facile est de faire appel à des professionnels pour vous aider. Si vous n’avez que des notions en anglais, il faudra travailler régulièrement avec un professeur pour améliorer votre niveau. L’idéal serait même de trouver un coach ou professeur de théâtre anglophone pour travailler sur votre accent et votre aisance sur scène. Dans tous les cas vous gagnerez à préparer au plus tôt une première version de votre meilleure conférence en anglais.

Conseil n°4 : passer la certification CSP si ce n’est pas déjà le cas

Avoir une bonne maîtrise de l’anglais vous permettra notamment de passer la certification CSP – Certified Speaking Professional.

Si vous n’êtes pas encore CSP, il va falloir y songer sérieusement. Car cette certification vous ouvrira les portes de l’international, en plus de vous élever au rang de conférencier confirmé et reconnu par vos paires.

Pour connaitre les modalités pour candidater et obtenir le fameux sésame, je vous invite à consulter le site de la NSA (la National Speakers Association) : https://www.nsaspeaker.org

Cela dit, rien ne sert de mettre la charrue avant les boeufs. Parmi les critères nécessaires pour obtenir la certification CSP, il y a le nombre de conférences vendues au cours des dernières années. Vous devez donc déjà être conférencier professionnel, et même un conférencier particulièrement aguerri avant de prétendre au titre convoité de CSP !

Conseil n°5 : trouver un mentor

Une fois le CSP en poche, il sera plus facile pour vous de trouver un mentor qui ait déjà une présence à l’international.

Cependant, en attendant de d’obtenir le CSP, aller à des conférences internationales sur votre sujet peut être une bonne idée aussi pour rencontrer les conférenciers et éventuellement les participants qui, comme vous, cherchent à se développer à l’étranger.

Posez des questions, ouvrez-vous, soyez aware !

Un bon conférencier doit aussi être un éternel étudiant, quelqu’un qui a soif d’apprendre continuellement pour toujours donner le meilleur de lui-même. Le but ici est avant tout d’obtenir des critiques constructives pour vous faire avancer.

Conseil n°6 : vous inscrire dans un club d’éloquence

Dans la continuité du conseils précédent, je vous recommande de vous inscrire dans un club d’éloquence, par exemple le fameux Club Eloquence de Paris, ou encore une antenne locale du célèbre réseau international Toastmasters.

Toastmasters est une association internationale qui vous permettra d’améliorer vos compétences en matière de communication, notamment en anglais. Ça vous permettra de prendre confiance en vous et de peaufiner votre discours.

Conseil n°7 : être patients et rester vous-même

Vous le savez si vous êtes déjà conférencier, la patience est une vertu essentielle si on veut percer dans ce métier. A l’instar des artistes, acteurs ou chanteurs, la concurrence est rude, le talent ne manque pas et il faut une part de chance.

Ne perdez pas de temps pour régler toutes les questions plus techniques qui ne manqueront pas de se poser au fil de votre évolution et de votre progression. Par exemple, si vous avez réellement l’intention de vous développer à l’international, anticipez la question du service bancaire le plus adapté pour un mode de vie de grand voyageur (en souscrivant sans tarder à la carte Amex platinum Air France, que je vous recommande grandement pour les avantages et facilités qu’elle vous procure à l’étranger comme en France d’ailleurs !).

Le chemin pour devenir conférencier professionnel à l’international sera long et semé d’embûches, vous allez parfois devoir vous confronter aux pointures mondiales de l’univers de la conférence. Mais le jeu en vaut la chandelle si votre objectif est que votre nom ressorte au rang d’expert de votre domaine dans le Monde. N’oubliez pas que chaque petite pierre posée régulièrement finira par faire une montagne. Pensez succès à long terme

Avez-vous déjà une expérience de conférencier à l’international ? Si oui, n’hésitez pas à échanger à propos de cet article sur twitter et à donner d’autres conseils à toutes celles et tous ceux qui veulent se lancer !

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Devenir conférencier professionnel : comment lancer son activité

Comment devenir un bon conférencier et se professionnaliser ? Il existe certaines bases à prendre en compte pour lancer une activité en tant que conférencier de niveau professionnel. Dans cet article, nous présentons les éléments clés pour réussir ce métier.

Devenir un bon conférencier : comment lancer son activité

Le métier de conférencier professionnel est fait pour tout le monde. Il consiste à faire une présentation de discours sur certains domaines d’expertise face à un public concerné. L’objectif principal d’une conférence est de donner le maximum de motivation aux auditeurs pour qu’ils s’y intéressent jusqu’à la fin. Si vous rêvez alors de devenir conférencier, trouvez les règles d’or pour lancer votre activité et assurer votre métier.

L’important pour réussir à être un bon conférencier

Afin de devenir conférencier, il est nécessaire de comprendre qu’il faut considérer, en premier lieu, votre personne, le contenu s’ensuivra. Effectivement, certains font l’erreur de donner toute leur énergie pour parfaire la conférence et oublient de se préparer eux-mêmes en tant que conférencier. Réussir une conférence dépend fondamentalement de la confiance en soi. Lorsqu’il sera temps pour vous de monter sur scène, le premier but doit être le désir d’aider les interlocuteurs et non pas leur impressionner. En effet, devenir un excellent conférencier c’est réaliser un don de sa personne. Faire une conférence c’est partager un sujet qui aide à améliorer le quotidien des auditeurs.

En gros, il faut travailler sur votre personne pour pouvoir rassurer et aider votre public. C’est pourquoi il est par ailleurs si important, en amont, avant même de lancer son activité ou de chercher à trouver ses premiers clients pour vendre des conférences, de réfléchir profondément à la façon de construire et développer son personal branding de conférencier. Se faire connaître est une chose importante, se faire reconnaître l’est tout autant !

Toutefois, essayez de gérer la crise de panique lorsque vous vous concentrez trop sur vous. Gardez à l’esprit que vous êtes sur scène pour rendre service à quelqu’un à partir de votre point de vue. Davantage que la visibilité et la notoriété, développer son personal branding en tant que conférencier est aussi un moyen de gagner en confiance.

Ce qu’il faut faire pour animer une conférence

Réussir une animation de conférence nécessite une bonne préparation, notamment sur le sujet à exposer. Le conférencier doit s’entrainer là-dessus et répéter plusieurs fois le partage. Il est aussi préférable de se poser des questions qui pourront être posées lors du jour J, c’est-à-dire, évoquer toutes les questions pertinentes qui pourront intéresser les interlocuteurs. Pour inviter les convives, il est mieux d’envoyer l’invitation plusieurs jours à l’avance, sur réseaux sociaux par exemple, en indiquant tous les détails nécessaires. Les personnes ayant répondu à votre proposition doivent ensuite réceptionner une confirmation, au plus tard, la veille de la conférence.

Pour éviter certains désagréments comme d’éventuelles pannes ou autres imprévus, il est recommandé d’arriver en avance sur les lieux. Dans tous les cas, c’est la base de votre activité de conférencier professionnel : vous devez connaître toutes les meilleures techniques pour interagir avec le public et faire face à toutes les situations, notamment les imprévus ! C’est pour cela que suivre une formation de conférencier professionnel peut vraiment vous apporter un plus dans ce sens et vous rassurer sur votre capacité à gérer tout ce qui pourrait se passer lors de vos nombreuses interventions à venir…

Pourquoi une formation de conférenciers professionnels ?

Le métier d’un conférencier professionnel est passionnant et à prendre vraiment au sérieux. Lourd de responsabilités, ce travail demande beaucoup d’efforts venant de l’animateur. Toutefois, beaucoup préfèrent la méthode autodidacte. Mais pour être un orateur hors pair, il est important de passer par une formation de conférencier professionnel. Cette dernière vous permet d’acquérir une méthode spécifique avec l’aide d’un coaching de qualité. Bref, devenir conférencier professionnel s’apprend et est accessible à tous.

Une multitude de formations professionnelles de conférencier sont disponibles pour enrichir ses compétences et son savoir-faire. Quoi de mieux qu’un orateur professionnel qui vous met sur bonne voie pour réussir votre activité ? Durant votre parcours de formation, vous allez surtout comprendre la différence entre le travail de conférencier et celui de formateur ou même de coach. Une formation adaptée vous apporte tous les éléments dont vous avez besoin (compétence oratoire, choix du sujet). Les formations en ligne sont également une option si vous possédez déjà un bagage concernant une prise de parole en public, mais l’idéal est de ne pas se limiter au e-learning. Pour se professionnaliser, les mises en situation et la pratique réelle sont toujours les choses les plus importantes ! Pour compléter une formation, un coaching peut être une bonne option. Un coach en éloquence vous aidera notamment à parfaire certains aspects de votre style, à fignoler et finaliser tous les détails pour que la préparation de vos conférences soit la plus parfaite possible.

Les points clés pour devenir un bon conférencier

Un bon conférencier est celui qui se prend pour un étudiant et qui cherche sans cesse quelles sont les meilleures attitudes à adopter sur scènes. Il se demande toujours comment il va améliorer son discours, son style et sa technique d’approche. Il faut toutefois se rapprocher d’un mentor, celui qui contribue à améliorer vos conférences professionnelles. N’oubliez donc pas d’assister à des conférences des mentors et posez-leur des questions qui vous permettront d’avancer dans votre rêve. Il faut relever le défi et réaliser des interviews de vos conférenciers préférés. Un coaching de conférencier permet de connaitre comment les plus grands conférenciers ont débuté, quelles erreurs ils ont connues et quelles démarches ils ont suivis pour arriver à la place qui est la leur aujourd’hui. Vous gagnerez à vous tourner vers un coach en éloquence ou un professeur d’art oratoire. Où trouver le meilleur expert pour vous accompagner ? Prenez le temps de consulter l’annuaire de l’Association des Formateurs Professionnels en Art Oratoire, tous les meilleurs y sont référencés.

Le marché est compétitif en termes de conférencier à but professionnel. En effet, il existe plusieurs orateurs talentueux sur scène et si vous souhaitez en faire partie, donnez-vous tous les moyens de réussir. Investissez, réservez un moment pour votre prestation dans vos temps libres. Avec vos amis ou en famille, ayez toujours le réflexe de partager de la valeur, d’aider les autres face à un défi et de tester également vos aptitudes à faire des blagues. Ainsi, même sur scène, vous n’aurez plus aucune difficulté.

Ce qu’il faut faire pendant la conférence

Animer idéalement une conférence nécessite certaines attitudes à adopter. Vous devez connaître toutes les techniques pour interagir avec votre public et rendre vos interventions plus dynamiques. Premièrement, il faut que le conférencier reste objectif tout en ayant un unique intérêt : le bon déroulement de la conférence. Il doit se montrer courtois envers ses interlocuteurs et à l’écoute. Une ouverture d’esprit est importante pour assurer un sens de contact favorable. Il doit se montrer confiant envers le public tout en ayant un caractère dynamique et enthousiaste. Finalement, il est primordial de présenter sa motivation pour susciter la participation de tous jusqu’à la fin.

N’oubliez pas de veiller à toutes les conditions d’écoutes et de visibilité dans la salle. Vous vous engagez pleinement à être responsable du bon déroulement de votre conférence. Respectez l’horaire que vous avez établi et limitez les commentaires trop longs. En fin de conférence, faites un résumé du vif du sujet et remerciez tous ceux qui sont venus.

Visez toujours plus loin

S’il paraît évident de dire que vous devez maîtriser les secrets de préparation d’une bonne conférence pour en faire votre métier, il ne faut pas pour autant s’arrêter aux conférences. Les conférences, c’est ce que vous vendez. Mais vous devez envisager votre activité de conférencier comme une entreprise à part entière, qui doit se développer au mieux et conquérir de nouveaux marchés. Ne vous arrêtez pas à votre ville ou votre pays : envisagez de développer votre activité de conférencier au-delà de la France ! Pour toucher le public le plus large possible, pourquoi ne pas devenir conférencier international ?

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Conférenciers : faites-vous connaitre (et reconnaitre) grâce au personal branding

Le personal branding regroupe toutes les techniques qui permettent de mettre en avant votre marque personnelle. Travailler sur votre marque personnelle, c’est développer tout ce qui fait votre singularité, votre originalité, votre authenticité.

C’est aussi affirmer qui vous êtes et vos valeurs. Dans un milieu aussi concurrentiel que celui des conférenciers, il est devenu indispensable de travailler sa marque personnelle pour se développer. Mais en quoi est-ce devenu indispensable? Voici quelques éléments de réponse et surtout quelques précieux conseils pour développer au mieux votre personal branding en tant que conférencier, coach ou formateur.

Personal branding & métiers de la com’ : indissociables !

Quand on entend le terme de « marque » (brand), il y a une connotation marketing indissociable. Et le marketing, c’est avant tout être tourné vers l’extérieur, comprendre le besoin de ses cibles, de ses clients et appréhender un marché.

Paradoxalement, le travail du personal branding est d’abord un travail intérieur, un travail sur soi, de l’ordre de l’intime. Mais ce travail est fait pour renvoyer une image qui correspond parfaitement à votre personnalité et à vos valeurs au monde extérieur.

Alors pourquoi faire ce travail? Parce qu’en tant que communicant, vous être aussi un vendeur… Vous.. vous vendez…vous-même ! Vous devez vous vendre.

Lorsque vous faites un discours pendant une conférence, une part infime de ce que vous dites a un impact sur votre auditoire. Ce que va surtout transparaître, c’est votre personnalité, votre voix, votre humour et ce que vous aurez à transmettre par le langage corporel.

L’idée est que les gens se déplacent non plus pour voir une conférence sur un sujet qui les intéresse, mais qu’ils se déplacent pour venir vous voir, vous !

Mais alors pourquoi parler de marque ? Inutile de rappeler ici que l’humain n’est pas un produit et ne doit pas être envisagé comme une marchandise… On est d’accord.

Mais quelque part, si ce que vous vendez c’est vous-même, vous êtes votre propre gagne-pain. Le personal branding n’est pas là pour vous faire remarquer ou vanter que vous êtes le meilleur conférencier de l’univers. Il est indispensable pour deux principales raisons : vous différencier et vous faire connaître. Et c’est parce que vous vous faîtes connaître que l’on pourra…vous reconnaître.

Votre marque personnelle vous distingue de vos concurrents

Vous avez vos forces, faiblesses, personnalité et valeurs qui mixées ensemble, ne font qu’un être unique : vous-même.

Travailler votre marque personnel vous aidera d’une part à trouver ce qui fait votre différence, à identifier vos points forts, et d’autre part à mettre en valeur ces forces et valeurs qui font que vous êtes unique.

Connaître ces points est fondamental pour vous démarquer de votre concurrence. Car vous avez beau être unique, vous connaître et communiquer sur vos forces suscitera l’adhésion de votre auditoire qui saura se reconnaître, pas seulement par votre discours, mais aussi par votre personnalité.

“Lui ça pourrait être mon ami” : N’avez-vous jamais eu cette réflexion par rapport à une célébrité que vous appréciez mais que vous n’avez jamais rencontré ? C’est tout simplement parce que vous êtes touché par sa personnalité et ce qu’il transmet.

Le plus important, c’est de communiquer sur pourquoi et comment vous faites les choses. En d’autres terme, trouver votre raison d’être et savoir communiquer dessus est fondamental. C’est une étape indispensable à accomplir avant même de commencer à chercher des clients. A vrai dire, l’étape du personal branding doit faire partie intégrante de votre stratégie pour trouver des clients en tant que conférencier.

Le personal branding vous aide à vous faire connaître

Travailler son personal branding, c’est aussi apprendre à communiquer.
Il n’a jamais été aussi simple de communiquer sur sa personnalité aujourd’hui grâce aux outils que l’on trouve sur le web, réseaux sociaux en tête.

Mais paradoxalement, il n’a jamais été aussi difficile de se démarquer, car la simplicité de l’outil fait que votre concurrence a elle aussi envie de montrer sa différence en travaillant sur sa stratégie digitale.

On parle bien ici de stratégie, car il ne s’agit pas de poster un article ou une photo de temps en temps sur les réseaux sociaux mais d’être persévérant et régulier dans la durée. Il faut bien choisir ses outils, travailler son mode de communication, sa fréquence, etc.

Mettez en place une vraie stratégie de communication digitale

Travailler sur son personal branding, c’est donc d’une part regarder vers votre intérieur pour identifier vos forces et valeurs, et dans un second temps, apprendre à communiquer dessus.

Si vous en avez les moyens et/ou que vous n’avez pas le temps de vous occuper de cette partie communication, je vous conseille de vous faire aider par une agence de communication digitale ou un expert en stratégie digitale freelance.

La communication digitale vous permet potentiellement de vous adresser instantanément au monde entier. C’est pour cette raison que l’élaboration d’une stratégie digitale pertinente est décisive dans la perspective de développer son activité de conférencier à l’international par exemple. C’est en effet un moyen sur lequel s’appuyer pour prospecter et trouver de nouveaux clients, cela permet de se faire connaître en tant que conférencier à l’étranger. Mais attention, si une stratégie de présence digitale semble être un vecteur idéal pour se développer à l’international, cela ne supprime en rien les pièges et les difficultés pour faire cloître son business dans le monde entier et conquérir de nouveaux marchés…

Six exemples de personnalités avec une marque forte

Pour vous inspirer et vous montrer comment une marque personnelle forte peut vous emmener très loin dans votre carrière de communicant, je vous ai choisi quelques exemples de personnalités avec un personal branding remarquable :

1. Les politiques. Par exemple : Nicolas Sarkozy, Barack Obama

Tous les hommes politiques (en tout cas ceux qui ont de grosses ambitions) ont travaillé sur leur personal branding. Même si, quand ils sont au sommet, ils sont forcément accompagnés de spin doctors (experts en communication qui écrivent les discours notamment) et de coachs en communication, les hommes politiques savent que leur instrument de travail, c’est eux-mêmes.

Que vous l’appréciez ou que vous le détestiez, quand vous pensez à Nicolas Sarkozy, quels sont les adjectifs qui vous viennent en tête? Travailleur, tenace, ambitieux sont certainement les mots les plus appropriés. C’est l’image globale qu’il dégage auprès de ses partisans mais aussi très largement auprès de la majorité de ses opposants.

Quand vous pensez Barack Obama ? Elégance, assurance, humour sont aussi des termes appropriés. Tout ça n’est pas le fruit du hasard, leur communication est basée sur ces valeurs, et donnent envie à ceux qui s’y reconnaissent de mettre un bulletin à leur nom dans l’urne.

2. Les conférenciers. Par exemple : Anthony Robbins, Simon Sinek

Ce sont les stars mondiales des conférenciers, mais leur communication est tellement travaillée qu’il est intéressant de s’en inspirer.

Anthony Robbins se décrit comme quelqu’un qui était foncièrement introverti, timide, pas sûr de lui, presque la définition du “loser”. Et que grâce à sa méthode et son mindset, il a réussi à soulever des montagnes et devenir le multimillionnaire qu’on connaît aujourd’hui. Il arrive grâce à cela à toucher les gens timides qui souhaitent devenir plus sûrs d’eux même grâce à sa méthode et ses livres.

Simon Sinek parle assez peu de lui-même, il a une démarche plus pudique. Mais c’est aussi très intéressant, car on peut être touché justement par sa pudeur, sa simplicité et son humilité. L’inventeur du Golden Circle transmet donc le fait qu’on peut être un grand leader tout en restant simple et humble.

3. Les artistes. Par exemple : Anne Roumanoff, Kendji Girac

Quand vous pensez à Anne Roumanoff, quel est la première chose qui vous vient à l’esprit ? Rouge ? bingo. Que serait Anne Roumanoff sans cette couleur ? Le rouge est la couleur de la passion, de l’amour et de la colère. Et c’est tout ce qu’elle souhaite transmettre avec son humour : de l’amour pour son public et de la dénonciation des problème de société via son discours décapant.

Kendji Girac a choisi de mettre en avant ses origines gitanes par sa musique et sa marque personnelle. Il communique sur son côté bon vivant et joyeux pour toucher un maximum de monde. Et sans le connaitre on repère assez vite ce qu’il veut transmettre.

L’objectif pour vous maintenant, c’est de travailler votre personal branding pour qu’on puisse attacher à votre image des adjectifs qui vous ressemblent et qui feront votre succès.

Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il est important dès le début de réfléchir à l’image que vous vous voulez donner de vous-même, avant même de lancer concrètement votre activité. Cette image est bien sûr avant tout visuelle, elle dépend du look, du style, et doit idéalement être immédiatement reconnaissable par des éléments forts tels qu’une couleur dominante comme dans le cas d’Anne Roumanoff. C’est aussi plus globalement votre style, qui peut évoquer un certain milieu ou certaines origines, comme dans le cas de Kendji Girac. La règle est bien sûr d’assurer une certaine élégance, même dans la perspective d’un style rock ou même punk. Cela passe par la qualité des matières, des finitions, mais aussi plus simplement par le fait que les habits sont parfaitement adaptés par rapport à votre morphologie. Ça doit vous aller comme un gant.

(Re)lisez l’article : Les 3 principes fondamentaux du relooking ou l’importance de l’apparence !

Mais le visuel n’est pas le seul paramètre ni même le plus important du personal branding. C’est aussi l’état d’esprit que vous voulez faire ressentir, certaines facettes de votre personnalité, certaines étapes de votre parcours que vous voulez mettre en avant. Votre expression globale et les expressions particulières que vous utilisez, votre style oratoire, votre attitude et vos manières sont tout aussi décisives dans la construction de votre branding, qui en vient à se confondre avec la notion rhétorique d’ethos.

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Comment développer son personal branding en tant que conférencier

Comment créer votre personal branding de conférencier ? Voici les 4 étapes indispensables pour travailler une marque personnelle digne de ce nom.

Après avoir vu pourquoi il est important de travailler son personal branding pour un conférencier, nous allons esquisser ici les grandes lignes pour pouvoir travailler sur notre marque personnelle. On peut distinguer 4 étapes principales, qui sont les suivantes : Faire le point sur vos objectifs, apprendre à mieux vous connaitre, bâtir votre stratégie de communication et agir pour atteindre vos objectifs. Voyons ces étapes en détail…

1 : Faire le point sur vos objectifs.

Pas de résultat pour celui qui ne sait où il va ! La première étape d’une démarche de création de marque personnel est de faire le point sur vos objectifs. Vous devez comprendre vos besoins, ce que vous aimez (ou pas), identifier vos valeurs et passions, identifier vos cibles et réfléchir à ce que vous avez envie de leur transmettre.

C’est la première étape de réflexion en vue de trouver ses premiers clients en tant que conférencier, coach ou formateur : vous devez définir le profil des clients que vous visez, avec lesquels vous souhaitez travailler en priorité. En fonction de ce public cible, vous pourrez mieux définir votre style pour être cohérent avec cet univers. N’ayez pas peur d’être le plus précis possible dans la description de ce profil de client idéal ! Une erreur serait de vouloir « viser tout le monde ». Au contraire, ça peut sembler paradoxal mais plus vous vous spécialisez sur une question, un thème et un public précis, plus vous vous démarquez et finalement plus vous touchez du monde !

2 : Apprenez à vous connaitre par cœur

Se connaitre sur le bout des ongles est la base : la base pour communiquer sur ce qu’on fait, comment on le fait et pourquoi on le fait. La base également pour vivre pleinement de ce qui vous passionne.

Ca sonne un peu comme un livre de développement personnel sans âme, mais c’est vrai. Se connaître, c’est savoir quels sont vos forces et vos faiblesses, ce qui vous fait peur, ce qui vous fatigue, ce qui vous anime, comment vous réagissez quand vous êtes frustré, heureux, en colère, satisfait…etc.

L’unique manière de vous connaître est de porter votre attention sur vous-même, prendre conscience de vos émotions. A l’époque des réseaux sociaux et de l’internet, on cherche beaucoup plus à attirer l’attention des autres au lieu porter son attention sur soi-même.

Et pourtant, faire ce travail vous permettra d’apprendre à vous connaître d’une part, mais aussi de prendre confiance en vous et d’accorder moins d’importance au jugement des autres.

Ces deux premières étapes sont les plus essentielles, et celles qui vous prendront le plus de temps. Avant de chercher à vous faire connaître, apprenez à mieux vous connaître ! Aussi, si vous n’arrivez pas à prendre du recul ou que vous manquez de temps, il est conseillé de travailler avec un coach professionnel qui saura vous accompagner dans votre démarche.

3 : Apprenez à communiquer au monde votre marque personnel

Maintenant que vous avez identifié qui vous êtes et ce que vous voulez transmettre de par votre activité de conférencier, vous pouvez commencer à construire plus précisément et plus concrètement votre image.

Votre image, c’est un peu comme votre miroir sur le Monde, elle est le reflet de votre personnalité. C’est par votre image que l’on va se faire un premier avis sur vous et sur ce que vous transmettez.

Ne dit-on pas que « personne n’a jamais une deuxième chance de faire une bonne première impression » ? Il est donc important pour vous, en tant que conférencier (et par définition communicant) de faire en sorte que cette première impression corresponde exactement à ce que vous êtes. A quoi bon essayer de créer une marque fidèle à ce que vous êtes si c’est pour que l’image que vous renvoyiez diffère de ce que vous êtes réellement ?

Choisissez donc un style vestimentaire adéquate avec vos valeurs et votre personnalité. Concentrez vous sur les détails : une couleur, un accessoire, un détail sur votre visage peut faire la différence.

Choisissez également les couleurs attenantes à vos moyens de communications comme votre site internet et vos réseaux sociaux, tout en sachant que chaque couleur à sa signification.

Enfin, créez des comptes sur les réseaux sociaux sur lesquels se trouvent votre audience, et fabriquez-vous un site internet. Toujours en veillant à rester cohérent au niveau du design graphique et des couleurs. Faites-vous aider par des professionnels si vous n’avez pas les compétences techniques pour faire un site internet. Apprenez les spécificités des réseaux sociaux et notamment LinkedIn, car c’est bien sûr un réseau incontournable, vous pouvez trouver des clients sur LinkedIn en tant que conférencier pour peu d’agir avec méthode.

4 : Atteignez vos objectifs

Atteindre vos objectifs, c’est avant tout vous mettre en condition pour réussir. Au-delà de votre travail d’orateur, du travail de votre voix et de votre langage corporel, le travail sur la marque personnelle est un effort de chaque instant dans votre vie professionnelle de conférencier. Comme la marque personnelle est normalement fidèle à ce que vous êtes, ça ne demande pas un effort surhumain. Mais c’est pourquoi il est essentiel de bien se connaitre pour rester fidèle en toute circonstance à ses valeurs.

Soyez discipliné avec vous-même : appliquez-vous une routine de la réussite, et surtout respectez cette routine ! N’ayez pas peur de communiquer sur ce qui vous touche et avec le ton qui vous est propre. Assumez votre authenticité, c’est le plus important.

Apprenez à gérer votre temps de manière efficace, en mettant en place un plan d’action fait de jalons, de priorités et d’objectifs finaux.

Entourez-vous également de personnes inspirantes, qui croient en vous et qui savent vous remonter le moral dans les moments de doutes. N’hésitez pas à vous tourner vers des experts de l’accompagnement, un coach en éloquence ou un pro du relooking : ces professionnels saurons vous apporter un regard extérieur constructif en toute confidentialité, le prix en vaut souvent la chandelle.

Gérez votre stress en vous accordant des plages de repos, en apprenant des exercices de relaxation que vous vous appliquerez à vous même régulièrement. L’auto-hypnose ou la sophrologie par exemple, peuvent vous aider. N’hésitez pas à consulter des professionnels pour apprendre les techniques, ça ne sera pas du temps de perdu.

Enfin cultivez-vous sur le leadership, sur les influenceurs de votre milieu, restez curieux sur ce qui se fait en matière de communication. Soyez enthousiaste en toute circonstance et allez au bout de vos rêves. Il n’y a que ça qui compte.

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Masculin ou féminin ? Un ou une… ? Améliorer son expression en maîtrisant le vocabulaire

Dit-on… un ou une échappatoire ? Un ou une météore ? Un ou une insigne ? Nous croyons connaître les mots, mais nous ne les utilisons pas toujours comme il faut. Un ou une, masculin ou féminin, et parfois les deux à la fois, il y a de quoi s’emmêler les pinceaux !

L’inversion des genres grammaticaux trahit une mauvaise maîtrise de la langue, et peut d’ailleurs produire un effet comique utilisé dans les films ou les séries tv pour faire parler un personnage étranger : « je aime le cuisine française, le baguette et la fromage »

Certes, il est souvent possible d’éviter le problème à l’oral, en jouant avec les apostrophes ou le pluriel : par exemple, je peux m’exclamer « quelle esclandre ! » ou « quel_ esclandre ! » (?) sans que personne ne soupçonne une faute possible ; je peux évoquer « l’armistice du 11 novembre 1918″ sans avoir à préciser s’il s’agit d’un ou d’une armistice (?) ; je peux parler « des insignes militaires » sans avoir à désigner l’un ou l’une (?) de ces insignes en particulier…

Mais une lacune pourra toujours se révéler au détour d’une phrase, d’un propos, annulant aussitôt l’effet souhaité d’un bon mot. Avec cette petite liste « Un ou une…? » ci-dessous, vous allez pouvoir tester, réviser et enrichir votre vocabulaire.

Certains mots semblent simples et bien connus, d’autres sont tout de suite plus techniques. La définition de chacun est rappelée dans un bref énoncé, ainsi que, dans la plupart des cas, son origine étymologique. Prenez le temps de lire l’énoncé en entier avant de répondre… Et, si possible, prenez aussi le temps de faire une phrase avec le mot en question (excellent exercice pour retenir un terme qu’on ne connaissez pas ou avec lequel on a quelques difficultés).

Bien sûr, attention à l’orthographe ! L’orthographe d’un mot ne désigne pas automatiquement son genre grammatical, masculin ou féminin, et la terminaison en -e peut être un signe trompeur : dans la langue française, en effet, un nom commun se terminant par la lettre -e est souvent féminin… mais pas toujours…

D’ailleurs, le mot « orthographe » est-il lui-même masculin ou féminin ? Faut-il dire un ou une orthographe ? …C’est ce que vous allez découvrir dans cette liste de mots français pourtant très connus et souvent utilisés, mais dont le genre prête à confusion :

Un agrume, un amalgame, un aparté, un apogée, un astérisque, un effluve, un éloge, un entête, un entracte, un équinoxe, un interstice, un intervalle, un tentacule, un haltère, un testicule… Oui, tous ces mots sont bien masculins ! Vous êtes surpris ? Vous repensez à toutes ces fois où vous avez dit « une tentacule », « une testicule »…?

Voyons maintenant quelques mots féminins : Une orthographe (et oui !), une anagramme, une apostrophe, une échappatoire, une écritoire, une éphéméride, une épithète, une octave, une omoplate, une orbite, une volte-face…

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Aisance à l’oral : un remède au malaise social ?

Dans le courant de l’année 2011, une publicité assez angoissante fut diffusée à la télévision. Les scènes se déroulent dans des endroits habituellement bondés : la galerie d’un centre commercial, une autoroute, des bureaux d’entreprise, une cantine…

Sauf que là, il n’y a personne. Tout est désert, ou presque. Vision d’une sorte d’univers post-apocalyptique avec, au centre, un homme, seul, absolument seul, qui dépérit.

L’image est forte : il s’agit de montrer que par-delà le monde, à travers la foule, certaines personnes peuvent demeurer seules, en ayant cette terrible sensation, tout le temps, d’être abandonnées à elles-mêmes.

Cette publicité était diffusée dans le cadre d’une campagne contre un mal invisible : la solitude – décrétée grande cause nationale 2011 par la Société de Saint-Vincent-de-Paul.

En quoi la solitude est-elle un mal invisible ? Parce qu’elle est le fait – ou plutôt le non-fait – de ne pas communiquer, de ne pas pouvoir parler avec les autres. La parole est déjà en soi quelque chose d’insaisissable, immatérielle, évanescente… Un simple son qui s’envole à peine prononcé… Alors l’absence de parole se remarque d’autant moins…

C’est pourquoi la solitude est si difficile à repérer. On peut voir quelqu’un qui se fait agresser, tandis qu’un individu seul est quelqu’un qui disparaît de la société. Et pourtant, comme il est rappelé dans cette publicité, 1 personne sur 3 en souffre.

Le moyen pour combattre la solitude est pourtant si simple :

Ce qui compte, ce n’est pas d’être rassemblés en un seul endroit, dans un bar, une soirée, une manif, mais d’interagir les uns avec les autres. Le slogan de la campagne est d’ailleurs très bien trouvé, clair et percutant : « Contre la solitude, nous sommes tous la solution ». Un sourire ne coûte rien. Un regard ne coûte rien. Un mot gentil, une simple parole, une invitation à la discussion ne coûte rien. Et pourtant cela constitue l’essence même de la vie. Ça n’a pas de prix.

Pourquoi je vous parle de ça aujourd’hui ? Quel rapport avec l’éloquence ?

L’éloquence, c’est l’art de bien parler. C’est une forme d’aisance à l’oral clairement mondaine, donc caractéristique de personnes bien « intégrées » qui n’ont a priori pas à se sentir concernées par la solitude. Mais devient-on éloquent parce qu’on est mondain, ou peut-on devenir mondain parce qu’on est éloquent ?

En effet, pour « bien parler », encore faut-il parler tout court. Et les deux sont aussi liés dans le sens inverse : certaines personnes, pensant ne pas bien parler – ne pas s’exprimer comme il faut, ne pas maîtriser un certain vocabulaire, certaines références, ou encore souffrir d’un fort accent -, préfèrent ne pas parler du tout et redoutent même d’avoir à s’exprimer. Elles ne sont pas exclues parce que personne ne leur parle : elles s’auto-excluent en évitant de parler, de répondre, de s’engager dans une conversation libre et spontanée. Certaines pourraient même percevoir toute invitation à ce type d’échange comme une forme d’agression, et réagir violemment…

La France, pays de l’élégance, de l’éloquence et de la séduction, est devenue une société de timides, d’individus mal à l’aise qui peinent, ou craignent d’interagir trop spontanément, trop librement… La peur se diffuse dans toute la société, à travers les discours sur l’insécurité, le risque d’être abordé par un inconnu, de parler avec quelqu’un qu’on ne connaît pas… La France est malade de cette peur. Elle en meurt.

Preuve de cette timidité ? On entend parfois la rengaine selon laquelle « les hommes ne savent plus séduire »… Mais dans ce cas les femmes non plus ne savent plus « se laisser séduire »… Preuve du malaise social ? Les hommes politiques ne font plus rêver. Les professeurs ne savent plus réveiller leurs élèves. Plus personnes ne semble trouver les mots, pas même ceux que l’on désignent comme nos « orateurs » officiels… Les passagers des transports en public n’osent plus se saluer, ni même se regarder ; aucun n’osera réagir face à un gêneur, tous fermeront leur gueule…

La peur, la timidité, l’absence de pratique et d’entraînement à l’expression orale, la méconnaissance de certaines techniques de communication pourtant simples (communication non violente, écoute active, gestion des personnalités difficiles…) : voilà quelques unes des causes principales d’un mal-être général et invisible qui gangrène la société toute entière.

Face à cette situation : que faire ?

Le but est de réveiller, de libérer la parole. Réhabiliter l’expression orale comme une pratique à part entière, à laquelle s’exercer dès le plus jeune âge. Instaurer des classes de conversation à l’école, au collège et au lycée. Proposer à chacun d’acquérir des techniques de communication élémentaires. En faire un critère pour se former à la citoyenneté. Renouer des liens sociaux détruits par la peur, la timidité, l’inquiétude. Ne plus écouter les discours alarmistes des hommes politiques, mais chercher la solution en nous, dans notre capacité à aller vers les autres. En un mot : OSER. Osons briser les barrières, les distances, les codes. Unissons-nous dans un libre échange de paroles et d’idées.

Nous sommes tous la solution.

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Vidéo : Quand Eva Joly s’en prend à son trombone

Lors d’un débat sur la question du nucléaire (diffusé sur sur iTélé le mercredi 30 novembre 2012, voir l’extrait ci-dessous sur youtube), Eva Joly s’en est davantage pris au malheureux trombone qui traînait sur sa table qu’à son contradicteur Eric Besson :

Était-ce le signe d’une grande nervosité ?

Les manifestations physiques incontrôlées révèlent généralement une forme de trac, de stress ou de tension, notamment :
– Se frotter les mains ;
– Se gratter le visage ou le bras ;
– Se coiffer, se recoiffer ;
– Épousseter le bureau ou le pupitre d’une main ;
– Réajuster ses lunettes, sa cravate, son bracelet de montre ;
– Triturer son alliance, un pendentif, un trombone ou un crayon…

Pour prévenir ces impénitentes et tentantes triturations, évitez le plus possible de vous servir de petits objets lors de vos démonstrations.

Préférez un bureau ou un plan de travail bien dégagé, et pensez à reposer ou ranger dans une trousse les craies, feutres ou stylos immédiatement après les avoir utilisés, par exemple après avoir noté ou dessiné quelque chose au tableau.

Sinon, vous risquerez de continuer à les manipuler dans tous les sens sans en avoir conscience tandis que le public, lui, se focalisera dessus – et ne retiendra peut-être que ça de votre intervention…

…Un peu comme l’histoire du « mec qui avait le ticket », je vous raconte :

J’ai le souvenir d’un conférencier, lors d’un séminaire dans une grande université parisienne, qui devait tout juste venir d’arriver de la station de métro la plus proche : il avait encore son ticket à la main ! Et sans s’en rendre compte, pendant tout son temps de parole, celui-ci l’a malaxé, plié, déplié, puis a fini par en faire des confettis, qu’il a certainement laissés sur le pupitre. Aucun étudiant ne se souvient de son nom ; mais tous en parlent encore comme du « mec qui avait le ticket » !

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L’importance de l’apparence : les 3 principes fondamentaux du relooking

Vous avez certainement déjà entendu ce dicton, souvent cité comme une boutade : « Nous n’avons qu’une seule fois l’occasion de faire une bonne première impression » ! véritable lapalissade, la formule est attribuée Coco Chanel. Cette citation est parfois attribuée à Mc Kenna, ce qui ne manque pas d’ironie quand on connait ses prises de positions radicales contre la culture et tout ce qui, selon lui, relève de l’apparence et masque notre véritable nature…

Effectivement, la première impression que quelqu’un se fait de vous va souvent déterminer sa façon d’interpréter tout ce qui suivra, tout ce que vous ferez et direz. Vous serez en quelques sortes prisonnier, dans ses yeux, de l’image probablement fausse ou incomplète qu’il s’est faite de vous dans les premières secondes où vous l’avez rencontré… Et vous aurez le plus grand mal à modifier sa vision…

C’est pourquoi le propos de Coco Chanel ne doit pas être pris à la légère. David Swanson en donne une formulation un brin plus ironique : « Vous n’aurez jamais une deuxième chance de faire une bonne première impression. » L’idée clef qu’il faut retenir, c’est que toute tentative de rattraper la première image n’aurait que très peu d’impact. Cela ne veut cependant pas dire qu’il faut tout miser sur la seule première impression ! L’idéal est d’être suffisamment constant, et de maitriser suffisamment cette constance pour ne pas faire de faux pas dans les tout premiers moments d’une nouvelle interaction.

Il est nécessaire, si vous ne l’avez déjà développée, d’acquérir cette aisance, par votre confiance en vous, qui se reflétera dans votre gestuelle, votre comportement, vos attitudes, votre image personnelle, etc. C’est un volet fondamental du coaching en éloquence, qui consiste à développer le charisme perçu d’un orateur, mais également du relooking, qui mise sur les vêtements pour redéfinir votre silhouette et votre personnalité toute entière.

Comment le relooking peut-il vous aider à augmenter votre charisme et votre prestance en redéfinissant votre apparence ? Comment peut-on travailler spécifiquement cette « première bonne impression », et la maintenir dans la durée ? Voici 3 aspects fondamentaux du relooking, qui vont bien au-delà des habits et des vêtements, et qui relèvent pourtant directement du look :

1 – La posture est déterminante

Porter de beaux vêtements n’est pas suffisant. Il faut que le corps qui porte ces vêtements soit lui aussi au meilleur de sa forme. Un élément fondamental est la posture, qui doit tendre vers la plus grande droiture possible. En art oratoire on parle de la « verticalité » de l’orateur, c’est-à-dire sa façon de se tenir et se grandir en étant bien droit. Attention aux épaules voûtées, aux jambes qui sautillent ou dans des postures d’appuis asymétriques !

Le travail du relookeur se combinera alors idéalement avec un coach en éloquence, qui se focalisera dans un premier temps sur la posture. Des exercices permettent rapidement de corriger les plus gros défauts, et d’améliorer quasi-instantanément son impact visuel. A ce stade du relooking, peu importe les habits, il faut d’abord viser l’aisance du corps à revêtir…

2 – Avoir une bonne mine

Cet aspect est souvent négligé, alors qu’il déterminant dans le choix des couleurs de vos vêtements ! En effet, le secret d’un relooking ne consiste pas à choisir les couleurs qui nous plaisent, mais les bonnes couleurs, c’est-à-dire les gammes de coloris adaptés à notre teint de peau (chaud / froid). Le relookeur effectuera dans ce but le fameux test du draping, dont les résultats vous surprendront très certainement ! Et vous découvrirez que beaucoup de vos habits préférés, votre pull mauve ou votre pantalon vert, sont peut-être très beaux mais ne vous vont pas du tout, à vous…

En fonction de votre teint, de vos yeux et de vos cheveux, bref, selon ces aspects visibles de votre patrimoine génétique, certaines couleurs sont davantage recommandées que d’autres, quels que soient vos gouts. Être en dehors de ces gammes de couleurs qui vous correspondent, c’est s’exposer à avoir mauvaise mine, car le vêtement créera un contraste de teintes en votre défaveur.

Par ailleurs, il ne sert à rien de chercher à tout prix à être le plus bronze possible (message de prévention à tous les accrocs des UV). Le teint de peau ne se caractérise pas seulement par sa pâleur ou son bronzage, mais avant tout par la perception que la peau est celle de quelqu’un de sain ou en mauvaise santé. Comme le révèle une étude de Geary, en 1998 (VF p. 161), qui cite Kalick et al., 1998, « La santé des hommes considérés comme peu attirants a tendance à être sous-estimée, à l’inverse de celle des hommes très beaux qui était surestimée » (citée sur le site Evopsy). Il y a donc bien une corrélation entre la beauté perçue du visage des hommes et la santé, en tout cas pour les hommes considérés comme moyennement beaux, c’est-à-dire la majorité. C’est une subtilité dans la pigmentation qui peut donner l’impression que vous êtes malade. Certes, les activités au grand air, qui vous feront par ailleurs bronzer, contribuent bien sûr à rester sain, et donc avoir le meilleur teint possible…

3 – Avoir les bonnes coupes pour vos vêtements en fonction de votre morphologie

On a tous un jour ou l’autre flashé sur des vêtements, qui étaient vraiment beaux sur les mannequins du magasin ou en photo. Mais vous n’avez peut-être pas le physique, le profil et les mensurations des mannequins en question… Les vêtements qui sont du plus bel effet sur eux sembleront peut-être beaucoup moins impressionnants sur vous… Il faut accepter ces inégalités naturelles, aussi douloureuses soient-elles, car on ne peut pas les changer.

Par contre, on peut corriger ou maquiller certains aspects de notre physique avec des vêtements adaptés. C’est aussi l’enjeu du relooking, et le tout est d’être au clair sur ce que l’on veut faire. Que vise-t-on exactement ? Paraitre plus grand(e) ? Plus dynamique, mieux ordonnée, mieux « dans sa peau » ? Un bon relookeur vous guidera dans ce questionnement, qui peut être très profond et remonter très loin, et parfois toucher à de vieux complexes ou des croyances et des traumatismes profondément enracinés… Travailler son apparence, c’est aussi travailler sur soi, sur qui l’on est et qui on veut devenir. Ce sont des aspects souvent sensibles qui peuvent donner au relooking une tournure presque thérapeutique et psychologique.

Autre aspect déterminant dans le choix des vêtements : accepter de trouver les vêtements en fonction d’un style qui nous caractérise vraiment, et surtout pas cherchez à passer pour quelqu’un d’autre, ni forcement suivre la mode… Or, nous sommes tous malgré nous très influencés, et ces influences peuvent clairement interférer dans le bon déroulement d’un relooking. La personne souhaitant se relooker doit donc accepter de mettre de cote certaines croyances et illusions, et d’une certaine façon « lâcher prise » pour que le travail avec le relookeur soit le plus profitable possible.

Ce qu’il faut retenir en 4 points :

– Les vêtements font partie de notre « emballage » (qui tout aussi important que le « cadeau »…). Notre image est notre premier outil de communication !

– Les vêtements nous aident à équilibrer ce qui n’est pas parfait chez nous (mois de 10% des gens peuvent être considérées comme « parfaits », c’est-à-dire avoir des proportions parfaitement harmonieuses). Encore faut-il accepter de se laisser guider un minimum par le relookeur et ne pas succomber aux modes ou à nos propres goûts…

– Les vêtements nous aident à faire passer des messages, montre notre appartenance à une « tribu », à un monde, à un groupe social… La plupart des clubs très selects et très privées, comme le Travellers Club qui se réunit dans le mythique hôtel de la Païva à Paris, impose un dress code comme la veste ou la cravate obligatoire. De même, il importe de savoir comment s’habiller au travail.

– Nous vivons dans une société qui ne croit que ce qu’elle voit. « L’habit ne fait pas le moine… certes, mais il permet d’entrer dans le monastère«  ! Certains diront que c’est un problème, mais voyons le côté positif : si la nature ne nous a pas forcement gâtés, comparé aux mannequins des défilés de mode, alors nous pouvons malgré tout corriger ou équilibrer certains aspects de notre morphologie et de notre physionomie pour nous montrer jour après jour sous notre meilleur jour.

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Tant qu’il y aura des morts…

Une publicité qui marque les esprits. Le spot télé pour la sécurité routière de 2012 mêle au drame des images une subtile et troublante poésie. Le texte en voix off se construit sur plusieurs figures de style et formules rhétoriques, notamment basées sur la répétition : saurez-vous les identifier ? (toutes les réponses ci-dessous)

Tant qu’il y aura trop d’alcool dans le sang d’un conducteur, il y aura du sang sur les routes…
Tant qu’un conducteur ratera un virage parce qu’il n’a pas voulu rater un appel, on appellera une ambulance…
Tant qu’un véhicule de trois tonnes ignorera un scooter de cent kilos, il y aura des tonnes de dégâts…
Tant qu’on tournera sans faire attention à l’angle mort, il y aura des morts dans l’angle mort…
Tant que la vitesse inscrite sur les compteurs dépassera celle inscrite sur les panneaux, les accidents ne ralentiront pas…
Tant qu’on continuera à penser que ce sont les autres qui conduisent mal sans penser que les autres, c’est nous tous…
Tant qu’on ne comprendra pas que le code de la route n’est pas là pour nous faire perdre des points de permis mais pour nous faire gagner des années de vie…
Tant qu’il y aura des morts…
Il nous faudra agir pour une route plus sûre.

Voici quelques unes des figures utilisées :

  • Anaphore : répétition au début de plusieurs membres de phrase ou de plusieurs vers, d’un mot ou d’un groupe de mots (« Tant qu‘il y aura… », « tant que… », « tant qu‘on… »)
  • Antanaclase : répétition, dans une même phrase, d’un mot employé chaque fois avec une acception différente (« alcool dans le sang » / « sang sur les routes » ; « rater un virage » / « rater un appel »…)
  • Antinomie : ensemble de deux propositions contradictoires (« perdre des points de permis » / « gagner des années de vie »…)
  • Polyptote : répétition de plusieurs termes de même racine, ou encore d’un même verbe sous différentes formes (« rater un appel«  / « ratera un virage » / « appelera une ambulance »…)

Autres figures de style proches ou apparentées (que vous ne trouverez pas dans le texte de la pub, mais qui sont évoqués ici pour leur proximité avec les premières, afin de nourrir la réflexion et donner quelques idées de procédés similaires…)

  • Accumulation : énumération d’éléments appartenant à une même catégorie et qui crée un effet de profusion.
  • Conglobation : répétition rhétorique d’arguments semblables qui vise à prouver une argumentation ou à justifier une idée qui n’est exposée qu’à la fin du discours (proche de l’accumulation).
  • Epanaphore : répétition d’une même formule au début de phrases ou de segments de phrase successifs, dans la même structure syntaxique.
  • Prosonomasie : répétition dans une phrase ou une formule de deux groupes de mots à la sonorité similaire.

…Repérez-vous d’autres figures de style, de mots et d’idées ?

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